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sofoot.com refait l’histoire

Il n’y a jamais eu de bons Brésiliens au PSG

De Raì à Cearà sans passer par Adaílton, les 10 derniers Brésiliens (enfin, presque…)

vendredi 16 juillet 2010, par Gauthier B.

Il n'y a jamais eu de bons Brésiliens au PSG

La reprise est vraiment difficile pour tout le monde. En début de semaine, nous vous racontions l’été difficile de Sylvie de Macedo et du journal le Parisien, qui a déjà épuisé l’intégralité de son lexique de la crise. Aujourd’hui, c’est au tour de sofoot.com de quitter l’univers merveilleux de la coupe du monde. Finis donc les articles de fond sur un poulpe ou la compagne d’Iker Casillas, il faut revenir au nerf de la guerre : la Ligue 1. Le site décalé a choisi de se remettre dans le bain en raclant les fonds de tiroir pour sortir un de ces articles dont il a le secret.

À l’arrivée de Nenê, Robin Leproux se félicite du transfert en évoquant la tradition brésilienne du PSG. Il n’en faut pas plus à Franck Lenfant et Romain Canuti — oui, ils s’y sont mis à deux pour faire ça — pour pondre un récapitulatif des « dix derniers paris brésiliens du PSG » — en fait, pas du tout [1] —, dont le but est de les présenter comme d’authentiques fiascos. Attention, ça pique un peu les yeux.

Marcos Cearà

Le symbole du recrutement made in Alain Roche. Il fallait un concurrent sérieux à Bernard Mendy. Comme il n’y avait toujours personne au 31 août, le club ouvre ses portes à Cearà, que personne ne connaît. Sa première année se résume à une action, lorsqu’il marche sur le ballon au Parc contre Caen. Dès la fin du match, Sylvain Armand le pourrit devant les caméras parce que, bien évidemment, le PSG a perdu sur cette boulette. Même si sa deuxième année est bien meilleure, on est loin très loin de la Seleçao.

Dès le premier paragraphe, tout le savoir-faire de So Foot est mis en valeur :

- d’abord une information erronée : Cearà est présenté comme un inconnu recruté à la dernière minute. En fait, Cearà avait déjà acquis une certaine notoriété huit mois plus tôt lors la finale de la coupe du monde des clubs, lorsqu’il avait muselé un dénommé Ronaldinho. Il était par ailleurs considéré alors comme l’un des meilleurs latéraux du championnat brésilien. Loin de l’illustre inconnu présenté ici.

- puis de la malhonnêteté intellectuelle : Cearà a commis une boulette, une seule, lors d’un match — contre Caen. Idéal pour résumer sa première saison, et même toute sa carrière parisienne. Il suffit d’oublier donc son excellent deuxième exercice, ou même son état d’esprit exemplaire, qui fait de lui un des joueurs les plus fiables du PSG actuel.

- enfin la perspective qui fausse tout : puisque Cearà n’est pas membre de la Seleção, c’est un échec. Il n’y a pas de juste milieu, pas de joueurs juste bons sans être exceptionnels. Le PSG recrute des internationaux auriverde, ou des merdes.

Everton / Souza

Toujours pareil. Dernier jour du mercato, Paul Le Guen attend un milieu droit depuis des lustres. Alain Roche, un homme de réseau, fait donc venir deux brésiliens inconnus pour 6 millions d’euros. Plus c’est gros, plus ça passe. Dans la même logique, le moins bon des deux, Everton, déclare à son arrivée : « Je joue dans un registre proche de Robinho ». Même l’effectif se fout de sa gueule. Ils l’appellent Jean-Claude Robigneau, comme le joueur de CFA du coin.

Pas grand-chose à dire, il s’agit effectivement de deux véritables fiascos. Cependant, même si la mise en page du site de So Foot nous apprend qu’Everton est un club de football basé à Liverpool, on s’interroge surtout sur la chute laissant à penser que les auteurs sont vraiment convaincus qu’il existe un joueur de CFA du nom de Jean-Claude Robigneau…

Paulo César

Formé au même club que Raï (São Paulo) et comparé à Roberto Carlos pour son caractère offensif, Paulo, défenseur latéral de son vrai nom Paulo César Arruda Parente, arrive au Paris Saint-Germain à l’été 2002 avec de sérieux atouts en main. Auteur d’un début de saison loin d’être dégueulasse avec notamment un doublé contre Guingamp, le futur joueur de Toulouse paiera le contre coût du jeu des chaises musicales parisiennes et passera en revue tous les sièges du banc des remplaçants. Quatre entraîneurs en cinq ans sous les couleurs de la capitale : ici, c’est Paris !

Cette fois-ci, nos deux rédacteurs se sont montrés très consciencieux. En bons journalistes d’investigation, ils se précipitent sur la fiche Wikipédia du joueur, et en recopient de larges extraits. Sans vérifier quoi que ce soit, puisque la remarque selon laquelle Paulo César a été formé dans le même club que Raí est tout bonnement fausse. Paulo César a fait ses classes au Nacional de São Paulo, tandis que Raí a fait les siennes au Botafogo de Ribeirão Preto — et non au São Paulo FC, où il a fait l’essentiel de sa carrière. Les deux joueurs ont donc en commun d’avoir été formés… dans le même État du Brésil.

Les rédacteurs ont certes pris le temps de paraphraser la fiche Wikipédia de Paulo César, mais ils ne sont pas allés jusqu’à la lire attentivement : ayant été prêté deux années complètes au Santos FC, Paulo César n’a passé en tout et pour tout que deux ans et demi au PSG, et non cinq.

Le bonus sofoot.com : au lieu de dire que Paulo César «  participe au bon début de saison du club avec notamment le festival (5-0) face à l’En Avant Guingamp », le site décalé nous informe que le Brésilien est « auteur d’un début de saison loin d’être dégueulasse avec notamment un doublé contre Guingamp ». C’est tout de même beaucoup plus cool, t’as vu.

Reinaldo

Attaquant maladroit, il a eu un bon passage, au printemps 2004. Moitié improbable d’un duo d’attaque avec Ljuboja lorsque Pauleta n’est pas là, il accroche la deuxième place. Mais ce qui est bien avec Reinaldo, c’est la légende qui entoure son arrivée : lors de la cession de Vampeta, que le club détenait en copropriété avec l’Inter, Flamengo propose deux attaquants. Paris choisit Reinaldo. L’Inter devra donc se contenter d’Adriano.

Ceux qui ont une mémoire se rappellent que Reinaldo a été bon lors de l’essentiel de la saison 2003/2004, et en particulier lors de la première partie de saison — ce qui exclue donc le printemps… Signalons également que Reinaldo a en réalité plus subi l’arrivée de Ljuboja qu’autre chose, puisque l’improbable duo d’attaque Reinaldo-Ljuboja n’a été aligné que quatre fois en un an et demi.

Enfin, on ne peut que se pâmer devant l’imagination débordante des auteurs, qui font croire que le PSG a eu le choix entre Reinaldo et Adriano. La réécriture de l’histoire est totale. En réalité l’Inter a choisi Adriano et Paris s’est contenté de Reinaldo.

Ronaldinho

Deux « classicos » PSG-OM, une chevelure de travesti et des dents de cheval auront suffi à Ronnie pour devenir le chouchou du Parc. Seul hic, Luis Fernandez lui reproche sa discipline alimentaire, son manque de rigueur tactique et son goût prononcé pour le sexe tarifé en chambre d’hôtel, si bien qu’il lui préfère Francis Llacer et Stéphane Pédron. Pour info, Ronaldinho est devenu ballon d’or en 2005 avec le FC Barcelone. Un visionnaire ce Luis.

C’est toujours un plaisir de constater la crédulité d’un rédacteur de So Foot. C’en est presque attendrissant. Un reportage de propagande de Canal+ suffit donc à faire office de vérité historique : Luis Fernandez a écarté Ronaldinho par pur sadisme. La réalité est évidemment bien différente. Nous l’avons déjà rappelé, Luis Fernandez n’a écarté Ronaldinho qu’après que le Brésilien s’est accordé une semaine de vacances supplémentaires, sans autorisation, et se trouvait hors de forme à son retour en janvier 2003. Quoi qu’il en soit, Pédron ou Llacer n’étaient pas titularisés à sa place, puisque Ronaldinho jouait alors… attaquant. Le rapprochement « Pédron-Llacer » est tentant — il fait même partie des préférés de tous les Guy Carlier en puissance —, il est juste dommage qu’il soit faux.

Le plus amusant reste tout de même la saillie sur le talent de visionnaire de Luis, puisque s’il est bien un fait qui a rétrospectivement donné raison à Luis, c’est la suite de la carrière du génie brésilien. Tout ce que l’entraîneur parisien lui reprochait — son hygiène de vie principalement — est exactement ce qui fait qu’à 29 ans, la carrière de Ronaldinho — éjecté de Barcelone, critiqué à Milan, banni en sélection — est déjà sur le déclin. Le Ballon d’Or obtenu en 2005 ne peut pas tout camoufler.

André Luiz

Été 2002, à l’hôtel de Ville, Bertrand Delanoë et tous ses guests dansent la samba. Ronaldinho revient de la coupe du monde avec la médaille d’or. Pour l’accueillir, le PSG a chipé André Luiz à l’OM. La meilleur recrue de l’ère Tapie II n’était que prêté par Tenerife. Tout le Parc attend de voir à l’œuvre le nouveau spécialiste des coups francs et des passes enroulées. Évidemment, ça sera un fiasco total.

Un peu de sérieux dans l’océan d’âneries que nous propose So Foot : André Luiz est effectivement un réel échec qui aura énormément coûté au PSG. Évoluant au même poste que Nenê — en moins offensif toutefois —, ce joueur est le seul pour lequel la comparaison a réellement du sens. Bravo les gars, ça fait 1 sur 10.

Aloisio / Alex

Été 2001, l’ASSE descend en seconde division après s’être vu enlever sept points pour avoir voulu faire passer ces deux Brésiliens pour des Portugais. Plutôt couillue comme idée. Le PSG de Luis se rue sur l’occasion et s’empresse de faire signer Aloisio pour une dizaine de millions d’euros et de se faire prêter Alex. Le premier restera deux saisons et marquera 14 buts en étant blessé la moitié de son mandat. Mouais. Le second aura à peine le temps de faire la panthère sur la pelouse du Parc qu’il repartira aussitôt l’année suivante direction la case départ. Couac.

Après une énième information bidon — Aloísio aurait été blessé pendant une année, tout en participant à 54 rencontres de championnat en deux saisons, quelle force de la nature —, la sentence de So Foot est sans appel : « mouais ». En exclusivité, voici les prochaines analyses techniques de sofoot.com : « bof », « couci-couça ».

Vampeta

Ce que l’on sait de lui c’est surtout qu’il a été l’un des seuls joueurs de sa génération à avouer son homosexualité. Mais ce que l’on soupçonne moins, c’est que le joueur a aussi été champion du monde 2002 avec le Brésil. Voilà pour le côté glamour. Son passage au PSG le sera beaucoup moins : 7 matches et un seul but (anthologique certes) contre l’AJA. Si c’est de cette tradition dont parle Robin Leproux, les supporters peuvent se délecter à l’avance de la future saison de Nenê.

Vous ne rêvez pas : alors que l’absence de sélection internationale de Cearà était la preuve ultime de son faible niveau de jeu, le fait que Vampeta ait remporté la coupe du monde 2002 est tout simplement anecdotique.

Pour le reste, So Foot passe une nouvelle fois à côté de l’essentiel. Si Vampeta a peu joué au PSG, ce n’est pas à cause de ses performances — globalement satisfaisantes —, mais parce qu’il est rentré très en retard de vacances à l’été 2001 et qu’il a tout de même exigé de s’entraîner avec le reste du groupe, zappant ainsi la préparation physique. Le PSG s’est alors débarrassé au plus vite de ce joueur réfractaire.

Christian

L’attaquant symbole de la bonne période de Philippe Bergeroo. Second du championnat en 2000, il claque 16 buts. Discipliné, il va au pressing et joue en équipe. Par contre, il n’est pas, non plus, capable de se transcender lors d’une finale de Coupe de la Ligue contre Gueugnon. Paris en garde un bon souvenir. Notamment parce qu’il a été vendu la saison suivante pour 80 millions de francs à Bordeaux.

L’espace d’un instant, les auteurs ont vraisemblablement oublié l’angle de leur article, puisque Christian est affublé du statut de « bon souvenir ». En revanche, ce qu’ils n’oublient pas, c’est de glisser une énième coquille : leur prose sous-entend que Christian n’est resté qu’une seule saison à Paris, alors qu’il y a en fait passé deux années — la deuxième étant nettement moins satisfaisante.

Raï

Arrivé au PSG avec le brassard de capitaine du Brésil sur le bras gauche, Raï aura mis une année entière à s’acclimater au jeu européen. Peu importe puisque le meneur de jeu raflera tout avec le PSG les saisons suivantes. Un championnat de France, deux Coupes de France, deux Coupes de la Ligue et une Coupe d’Europe. Ajoutez à ça une grosse séance de pleurnichage devant la tribune Auteuil en clôture de son dernier match et vous obtenez logiquement le plus grand joueur de l’histoire du club. « Capitaine Raï, Capitaine Raï, Où tu es, Nous sommes là, … ».

Après avoir moqué la tradition brésilienne du PSG évoquée par Leproux, sofoot.com termine donc son chef d’œuvre en nous parlant de Raí, un Brésilien considéré comme l’un des deux ou trois meilleurs joueurs de l’histoire du club. Sans remonter à Geraldao ou Edmilson, le site décalé aurait pourtant pu évoquer deux joueurs plus récents que le pleurnichard : Adaílton ou Cesar auraient certainement pu générer de nombreuses blagues faciles. Il n’y aurait ainsi pas eu besoin de parler de Raí, tout comme il n’y a pas eu besoin de parler de Ricardo, Valdo ou Leonardo, joueurs auxquels Leproux faisait certainement allusion.

Notes

[1] Douze joueurs sont évoqués depuis Raì, parti en 1998, mais pas Edmilson, Adaílton ou Cesar.

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16 votes

9 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1
    6 votes
    Fred92
    16 juillet 2010 11:34

    Voila pourquoi je lis PsgMag et non SoFoot(eur) de nous

  • #2

    jojolafrite
    16 juillet 2010 16:55

    Que d’énergie dépensée et surement de temps passé à descendre une enième fois nos "amis" de sofoot.com, du Parisien, ou le fameux Daniel RiGolo…

    Est ce toujours nécessaire de passer derrière tous leurs articles bâclés/contrevérités parlant du PSG ?
    Vous pourriez pas plutôt acter définitivement leur incompétence/fainéantise/ligne éditoriale et nous inonder d’encore plus d’articles pointus/fouillés/sérieux à la place ? :)

    Sinon, merci pour votre boulot vraiment impressionnant ces derniers temps.

  • #3
    6 votes
    Gauthier B.
    16 juillet 2010 17:43

    Non, ce n’est pas forcément nécessaire. À titre personnel, j’ai du mal à tolérer que certaines âmes innocentes puissent lire un tel article, et le prendre ensuite pour argent comptant. C’est probablement un voeu pieu, mais je n’ai pas envie que les poncifs de So Foot deviennent une réalité pour tout le monde. Donc, si de temps en temps on peut rétablir certaines vérités… Mais rassure-toi, nous ne passons pas notre temps à reprendre toutes les bêtises proférées par So Foot, Le Parisien et Riolo. Il faudrait agrandir considérablement notre effectif pour faire tout ça.

    De même, ne t’inquiète pas, cet article n’est pas le plus chronophage qui ait été écrit pour le site.

    Merci pour vos remarques en tout cas.

  • #4

    stanc
    16 juillet 2010 18:44

    Ça me fait me poser une question que je ne m’étais pas encore posé. Pourquoi pondent-t-ils tous autant d’articles négatifs sur le PSG ?
    Sur les brésiliens du PSG, il y avait quand même matière à être positif. Serait-ce simplement pour plaire aux (plus) nombreux français qui n’aiment pas le club. S’intéressent-t-ils seulement à ces articles ? Quel est le but ? Ne vont-ils pas finir par tuer la poule aux oeufs d’or avec tout ça ? Ceci dit, j’ai l’impression que même les supporters du PSG aiment ressasser tous les échecs du club.

  • #5

    Amirage
    17 juillet 2010 21:20

    ma question sera plus terre à terre : est ce que vous avez essayé de contacter les auteurs ou sofoot pour leur soumettre cet article critique sur leur hiatus ? Juste comme ça, pas forcément en espérant une réponse mais histoire de ne pas rester dans votre coin ne touchant que des fans du PSG en principe un peu mieux connaisseurs de l’histoire et des joueurs du PSG que le lecteur lambda de sofoot (ou/et auditeur lecteur d’un autre média) ?

    Et heureusement que vous parlez du prisme de ce truc de Sofoot qui transforme le "des brésiliens qui ont brillé au Parc" en quelque chose comme "les dix derniers fiasco brésiliens" (même si pour ça il faut charger la mule avec mauvaise fois et méconnaissance à coup de poncifs). C’est ça le plus dingue de cet article sofoot. Surtout que lorsque ça ne va pas dans leur sens ça se déchaine Rai pleunichard, Ronaldinho "m…e si on dit que c’est un raté on ne va pas être crédible il a eu le ballon d’or, heureusement il y a luis fernandez. On est des génies."

    Et comme ça ils ne parlent pas des brésiliens qui ont brillé. Mais d’un autre coté vaut mieux hein, les chefs d’œuvres n’ont pas besoin d’être taillé au marteau piqueur.

  • #6

    Gauthier B.
    19 juillet 2010 14:53

    @stanc : j’ai l’impression que So Foot — et surtout sa déclinaison web — est victime de sa réputation. Dès sa sortie, il en a été fait un média décalé, à coup d’interviews parlant réellement de jeu (chose rare, malheureusement) et grâce à une écriture peu commune … Maintenant, pour garder ce supposé ton décalé, ils tentent d’être systématiquement drôle, d’écrire en langage parlé : cela mène juste à des articles horribles, remplis de raccourcis faciles. Et en France, pour faire rire, le plus simple est de parler du PSG (cf Dugeon sur I-Télé). So Foot s’engouffre là-dedans et se retrouve finalement à faire comme tout le monde. Je trouve ça grotesque.

    @amirage : il me semble qu’au moins un des rédacteurs de So Foot connaît notre site et nos diverses critiques à l’encontre de son travail. Mais quoi qu’il en soit, quand ils écrivent des choses comme ça, j’espère qu’ils savent qu’ils font dans l’à peu près…

  • #7

    Vivien Brunel
    19 juillet 2010 16:18

    ma question sera plus terre à terre : est ce que vous avez essayé de contacter les auteurs ou sofoot pour leur soumettre cet article critique sur leur hiatus ?

    On a contacté le rédacteur en chef du site sofoot.com lors de notre premier article à leur égard (aucune réponse), et Arno a échangé quelques mails avec un rédacteur du site dont il a critiqué un article récemment. Pour cet article-là, non, on ne les a pas prévenus.

    Mon sentiment, c’est qu’ils savent très bien qu’ils font de la merde, c’est parfaitement assumé. C’est facile/rapide à écrire, donc ça coûte pas cher, et ça trouve un public. Alors pourquoi s’en priver ?

    Mais ce n’est pas tant à eux qu’on s’adresse qu’à nos lecteurs et ceux qui peuvent arriver ici par hasard. Pour plus de précisions sur ce sujet précis, je te renvoie à la réponse que je prépare à jojolafrite. Clin d'oeil

    Une nuance tout de même par rapport au message de Gauthier : il y a des vrais bons dossiers dans So Foot papier, je trouve. Les papiers de Nicolas Hourcade et plus généralement les enquêtes sur les supporters, nombreuses ces derniers temps à propos du PSG, me semblent de très bonne qualité, de même que certaines interviews. Je suis moins client des dossiers culturels (encenser Mocky et détruire Hornby, ça me laisse perplexe), mais je reconnais que c’est, au moins, original. Le problème se situe surtout au niveau de la machine à brèves à mes yeux, qui devient pour certains une raison du succès d’estime de So Foot (et tend, j’ai l’impression, à déteindre sur le journal, voir en effet leur collaboration avec Libé), alors que c’est de mon point de vue un vrai boulet.

  • #8

    Vivien Brunel
    19 juillet 2010 16:22

    Que d’énergie dépensée et surement de temps passé à descendre une enième fois nos "amis" de sofoot.com, du Parisien, ou le fameux Daniel RiGolo…

    Est ce toujours nécessaire de passer derrière tous leurs articles bâclés/contrevérités parlant du PSG ? Vous pourriez pas plutôt acter définitivement leur incompétence/fainéantise/ligne éditoriale et nous inonder d’encore plus d’articles pointus/fouillés/sérieux à la place ? :)

    C’est une question qu’on se pose à chaque fois qu’on reprend un article de sofoot.com (et dans une moindre mesure pour le Parisien) — on ne passe d’ailleurs pas derrière tous leurs articles, on prend déjà sur nous très souvent Tirer la langue —, mais je persiste à penser que ça reste important de le faire :
    - parce que tout le monde n’a pas pris acte comme toi du fait qu’il ne faut pas croire tout ce qui se dit dans la presse simplement parce que c’est publié par un média professionnel. On a encore du monde à convaincre Sourire
    - même pour les convaincus, je pense que c’est intéressant de pointer du doigt avec précision quelques articles. Il s’agit pas seulement de théoriser une critique, mais de l’illustrer avec des exemples concrets et récents. Je pense que c’est utile.
    - en lisant des commentaires (chez eux ou surtout ailleurs), on se rend compte que certains réagissent ainsi : « chouette cet article de sofoot.com, j’ai appris plein de trucs, je me souvenais pas qu’on avait préféré Reinaldo à Adriano ». Tant que ces gens-là existeront, je pense qu’on sera utile — même s’il y a effectivement plus de chances que ce soit toi qui vienne nous lire alors que t’es déjà d’accord avec nous, plutôt que ceux qui sont encore dans le noir ; c’est ballot `Mort de rire

    Cela étant, comme tu l’as souligné, ces reprises ne sont qu’une petite partie de notre activité. On continue de préparer des articles pointus/sérieux/fouillés. Sourire

  • #9

    Globule rouge et bleu
    20 juillet 2010 14:39

    Souza est un excellent joueur, avant son arrivée au PSG et pendant son prêt à Grêmio il était très performant (par la suite il s’est fait un genou), il a notamment marqué beaucoup de coup francs. Il a même permis à son club d’atteindre les demi-finales de la Libertadores.

    Mais comme la direction est très forte en mauvais choix elle a bradé ce joueur qui est exactement le gars qui nous manquait la saison dernière (capable de jouer à droite, à gauche, dans l’axe, très bon tireur de coups de pied arrêtés, très bon passeur, accélérateur de jeu…), et a même réussi à se féliciter de son exploit…

    On ne lui a jamais donné sa chance.

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