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Associations PSG dissoutes : ce qui leur est reproché

jeudi 29 avril 2010, par Vivien B.

Info PSGMAG.NET : ce jeudi 29 avril 2010, le journal officiel fait état de sept décrets signés la veille par le premier ministre François Fillon permettant de dissoudre des associations de supporters ou des groupements de fait. PSGMAG.NET vous propose de consulter les griefs du gouvernement à l’égard des cinq groupes de supporters du PSG — les deux autres dissolutions concernent la Cosa Nostra (Olympique lyonnais) et la Brigade Sud Nice (OGC Nice).

Dissolution des Supras Auteuil 1991

[…] Considérant que les trois associations « Paris 1970 – La Grinta », « Supras Auteuil 1991 » et « Les Authentiks » font partie de la mouvance « ultras » du Paris Saint-Germain ; que, si elles sont distinctes, leurs membres sont le plus souvent impliqués dans les mêmes faits et agissent le plus souvent de concert en vue d’entretenir une confusion sur l’identité des auteurs des troubles ; Considérant que, depuis le début de la saison 2009-2010, des supporters ont, en tant que membres de « Supras Auteuil 91 », en nombre variable, répété des actes de violence ou d’incitation à la haine ou à la discrimination lors de rencontres sportives ; Considérant que, le 12 septembre 2009, des membres de l’association « Supras Auteuil 91 » ont participé à l’agression de supporters marseillais demeurant en région parisienne, qui s’apprêtaient à embarquer dans un car à Paris, pour se rendre au Mans, afin d’assister à un match de leur équipe ; que, lors de cette agression, quatre personnes ont été blessées, dont une mineure de 12 ans et des vols ont été perpétrés dans les soutes du véhicule ; Considérant que, le 13 septembre 2009, des supporters de l’association « Supras Auteuil 91 » ont, aux côtés de supporters d’autres associations, fait usage d’engins pyrotechniques dans le stade Louis-II de Monaco mettant notamment en danger des personnels de sécurité du club et provoquant des dégâts matériels importants ; Considérant que, le 5 décembre 2009, l’agression d’un supporter du PSG Club d’Angers par un membre de l’association « Supras Auteuil 91 » a dégénéré en bagarre générale ; Considérant que, le 9 février 2010, des membres de « Supras Auteuil 91 » ont dégradé des grilles séparatives en tribunes, contraignant les forces de l’ordre à intervenir ; Considérant que, le 28 février 2010, les membres de l’association « Supras Auteuil 91 » ont jeté sur les forces de l’ordre de nombreux projectiles (bouteilles, fumigènes, bombes agricoles, mortiers, lance-fusées) ; que des membres de « Supras Auteuil 91 » ont participé à la bagarre à la suite de laquelle l’un des participants est décédé ; Considérant que la répétition de ces événements a créé de véritables tensions, source de violences, et qu’en outre les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu’il soit mis fin à l’activité de cette association ; Considérant que de tels faits, commis en réunion, en relation ou à l’occasion de manifestations sportives, constituent des actes répétés de dégradations de biens et de violences sur des personnes qui, aux termes des dispositions de l’article L. 332-18 précitées sont de nature à justifier la dissolution de l’association dont des membres ont commis lesdits faits ; Considérant, en conséquence, qu’il y a lieu de prononcer la dissolution de l’association « Supras Auteuil 91 », Décrète : Art. 1er. : Est dissoute l’association « Supras Auteuil 91 ». […]

Dissolution des Authentiks Paris 2002

[…] Considérant que les trois associations « Paris 1970 – La Grinta », « Supra Auteuil 1991 » et « Les Authentiks » font partie de la mouvance « ultras » du Paris Saint-Germain ; que si elles sont distinctes, leurs membres sont le plus souvent impliqués dans les mêmes faits et agissent le plus souvent de concert en vue d’entretenir une confusion sur l’identité des auteurs des troubles ; Considérant que depuis le début de la saison 2009-2010, des membres de l’association « Les Authentiks » ont, en réunion, répété des actes de violence ou de dégradation de biens lors de rencontres sportives ; Considérant que, le 26 avril 2009, des membres de l’association « Les Authentiks » ont participé à l’agression, à Asnières (Hauts-de-Seine), des supporters de l’Olympique de Marseille, membres d’un groupe de supporters, résidant en région parisienne, qui s’apprêtaient à se rendre à Lille pour assister à un match de leur équipe ; Considérant que, le 12 septembre 2009, des membres de l’association « Les Authentiks » ont participé à l’agression de supporters marseillais, demeurant en région parisienne, qui s’apprêtaient à embarquer dans un car à Paris pour se rendre au Mans, afin d’assister à un match de leur équipe ; que lors de cette agression, quatre personnes ont été blessées, dont une mineure de 12 ans, et des vols ont été perpétrés dans les soutes du véhicule ; Considérant que, le 13 septembre 2009, des membres de l’association « Les Authentiks » ont, aux côtés de supporters d’autres associations, fait usage d’engins pyrotechniques dans le stade Louis-II de Monaco, mettant notamment en danger des personnels de sécurité du club et provoquant des dégâts matériels importants ; Considérant que, le 9 février 2010, des membres de l’association « Les Authentiks » ont dégradé des grilles séparatives en tribunes, contraignant les forces de l’ordre à intervenir ; Considérant que, le 28 février 2010, des membres de l’association « Les Authentiks » ont jeté sur les forces de l’ordre de nombreux projectiles (bouteilles, fumigènes, bombes agricoles, mortiers, lance-fusées) ; que des membres de l’association « Les Authentiks » ont participé à la bagarre à la suite de laquelle l’un des participants est décédé ; Considérant que la répétition de ces événements a créé de véritables tensions, source de violences, et qu’en outre, les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu’il soit mis fin à l’activité de cette association ; Considérant que de tels faits, commis en réunion, en relation ou à l’occasion de manifestations sportives, constituent des actes répétés de dégradations de biens et de violences sur des personnes qui, aux termes des dispositions de l’article L. 332-18 précitées, sont de nature à justifier la dissolution de l’association dont des membres ont commis lesdits faits ; Considérant, en conséquence, qu’il y a lieu de prononcer la dissolution de l’association « Les Authentiks », Décrète : Art. 1er. : Est dissoute l’association « Les Authentiks ». […]

Dissolution de la Grinta

[…] Considérant que les trois associations « Paris 1970 - La Grinta », « Supras Auteuil 1991 » et « Les Authentiks » font partie de la mouvance « ultras » du Paris Saint-Germain ; que, si elles sont distinctes, leurs membres sont le plus souvent impliqués dans les mêmes faits et agissent le plus souvent de concert en vue d’entretenir une confusion sur l’identité des auteurs des troubles ; Considérant que, depuis le début de la saison 2009-2010, des supporters ont, en tant que membres de « Paris 1970 - La Grinta », en réunion, répété des actes de violence ou d’incitation à la haine ou à la discrimination lors de rencontres sportives ; Considérant que, le 12 septembre 2009, des membres de l’association « Paris 1970 - La Grinta » ont participé à l’agression de supporters marseillais demeurant en région parisienne, qui s’apprêtaient à embarquer dans un car à Paris, pour se rendre au Mans, afin d’assister à un match de leur équipe ; que, lors de cette agression, quatre personnes ont été blessées, dont une mineure de 12 ans, et des vols ont été perpétrés dans les soutes du véhicule ; Considérant que, le 13 septembre 2009, des supporters de l’association « Paris 1970 - La Grinta » ont, aux côtés de supporters d’autres associations, fait usage d’engins pyrotechniques dans le stade Louis-II de Monaco ; Considérant que, le 6 février 2010, il est établi que plusieurs membres de « Paris 1970 - La Grinta » ont commis des incidents en tribunes ; Considérant que, le 9 février 2010, des membres de « Paris 1970 - La Grinta » ont joué un rôle prépondérant dans les tensions en tribunes, en tentant de dégrader des grilles séparatives ; Considérant que, le 25 février 2010, des membres de « Paris 1970 - La Grinta » se sont déplacés dans les Bouches-du-Rhône pour se mêler aux supporters visiteurs et tenter de déclencher des bagarres avec des supporters marseillais ; Considérant que, le 28 février 2010, des membres de l’association « Paris 1970 - La Grinta » ont jeté sur les forces de l’ordre de nombreux projectiles (bouteilles, fumigènes, bombes agricoles, mortiers, lance-fusées) ; que des membres de « Paris 1970 - La Grinta » ont participé à la bagarre à la suite de laquelle l’un des participants est décédé ; Considérant que la répétition de ces événements a créé de véritables tensions, source de violences, et qu’en outre les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu’il soit mis fin à l’activité de ce groupement de fait ; Considérant que de tels faits, commis en réunion, en relation ou à l’occasion de manifestations sportives, constituent des actes répétés de dégradations de biens, de violences sur des personnes ou d’incitations à la haine ou à la discrimination contre des personnes à raison de leur origine qui, aux termes des dispositions de l’article L. 332-18 précitées, sont de nature à justifier la dissolution de l’association dont des membres ont commis lesdits faits ; Considérant, en conséquence, qu’il y a lieu de prononcer la dissolution de l’association « Paris 1970 - La Grinta », Décrète : Art. 1er. : Est dissoute l’association « Paris 1970 - La Grinta ». […]

Dissolution de la Milice Paris

[…] Considérant que le groupement de fait dénommé « Milice Paris » est un groupe informel de supporters du Paris Saint-Germain proche des anciens adhérents « Boulogne Boys » et du groupement de fait « Commando Loubard » ; […] Considérant qu’au cours des saisons sportives des membres de « Milice Paris », en réunion, ont répété des actes de violence ou de dégradation de biens ou d’incitation à la haine ou à la discrimination lors de rencontres sportives ; Considérant qu’il est établi par des rapports de police que, le 4 mars 2007, au cours d’un match de CFA, disputé au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye, entre l’équipe du Paris Saint-Germain et l’équipe du Red Star, des incidents ont eu lieu entre les supporters des deux équipes parmi lesquels figure un membre du groupement de fait « Milice Paris » et que, le 24 mai 2007, à l’issue de la finale de la Coupe de France disputée au Stade de France, des membres du groupement de fait « Milice Paris » s’en sont pris à un usager du RER en gare du Nord ; que les personnes incriminées ont fait l’objet de poursuites pénales ; Considérant que, le 5 décembre 2009 à l’occasion de la rencontre championnat Girondins de Bordeaux - PSG, après qu’un supporter d’un groupement se soit fait agresser par des supporters d’Auteuil, des membres du Kop Boulogne ont déclenché une bagarre générale ; que des membres du groupement de fait « Milice Paris » ont participé à cette rixe ; que, le 13 décembre 2009, avant le match PSG - Saint-Etienne, des supporters du Kop Boulogne, comprenant parmi eux des membres du groupement de fait « Milice Paris », ont provoqué des supporters de la tribune Auteuil ; que seule l’intervention de la police a empêché des affrontements ; Considérant que, le 16 janvier 2010, au cours de la rencontre Lille - PSG, les mêmes événements se sont produits ; que le 28 février 2010, à l’occasion de la rencontre OM - PSG, des membres du groupement de fait « Milice Paris » ont participé à la bagarre à la suite de laquelle l’un des participants est décédé ; Considérant que la répétition de ces événements a créé de véritables tensions, source de violences, et qu’en outre les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu’il soit mis fin à l’activité de ce groupement de fait ; Considérant que de nombreux membres du groupement de fait « Milice Paris » ont fait l’objet de condamnations pénales et d’interdictions administratives de stade ; Considérant que de tels faits, commis en réunion, en relation ou à l’occasion de manifestations sportives, constituent des actes répétés de dégradations de biens, de violences sur des personnes ou d’incitations à la haine ou à la discrimination contre des personnes à raison de leur origine qui, aux termes des dispositions de l’article L. 332-18 précitées, sont de nature à justifier la dissolution du groupement de fait « Milice Paris » dont des membres ont commis lesdits faits ; Considérant, en conséquence, qu’il y a lieu de prononcer la dissolution du groupement de fait « Milice Paris », Décrète : Art. 1er. : Le groupement de fait « Milice Paris » est dissous. […]

Dissolution du Commando Loubard

[…] Considérant que le groupement de fait dénommé « Commando Loubard » est un groupe informel de supporters du Paris Saint-Germain proche des anciens adhérents des « Boulogne Boys » ; […] Considérant qu’au cours des saisons sportives des membres de « Commando Loubard » ont, en réunion, répété des actes de violence ou de dégradation de biens ou d’incitation à la haine ou à la discrimination contre des personnes à raison de leur origine lors de rencontres sportives ; Considérant que, le 11 novembre 2006, à l’occasion d’un match Le Mans - PSG, il est établi que plusieurs membres du groupement de fait « Commando Loubard » ont été condamnés pour des faits de violences volontaires en réunion à caractère raciste à l’encontre d’un client d’un bar ; Considérant qu’il est établi par des rapports de police que, le 4 mars 2007, au cours d’un match de CFA, disputé au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye, entre l’équipe du Paris Saint-Germain et l’équipe du Red Star, des incidents ont eu lieu entre les supporters des deux équipes parmi lesquels figurent des membres du groupement de fait « Commando Loubard » et que, le 30 mai 2009, lors du match PSG - AS Monaco disputé au Parc des Princes, des membres du groupement de fait « Commando Loubard » ont déployé une banderole représentant leur emblème et leur personnage, lequel supporte l’acronyme « ACAB » (« all cops are bastards ») ; que les personnes incriminées font l’objet de poursuites pénales ; Considérant que, le 13 décembre 2009, avant le match PSG - Saint-Etienne, des supporters du Kop Boulogne, comprenant des membres du groupement de fait « Commando Loubard », ont provoqué des supporters de la tribune Auteuil ; que seule l’intervention de la police a empêché des affrontements ; que, le 16 janvier 2010, au cours de la rencontre Lille - PSG, les mêmes événements se sont produits ; Considérant que, le 28 février 2010, à l’occasion de la rencontre OM - PSG, des membres du groupement de fait « Commando Loubard » ont participé à la bagarre à la suite de laquelle l’un des participants est décédé ; Considérant que la répétition de ces événements a créé de véritables tensions, source de violences, et qu’en outre les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu’il soit mis fin à l’activité de ce groupement de fait ; Considérant que de nombreux membres du groupement de fait « Commando Loubard » ont fait l’objet de condamnations pénales et d’interdictions administratives de stade ; Considérant que de tels faits, commis en réunion, en relation ou à l’occasion de manifestations sportives, constituent des actes répétés de dégradations de biens, de violences sur des personnes ou d’incitations à la haine ou à la discrimination contre des personnes à raison de leur origine qui, aux termes des dispositions de l’article L. 332-18 précitées, sont de nature à justifier la dissolution du groupement de fait « Commando Loubard » dont des membres ont commis lesdits faits ; Considérant, en conséquence, qu’il y a lieu de prononcer la dissolution du groupement de fait « Commando Loubard », Décrète : Art. 1er. : Le groupement de fait « Commando Loubard » est dissous. […]

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