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Le PSG fut à la fois « pas assez » et « trop » focalisé sur l’UEFA

Bilan PSG 2008/2009 : la coupe UEFA mal gérée ?

Pour être tranquille, Paris aurait dû jouer à fond en octobre, puis lâcher en mars…

vendredi 26 juin 2009, par Gauthier B., Vivien B.

Bilan PSG 2008/2009 : la coupe UEFA mal gérée ?

Une lecture critique de la presse quotidienne révèle souvent des choses intéressantes, nous nous y employons régulièrement dans cette rubrique « reprises de volée ». Mais il existe un exercice encore plus utile : relire ces mêmes textes quelques mois plus tard, avec un peu de recul. À cet égard, nous avons identifié un thème particulièrement savoureux : la participation du PSG aux coupes.

La saison dernière déjà, Paul Le Guen avait adopté une ligne de conduite simple : la priorité va au championnat. Loin de « balancer » les coupes pour autant, l’entraîneur profitait de toutes les compétitions pour faire tourner son effectif. Avec succès, puisque le PSG a remporté la coupe de la Ligue et ne s’est incliné en coupe de France qu’en finale, durant les prolongations. En 2008/2009, le principe est le même. Mais les journalistes spécialisés ont manifestement du mal à le comprendre. Tout au long de la saison, ils passeront leur temps à retourner leur veste, critiquant un turn-over tour à tour trop ou pas assez intensif ; conseillant à Le Guen de faire tourner ou au contraire se révoltant contre une prétendue volonté de ne pas défendre ses chances en coupe UEFA.

Jouer à fond en octobre, mais lâcher en mars

Le Guen est nul, il ne joue pas les coupes

Les critiques les plus virulentes furent énoncées à la radio ou dans les talk-shows télévisés. La presse écrite offrant plus de facilités, c’est le support que nous avons choisi pour revenir sur les divers retournements de veste qu’a occasionné le parcours du PSG en coupe UEFA.

Premier exemple avec le quotidien le Parisien :

La vie de footballeur épouse parfois de curieux paradoxes. On s’escrime, une saison durant, afin d’arracher un strapontin européen et, au moment de disputer une compétition continentale, on est tenté de la laisser filer sous prétexte de privilégier le championnat. Dans quel but ? Décrocher tout simplement une place européenne… Se laisser aspirer par ce cercle vicieux ne mènera jamais bien loin. Du côté parisien, personne ne dit qu’il faut « sacrifier » la coupe UEFA et ne pas jouer à fond ce soir face aux Espagnols de Santander […].

Dernier de son groupe, avec un match en moins que ses adversaires, le PSG doit absolument s’imposer pour préserver ses chances de qualification. Le Guen a néanmoins décidé de laisser Giuly, Makelele, Camara et Hoarau sur le banc. Une preuve de plus que Paris ne nourrit pas de grandes ambitions dans cette compétition exigeante pour les organismes et nullement lucrative. […] De là à en déduire que son club fait « l’impasse » sur la coupe UEFA, il n’y a qu’un pas que ses joueurs se refusent à franchir. […] Alors, même si le PSG n’a quasiment aucune chance de la gagner, la coupe UEFA n’est pas dénuée d’intérêt. Pour l’image du club, par respect aussi pour son histoire et les 25 000 spectateurs (dont 3 000 Espagnols) qui iront au Parc ce soir, Paris ne peut pas se permettre de jouer les figurants.

Laurent Perrin, le Parisien du 27 novembre 2008

De la notion de victoire obligatoire dans le football…

À la même période, L’Équipe dit sensiblement la même chose :

La coupe UEFA, c’est la petite coupe d’Europe, mais c’est quand même de la coupe d’Europe. Hier, Schalke 04 l’a sèchement rappelé au Paris SG, venu visiter la magnifique Veltins-Arena avec une équipe à dominante CFA. […] On ne peut pas encore écrire que Paris s’est éliminé tout seul. Mais ce n’est sans doute qu’une question de temps. […] Et si Le Guen maintient sa politique de rotation mercredi prochain à Manchester, on peut raisonnablement envisager une élimination parisienne dès son troisième match dans ce groupe A. Pour l’instant, le plus embêtant dans cette affaire, c’est que le PSG fait à peine de la figuration à l’échelon européen.

Régis Dupont, L’Équipe du 28 novembre 2008

Non seulement le PSG ne sera pas éliminé dès le troisième match, mais il sera finalement qualifié. Accessoirement, l’équipe « à dominante CFA » était composée d’une majorité de… titulaires habituels.

Quelques mois plus tard, certains persisteront :

Si c’est le cas [le PSG est vraiment emballé par la coupe UEFA], il a plutôt caché son jeu, lui qui a plutôt joué avec le feu depuis ce déplacement à Schalke 04 (1-3) qui avait souligné le manque d’épaisseur de l’effectif autant qu’il avait jeté un voile sur la considération relative accordée à la coupe d’Europe.

Jérôme Touboul, L’Équipe du 9 avril 2009

Le Guen est nul, il joue trop les coupes

On l’a bien compris, le PSG a tort de privilégier le championnat à la coupe d’Europe ; et c’est d’autant plus scandaleux que cela implique nécessairement une volonté délibérée de balancer l’UEFA. Et pourtant, de la fin de l’année 2008 jusqu’au printemps 2009, on entendra également un autre son de cloche :

À écouter Paul Le Guen, on s’y perd. Que dit l’entraîneur du PSG ? « Il existe une ligne de conduite : la priorité est le championnat, c’est la compétition de base. En changer en cours de route serait une erreur. Dire cela n’est pas incompatible avec l’envie de se qualifier. Ce match contre Manchester est important parce qu’il peut nous faire avancer dans la qualification. » Il dit aussi : « Il n’est pas souhaitable de le jouer avec la même équipe qu’à Rennes. On irait dans le mur sinon. » Ou encore : « En coupe UEFA, on est dos au mur. On a très peu de marge. Les joueurs sont concernés mais je pense aussi au match du Mans », samedi en Ligue 1, au Parc. Bref, l’art oratoire est un exercice délicat : il faut dire sans dire ce que l’on pense mais sans que les autres entendent vraiment ce qu’il faut comprendre. On est d’accord, c’est un brin compliqué.

Cette absence de vrais choix se retrouve dans la composition du soir. Si l’on se fie au huis clos d’hier, le PSG alignera au City Stadium (sic) au moins quatre joueurs ayant débuté la partie de Rennes dimanche (Landreau, Camara, Makelele, Clément). Ce constat ne pousse pas à dire que Paris ne joue pas la coupe d’Europe à fond même si la poire est coupée chaque fois en deux. A l’arrivée, c’est un casse-tête incroyable qui secoue le cerveau de Le Guen, pris entre la réalité — bien figurer dans le championnat — et la politique — l’indice UEFA et la coupe du même nom pour laquelle le PSG s’est bagarré quand il a fallu se qualifier. Il existait une solution radicale qui n’aurait fait plaisir ni aux supporteurs, ni aux télévisions qui retransmettent, ni à la Ligue : la sacrifier, en alignant deux vraies équipes, une A pour la Ligue 1, une B pour l’UEFA. En le poussant un peu, Le Guen en viendrait presque à l’avouer. En tout cas, il semble y avoir songé : « On essaie de jongler, glisse-t-il. Il n’y a pas de recette miracle. L’UEFA est très exigeante et elle rapporte peu d’argent au club… » Ne pas choisir au fond, c’est un peu renoncer. Le PSG pourrait le payer contre Manchester City et surtout face au Mans samedi. Et la vie est vraiment dure parce qu’un exploit face à City ne se goûterait à sa juste valeur que si le PSG enchaîne avec un succès sur les Manceaux. Il n’y a pas le choix.

Dominique Sévérac, le Parisien du 3 décembre

Malgré ce que Sévérac tentait de faire croire, le discours de Le Guen était d’une grande clarté : la priorité est le championnat, c’est dans cette compétition qu’il aligne son équipe-type. Et comme cela ne signifie pas pour autant qu’il veuille se faire éliminer des coupes, il choisit en UEFA une formation certes remaniée, mais dont l’objectif reste toutefois de se qualifier, grâce à des joueurs en mal de temps de jeu, comme Peguy Luyindula, qui aura très bien compris l’intérêt de l’exercice.

Finalement, le PSG a décroché à Manchester un point décisif pour la qualification en coupe UEFA, et a battu Le Mans (3-1) quatre jours plus tard.

À trois matches de la finale au Stade de France en coupe de la Ligue, épreuve dont il est le tenant ; avec un vrai coup à jouer en coupe de France à la fois grâce à son tirage et au probable affrontement Lyon - Marseille qui éliminera un gros ; avec une coupe UEFA qui tient à coeur aux joueurs (scène de joie mémorable lors du 4e but face à Santander [1]), le PSG aura du mal à faire un choix.

La logique voudrait qu’il en fasse un, la raison l’incite peut-être à ne surtout rien sacrifier. Si l’on se fie à Paul Le Guen, dont les résultats valident la philosophie, c’est en disputant à fond toutes les compétitions qu’un club tient debout, droit sur son idée directrice. C’est la fameuse dynamique de victoires. C’est ainsi que Paris s’est sauvé la saison dernière en puisant dans les coupes nationales (deux finales au Stade de France) la confiance qui lui manquait en championnat.

Mais aujourd’hui, en Ligue 1, il y a encore mieux que Paris, avec Rennes, un point de plus et une place au-dessus (34 points, 3e). Éliminés de la coupe de la Ligue et de la coupe UEFA, avec un banc quasi similaire à celui de Paris en qualité […], Rennes n’a peut-être pas fait exprès de choisir, mais s’est facilité la tâche sur la route qui le mène à son destin.

Faut-il tout jouer ? On surveillera en fin de saison le classement de ces deux équipes pour avoir un début de réponse.

Dominique Séverac, le Parisien du 6 janvier 2009

Voilà comment, finalement, « la logique » devrait pousser à se faire éliminer volontairement de la coupe UEFA en janvier… après avoir tout fait pour se qualifier en novembre. Le raisonnement du Parisien est encore plus tordu que celui qu’ils utilisaient en début de saison pour reprocher au PSG de ne pas jouer une compétition après avoir tant bataillé pour s’y qualifier. Jouer à fond à l’automne pour se faire volontairement sortir en janvier, quel intérêt ?

Pour la petite histoire, Paris termine devant Rennes en championnat, après avoir été beaucoup plus loin en coupe d’Europe : quarts de finale côté parisien, élimination au premier tour contre Twente côté Breton.

Devant le fait implacable que le PSG restait début février le seul club français encore engagé dans toutes les compétitions dans lesquelles il s’était inscrit, l’opinion journalistique a complètement changé. Ne rêvez pas, ils n’ont pas avoué leur erreur de jugement initiale et n’ont pas reconnu que Paul Le Guen avait très bien géré toutes ces compétitions. Non, dorénavant, jouer toutes les compétitions à fond, c’est mal. Le summum sera atteint avec le sondage du journal L’Équipe le 1er février. La question était la suivante — faute d’orthographe comprise :

La question du jour

Le Paris SG doit-il continuer à jouer sur les quatres tableaux ? [2]

Après avoir accusé à demi-mot — et surtout à tort — pendant des mois Paul Le Guen d’être un irresponsable qui menait le football français à sa perte, voilà qu’on sous-entend qu’il est toujours irresponsable… mais pour les motifs inverses ! Désormais, Paul Le Guen serait bien inspiré de sacrifier une compétition. Car la question qui est posée ici est bien celle-ci : le PSG doit-il volontairement perdre un match ? Alors que bien figurer en coupe d’Europe était une question d’éthique en octobre, en janvier perdre est une question de bon sens. Un quart des sondés ont tout de même répondu non à la question. Que voulaient ces personnes-là ? Que le PSG refuse de jouer sa demi-finale de coupe de la Ligue contre Bordeaux ?

Finalement, on peut légitimement se demander ce que devait faire le PSG et a fortiori Paul Le Guen pour être jugé positivement. La conclusion semblant être que se faire presque éliminer en automne, ce n’est pas bien, mais gagner en hiver, ce n’est pas mieux…

L’histoire ne s’arrête pas là : jusqu’au bout, la presse spécialisée doutera de l’intérêt pour le PSG de poursuivre son aventure européenne.

En début de saison, Paris s’était lancé dans cette comptétition (sic) sans ambitions démesurées, avec la volonté de bien figurer sans perdre trop d’énergie. […] Pour Paris, la coupe d’Europe reste un bonus. Un bol d’oxygène qui, l’air de rien, l’a aidé à se reconstruire. «  Les dynamiques sont toujours intéressantes, poursuit le coach. La coupe d’Europe m’a permis de garder un groupe sous pression et certains moments forts ont compté, comme notre victoire face à Twente (4-0). »

Laurent Perrin, le Parisien du 12 mars 2009

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Paris doit-il sacrifier l’Europe ?

Si le parcours des Parisiens a semblé bénéfique le 12 mars, la rédaction du quotidien francilien s’interrogera tout de même quelques jours plus tard sur la suite à donner : le 18 mars, une pleine page pose la question « Paris doit-il sacrifier l’Europe ? »

Le lendemain pourtant, Sylvie de Macedo met la pression : « Une élimination ferait désordre » ! On n’ose envisager ce qui aurait été écrit en cas d’échec à Braga…

Ce n’est pas mieux ailleurs : après PSG-OM mi-mars, les commentaires d’Eugène Saccomano et de ses camarades d’On refait le match étaient simples : le PSG a perdu, c’est la faute de Le Guen :

Le Guen a eu le tort d’aligner pratiquement la même équipe en coupe d’Europe et en championnat.

Même topo dans L’Équipe :

Le constat est là. Les Parisiens sont passés à côté, trop nerveux, trop fatigués à l’image de Ceara qui court depuis des semaines sur la réserve. Le Brésilien n’est pas le seul à afficher quelques limites ou signes de fatigue. Claude Makelele a galéré face à Mathieu Valbuena. Jérôme Rothen aurait également besoin de souffler, tout comme Sylvain Armand, même s’il assurait ces derniers jours se sentir mieux. Pour l’instant, Paul Le Guen continue de leur faire confiance. Leurs titularisations contre l’OM ne choquent pas, en revanche on peut s’interroger sur le bien-fondé de leur présence à Rodez (1-3), il y a dix jours, et contre Braga (0-0), jeudi dernier. […] Intrinsèquement moins fort [que Sakho], Sammy Traoré est en forme et ne méritait pas, sur ses dernières sorties, de quitter aussi brutalement le onze de départ.

Guillaume Dufy, L’Équipe du 17 mars

Décidemment, ce Le Guen ne comprend rien. Pourquoi n’a-t-il pas fait sortir Traoré à la mi-temps, pour lui éviter une sortie trop brutale du onze de départ ?
Reprocher à Paul Le Guen de ne jamais recourir au turnover serait déplacé. L’équipe « C » alignée à Schalke 04 (1-3), en coupe UEFA, lui avait valu son lot de critiques que seule une victoire implacable en terre marseillaise (2-4) trois jours après avait éteint. […] Lui reprocher aujourd’hui de laisser au repos les mêmes joueurs et de ne pas suffisamment en faire souffler d’autres [Armand, Ceara, Rothen et Camara] ne relève pas tout à fait du même ordre d’idée.

Damien Degorre, L’Équipe du 19 mars 2009

La logique de Degorre vaut ce qu’elle vaut : autant lors des premiers tours il est anormal de ne pas aligner l’équipe-type et de cantonner au banc de touche les joueurs qui ne se sont pas encore mis en évidence, autant à l’approche de la finale il devient préférable de mettre au repos les principaux cadres de l’effectif — ceux qui n’ont pas de remplaçants.

Plus d’infos : Le PSG doit sacrifier des compétitions !

Le PSG et l’indice UEFA

Qui a rapporté des points à la France ?

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Points UEFA 2008/2009
Nombre de points UEFA rapportés par les clubs français

L’une des raisons avancées par certains observateurs pour tailler un costard à Paul Le Guen relevait du bien collectif : les performances de chaque club hexagonal déterminant in fine l’indice UEFA de la France, il était légitime d’exiger du Paris SG qu’il privilégie la coupe UEFA aux autres compétitions.

La saison étant maintenant terminée, faisons le bilan des points UEFA rapportés à la France en 2008/2009 : le Paris SG est tout simplement le club qui a rapporté le plus de points à la France. De quoi améliorer l’indice UEFA mis à mal par les dernières prestations des clubs français : en 2008, les meilleurs — Bordeaux, Lyon et Marseille — ne ramenaient que 12 points ; en 2007, Lyon ne faisait pas mieux que 15.

Ce qui n’empêchera pas Damien Degorre de se faire plaisir gratuitement le 31 mai, au lendemain de la fin de saison :

Le PSG ne participera à aucune compétition européenne la saison prochaine. Et vu la pauvreté du spectacle offert hier soir, le football français ne lui en voudra pas.

Coefficient UEFA par clubs

Sur les cinq dernières saisons, le Paris SG s’avère être le quatrième club le plus performant en coupe d’Europe, derrière Lyon, Marseille et Lille, mais devant Bordeaux.

C’est toujours le seul club français à avoir jamais terminé meilleur club européen sur une période de cinq saisons. Depuis la création des coupes d’Europe en 1956, seuls 13 clubs différents ont occupé cette place de leader.

Bilan du Paris SG en coupes d’Europe (au 16/04/2009)
Compétitions européennesPJVNDBPBCD
Ligue des Champions (C1) 5 40 19 7 14 63 52 +11
Coupe des Coupes (C2) 6 38 24 6 8 66 27 +39
Coupe UEFA (C3) 7 52 23 17 12 74 43 +31
Supercoupe d’Europe 1 2 0 0 2 2 9 -7
Coupe Intertoto 1 8 5 3 0 20 3 +17
Total coupes d’Europe 20 140 71 33 36 225 134 +91

Au total depuis 1970, de tous les clubs français, le PSG possède le meilleur ratio de victoires par matches joués en coupes d’Europe (hors coupe Intertoto et supercoupe d’Europe) : 51 % de victoires, 23 % de matches nuls et 26 % de défaites en 130 matches européens. Paris détient également la meilleure différence de buts (+81), loin devant Monaco (+66), et le cinquième plus grand nombre de matches disputés (130, contre 162 pour Bordeaux).

Qu’ont fait les adversaires du PSG cette saison ?

Afin de mettre en perspective les résultats européens du PSG, il est intéressant de regarder les classements finaux dans leur championnat respectif des différentes équipes ayant croisé la route des Parisiens.

Classement des adversaires du PSG dans leurs championnats respectifs en 2008/2009
#ClubPointsJVNDb.p.b.c.Diff.
1er VfL Wolfsburg 69 34 21 6 7 80 41 +39
1er Dynamo Kiev 79 30 26 1 3 71 19 +52
2e FC Twente 69 34 20 9 5 62 31 +31
5e SC Braga 50 30 13 11 6 38 21 +17
7e Kayserispor 50 34 13 11 10 38 26 +12
8e Schalke 04 50 34 14 8 12 47 35 +12
10e Manchester City 50 38 15 5 18 58 50 +8
12e Racing Santander 46 38 12 10 16 49 48 +1

- Wolfsburg est champion d’Allemagne 2009. Quand le PSG a affronté Wolfsburg, fin février, les Allemands étaient au coeur de plusieurs séries majeures : 15 victoires consécutives à domicile, et 10 succès de rang au total. Paris s’est imposé à l’aller (2-0 au Parc des Princes) comme au retour (1-3 en Allemagne).

- Les Loups finissent invaincus à domicile en championnat : ils n’ont concédé qu’1 match nul pour 16 victoires, et 13 buts encaissés en 17 matches ! Seules deux équipes ont réussi à s’imposer sur le terrain de Wolfsburg cette saison : le Werder Brême (2-5), en quarts de finale de la coupe d’Allemagne, et le Paris SG (1-3), en 16es de finale de la coupe UEFA.

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Indice UEFA des clubs présents en quarts

- Lors de la phase de groupes, Wolfsburg avait tenu en échec le Milan AC (2-2), troisième de Serie A, en Italie.

- Le Dynamo Kiev est champion d’Ukraine avec 15 points d’avance sur son dauphin, le Shakhtar Donetsk. Le club de la capitale s’est imposé 14 fois sur 15 à domicile.

- Twente se classe deuxième aux Pays-Bas, devant l’Ajax Amsterdam et le PSV Eindhoven.

- Schalke 04 termine 3e à domicile en Bundesliga, avec 13 victoires en 19 matches.

Cliquez-ici pour voir le parcours du PSG en coupe UEFA 2008/2009

- 1er tour aller : Kayserispor 1-2 Paris SG, jeudi 18 septembre
- 1er tour retour : Paris SG 0-0 Kayserispor, jeudi 2 octobre
- 1re journée de la phase de groupes : Schalke 3-1 PSG, jeudi 23 octobre
- 3e journée de la phase de groupes : PSG 2-2 Santander, jeudi 27 novembre
- 4e journée de la phase de groupes : Manchester City 0-0 PSG, mercredi 3 décembre
- 5e journée de la phase de groupes : PSG 4-0 Twente, jeudi 18 décembre
- 16es de finale aller : PSG 2-0 Wolfsburg, mercredi 18 février
- 16es de finale retour : Wolfsburg 1-3 PSG, jeudi 26 février
- 8es de finale aller : PSG 0-0 Braga, jeudi 12 mars
- 8es de finale retour : Braga 0-1 PSG, jeudi 19 mars
- quarts de finale aller : PSG 0-0 Dynamo Kiev, jeudi 9 avril
- quarts de finale retour : Dynamo Kiev 3-0 PSG, jeudi 16 avril

Nombre de matches disputés toutes compétitions confondues

De tous les clubs de Ligue 1, le Paris SG est l’équipe qui a disputé le plus grand nombre de matches en 2008/2009 :

Nombre de matches disputés toutes compétitions confondues en 2008/2009
#ClubJL1CECdFCdLTdC
1. Paris SG 57 38 12 3 4 0
2. Marseille 55 38 14 2 1 0
3. Rennes 52 38 6 6 2 0
- Bordeaux 52 38 8 1 4 1
5. Lyon 51 38 8 3 1 1
- Saint-Étienne 51 38 10 2 1 0

Le PSG est l’équipe qui a disputé le plus de matches officiels cette saison (57), devant Marseille (55), Bordeaux et Rennes (52), Lyon et Saint-Étienne (51).

À suivre sur PSGMAG.NET :
- Le Guen est un salaud ;
- La communication de Paul Le Guen ;
- Le Guen en questions : ses défauts, ses qualités ;
- La gestion des coupes en 2008/2009 ;
- La tempête de mai 2009 ;
- Des clans dans le vestiaire ;
- Peut-on critiquer la presse ? ;
- Bilan final : Paul Le Guen 2007-2009.

Notes

[1] Il s’agissait en fait du FC Twente.

[2] Évidemment, quatre est invariable, et ne prend donc pas de « s ». Manifestement, la question du jour est aussi peu soignée sur la forme que sur le fond.

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7 votes

8 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    William Pontin
    26 juin 2009 09:16

    J’ai rien compris moi à cette Coupe d’Europe : fallait qu’on perde ou qu’on gagne en fait ?

  • #2

    nicolasjpsg
    26 juin 2009 11:07

    Salut !

    Sérieusement, vous devriez envoyer vos articles aux quotidiens et radios pour qu’ils prennent conscience de ce qu’ils font. Moi niveau mauvaise foi cette saison, j’ai retenu Bernard Lions, Renaud Deddy, Gilbert Brisbois, Dominique Grimault et j’en oublie plein d’autres… J’ai déja hate au prochain article !

  • #3

    Vivien Brunel
    26 juin 2009 11:46

    Renaud Dély (Marianne, On refait le match) sera (brièvement) évoqué dans un prochain article. Grimault dit trop d’âneries pour qu’on puisse en parler Tirer la langue, mais effectivement il mériterait bien un oscar d’honneur.

    PS : merci pour l’info sur Caen (Le match amical Caen-PSG est annulé)

  • #4

    Titi’
    26 juin 2009 14:16

    "Le Dynamo Kiev est champion d’Ukraine avec 15 points d’avance sur son dauphin, le Shakhtar Donetsk. Le club de la capitale s’est imposé 14 fois sur 15 à domicile."

    Petite coquille à corriger ;)

  • #5

    Vivien Brunel
    26 juin 2009 14:34

    Tu m’as fait douter un instant, mais Kiev est bien la capitale ukrainienne. C’est la mention « club de la capitale » que tu as associée au PSG par réflexe ? Clin d'oeil

    (ou alors y a autre chose, et j’ai pas les yeux en face des trous Tirer la langue)

  • #6

    nicolasjpsg
    26 juin 2009 15:14

    Ah cette cette coupe UEFA et ce match face à Twente et cet After Foot mémorable, c’est la qu’on a compris ce qu’était RMC…

  • #7

    Globule rouge et bleu
    26 juin 2009 17:07

    Très bon article, à votre place je serais allé encore plus à fond dans le sarcasme. J’ai aussi très souvent noté ce genre d’incohérences sur mon blog.

    Pour moi Le Guen a hyper mal géré la double confrontation face à Kiev et en particulier le match retour. Il a même sabordé le club en fin de saison. Par contre - et c’est ce que je disais à Daniel Riolo il y a 2 jours - on ne peut pas le critiquer sur la gestion de son effectif pendant jusqu’en février/mars. Il a commencé à faire n’importe quoi à Rodez en faisant jouer beaucoup de joueurs cramé qui avaient particulièrement besoin de souffler puis a presque oublié le turn-over au moment où il devenait plus que nécessaire, carrément indispensable.

    Voir en ligne : http://leblogdeglobulerougeetbleu.b...

  • #8

    nicolasjpsg
    26 juin 2009 19:34

    Globule, dommage que tu n’ais pas plus plus défendu Paul mercredi dans le Méga After… A la question, etes vous des défendeurs de GLG, je ne vous ai pas entendu sauf Nassim un peu et quand Daniel a dit que PLG était le plus mauvais coach du PSG, pareil, rien !

    Sinon t’as raison pour le sosie d’Ambrosiano !

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