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Le PSG fin août : statistiques historiques

Le mois d’août du PSG vu par les chiffres

mercredi 29 août 2012, par Florian B.

Depuis la saison 2002/2003 et le retour de la Ligue 1 à 20 clubs, un total de dix saisons complètes ont été jouées. Suffisant pour dégager des tendances qui ne demandes qu’à être confirmées.

Journée 1 : PSG 2-2 Lorient

Le bilan du Paris Saint-Germain contre le FC Lorient au Parc des Princes sur ces dix dernières années est d’une maigre victoire pour un match nul et quatre défaites. Par conséquent, le point du nul obtenu cette année contre la bête noire du Parc est de bonne augure, en particulier comparé à cette moyenne de 0,67 point pris par réception de Lorient. Ne pas perdre contre le FCL au Parc n’arrivant que dans 33 % des cas, Paris ne peut que se réjouir de ce match nul.

De plus, l’attaque parisienne était restée vierge lors des trois derniers PSG-Lorient. Marquer deux buts aux Merlus n’est arrivé que deux fois : en 2006/2007 et en 2008/2009. Encore un sujet de satisfaction.

De plus, commencer la saison par un point pris n’arrive que dans 60 % des cas pour le Paris Saint-Germain, qui possède un bilan de 3 victoires, 3 matches nuls et 4 défaites lors des dix derniers matches d’ouverture.

Neuvième au soir de la première journée est également un signe encourageant. Depuis la saison 2002/2003, le PSG n’a fait mieux que trois fois : une place de leader en 2005/2006 et 2010/2011, et une sixième place en 2002/2003. C’est bien mieux que la 19e place de la saison 2008/2009, ou même que la 15e place de l’an passé.

Plus inquiétant, il faut noter que dans 70 % des cas, le futur champion gagne son premier match en Ligue 1. Seuls Lyon en 2002/2003 (match nul) et 2003/2004 (défaite) et Lille en 2010/2011 sont devenus champions sans avoir remporté leur premier match.

SaisonMJPointsClassementPSG-Lorient
2002/2003 1 3 6e -
2003/2004 1 1 11e -
2004/2005 1 0 13e -
2005/2006 1 3 1er -
2006/2007 1 0 13e 2-3
2007/2008 1 1 11e 1-3
2008/2009 1 0 19e 3-2
2009/2010 1 1 11e 0-3
2010/2011 1 3 1er 0-0
2011/2012 1 0 15e 0-1
2012/2013 1 1 9e 2-2

Du côté des joueurs, ce PSG-Lorient a été marqué par les débuts officiels de Marco Verratti, Ezequiel Lavezzi et Zlatan Ibrahimovic.

La performance du Suédois, qui a inscrit un doublé pour son premier match, est à mettre en parallèle avec ce qui s’est produit sur les dix terrains de Ligue 1. En effet, seuls deux joueurs ont marqué pour leur premier match officiel sous leurs nouvelles couleurs [1] : Hamouma — 1 but pour Saint-Étienne — et Ibrahimovic — 2 buts pour le PSG.

En fait, il faut remonter au 15 août 2009 et le doublé de Paul Alo’o Efoulou avec Nancy — Nancy 4-0 Monaco — pour voir un joueur inscrire un doublé pour son premier match en Ligue 1. Depuis 1997, seul un joueur a connu de meilleurs débuts en L1 : Pauleta, auteur d’un triplé lors de Nantes 0-5 Bordeaux en septembre 2000. [2]

Journée 2 : Ajaccio 0-0 PSG

Lors des dix dernières saisons, le PSG ne s’est imposé qu’une seule fois à Ajaccio — la saison passée —, pour trois matches nuls et une défaite.

Le PSG ne marque que dans 40 % des cas — bien qu’il faille remonter à la saison 2004/2005 pour retrouver une attaque parisienne muette en Corse —, et avant ce match Paris encaissait systématiquement un but depuis la saison 2004/2005, n’étant reparti les cages inviolées qu’en 2002/2003 et 2003/2004 — match nul 0-0 à chaque fois.

Après deux journées de championnat, Paris ne possède que deux points et se trouve donc dans la moyenne de ses précédentes saisons, ayant par cinq fois fait mieux — de 3 à 6 points en 2002/2003, 2005/2006, 2008/2009, 2009/2010 et 2010/2011 —, et par quatre fois fait moins bien — 1 seul point en 2003/2004, 2004/2005, 2006/2007 et 2011/2012.

La remarque reste valide en ne regardant que le classement du PSG : dans le top 10 à quatre reprises — entre 2e et 6e en 2002/2003, 2005/2006, 2009/2010 et 2010/2011 —, 13e ou 14e à quatre reprises — 2003/2004, 2004/2005, 2006/2007 et 2011/2012.

Après deux journées, le futur champion possède toujours au moins 3 points. Seul Lille 2010/2011 (13e avec 2 points) a fini champion sans remporter l’un de ses deux premiers matches. De plus, 80 % des futurs champions occupent l’une des huit premières places. Outre Lille 2010/2011, seul Bordeaux 2008/2009 (11e avec 3 points) n’était pas dans le peloton de tête au bout de la seconde journée.

En revanche, l’Olympique lyonnais peut se faire du souci : aucun des leaders de la seconde journée n’a fini champion. Les futurs champions étaient au mieux seconds à J2 — Lyon 2002/2003, Montpellier 2011/2012 —, tandis que les leaders à J2 ont tous fini au mieux huitième — exception faite de Marseille 2004/2005, cinquième.

SaisonMJPointsClassementAjaccio-PSG
2002/2003 2 4 6e 0-0
2003/2004 2 1 14e 0-0
2004/2005 2 1 14e 1-0
2005/2006 2 6 2e 1-1
2006/2007 2 1 13e -
2007/2008 2 2 12e -
2008/2009 2 3 12e -
2009/2010 2 4 5e -
2010/2011 2 4 4e -
2011/2012 2 1 13e 1-3
2012/2013 2 2 12e 0-0

Journée 3 : PSG 0-0 Bordeaux

Lors des dix dernières saisons, le PSG possède un bilan équilibré de 4 victoires, 3 matches nuls et 3 défaites contre les Girondins. Cependant, Bordeaux trouve la faille dans 90 % des cas — chaque année sauf en 2008/2009 —, et reste sur deux matches sans défaite au Parc — série portée à trois ce dimanche.

Après trois journées de championnat, Paris ne possède que rarement aussi peu de points et une si mauvaise place : les seuls précédents sont 2004/2005 (14e avec 1 point), et 2007/2008 (17e avec 2 points). Le futur champion en revanche possède toujours au moins cinq points, exception faite de Lille 2010/2011, seizième avec trois unités.

Avoir exactement 3 points au bout de trois journées est arrivé 21 fois ces dix dernières années. Si seulement 4,8 % de ces cas ont donné un champion, seuls Marseille 2010/2011 et Monaco 2002/2003 ont décroché une place sur le podium synonyme de qualification en Ligue des champions (14,3 % des cas). Ce qui correspond exactement au nombre de relégations — Le Havre 2008/2009, Monaco 2010/2011 et Dijon 2011/2012 —, preuve que le classement après moins de 8 % du championnat est encore susceptible de changer très fortement.

Les prétentions de titre des Marseillais peuvent cependant être revues à la baisse : sur les dix dernières saisons, Montpellier est la seule équipe à avoir réussi à être sacré en étant leader après seulement trois journées. D’ailleurs, des neuf leaders déchus, seul Marseille — en 2006/2007 et 2008/2009 — a su conserver une place sur le podium.

SaisonMJPointsClassementPSG-Bordeaux
2002/2003 3 5 9e 1-1
2003/2004 3 4 11e 2-1
2004/2005 3 1 14e 1-1
2005/2006 3 9 1er 3-1
2006/2007 3 4 10e 0-2
2007/2008 3 2 17e 0-2
2008/2009 3 4 11e 1-0
2009/2010 3 7 3e 3-1
2010/2011 3 4 7e 1-2
2011/2012 3 4 9e 1-1
2012/2013 3 3 11e 0-0

Bilan du mois d’août 2012

Les trois matches disputés par Paris lors du mois d’août 2012 sont d’ordinaires peu favorables aux Parisiens, qui en moyenne ne prennent que 3,17 points lors de ces trois rencontres — quatre points la saison passée, seule saison voyant ces trois adversaires simultanément en L1. Les trois points pris cette saison sont donc statistiquement logiques.

Au mois d’août, le bilan parisien est généralement mauvais, le PSG n’étant sur le podium que dans 30 % des cas, et ayant un rythme de relégable une année sur deux. Là encore, le mois d’août 2012 du PSG est statistiquement représentatif des dix dernières années, puisque le PSG a eu un meilleur classement que 11e à l’entame du mois de septembre à cinq reprises, contre un plus mauvais par cinq fois. Enfin, en moyenne, le PSG marque 1,4 point par match au mois d’août. Avec seulement trois matches à disputer cette saison, cela signifierait 4 points pris, soit un seul de plus que le bilan actuel.

SaisonMJPointsClassementMoyenne
2002/2003 5 9 4e 1,8
2003/2004 5 4 17e 0,8
2004/2005 4 2 14e 0,5
2005/2006 5 10 3e 2,0
2006/2007 4 4 12e 1,0
2007/2008 6 7 13e 1,2
2008/2009 4 7 6e 1,8
2009/2010 4 10 2e 2,5
2010/2011 4 4 13e 1,0
2011/2012 4 7 3e 1,8
2012/2013 3 3 11e 1,0

Un pas de côté

La Ligue 1 vue par Gérard Holtz

À 105 points de l’arrivée, le peloton est toujours groupé, ce qui est tout à fait normal lors de cette première phase d’observation.

Marseille a pris la tête du peloton, et est en bonne position pour attaquer, mais il y a derrière de bons rouleurs parmi lesquels Lyon, Bordeaux, ou Toulouse — toujours aux avants-postes à cette période et ce à chaque saison.

Derrière, le peloton est extrêmement compact, avec 8 équipes en 3 points, dont les grands favoris : Lille et Paris.

Enfin, à l’arrière, trois équipes pourraient être lâchées si elles gardent ce rythme : Evian TG, Sochaux et le champion en titre, Montpellier.

La Ligue 1 vue du ciel

Les couleurs indiquent la moyenne de points par match, entre 0 (rouge) et 3 (vert). Toutes les cartes utilisent le même maillage.

Notes

[1] Doubai (Sochaux), Mollo (Nancy) et Wass (Evian TG), dont les transferts ont été officialisés cet été, jouaient déjà avec leurs clubs actuels lors de la deuxième moitié de saison 2011/2012, sous forme de prêts.

[2] Depuis 1997, Ibrahimovic est le cinquième joueur à réaliser cette performance, après Dieuze (2000), Nilmar (2004), Fred (2005) et Alo’o Efoulou (2009).

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11 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Hoss
    29 août 2012 16:05

    C’est là où on voit les limites des stats : il ne vaut mieux pas être premier en J2 et J3… Ce qui semble plutôt aberrant ^^

  • #2

    Edenwood
    29 août 2012 18:23

    Plus inquiétant, il faut noter que dans 70 % des cas, le futur champion gagne son premier match en Ligue 1. Seuls Lyon en 2002/2003 (match nul) et 2003/2004 (défaite) et Lille en 2010/2011 sont devenus champions sans avoir remporté leur premier match.

    J’ai toujours eu en tête le fait que "premier à la 1ere journée => premier à la fin".
    Content de voir que ce n’était pas complètement faux.

  • #3

    Florian B.
    29 août 2012 18:43

    @Hoss :

    il ne vaut mieux pas être premier en J2 et J3…

    Ce n’est pas tout à fait comme ça qu’il faut le lire, mais plutot "il est plus facile d’etre leader à J2 qu’à J38".

    En athletisme, si une personne prend la tête au bout de 10 mètres :
    - il a de fortes chances de gagner un 100 m ou un 110m haies
    - son avance n’est pas significative pour le 3000m ou le marathon.

    Appliqué à la L1, on voit que sur les leaders à J2-J3 (20 cas donc), seul 1 a été champion. Ce qui revient à dire "sur les 20 clubs alignés au départ d’une compétition, seul 1 sera vainqueur", donc que les 3 premières journées n’ont que peu (8%) d’incidence sur la compétition dans son ensemble.

  • #4

    Alexinho
    29 août 2012 21:25

    Autre stat étonnante : après 3 journées, le PSG est la seule équipe de Ligue 1 à n’avoir jamais mené au score…

  • #5

    Florian B.
    30 août 2012 01:00

    C’est vrai.

    On pourrait aussi regarder les séries en cours pour Paris :

    - 7 matchs sans défaite (3 cette saison), seul Bordeaux (11 matchs sans défaite dont 4 cette saison) fait mieux, Marseille n’etant qu’à 6.
    - 3 matchs sans victoire, c’est autant que Nice, Sochaux, Troyes, mais moins que Montpellier (4) ou Evian (6, dont 3 cette saison)
    - 3 nuls de suite par contre, c’est le seul club. Mieux que Bordeaux et Nice (2)
    - 2 matchs sans marquer, c’est autant que Bordeaux, Sochaux et Ajaccio. Personne ne fait mieux
    - 2 matchs sans encaisser, seuls Bordeaux et Valenciennes (3) font mieux

  • #6

    Alexinho
    30 août 2012 08:10

    Pour la dernière stat’, c’est Marseille (et non Bordeaux) et Valenciennes.

  • #7

    Florian B.
    30 août 2012 10:04

    marseille s’est pris un but a Sheriff. Bordeaux est bien inviole contre rennes-belgrade-psg

  • #8

    papy
    30 août 2012 12:41

    mouais je suis partagé sur cet article : c’est beau (j’aime bp les cartes de france :) , c’est bien fait, intellectuellement c’est bien poussé … mais du coup tu fais dire des trucs aux chiffres qui sont pour moi bizarre.

    Ne pas perdre contre le FCL au Parc n’arrivant que dans 33 % des cas, Paris ne peut que se réjouir de ce match nul.

    Quel est le dénominateur commun entre le PSG - Lorient de 2006/2007 et celui de 2012/2013 : le nom des équipes ? Le stade ?

    Sans être un pro des stats, je pourrai te dire que si on prend une moyenne de 20-23 clubs contre qui le PSG a joué, il y aura une grosse partie de ces clubs où statistiquement on se retrouvera dans la moyenne des points obtenus par le PSG et quelques clubs qui ne correspondront pas à la moyenne : certains où on aura une très forte moyenne et d’autre une très faible.
    Mais à la prochaine saison, cette moyenne n’entre pas en jeu dans le résultat du match (je crois que ça a un nom statistiquement). A part l’aspect psychologique (mais notre coach est là pour montrer que les stats des 10 dernières années sont des foutaises : surtout le match de 2002-2003). Si on avait les mêmes joueurs, même entraineur, … ça aurait un sens mais là.

    Donc se réjouir d’un match nul contre Lorient qui a frolé la relégation l’an dernier car des statistiques prouvent que c’est un bon résultat … je trouve ça un peu bizarre

  • #9

    Florian B.
    30 août 2012 13:04

    oui et non.

    oui, c’est journalistique : les equipes sont differentes, et avec 200M investis en 2 ans, on pourrait attendre mieux de ce psg…

    non, c’est statistique : l’an dernier deja au parc, paris n’a gagne ni contre lorient, ni contre bordeaux. on ne peut pas dire "c’est inadmissible de ne pas battre lorient au parc". Dans 5 ans, peut-etre, quand on pourra dire "si Paris perd, c’est la fin d’une serie de 4 victoires contre Lorient au parc"… en attendant…

  • #10

    papy
    30 août 2012 14:10

    pour moi les statistiques n’ont rien à justifier dans une victoire ou une défaite de paris.

    On peut dire que ce match nul est une bonne chose car :
    - notre préparation prévoit qu’on soit au top fin septembre
    - on a de nouveaux joueurs : il faut du temps
    - Lorient n’a quasiment pas changé d’équipe
    - Lorient se prépare chaque année pour les débuts de saisons

    mais pas parce que ça fait 5 ans qu’on perd contre Lorient donc un nul est un bon résultat.

    enfin c’est ma vision des choses.

  • #11

    IMFBB
    30 août 2012 16:48

    On touche en effet, à mon avis, aux limites de l’analyse des statistiques sportives.

    N’analyser que les PSG-Lorient (pour prendre un exemple) en isolant cette analyse n’a en effet pas grand sens dès lors que c’est une rencontre parmi 38. Elles peuvent arriver à des moments différents, avec des enjeux et des contextes différents (pour l’une ou l’autre des équipes).

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