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Bilan de l’actu du 1er au 7 décembre

Actu PSG de la semaine : Makelele, Luyindula, médias

jeudi 8 décembre 2011, par Gauthier B., Vivien B.

Actu PSG de la semaine : Makelele, Luyindula, médias

Pour être sûr que vous n’ayez rien raté de l’actualité du PSG cette semaine, nous vous proposons une synthèse récapitulative, sujet par sujet. Pour en savoir plus sur un point précis, vous n’avez qu’à suivre les liens.

Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.

Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 30 novembre au 7 décembre 2011 en bref.

Les faits majeurs du 30 au 7

L’avenir d’Antoine Kombouaré

- La rumeur Claude Makelele. « L’éventualité de voir Claude Makelele sur le banc du PSG prend un peu plus d’épaisseur, jour après jour, estime L’Équipe ce jeudi. Après avoir réfléchi à cette éventualité dans les heures qui ont suivi la défaite à Marseille, dimanche dernier, Leonardo a rencontré, hier, l’ancien capitaine de l’équipe parisienne. Il lui a transmis un message clair : en cas de revers des Parisiens, demain, à Salzbourg, en Ligue Europa, l’actuel conseiller de la direction sportive doit se tenir prêt à assurer dans l’urgence la succession d’un Antoine Kombouaré dont la situation serait alors devenue intenable. Makelele n’a répondu ni par un oui ni par un non à la proposition de “Leo”, qui voit en lui une solution intérimaire avant l’arrivée, à plus ou moins court terme, d’un technicien expérimenté comme Carlo Ancelotti, sa priorité permanente. Il lui est demandé d’envisager de prendre le relais de Kombouaré, cet entraîneur qu’il respecte beaucoup. Aux yeux de “Make”, un aspect délicat serait de se retrouver à devoir un diriger un groupe de joueurs dont il était encore un simple coéquipier six mois en arrière.
Mais le fait qu’il passe actuellement ses diplômes d’entraîneur nourrit l’idée qu’il n’est pas réfractaire à l’ambition d’exercer ce métier. Surtout, son éventuelle nomination pourrait lui permettre de prendre une dimension nouvelle et inattendue au sein d’un club où sa reconversion apparaît pour l’instant insignifiante, du moins sur le terrain du recrutement. Jusqu’à présent, il s’est contenté de superviser, à la demande de Leonardo, des joueurs de Liga comme le défenseur Martin Caceres (Séville FC) ou l’attaquant Roberto Soldado (Valence).
 »
Le Parisien évoque lui aussi cette rumeur dans son édition du jour : « L’hypothèse de voir l’ancien international, qui passe actuellement ses diplômes d’entraîneur, remplacer Antoine Kombouaré si celui-ci devait être prochainement remercié l’a amené à contacter son ancien coach. “Claude est très embarrassé par cela, confie l’un de ses intimes avec qui il s’est longuement entretenu mardi. Il apprécie beaucoup Antoine et n’imagine pas prendre sa place. Il l’a d’ailleurs appelé mardi pour le lui dire.” Les deux hommes entretenaient une relation étroite quand Kombouaré était l’entraîneur de Make, jusqu’en juin. Le milieu de terrain était le relais privilégié du technicien. Aujourd’hui reconverti en conseiller de la direction, Makelele continue d’être proche de l’entraîneur. Ce dernier l’autorise, par exemple, à rendre régulièrement visite aux Parisiens au Camp des Loges et à entrer dans le vestiaire les soirs de match. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait dimanche soir à Marseille en tenant un discours musclé à certains joueurs de l’effectif. »

- Kombouaré viré avant dimanche ? (L’Équipe) « La défaite à Salzbourg semble avoir scellé le sort de Kombouaré, croit savoir le quotidien sportif. Les dirigeants parisiens veulent convaincre Makelele d’assurer un intérim. […] À quoi joue la direction du PSG ? Alors que le club de la capitale s’enfonce dans la crise, la plus grande confusion règne autour de l’avenir d’Antoine Kombouaré. L’entraîneur parisien sera-t-il remplacé aujourd’hui ? Demain, avant le match face à Auxerre ? […] L’attitude fuyante de Nasser al-Khelaïfi et de Leonardo interpelle. Le président du PSG et le directeur sportif ont quitté l’arène autrichienne sans un mot pour rejoindre très vite un salon privé du Crown Plaza, l’hôtel de luxe du centre-ville de Salzbourg où le PSG avait pris ses quartiers. Le crédit de Kombouaré est désormais nul aux yeux du dirigeant qatari. Et son remplacement prochain une quasi-certitude. Reste à savoir par qui et quand ?
Les deux dirigeants, qui ont regagné Paris hier matin, en avion privé, ont continué à phosphorer. Une nouvelle réunion a eu lieu en dehors du siège du club, dans l’après-midi. Une autre est prévue aujourd’hui. Le but, désormais, est très clair : convaincre Claude Makelele de se jeter dans l’arène. Leonardo, dont les relations avec Kombouaré, se sont furieusement refroidies depuis le rendez-vous secret du manager sportif avec Carlo Ancelotti, il y a un mois, et qui avait donné lieu à une explication mouvementée entre les deux hommes quelques jours plus tard, souhaite toujours recruter le technicien italien. Mais le dossier est compliqué et nébuleux. Sans club depuis son départ de Chelsea, l’été dernier, Ancelotti espère trouver une solution en Angleterre, et réserverait encore sa réponse. “Leo”, sans solution évidente, planche donc sur l’intronisation précipitée de Makelele, sous forme d’intérim jusqu’à la trêve hivernale, le 21 décembre au soir. Cet après-midi, Nasser al-Khelaïfi va ainsi faire une proposition concrète à l’ancien joueur parisien (2008-2011) pour qu’il prenne place sur le banc contre Auxerre, demain après-midi.
Proches jusqu’ici, “Make”, qui a pris sa retraite sportive en fin de saison passée, et Kombouaré ont évité de se croiser et d’échanger, en Autriche. Un climat de défiance règne désormais entre les deux hommes, même si jeudi soir, Makelele a apporté publiquement son appui au technicien. “
Il y a le coach qui est là, a-t-il déclaré. Il a mon soutien. Tant qu’il n’y a pas de décision de la part des dirigeants, on est tous derrière lui.” Hier matin, “Make” a pourtant pris l’avion de retour d’Autriche en compagnie d’al-Khelaïfi et de Leonardo, ce qui est une première. Et leurs échanges ont déjà pu être approfondis. “On est dans le dur depuis quelques semaines. Le coach ? Demandez ça aux dirigeants, moi, ce n’est pas mon problème”, a confié Kevin Gameiro, à Salzbourg. Plus les heures passent et plus les doutes accompagnent le PSG et ses joueurs. Demain après-midi, pourtant, un match brûlant les attend face à Auxerre, au Parc des Princes. Avec Claude Makelele sur le banc ? C’est à lui de choisir. »

- Kombouaré viré après dimanche ? (le Parisien) « Ce matin, Antoine Kombouaré est toujours l’entraîneur du PSG. Il sera même aux manettes demain après-midi au Parc des Princes, face à Auxerre, assure de son côté le Parisien. Mais après la défaite en Ligue Europa jeudi à Salzbourg, son sort semble d’ores et déjà scellé. Dans l’esprit de Leonardo et des propriétaires qataris, il n’apparaît plus comme l’homme de la situation. Selon nos informations, il devrait ainsi être poussé vers la sortie au plus tard à la trêve hivernale. Un nouveau revers, doublé d’une prestation indigne des Parisiens ce dimanche contre l’AJA, pourrait même précipiter son départ. Mais, hier soir, les dirigeants semblaient plutôt privilégier le statu quo jusqu’à Noël. Faute de solutions convaincantes en interne, ils préféreraient prendre leur temps pour creuser les pistes menant à des techniciens de renom. […]
Leonardo, poussé par le président, Nasser al-Khelaifi, pourrait représenter une solution provisoire. Avant d’endosser le costume de directeur sportif du PSG l’été dernier, il a entraîné l’AC Milan puis l’Inter sur la période 2009-2011. Il semble toutefois hautement improbable que le Brésilien accepte cette mission commando. En replongeant dans l’arène, il s’exposerait au risque de ne pas faire mieux que Kombouaré. Un tel échec, même dans des conditions aussi délicates, écornerait son image. Claude Makelele a également été sondé en début de semaine pour occuper ce poste si le cas se présentait. Mais l’ex-capitaine du PSG, aujourd’hui conseiller auprès de la direction, ne veut pas en entendre parler. “
Il ne prendra pas la place de Kombouaré s’il y a une éjection brutale dans les prochains jours”, assure ainsi l’un de ses intimes. Ces deux derniers jours, en Autriche, l’ancien international s’est entretenu avec Kombouaré et ses adjoints, leur assurant qu’il ne convoitait pas cette fonction. Un discours qu’il a également prononcé auprès de quelques joueurs à Salzbourg.
Depuis sa rencontre à Paris avec Carlo Ancelotti début novembre, Leonardo a maintenu le contact avec l’ex-entraîneur de Chelsea. Lors de cette entrevue, l’Italien s’était montré flatté de l’intérêt du PSG, sans jamais apporter une réponse claire. Il s’était ainsi contenté de dire que si le club avait vraiment besoin de lui, en cas de mauvais résultats, il pourrait y réfléchir. Depuis, les deux hommes s’appellent régulièrement. Et ces derniers jours, la discussion a évidemment tourné autour de son éventuelle arrivée à Paris. Le Brésilien en a fait sa priorité numéro un. Mais un autre nom est également inscrit sur sa liste. Il s’agit de Rafael Benitez, l’ex-coach de l’Inter et de Liverpool. Dans l’entourage de Leonardo, il se murmure même qu’un troisième technicien serait visé. Mais, pour ne pas compromettre la prise de contact, son identité est pour l’instant tenue secrète.
 »

- Makelele, Kombouaré et l’intérim. « J’ai toujours été derrière le coach, il a mon soutien, a déclaré Claude Makelele à Salzbourg. Tant qu’il n’y a pas de décision prise par les dirigeants, c’est l’entraîneur. »
« Interrogé sur son envie de prendre en charge l’équipe si cela devait se produire, l’ex-capitaine a simplement répondu “sans commentaire”, avant de s’éloigner », rapporte l’AFP.

- Makelele a rencontré Leonardo et al-Khelaïfi. Le journal le Parisien est le plus prudent pour évoquer les rumeurs concernant l’avenir d’Antoine Kombouaré à la tête du PSG. Ce matin, le quotidien francilien revient essentiellement sur une entrevue Leonardo-Kombouaré : « L’entraîneur parisien a reçu, dans son bureau, la visite de Leonardo. Le directeur sportif est passé au centre d’entraînement discuter avec son technicien. Selon nos informations, il n’a pas été question de son avenir. Les deux hommes ont évoqué les ressorts à actionner pour permettre au PSG de battre Auxerre cet après-midi après trois revers de rang dont deux en championnat. Ils ont ainsi échangé leur point de vue sur le rebond physique et psychologique nécessaire pour relancer le PSG. […] Nasser al-Khelaïfi, le président, et Leonardo sont passés brièvement, selon un témoin, dans le vestiaire. Ils ont ensuite suivi la séance en bord de pelouse, rejoint par Claude Makelele, le conseiller de la direction. À 19 heures, les trois hommes étaient toujours ensemble dans l’enceinte de la porte de Saint-Cloud. »

- Makelele aurait refusé à cause du salaire… ou du timing. « Makelele refuserait l’intérim », titrait lequipe.fr samedi après-midi. « Les négociations buteraient sur le salaire de l’ex-joueur du Real Madrid », croit savoir le site du quotidien sportif.
Au contraire, d’après le JDD, c’est seulement le timing qui pose problème à l’ancien capitaine du PSG : « Claude Makelele ne sera pas sur le banc du PSG ce soir contre Auxerre. Après ? L’ancien milieu international, 38 ans, ne l’exclut plus. Il paraît décidé à rendre service à son club en perdition. […] En début de soirée, lors d’une première réunion d’un peu moins d’une heure avec Leonardo au Camp des Loges, il a posé ses conditions. Elles ne seraient pas salariales, pas encore. Selon son très proche entourage, l’ancien capitaine du PSG demande avant tout que le cas d’Antoine Kombouaré, qu’il estime beaucoup et qu’il ne juge pas responsable des mauvais résultats actuels, soit réglé “proprement”. Ce qui excluait de le remplacer dès ce soir. Soucieux de son image, il ne veut surtout pas être jugé responsable du départ du Kanak, qu’il a pourtant compris acté par les dirigeants du club. C’est d’ailleurs ce qu’il avait soufflé à l’entraîneur et son adjoint jeudi après- midi, avant même la déroute à Salzbourg en Ligue Europa.
Makelele souhaite aussi ne pas être intronisé dans l’urgence, en pompier intérimaire. Il n’a pas l’habitude de prendre des décisions précipitées et n’avait pas imaginé devenir entraîneur du PSG avant ces derniers jours. La semaine dernière, il a rencontré le directeur technique national, François Blaquart, pour évoquer sa nouvelle motivation à se lancer dans le métier, lui qui avait longtemps affirmé ne pas être tenté de passer le pas. Face à Blaquart, il n’a pas eu l’air de se projeter plus que ça dans la carrière, vu le nombre d’étapes à franchir jusqu’au diplôme. Il est d’ailleurs toujours attendu demain à Châtenay-Malabry pour la première séance de son BE1, premier niveau du diplôme d’entraîneur, qu’il passe en compagnie de quarante autres stagiaires, dont Bernard Diomède et Rigobert Song.
Hier soir, il a demandé à Leonardo d’attendre la trêve, le 21 décembre, avant de l’introniser. Un délai qui ne conviendra sans doute pas aux Qataris, furieux des résultats actuels. Les trois défaites de rang (Nancy, Marseille, Salzbourg) ont coûté la première place en championnat et gravement hypothéqué les doux rêves d’un premier trophée en Ligue Europa. Une humiliation inconcevable pour les hommes pressés de Doha, déjà guère convaincus par Kombouaré et qui comptent conclure au plus vite l’arrivée de David Beckham. Ils ont exigé de Leonardo une solution rapide. L’avenir de Kombouaré ne semble pas s’inscrire plus loin qu’Auxerre. Une victoire n’y changerait rien, même si elle ajouterait à la confusion qui règne depuis un mois. […] Leo doit trouver un entraîneur de renom pour la trêve ou le mois de juin avec une contrainte de taille : que celui- ci accepte de cohabiter avec lui. La piste Ancelotti, priorité absolue du Brésilien depuis cet été, est bloquée dans l’immédiat. En position de force, l’italien se laisse désirer. Les autres solutions évoquées (Benitez, Hiddink, Lippi) ne semblent pas plus avancées. Le choix d’un intérim s’est donc imposé. Mais Leonardo, qui était encore sur le banc de l’inter en mai dernier, ne souhaite surtout pas s’y coller. À terme, il court néanmoins le risque que Qatar Sport Investments (QSi) ne trouve un entraîneur à sa place. Pas sûr qu’il fasse alors partie du projet.
 »

- Makelele voudrait des garanties. L’Équipe évoque quant à lui un « délai de réflexion » demandé par Makelele : « Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo, le directeur sportif, ont dû renoncer à leur scénario surréaliste d’écarter l’entraîneur parisien, deuxième de Ligue 1 avant le début de cette journée, pour le remplacer par Claude Makelele, hier après-midi. […] Hier, le président du PSG et “Leo” ont fait le forcing pour convaincre Claude Makelele d’assurer un intérim jusqu’à la fin de la saison. L’ancien capitaine du PSG (38 ans), aujourd’hui conseiller sportif du club, n’a pas refusé. Ce dernier rebondissement, qui accentue encore la confusion à Paris, ne change rien au fond du problème. Le maintien du technicien, sous contrat jusqu’en juin 2013, n’apparaît que très temporaire. […] [Makelele] a réservé sa réponse, en dépit de l’impatience du président qatari à voir partir “AK”. Les dirigeants semblent également avoir pris conscience qu’une nomination à 24h d’un match serait une erreur. Si, dans le même temps, Leonardo n’a pas totalement abandonné la piste Carlo Ancelotti, voire celle de Rafael Benitez ou de Guus Hiddink — ce qui n’aide pas à clarifier la situation dans cette affaire —, ces dossiers sont compliqués et n’avancent pas vraiment. Des discussions avec “Make” doivent donc se poursuivre dans les prochains jours.
Rétif au départ, lorsque les premiers échanges à ce sujet entre Leonardo et lui ont commencé, en début de semaine, Makelele, qui est en train de passer ses diplômes d’entraîneur, réfléchit aujourd’hui sérieusement à cette éventualité. Mais il souhaite éclaircir plusieurs points et notamment celui de son champ d’action. Les discussions ont porté et vont ainsi essentiellement porter sur le périmètre de son pouvoir, s’il accepte de prendre de nouvelles fonctions. L’ancien joueur de Chelsea souhaiterait par exemple avoir un droit de regard sur le recrutement au prochain mercato, en janvier. Ce qui implique que Leonardo soit prêt à lâcher du lest sur ce volet qu’il a jusqu’ici considéré comme un domaine réservé, traité avec secret, sans consulter Kombouaré ou la cellule de recrutement en place. Il est et sera aussi question de la possibilité pour lui de prolonger son intérim, si tout se passe bien.
 »

- La rumeur Rafael Benitez. Dimanche soir, à l’issue du match PSG-Auxerre, une rumeur a rapidement fait le tour des rédactions : d’après Al-Jazeera, Rafael Benitez remplacerait Antoine Kombouaré dans les heures à venir. En fin de soirée, les premiers démentis tombaient : « Rafael Benitez est ce soir à Liverpool en train de dîner avec ses proches. Il n’y a à cette heure absolument rien avec le PSG, assurait sur eurosport.fr « une source proche de l’ancien entraîneur des Reds ». Rafa insiste : il n’y a rien du tout avec le PSG. Il n’a jamais discuté avec le club et il n’a aucun rendez-vous à Paris dans son agenda ces prochains jours. »
« La flèche allait partir de Doha où la chaîne Al-Jazeera, dont le président Nasser al-Khelaïfi est aussi celui du conseil d’administration du PSG, annonçait l’arrivée imminente de Rafael Benitez, libre depuis son éviction de l’Inter Milan, résumait L’Équipe le lendemain. Même si des contacts ont bien été établis avec l’Espagnol, la situation ne semble pas aussi limpide et Kombouaré a des chances de diriger l’entraînement, demain, au Camp des Loges. »
Enfin le Parisien reprochait au PSG… les rumeurs de ses confrères : « Le flou a pris le pouvoir. Sitôt la victoire contre Auxerre intervenue, le plus grand flou a suivi. Des sources ont annoncé la venue de Rafael Benitez, l’entraîneur espagnol qui a remporté la Ligue des champions avec Liverpool. C’est l’une des pistes prioritaires de Leonardo avec Carlo Ancelotti. Il a dirigé l’Inter Milan avant que le Brésilien ne prenne sa place. C’est une pointure dans le milieu des coachs. C’est que (sic) d’autres sources ont annoncé dès hier soir le limogeage d’Antoine Kombouaré alors que des proches du dossier certifiaient sa présence demain à l’entraînement. Cherchez l’erreur… »

- « Leonardo et Kombouaré discutent. » « Peu après 12 heures [ce lundi], Leonardo, le directeur sportif, est arrivé, raconte le Parisien. Le Brésilien a filé rejoindre son entraîneur. En ces temps, cette visite pourrait alimenter les spéculations les plus folles. Que se sont dit les deux hommes ? Rien d’extraordinaire en fait… Comme ils le font depuis le début de saison avant et après les rencontres, les deux hommes ont échangé leurs points de vue et leurs sentiments sur le match et sur les prestations des joueurs. Ont-ils aussi abordé l’avenir d’Antoine Kombouaré ? Pas sûr, chacun restant sans doute sur les positions définies en fin de semaine dernière. »
L’Équipe, qui n’en finit plus de consacrer ses unes au PSG, évoque lui aussi ce non-événement : « Les deux hommes se sont entretenus pendant une heure. Ils ont évoqué le match de la veille, face à Auxerre, certains cas individuels et la préparation du déplacement à Sochaux, samedi. » Et le quotidien sportif de développer la rumeur d’un remplacement du Kanak par Claude Makelele : « [Leonardo] souhaiterait que l’ancien capitaine du PSG (38 ans) assure un intérim à la tête de l’équipe, au moins jusqu’à la trêve de Noël. Makelele, actuellement conseiller de la direction sportive, ne voit pas forcément l’avenir de la même manière. Remplacer Kombouaré est une hypothèse, mais à condition de jouir d’un champ d’action réel qui s’étende au mercato. »

La rumeur David Beckham

- Des nouvelles du dossier Beckham. « Le PSG continue d’avancer ses pions dans le dossier Beckham, assure le Parisien. Pour convaincre définitivement la star anglaise de signer, le club de la capitale ne veut rien laisser au hasard. Depuis plusieurs semaines déjà, les propriétaires qataris ont déniché deux logements de luxe : un pied-à-terre à Paris et une villa dans les Yvelines. Désormais, ils concentrent leurs efforts pour trouver une bonne école aux garçons du couple Beckham, Brooklyn (12 ans), Romeo (9 ans) et Cruz Davis (6 ans). La petite dernière, Harper, n’a que 6 mois. La British School of Paris, situé à Croissy-sur-Seine, une commune bourgeoise de 10 000 habitants à 15 km de la capitale, a été récemment approchée afin d’y accueillir les trois fils du milieu de terrain des Los Angeles Galaxy. Cet établissement, qui compte 820 élèves, dispense un enseignement 100 % anglophone de grande qualité aux enfants âgés de 3 à 18 ans. “Il est plus que probable que les enfants Beckham aillent dans cet établissement”, affirme Catherine Ouvrard, de Saint-Germain Relocation, un organisme d’accompagnement des expatriés qui a déjà travaillé avec le PSG dans le passé. “Les nouveaux propriétaires du club le veulent et ils multiplient les contacts dans de but de lui offrir un maximum de garanties pour lui et sa famille, poursuit-elle. Même si les frais de scolarité de l’établissement sont élevés, ce n’est pas un problème.” Il est vrai que les 15 K€ à 20 K€ annuels demandés par l’établissement pour chaque élève ne vont pas effrayer le couple Beckham.
Si le PSG peaufine les moindres détails pour accueillir la Spice Family, les discussions financières se poursuivent. Un point de désaccord subsiste sur les retombées merchandising à répartir entre le club et le joueur. Une réunion, prévue la semaine dernière à ce sujet, a été reportée, probablement à cette semaine. Un simple contretemps ? Des proches du club affirment toujours que “
le dossier est en très bonne voie”. »
Comme depuis le début de la rumeur, l’Anglais a quant à lui refusé d’en dire plus sur son avenir. « Je vais passer du temps en famille, fêter Noël, a-t-il répondu au Melbourne Herald Sun, à l’occasion de la tournée en Australie du club américain. J’ai des options et des offres, mais je suis toujours un joueur des Galaxy et il pourrait que ça ne change pas. » (source : AFP)

La situation de Peguy Luyindula

- Luyindula : décision en début de semaine prochaine. « Affaire Luyindula : décision lundi », titre le Parisien ce jeudi. « Affaire Luyindula : décision mardi ou mercredi », assure de son côté L’Équipe.
« Hier, la commission paritaire d’appel de la Ligue, saisie par le PSG en conflit avec Peguy Luyindula, a auditionné les deux parties durant une heure et demie mais n’est pas parvenue à s’entendre sur une décision, explique le quotidien sportif. Les deux représentants des joueurs professionnels, favorables à Luyindula, et les deux représentants des clubs, favorables au PSG, ne sont pas tombés d’accord au moment du vote. Un juge départiteur a été chargé de trancher. Il devrait rendre sa décision mardi ou mercredi prochain. […] Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué parisien, a déclenché une procédure de licenciement éventuel contre l’ancien Lyonnais. Mais le dirigeant parisien ne serait pas contre une négociation à l’amiable. Cette affaire qu’il a prise en cours fait mauvais genre pour l’image du “nouveau” PSG. »
« C’est un juge départiteur du tribunal de prud’hommes qui devra rendre une décision en début de semaine prochaine, “a priori lundi”, selon un proche du dossier, rapporte pour sa part le Parisien. Peguy Luyindula était accompagné de son avocat Yves Repiquet pendant que le club parisien était représenté par Jean-Claude Blanc, le directeur général [délégué], Philippe Boindrieux, son adjoint, et Patricia Moyersen, leur conseil. Ces derniers jours, le PSG ne se montrait pas très optimiste et craignait de se voir contraint d’appliquer la première décision de la commission juridique de la Ligue. »

- Fin de la mise à pied de Luyindula. « Le PSG a levé la mise à pied de Peguy Luyindula hier matin, signale L’Équipe. L’attaquant parisien (32 ans) était interdit d’accès au Camp des Loges depuis le 14 novembre. La direction du club de la capitale avait engagé une éventuelle procédure de licenciement contre l’ancien Lyonnais afin de contrer la décision de la commission juridique de la Ligue qui avait recommandé sa réintégration le 10 novembre. Luyindula a été écarté du groupe parisien par Antoine Kombouaré en août. Jean-Claude Blanc, le directeur général [délégué] du PSG, avait fait appel de la décision de la commission juridique, mais ne se fait guère d’illusion sur la décision qui devrait intervenir mardi ou mercredi. Le dirigeant parisien a reçu Luyindula, hier, au Camp des Loges. Il a tenté de renouer le dialogue dans la perspective d’une négociation de rupture de contrat à l’amiable. Luyindula, sous contrat jusqu’en juin 2012, perçoit environ 130 K€ brut par mois. »
« Cette bonne nouvelle [la fin de sa mise à pied] n’a pas été totale, puisque le PSG ne l’a pas réintégré avec le groupe professionnel mais avec l’équipe réserve contrairement à la décision de la commission juridique de la LFP, précise le Parisien. L’attaquant s’est rendu au Camp des Loges hier après-midi pour participer à l’entraînement. Mais ce dernier ayant été annulé, il s’est retrouvé seul et sans affaires. Et Luyindula a eu la désagréable surprise de voir que son portrait avait été retiré du vestiaire. Finalement, il a rejoint la séance des jeunes de la CFA. »

- L’affaire Luyindula n’est pas réglée. « Suite à la levée de sa mise à pied, Peguy Luyindula s’est bien présenté […] au Camp des Loges, indique lequipe.fr. Sur place, l’attaquant parisien, interdit d’accès au Camp des Loges depuis le 14 novembre, s’est aperçu que son casier avait été vidé, et sa photo décrochée. » Son avocat, Yves Repiquet, interpelle la LFP : « Les intentions du club parisien à son égard sont claires, depuis le mois d’août. On cherche à pousser mon client à la faute. Si, pour l’heure une procédure de licenciement a été abandonnée par le PSG, ce dernier ne respecte toujours pas la décision de la commission juridique de la Ligue, qui avait recommandé sa réintégration dans le groupe professionnel, le 10 novembre dernier. C’est une rétrogradation, une humiliation que vit Peguy, qui, jusqu’à présent s’est toujours sacrifié pour son club. Vendredi, la direction l’a reçu pour lui confirmer qu’il s’entraînerait avec la réserve et les jeunes, sur l’autre site qui serait “aménagé”. Mon client a également reçu une lettre recommandée avec AR qui lui reproche ses déclarations dans les médias. Oui, Peguy subit des pressions du PSG, qui se croit tout puissant. Mais le PSG a une image, il est observé, il a un devoir d’exemplarité. C’est la raison pour laquelle j’ai saisi le président de la Ligue, vendredi par fax, pour le sensibiliser sur le dossier et lui demander que la Ligue prenne ses responsabilités, qu’elle ne se plie pas devant les oukases du PSG. […] La Ligue doit être indépendante et impartiale. J’attends qu’elle fasse respecter et la règle et la décision rendue par la commission juridique de la Ligue. »
La Ligue a réagi samedi soir dans un communiqué : « Après les déclarations de Maître Yves Repiquet, l’avocat de Peguy Luyindula, qui s’inquiète de l’exécution de la décision de la commission juridique de la Ligue, la LFP rappelle qu’une procédure juridique est actuellement en cours et que la commission paritaire d’appel rendra sa décision dans les tous prochains jours. »

Résultats, blessures, compos, suspensions…

- Trêve hivernale : le PSG au Qatar. Durant la trêve hivernale, les joueurs du Paris Saint-Germain effectueront un stage au Qatar, du 1er au 5 janvier prochain. Ils feront escale à Dubaï (Émirats arabes unis) mercredi 4 pour y disputer un match amical contre le Milan AC de Mario Yepes, à 19h30 heure locale — 16h30 à Paris. (source : PSG.FR)

- L’infirmerie du PSG ne se vide pas. Le PSG, par le biais de son site officiel, a communiqué mardi au sujet des différentes blessures au sein de l’effectif. Au rayon des bonnes nouvelles, Neeskens Kebano, Diego Lugano et surtout Guillaume Hoarau ont repris l’entraînement collectif.
En revanche, Blaise Matuidi, sorti en fin de première mi-temps dimanche contre Auxerre, est victime d’une lésion aux ischio-jambiers gauche ; il sera forfait jusqu’à la trêve. Clément Chantôme, qui avait effectué son retour à la compétition jeudi dernier à Salzbourg, souffre lui des problèmes au quadriceps gauche ; son indisponibilité n’a pas été communiquée.

- La blessure de Lugano fait débat. « Officiellement, il soigne son genou droit », martelait L’Équipe dimanche puis lundi à propos de Lugano, doutant de la réalité de sa blessure. « Diego Lugano, blessé à la cuisse à Marseille il y a dix jours, va suivre un programme spécifique, annonce au contraire le Parisien ce mardi. Sa participation au match de Sochaux samedi est très incertaine. »

- Salzbourg-PSG : meilleure audience foot sur W9. « Dimanche dernier, grâce à la finale du Masters de tennis, W9 réalisait sa meilleure audience historique pour un événement sportif (2 millions de téléspectateurs), rappelle L’Équipe. Jeudi soir, malgré sa défaite contre Salzbourg en Ligue Europa, le PSG a titillé ce record, mais le compteur s’est bloqué à 1,9 million de moyenne avec un pic à 2,4 millions en fin de match. »
Le site enpleinelucarne.net apporte quelques précisions : il s’agit de la meilleure audience pour un match de football sur la chaîne ; avec une part d’audience de 7,4 %, W9 est leader TNT auprès de l’ensemble du public ; avec une part d’audience de 12,6 %, W9 est leader national auprès des hommes de moins de 50 ans.

- Le PSG au Stade de France durant deux ans ? « Le PSG déménagera pendant deux ans au Stade de France, assure le Parisien dans son édition de mercredi. […] Ce n’est pas un, mais finalement deux ans que le PSG passera au Stade de France. Le temps des travaux de rénovation du Parc des Princes dans le cadre de la prochaine attribution du bail emphytéotique, le club de la capitale abandonnera son enceinte historique lors des saisons 2013/2014 et 2014/2015. Son retour porte de Saint-Cloud est prévu à l’été 2015, soit un an avant l’Euro 2016, comme l’exige le règlement de l’UEFA, l’Union européenne de football.
À l’origine, cet exil devait durer une seule année. Mais l’ampleur des travaux prévus (notamment l’abaissement de la pelouse) et les contraintes liées à l’emplacement du site (le boulevard périphérique situé au-dessous) obligent donc les dirigeants parisiens à allonger la durée de ces transformations. Dès l’été prochain, des premiers travaux vont pourtant avoir lieu. Ce seront ceux de mise en conformité des abords du Parc, qui incombent à la mairie de Paris, propriétaire du stade.
 »
Le PSG a réagi dans la soirée par un communiqué de presse dans lequel il « tient à préciser qu’aucun délai n’a encore été fixé concernant un possible déménagement vers le Stade de France. Le club travaille actuellement sur la future rénovation du Parc des Princes et devra statuer une fois le projet définitif arrêté. Il est donc prématuré de parler aujourd’hui de durée de déménagement. »
En juillet dernier, L’Équipe annonçait que les travaux débuteraient dès septembre 2011, le déménagement du PSG au Stade de France étant prévu pour la saison 2012/2013.

- Stade de France : des questions en suspens. Le Parisien étudie par ailleurs les conséquences directes pour le club parisien de ce transfert : « Le déménagement temporaire du PSG ne va pas être sans conséquences en matière d’organisation de plusieurs secteurs d’activités du club : loges, billetterie, commercialisation de prestations et sécurité notamment. La direction parisienne va devoir négocier avec son homologue du SDF un contrat d’utilisation du Stade de France qui déterminera le coût et le partage des recettes loges et billetterie, etc. entre Paris et le SDF. “Il va falloir aussi que la direction du club discute avec tous ses partenaires, dit un acteur du football. Une centaine de sociétés possèdent des places VIP au Parc des Princes ; le PSG va devoir revoir ses contrats avec elles pour la migration au Stade de France.
Paris devrait demander entre 25 et 30 dates annuelles : 19 pour le championnat et une dizaine pour les différentes coupes nationales et européennes. Le calendrier assez dense du club parisien pour l’ensemble d’une saison pourrait se heurter à d’autres manifestations comme les matches du XV de France de rugby ou les rencontres internationales de l’équipe de France de football. Le SDF possède également ses équipes commerciales pour vendre et promouvoir les événements. Par exemple, qui gérera la billetterie des matchs du PSG ? Les équipes de Saint-Denis ou celles de la porte de Saint-Cloud ? Idem pour les loges ainsi que la sécurité, où les deux protagonistes ont l’habitude de travailler avec leurs propres sociétés de stadiers. Qui aura la main sur toutes ces questions ? Ce sont les pourparlers qui devront définir le terrain d’action de chacun. Enfin, pendant les deux saisons de travaux, le siège du club va devoir déménager lui aussi et être installé provisoirement dans de nouveaux locaux.
 »

- Les chantiers en cours. Dans son édition de mercredi, L’Équipe distille quelques bribes d’information sur plusieurs projets en cours à Paris.
« Récemment, Alain Roche s’est également rendu au Mali pour visiter l’académie de Jean-Marc Guillou, ce qui pourrait laisser présager un éventuel partenariat entre le PSG et des centres de formation situés sur d’autres continents », indique d’abord le quotidien sportif, avant de revenir sur le projet de nouveau centre d’entraînement : « La dernière tendance [est] à une nouvelle rénovation de l’historique Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye. »
« Même s’il a survécu au départ de Robin Leproux, Philippe Boindrieux voit ses attributions se rétrécir, rapporte enfin L’Équipe. Il gère actuellement un territoire qui va notamment des finances et de l’administratif à l’équipe féminine. Mais l’arrivée envisagée d’un nouveau directeur financier pourrait influer sur son avenir au sein du club, où il est arrivé en 2006. » Pour rappel, toutes les équipes féminines du PSG dépendent à l’heure actuelle de l’association PSG, présidée par Simon Tahar, et non de la SASP Paris Saint-Germain Football, auquel est rattaché le secteur professionnel du club exclusivement.

- Une réunion entre joueurs ? « À l’abri des regards indiscrets, les joueurs du PSG entendent profiter de la mise au vert, aujourd’hui dans un hôtel de Versailles, pour se réunir sans le staff technique ni aucun intervenant, révèle le Parisien. Cette discussion, où chacun sera invité à livrer le fond de sa pensée, permettra-t-elle de comprendre pourquoi les Parisiens manquent à ce point de solidarité sur le terrain ? Rien n’est moins sûr.
Jeudi soir, l’ambiance était pesante après le désastre à Salzbourg. “
Dans le bus qui nous ramenait à l’hôtel, on se serait cru dans un cimetière, raconte un joueur. Les gars étaient comme des tombes. Personne ne parlait.” Mais dans les couloirs de l’hôtel Crowne Plaza, les Parisiens ont commencé à se parler. Et quelques cadres, dont Sakho, Bodmer, Camara et Sissoko, se sont réunis de manière informelle afin de trouver une issue à la crise. En cela, ils suivent les conseils de Claude Makelele. Leur ancien capitaine leur a demandé, comme il le faisait lui-même avec ses partenaires jusqu’à la saison passée, de se dire les vérités entre quatre murs. À écouter certains Parisiens, Leonardo endosse une part de responsabilité. Rien ne l’obligeait à rencontrer Carlo Ancelotti à Paris quand Paris caracolait en tête de la Ligue 1. Mais ces mêmes joueurs sont quand même assez lucides pour ne pas mettre tous leurs problèmes sur le dos du directeur sportif. Ni d’ailleurs sur celui d’Antoine Kombouaré. Leur entraîneur n’a eu de cesse de leur répéter que leurs bons résultats ne leur autorisaient aucun relâchement. On peut ajouter que les exploits individuels de Pastore ou Nene ont parfois servi de cache-misère. Pour eux, le problème n’est pas lié à la personnalité ou aux choix tactiques de leur entraîneur. »

À propos des supporters

- Salzbourg-PSG : déplacement indépendant interdit. « Pour des raisons de sécurité publique, les autorités autrichiennes ont supprimé les achats de billets de match, pour la rencontre Salzbourg-PSG, réalisés sur Internet depuis le territoire français, annonce PSG.FR. Ces places annulées seront remboursées. Ces mêmes autorités autrichiennes précisent également que seuls les détenteurs d’une pièce d’identité autrichienne pourront se procurer le soir du match un billet pour accéder au stade. Le PSG rappelle par ailleurs qu’il organise une vente identifiée pour ce match. »
« Ayant réalisé que 90 places avaient été achetées sur Internet depuis la France, les autorités autrichiennes ont préféré annuler ces achats et rembourseront les places, explique le Parisien. La police autrichienne n’acceptera dans le stade que la trentaine de supporters parisiens ayant acheté une place par l’intermédiaire du PSG. D’autres mesures de sécurité ont été prises : la vente des billets par Internet a été bloquée pour tout le monde dès mercredi soir. Par ailleurs, des contrôles d’identité seront effectués jeudi autour du stade et seuls les porteurs d’une carte d’identité autrichienne seront autorisés à se rendre aux guichets. Si des Français non munis d’un billet acheté via le PSG se font contrôler, ils seront immédiatement refoulés. »

Jeunes et féminines

- CFA : Dunkerque 1-1 PSG, Paris est 14e. Pour son 13e match de championnat en 2011/2012, l’équipe réserve du PSG a fait match nul 1-1 à Dunkerque (2e). « Outre l’excès de temps additionnel accordé (5 au lieu des 4 minutes annoncées), les jeunes du PSG ont été trahis par leur tempérament alors qu’ils auraient dû préserver le score », estime l’édition départementale du Parisien. Après l’ouverture du score d’Ikoko à la 85e minute, le PSG s’est fait rejoindre à la 90e+5. Les Parisiens sont désormais quatorzièmes. (voir le calendrier du PSG)

- U19 : Le Mans 1-4 PSG, Paris est 1er. Le PSG s’est imposé 1-4 au Mans (5e) lors de la 13e journée du championnat national des moins de 19 ans ce dimanche. Les Parisiens sont toujours premiers, avec désormais six points d’avance sur Le Havre et Amiens.

- Féminines : Saint-Étienne 1-2 PSG, Paris est 4e. L’équipe féminine du PSG s’est imposée 1-2 sur la pelouse de Saint-Étienne (5e) mercredi en match en retard de la 1re journée de D1, grâce à des buts de Dali (11e) et Masar (54e). Les Parisiennes sont toujours quatrièmes, mais elles remontent à deux points de Montpellier, trois de Lyon et quatre de Juvisy.

- Féminines : PSG 1-1 Montpellier, Paris est 4e. L’équipe féminine du PSG a fait match nul 1-1 contre Montpellier (3e) lors de la onzième journée de D1. Les Parisiennes sont toujours quatrièmes ; elles comptent deux points de retard sur Montpellier, trois sur Lyon et quatre sur Juvisy.

- Féminines U19 : Hénin-Beaumont 0-3 PSG, Paris est 3e. Lors de la huitième journée du championnat national des moins de 19 ans féminines, le PSG s’est imposé 0-3 à Hénin-Beaumont (9e). Les Parisiennes sont désormais troisièmes.

Le reste de l’actu du 30 novembre au 7 décembre

Anciens Parisiens

- Brice Dja Djédjé prolonge à Evian TG. « Brice Dja Djédjé a prolongé son contrat d’une saison avec l’ETG FC, signale le promu sur son site officiel. Le latéral droit ivoirien est donc lié au club haut-savoyard jusqu’en juin 2014. » Formé au PSG, Dja Djédjé (20 ans) avait rejoint Evian TG à l’été 2010.

- Jean-Eudes Maurice, passeur. Vendredi soir, le RC Lens s’est imposé à domicile trois buts à zéro contre Tours, lors de la 16e journée de L2. Rentré à la 88e minute, Jean-Eudes Maurice a eu le temps d’effectuer une déviation de la tête décisive pour le troisième but inscrit par Julien Toudic.

- Gallardo champion d’Uruguay. « Entraîné par l’ancien Monégasque et Parisien Marcelo Gallardo, le Nacional Montevideo a remporté le championnat d’ouverture uruguayen, indique lequipe.fr. C’est un petit miracle puisqu’il y a quelques semaines, le club comptait sept points de retard sur le leader. Mais grâce à une super fin de championnat (22 points lors des huit derniers matches !), le Nacional est remonté. »

- Fernandez quitte Israël. Luis Fernandez a annoncé à RMC Sport son intention de quitter la sélection israélienne au terme de son contrat, le 31 décembre : « On a échangé avec le président de la fédération pour faire le bilan du travail fourni depuis un an et demi. Je pense que je ne vais pas continuer l’aventure. Finir troisième de notre groupe de qualification de l’Euro 2012, derrière la Grèce et la Croatie, ce n’est pas si mal avec une jeune équipe. Après, on est remis en cause systématiquement. On ne peut pas travailler. J’arrive à la fin de mon contrat. Je ne désire pas continuer. Je n’envisage pas de reprendre un club non plus dans les prochaines semaines. C’est une certitude. J’aurai pu donner suite à un contact avec Shanghai. Mais je ne l’ai pas fait. »

À propos des médias

- De la vérification de l’information. Dans leur rubrique Agence Transe Presse, les Cahiers du football publiaient cette semaine un article fantaisiste consacré à la révélation imaginaire des plus gros salaires du journalisme sportif. Au menu : un collectif d’informaticiens baptisé « Anonymoussilou » ; un témoignage de « Dark Mollo », avec cette précision : « Les pseudonymes ont été changés » ; une opération financée « par des footballeurs professionnels désireux d’arroser les arroseurs » ; la participation d’« un ancien informaticien de la Cegid, la société de logiciels de gestion fondée par Jean-Michel Aulas » ; ou encore ce passage : « Les arbitres de Ligue 1, actuellement réunis à Paris pour un séminaire “Comment gérer nos émotions quand notre travail est critiqué par des ignares” et dont les émoluments sont régulièrement rappelés dans la presse spécialisée, n’ont pas souhaité s’exprimer, se contentant d’arborer un sourire jusqu’aux oreilles. »
Des clins d’œil plus ou moins subtiles qui n’ont pas empêché le site chronofoot.com de publier un article paraphrasant celui des Cahiers, mais au premier degré cette fois : « Un collectif de hackers va dévoiler les salaires des 50 journalistes sportifs les mieux payés. Une déflagration médiatique est à prévoir. […] Le collectif “Anonymoussilou” (des fans du légendaire faux buteur marseillais ?), aidé d’après ce que ses membres ont confié aux Cahiers du Football par “un ancien de la DGSE” et un ancien informaticien de la Cegid (la société de logiciels de gestion fondée par Jean-Michel Aulas), va livrer des informations fiables. Au point que l’on grince déjà des dents dans les hautes sphères du journalisme sportif français. Une réunion entre ces derniers s’est tenue récemment. »
Sur leur fil Twitter, les Cahiers rappellent que L’Equipe Mag avait repris, il y a quelques années, une autre dépêche ATP selon laquelle le stade de Rennes était construit sur un ancien cimetière indien, tandis que lequipe.fr avait relayé l’information fictive annonçant que Fiorèse avait quitté Al-Rayyan pour El-Arabi au dernier jour du mercato. Ils ont ensuite profité de l’occasion pour pointer du doigt les dérives de la course à l’audience : « La dépêche ATP prend le ton et la forme des dépêches d’agence et elle joue sur la plausibilité de l’information révélée : crédible à 90 %, elle devrait toutefois être discréditée par les 10 % restants de clins d’œil appuyés, de calembours grossiers et d’énormités diverses. C’est sans compter sur la lecture en diagonale et des tendances contemporaines comme la consultations d’articles sans prendre garde à la source, leur circulation loin de cette source (sur les réseaux sociaux en particulier), ou la spectacularisation de l’actualité. Peu importe l’invraisemblance du sujet : la force d’une rumeur ou d’un hoax réside dans l’envie qu’on a d’y croire, indépendamment de sa crédibilité. […] Parodie de journalisme, l’ATP trompe certains journalistes… Les effets de chaîne aggravent les risques. Récemment, un article de sofoot.com s’est fait l’écho de propos de Sepp Blatter préconisant le port de tenues sexy dans le football féminin. Ces propos datent en réalité de janvier 2004, mais l’information postdatée a circulé d’un blog à l’autre en passant par un site d’information. […] Il ne s’agit pas ici de se gargariser de la “réussite” d’une dépêche ATP, petit jeu délibérément ambigu, ni de fustiger particulièrement le média qui, cette fois-ci, est tombé dans le panneau. En revanche, l’expérience confirme que si des erreurs, des rumeurs et des canulars sont aussi facilement pris ou présentés comme des informations, c’est surtout parce que la course au trafic comme seul modèle économique a conduit la majeure partie des sites spécialisés à débiter de la news pour faire des pages vues, avec une légèreté devenue usuelle quant à la vérification (et la citation) des sources. »

- Ménez et Ayew démentent, L’Équipe persiste. Mardi, L’Équipe consacrait un gros titre à une phrase attribuée à Jérémy Ménez durant le match OM-PSG : « C’est aux autres de courir. Moi, je suis là pour le jeu d’attaque. »
« La scène se passe, dimanche soir, au cours du clasico, assurait le quotidien sportif. Le Marseillais André Ayew se rapproche de Jéméry Ménez et lui demande, interloqué par le manque d’impact défensif du PSG : “Mais pourquoi tu ne cours pas plus ?” Réponse du milieu offensif parisien : “C’est aux autres de courir. Moi, je suis là pour le jeu d’attaque.” »
Dans la matinée, l’ancien joueur de l’AS Roma a démenti sur le site officiel du PSG : « L’international tricolore du PSG se montre surpris par ces affirmations et nie avoir eu cet échange avec le joueur de l’OM », fait savoir un communiqué.
Sur le site officiel de l’OM, le club marseillais a lui aussi démenti dans l’après-midi : « Contrairement à ce que prétend la presse, André Ayew n’a jamais eu cette conversation avec Jérémy Ménez. »
Après avoir passé sous silence ces deux réactions dans son édition de mercredi, L’Équipe a relayé ce jeudi le seul démenti d’Ayew, concluant : « De son côté, L’Équipe confirme que ce récit, qui a évidemment créé des remous dans le milieu du football et au sein des deux clubs, s’appuie sur des sources sûres. »

- La crise se profile… Si Paris avait « plongé dans le noir » (le Parisien), seul Pastore était jusque-là « en crise » (L’Équipe).
Ce jeudi, en revanche, le quotidien sportif prévient : « Ça passe ou ça casse. […] Le PSG joue en partie la suite de sa saison européenne. Mais surtout sa crédibilité et l’avenir de Kombouaré. […] Le club de la capitale […] peut s’offrir un peu d’air face à un adversaire largement à sa portée. Ou bien s’enfoncer dans la crise qui se dessine depuis trois semaines et demie. […] Ou le PSG le passe et en profite, peut-être, pour se relancer. Ou il refuse l’obstacle et s’enfonce dans la crise. Dans ce dernier cas de figure, l’avenir de Kombouaré ne tiendrait vraiment plus qu’à un fil. »

En L1 et ailleurs…

- Sócrates, le frère aîné de Raí, est décédé. Dimanche matin, la presse brésilienne a annoncé le décès à 57 ans de Sócrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieira de Oliveira, le frère aîné de Raí. « Il y a près de trente ans au Brésil, en pleine dictature militaire, les joueurs s’emparent du pouvoir au sein des Corinthians de São Paulo. Sócrates était un de leurs leaders », rappellent les Cahiers du football, qui publient sur leur site Internet un article paru sept ans plus tôt dans le magazine. Le site de So Foot en fait de même avec un long récit de cette aventure atypique, connue sous le nom de « démocratie corinthiane ».

- Hommage(s) à Sócrates. Sur son blog hébergé par lemonde.fr, Jérôme Latta est revenu en détail sur la carrière de Sócrates, « le romantique et le révolutionnaire ».
Dans L’Équipe, c’est Didier Braun qui a dressé le portrait du frère de Raí : « Avec Sócrates, le vieux dogme qui voudrait que les joueurs petits sont forcément techniques, et les géants nécessairement physiques, en prend un coup. Sócrates mesurait 1,93 m, et les mini-shorts à la mode des années 1980 lui allongeaient encore les jambes. […] Sa morphologie ne l’a pas empêché de devenir l’un des plus beaux joueurs de ballon des années 1980, que Paris découvrit lors du France-Brésil du 15 mai 1981 (1-3), dans lequel il réussit un bijou de lob sur Castaneda, après une passe de Zico, ce petit qui allait si bien avec ce grand. Son allure chaloupée de feinteur immobile donnait au jeu de Sócrates une apparence de lenteur. Il courait certes moins vite que ce ballon qu’il faisait vivre avec tant de justesse (ses admirables passes de l’extérieur…), le plus souvent à peu de distance, car ce grand type choyait le jeu court. De là-haut, il était aussi la vigie de l’équipe du Brésil de Telê Santana, partant de loin, voyant loin et anticipant sur la tactique à suivre, ce dont il raffolait. Le docteur en médecine l’était aussi en stratégie du jeu.
Les résultats internationaux n’ont pas rendu justice à celui qui la réclamait pour le peuple, un bandeau sur le front. Ce Brésil qui enchanta le monde ne gagna rien, ni Copa America ni coupe du monde. Au Mundial espagnol de 1982, il avait survolé le tournoi jusqu’au moment où il se cassa les dents sur l’Italie du triple buteur Paolo Rossi (2-3, au 2e tour). Au Mexique, quatre ans plus tard, un Brésil à peine changé, avec un Sócrates moins en évidence, marcha sur les traces de sa devancière de 1970 pendant quatre matches (quatre victoires, neuf buts marqués, zéro encaissé), plus 41 minutes du cinquième, en quarts de finale — le légendaire France-Brésil du 21 juin —, jusqu’à l’instant où Platini mit les équipes à égalité (1-1) pour l’éternité moins les tirs au but. Alors, l’ombre descendit sur le stade et Sócrates s’éteignit. Manque de chance, c’est lui qui donna à Zico le conseil de tirer son penalty (73e minute) sur la gauche de Bats, où le gardien français alla le chercher. Pire, ce fut Sócrates qui fut chargé du premier tir au but de la terrible épreuve. S’arrêtant sur sa jambe d’appui, il frappa sur la droite de Bats, en force. Le Parisien alla le chercher aussi. Ce fut le dernier geste du docteur aux longues jambes en équipe de Brésil. En ce triste jour, on le reprocherait presque au gardien français.
 »
Dimanche, avant le coup d’envoi du match Corinthians-Palmeiras qui a vu l’ancien club de Sócrates remporter le titre de champion du Brésil, une minute de silence lui a été dédiée. « Une minute pendant laquelle les joueurs de Corinthians ont levé le poing au ciel, imitant le geste caractéristique du “Docteur” quand il entrait sur le terrain », rapporte Fifa.com. (voir ci-dessous)

- La Ligue des champions sur Al-Jazeera dès l’an prochain ! « C’est un véritable coup de tonnerre, estime L’Équipe. L’UEFA a attribué à Al-Jazeera toute la Ligue des champions pour les trois prochaines saisons, mis à part la meilleure affiche de chaque journée. Dans le détail, la chaîne qui va être lancée en France, au printemps prochain, par le groupe audiovisuel qatari, sous la direction de Charles Biétry, va programmer 133 matches par saison, plus des magazines, soit exactement les contours du contrat actuel de Canal+. Pour empocher la mise, Al-Jazeera va débourser 61 M€ par an, soit près du double du montant versé aujourd’hui par Canal+ (31 M€ annuels). Les matches non attribués, c’est-à-dire les treize meilleures affiches de chaque journée et la finale (aujourd’hui diffusées par TF1 contre un chèque annuel de 25 M€), font l’objet d’un deuxième tour, dont on devrait connaître l’issue demain.
[…] Les Qataris ne vont pas s’arrêter là. Ils visent aussi la Ligue Europa, aujourd’hui diffusée par le duo
M6-Canal+, pour laquelle ils ont fait une offre, et qui doit être attribuée en fin de semaine. Ils vont très certainement récupérer aussi la Liga, dès la saison prochaine, une compétition aujourd’hui aux mains de Canal+ (contre un chèque de 6,5 M€ par an). Ils ont également de bonnes chances d’avoir [la Serie A]. Sans oublier l’offre qu’ils ont fait à l’UEFA pour l’Euro 2012. Très ambitieux avec le PSG, leur club, présidé par Nasser al-Khelaïfi, le patron d’Al-Jazeera Sport, les Qataris sont aujourd’hui en mesure d’imposer aussi leur loi sur le marché des droits sportifs. Avec des moyens, mais aussi de l’habileté, puisqu’ils ont d’ores et déjà acquis deux matches de L1 et la quasi-totalité de la Ligue des champions pour 151 M€ annuels seulement… Quand on sait qu’Orange dépense, depuis 2008, pas moins de 203 M€ annuels juste pour un match de L1 et des droits mobiles. »

- Des précisions sur la future chaîne d’Al-Jazeera. Ce mercredi, Le Figaro dévoile plusieurs éléments au sujet de la future chaîne française du groupe Al-Jazeera, qui a soufflé cette semaine à Canal+ les droits de la Ligue des champions. « Initialement, il était prévu qu’elle soit créée en janvier 2012, rappelle le quotidien. Mais son lancement serait désormais planifié entre mai et juillet prochains, c’est-à-dire juste avant l’ouverture du championnat de foot français. S’il ne lève pas complètement le voile sur cette nouvelle chaîne, Charles Biétry, futur dirigeant d’Al-Jazeera, se veut rassurant : “Cette chaîne 100 % française sera sur un modèle payant et a vocation à être distribuée sur toutes les plates-formes”, affirme-t-il. Il dément l’idée d’un quelconque partenariat avec un acteur existant qu’il s’agisse d’un Orange Sport ou d’un Eurosport. Autrement dit, la chaîne sera une pure création. Et surtout la première incarnation d’“une marque qui a vocation à se développer non pas dans tous les pays mais en tout cas sur les cinq continents”.
Précision majeure, cette nouvelle chaîne de sport ne devrait pas s’appeler
Al-Jazeera Sport comme le groupe dont elle est issue. “Nous cherchons un nom universel et intelligible qui puisse se dire aussi simplement en France qu’au Venezuela.” Mieux encore, chaque déclinaison sera locale, avec une programmation multi-sports épousant les goûts des téléspectateurs territoire par territoire. […]
Rien n’exclut que, dans la négociation pour la reprise de la chaîne [sur Canalsat], les patrons d’
Al-Jazeera mettent dans la corbeille de mariage certains droits de la Ligue des champions, par exemple ceux du paiement à la séance. […] Si les relations pourraient se tendre quand il s’agira des droits des championnats étrangers, espagnols ou anglais, ce n’est donc pas forcément Canal+ qui sera la première victime de l’offensive de ce nouvel acteur. Mais plutôt des chaînes comme Eurosport ou L’Équipe TV ayant une politique multi-sports et manquant souvent de vrais produits d’appel. »

- Qui dirige les investissements qataris ? Les fonds d’investissement qataris faisant à nouveau parler d’eux à l’occasion de l’attribution des droits TV de la Ligue des champions, l’AFP s’est intéressée à leurs principaux dirigeants. « Le sport qatari et, par ricochet, une partie de moins en moins négligeable du paysage sportif français, est dirigé par une poignée d’hommes et de femmes issus de la famille régnante, la dynastie des al-Thani, qui a notamment assis sa réussite en la matière sur son art du recrutement, résume l’agence. Fils de l’Émir, prince héritier appelé à lui succéder bientôt, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani est le véritable patron du sport au Qatar, l’initiateur de cette politique d’acquisitions et de candidatures tous azimuts. Installé en 2001 à la tête du comité olympique du Qatar (QOC), élu dans la foulée membre du CIO, Tamim, 31 ans à peine, multiplie les casquettes : président du comité d’organisation du mondial 2022, du comité de candidature aux JO 2020, il est également propriétaire de QSi (Qatar Sports Investments), société créée avec ses fonds propres pour financer les investissements en matière de sport au Qatar et à l’étranger, et notamment le rachat du club de football du PSG.
Sa mère, Sheikha Moza bint Nasser, préside la Qatar Foundation, véritable laboratoire d’idées (“think-thank”) du développement qatari et premier sponsor maillot de l’histoire du FC Barcelone, tandis que son frère aîné Jassim est l’un de ses plus proches conseillers. Pour diriger QSi, organisée en (coentreprise) avec le QOC, Tamim a choisi un homme de confiance, président de la Fédération nationale de tennis, et d’
Al-Jazeera Sport, devenu célèbre en France en tant que président du PSG : Nasser al-Khelaïfi, avec qui il avait autrefois le temps d’échanger des balles.
Les choix de Tamim sont empreints d’une même exigence : les directeurs opérationnels des institutions qu’il préside sont tous des polyglottes formés dans les plus grandes universités anglo-saxonnes, comme Hassan al-Thawadi, directeur général du comité suprême d’organisation de 2022, la femme d’affaires Noora al-Mannai pour les JO 2020, ou Cheik Saoud Bin Abdulrahman al-Thani, apparenté à la famille régnante, et secrétaire général du QOC.
 »

- L’arbitrage vidéo introduit dès 2014 ? « L’usage de la vidéo, sur la ligne de but exclusivement dans un premier temps, sera mis en place pendant la coupe du monde 2014 », indique l’AFP, rapportant une déclaration du président de la Fifa, Sepp Blatter, au quotidien espagnol El Mundo Deportivo : « Le mondial 2014 sera doté de la technologie pour éviter les “buts fantômes”. [La Fifa] dispose de deux bons systèmes, répondant à toutes nos demandes : fiabilité, immédiateté et simplicité d’utilisation. »

- Un milliardaire russe à Monaco ? « Monaco, dernier de L2 et plus près actuellement d’une descente en National que d’une remontée en L1, va-t-il (re)devenir l’un des clubs les plus fortunés de France ?, s’interroge L’Équipe ce mardi. Les manœuvres qui se trament en Principauté le laissent clairement envisager. Hier, pour la première fois depuis que son nom a été cité comme acquéreur potentiel de l’ASM, le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, quarante-cinq ans, a rencontré le prince Albert. Jusqu’à présent, les contacts avaient eu lieu uniquement par conseillers interposés. Cette fois, les deux hommes se sont entretenus directement, sur le Rocher. Un rendez-vous assez bref mais qui semble avoir été très constructif. Au moment de se séparer, le magnat russe et le prince de Monaco étaient tout proches d’un accord, qui pourrait être officialisé dans quelques jours, au retour du prince d’Afrique du Sud, où il va participer, jusqu’à vendredi, à la conférence de Durban sur le climat. […]
Si l’accord se confirme, le milliardaire russe va pouvoir faire les choses en grand. Disposant de la 93e fortune mondiale selon le magazine Forbes, de la 14e fortune russe — ses actifs sont évalués à 7,1 milliards d’euros —, l’homme d’affaires, qui a fait fortune dans les fertilisants en rachetant des gisements de potasse en Oural, est prêt à injecter dès maintenant 200 M€ dans le capital du club monégasque, soit encore davantage que ce que les Qataris ont misé à Paris. Sa première idée : renforcer l’équipe dès le mercato d’hiver pour qu’elle puisse assurer sa place en Ligue 2. La faire ensuite remonter en Ligue 1. Avant de la propulser vers des sommets…
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- Des supporters sochaliens refoulés à Dijon. « Environ trente supporters du FC Sochaux n’ont pas été autorisés à assister à la rencontre face à Dijon samedi soir, assure lequipe.fr. “Ils sont arrivés de Sochaux déjà bien imbibés, ils ont continué à boire dans un bar, et ils ont cassé quelques phares et rétroviseurs de véhicules en allant au stade. Nous avons été obligés d’avoir recours aux gaz lacrymogènes face à leur comportement agressif”, a expliqué une source policière. “Une trentaine n’ont pas été admis dans le stade, pour des raisons de sécurité, et sont restés à l’extérieur, sous surveillance policière”, a ajouté un membre de la sécurité. »

Autres infos PSG en vrac

- Kombouaré : « On a fait moins d’efforts. » Après la victoire du PSG contre Auxerre ce dimanche, Antoine Kombouaré a félicité son groupe : « Je n’ai jamais douté de la qualité des joueurs. Ceux qui connaissent un peu le foot savent qu’une saison dure onze mois. C’est très long, c’est un marathon. Et forcément dans une saison, on connaît des périodes difficiles. C’est aujourd’hui. Mais c’est très intéressant parce que cela permet de tirer beaucoup d’enseignements sur la valeur d’un groupe, sur sa capacité à rebondir. Je préfère que ce soit aujourd’hui plutôt qu’au mois de mars ou avril, dans le sprint final où ça pourrait faire plus de dégâts. […] On s’est un peu reposé sur nos lauriers. On s’est un peu pris pour d’autres. On a marché sur l’eau en début de saison. On avait l’impression que rien ne pouvait nous arriver et on a fait moins d’efforts. En traversant cette petite crise, on a pris quelques gifles avec l’envie de repartir de l’avant. Les joueurs ont fait ce qu’il fallait. Mais ce n’est que le début. J’attends maintenant la confirmation, samedi prochain à Sochaux. […] La pression permet de rester éveillé, concentré. Ça prend du temps de construire une équipe, mais je suis prêt pour le combat et un entraîneur comblé. Je reste comme je suis. Aujourd’hui je suis ici, demain je serai ailleurs. Il n’y a que les murs qui ne bougent pas. » (source : lequipe.fr)

- Nene, Gameiro, Ménez : la crise, les ego, Kombouaré. « Ça, c’est Paris ! Quand ça va, tu es le meilleur. Quand tu perds, tu deviens le plus nul. Mais on n’allait pas tout gagner non plus. » ; « Avec nos mauvais résultats et le potentiel de notre équipe, je peux comprendre que les gens aient parlé de crise. Mais, dans le vestiaire, il n’y a jamais eu de crise. Malgré la pression, on est toujours restés conscients de nos qualités. » ; « Kombouaré est toujours l’homme de la situation. Il fait du bon travail. On le soutient à 100 %. » ; « La guerre des ego ? Ça, c’est une invention de la presse. Si vous étiez dans le vestiaire, vous verriez que l’ambiance est très bonne. »
Mardi, Nene, Kevin Gameiro et Jérémy Ménez, réunis pour une séance de dédicaces sur les Champs-Élysées, ont désamorcé les critiques les plus entendues ces derniers jours. (source : le Parisien)

- Jallet soutient encore et toujours Kombouaré. Sollicité par différents médias au volant de sa voiture ce mardi, Christophe Jallet a pris le temps de répondre à des questions qui ne concernaient que le sort de son entraîneur : « Il faut être costaud pour endurer tout ce qu’il endure. Maintenant, il a toujours répondu présent, et il continue de le faire. […] Est-ce que j’en ai assez des rumeurs autour de l’entraîneur ? (sourires) J’en ai surtout un peu assez de répondre toujours aux mêmes questions ! Nous, les joueurs, ne sommes décideurs de rien à ce niveau. Ça parle énormément à Paris mais derrière, je ne vois pas beaucoup d’actes. Donc cela ne sert à rien de tout commenter. Il faut continuer à jouer comme si de rien n’était. […] Tout le monde est derrière lui. Chacun fait du mieux qu’il peut. Lui aussi. » (source : leparisien.fr)

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- Leonardo à la une de L’Équipe. Mercredi, pour la quatrième fois en quatre jours, L’Équipe a de nouveau consacré sa une au PSG. Cette fois, c’est Leonardo, « ce visionnaire intriguant », qui a eu les honneurs du quotidien sportif. Celui-ci tente de dresser un portrait plus nuancé que les fois précédentes : « À l’heure où l’avenir d’Antoine Kombouaré semble dessiner une impasse, les regards sont focalisés sur Leonardo, ce tout-puissant directeur sportif qui anticipe déjà des changements sur le banc. Nommé le 13 juillet par Qatar Sports Investments, le Brésilien développe son “projet” du PSG de demain sur le modèle d’un grand club italien. Venu avec l’ambition de “changer les mentalités”, il a vu son image se brouiller depuis son arrivée. L’insaisissable “Leo”, qui subit parfois les pressions impatientes des actionnaires de Doha, jouera gros sur le dossier du prochain entraîneur, dont il sera directement responsable.
[…] Au début du mois, en présentant Carlo Ancelotti à Nasser al-Khelaïfi dans un hôtel de la capitale, il a enclenché un processus qui a écorné l’image qu’il avait laissée à Paris, en 1997, lorsqu’il était parti poursuivre sa carrière à l’AC Milan. Le Leo élégant et subtil, le Leo des bonnes manières serait donc devenu un homme des manœuvres de l’ombre, un diabolique manipulateur ? Ou faut-il envisager une autre lecture, moins sévère pour le Brésilien, et plus révélatrice des contraintes qui pèsent parfois sur un PSG sous pavillon qatari ? […] Après le nul à Bordeaux, le match qui a déclenché la spirale négative, l’ancien champion du monde 1994 n’était pas forcément déterminé à pousser Antoine Kombouaré vers la sortie. Dans l’avion du retour, il accompagne Nasser al-Khelaïfi. Rarement présent à Paris, le président du conseil d’administration goûte peu le management et l’image de Kombouaré. En coulisses, il œuvre surtout comme un relais des directives transmises de Doha par le cheikh Tamim, le prince héritier du Qatar. Et, ce soir-là, la directive est tranchante, même si le PSG conserve alors le leadership de la L1 : “
Il faut préparer l’arrivée d’un nouvel entraîneur.” Au passage, le représentant de l’actionnaire glisse même un petit message au Brésilien : “Vous devriez vous activer pour trouver un coach parce qu’il n’est pas impossible qu’à Doha ils finissent par s’en occuper eux-mêmes…
[…] Leonardo a beau avoir été intronisé comme le boss absolu de la politique sportive du PSG, il a beau incarner l’indispensable caution sportive du projet de QSi, il n’en demeure pas moins un cadre soumis à une hiérarchie exigeante et impatiente. En apparence, sa cohabitation avec le pouvoir qatari est fluide. En privé, récemment, il a cependant laissé pointer un léger agacement face aux initiatives parfois impulsives de Doha, dont il ne serait pas toujours tenu informé. Il en ressort chez lui l’impression d’un PSG parfois trop complexe à appréhender, trop imprévisible, lui qui reste imprégné des rigueurs de l’AC Milan, son quotidien pendant treize ans (1997-2010). […] Animé par une ambition avouée de “
faire changer les mentalités” à Paris, il cultive une obsession italienne. Il est à l’origine de la venue de Jean-Claude Blanc, l’ancien président de la Juventus, au poste de directeur général, et d’Angelo Castelazzi, cet ancien de l’AC Milan qu’il aurait bien glissé dans le staff de Kombouaré… qui a préféré lui confier les montages vidéo. Et Leonardo continue de lorgner le marché de la Serie A, de Federico Balzaretti (Palerme) aux Napolitains Marek Hamsik et Edinson Cavani. Ce faisant, Leonardo s’assure une exposition médiatique en Italie, son pays d’adoption, dont il ne veut surtout pas être oublié et où il se dit qu’il rêve d’endosser, un jour, le même costume qu’à Paris.
En quatre mois au PSG, Leo ne s’est pas fait que des amis. Il nourrit même une forme de paradoxe : il est un homme soucieux de son image qui communique peu, ou confusément, et qui ne cherche pas forcément à se faire apprécier de tous. Au Camp des Loges, il passe beaucoup plus de temps à converser avec Javier Pastore qu’avec Mamadou Sakho, le capitaine. Au siège du club, il travaille sur les futurs transferts en maintenant à l’écart Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, qu’il juge trop proche de Kombouaré. Jusqu’à cette semaine, il s’était également très peu appuyé sur Claude Makelele, le conseiller de la direction sportive. Dans son management, il tient à l’écart ceux dont il se méfie de l’influence et des réseaux, quitte à passer pour un monument d’ingratitude. Il n’a tendu la main ni à Moutier, à l’origine de sa venue comme joueur en 1996, ni, surtout, à Franck Henouda, l’agent qui a vendu aux Qataris l’idée d’un Leonardo directeur sportif du PSG. “
Leonardo n’est pas ébranlé par les critiques des uns et des autres, assure un de ses proches. Il l’est beaucoup plus par les résultats sportifs. Il ne conçoit pas la défaite.” Sa conception de la victoire l’amène aujourd’hui à plancher activement sur le dernier dossier où il n’a pas encore eu de prise, celui de l’entraîneur. Venu avec toutes les clés, il aura bientôt placé tous ses pions. Et devra répondre, ensuite, des résultats sportifs. “S’il les déçoit, les Qataris n’auront aucun état d’âme à le dégager”, observe un proche de QSi. En attendant, Leonardo tisse sa toile ambitieuse. Sans état d’âme, lui non plus. »

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7 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Captain Rai
    8 décembre 2011 12:10

    merci aux vrais journaliste de PSG Mag pour nous rappeler toutes les conneries et "infos" bidons que peuvent colporter ces soit disant journaleux pour essayer de faire vendre leurs papiers indignes.

    si d’ici la trêve on arrive à gagner tout nos matchs et un miracle se produit lors de la dernière journée de ligue europa, on verra tous ces bouffons retourner leurs vestes pour chanter les louanges de Tonio et du PSG.

    RIP Socrates, toi qui fut aussi classe sur le terrain qu’en dehors.

  • #2

    kob_bzh
    8 décembre 2011 13:39

    Ce condensé d’information met en évidence l’accumulation de conneries que tentent de nous faire avaler les médias, jour après jour.

    Et si la principale raison de leur inéluctable déclin était là ?

    L’arrivé des "médias" online et des gratuits (à très faible valeur journalistique ajoutée) a certes bousculé une presse papier traditionnelle déjà affaiblie, mais à mon humble avis leur salut passerait d’avantage par une remise en cause en profondeur et une nette amélioration qualitative que sur un alignement par le bas sur les sites web où sévissent des recalés des écoles de journalisme pour qui le mot déontologie n’évoque qu’une maladie exotique ou une déviance sexuelle… L’exemple de la presse quotidienne généraliste aurait tendance à me conforter dans cette opinion, avec Le Monde, Le Figaro ou Libé qui surnagent avec un contenu de fond et un France-Soir (dont je ne me servirais même pas en cas de pénurie de papier toilette) bien parti pour boire un bouillon définitif (bien mérité).

    Mais bon, faut pas rêver, il est bien plus facile de rejeter la faute sur l’avènement d’internet et de la "fast-press" (presse gratuite façon fast-food) que de se remettre en cause…

  • #3
    5 votes
    catfab
    8 décembre 2011 14:46

    Le coach est nul, les joueurs sont nuls, les dirigeants sont nuls, le public est nul, con et profane…Eh merde je suis abonné…VDM :)

  • #4

    m3d
    8 décembre 2011 18:44

    @Kob : Tendance malheureusement généralisée par tous les medias et dans tous les pays… Le problème est que leur objectif est de faire des ventes ou du traffic (selon le format) et que (là encore, problème généralisé) les cons forment le groupe de consommateurs le plus puissant (si ce n’est la majorité absolue), ce qui forme un cercle vicieux de tirage par le bas des medias (et des politiques…), qui à leur tour abetissent la population…

    Y’a qu’à comparer le nombre de commentaires sur ce site ou sur foot-citoyen, les cahiers du foot ou poteau-rentrant etc, avec ceux de l’equipe, du blog de pierre menes, de footmercato… C’est du 1 contre 1000…

  • #5

    pierrot94
    8 décembre 2011 18:56

    @caftab,
    Tu as raison, "le public est nul, con et profane…"

  • #6

    Dexter
    8 décembre 2011 19:48

    @m3d : C’est encore plus frappant si on parle de la qualité des commentaires sur footmercato et compagnie….On a le public qu’on mérite

  • #7

    fructis75
    8 décembre 2011 22:07

    Est-ce une raison pour se mettre à ce niveau ? Qui est le premier, la poule ou l’œuf…Le publique n’est-il pas non plus comme ça parce que la presse critique et se permet de juger à tout va ?

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