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Bilan de l’actu du 8 au 14 mars

Actu PSG de la semaine : transferts, supporters, jeunes

lundi 14 mars 2011, par Julien Siriex, Vivien B.

Actu PSG de la semaine : transferts, supporters, jeunes

Pour être sûr que vous n’ayez rien raté de l’actualité du PSG cette semaine, nous vous proposons une synthèse récapitulative, sujet par sujet. Pour en savoir plus sur un point précis, vous n’avez qu’à suivre les liens.

Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.

Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 8 au 14 mars 2011 en bref.

Les faits majeurs du 8 au 14

Rumeurs de transferts : les départs

- Sakho a prolongé jusqu’en 2014. Déjà sous contrat jusqu’en juin 2012, Mamadou Sakho a prolongé mardi après-midi son contrat au PSG jusqu’en juin 2014. « Son salaire, actuellement d’environ 100 000 € brut, sera plus que doublé », croit savoir le Parisien. L’Équipe indique également que Sakho « a grosso modo doublé son précédent salaire », mais précise que « les 250 000 € brut mensuels qu’il devrait désormais gagner sont très inférieurs à ce qu’il aurait pu percevoir à l’étranger ». Enfin le quotidien sportif estime qu’« à long terme, [Sakho] serait susceptible de rapporter très gros au PSG, sa valeur pourrait osciller entre 20 M€ et 25 M€ ». (voir Mamadou Sakho prolonge au PSG jusqu’en 2014 et Sakho veut « jouer la Ligue des champions au PSG »)

-  L’Équipe donne un bon point au PSG. « Critiqué pour sa gestion du mercato d’hiver (départ de Stéphane Sessegnon pour Sunderland après un bras de fer, recrutement manqué de Dimitri Payet), le PSG vient d’envoyer un signal sensiblement plus positif en prolongeant un Mamadou Sakho convoité par les plus grands d’Europe, considère L’Équipe. C’est une signature qui s’inscrit dans un double contexte. Celle d’un Paris qui entend accroître le poids des joueurs formés au club. Celle d’un club décidé, aussi, à conserver ses meilleurs éléments pour atteindre son ambition principale : se qualifier régulièrement pour la Ligue des champions. »

- D’autres prolongations à suivre. « On devrait voir dans les semaines à venir d’autres prolongations, a annoncé Robin Leproux sur PSG.FR. Celle de Mamadou est la première et elle est symbolique. » Ce mercredi, le Parisien croit savoir que « le PSG va désormais s’occuper de prolonger Edel, Chantôme et Jallet ». De son côté, L’Équipe annonce que « les cas Edel (libre en juin) et Chantôme (contrat jusqu’en 2012) seront traités en premier », et ne mentionne donc pas Christophe Jallet, sous contrat jusqu’en 2013.

- Qui va prolonger ? Ce samedi, le Parisien dresse la liste des joueurs qui devraient voir leur aventure parisienne continuer : « Stéphane Courbis, l’agent [de Chantôme], a rencontré la direction du club il y a quelques jours et la prolongation est en bonne voie. Idem pour Edel. Le gardien devrait signer d’ici à la fin du mois deux ans de plus et voir ses conditions salariales réévaluées. Quant [à Jallet], c’est le dernier cas en date, mais il est aussi très important aux yeux de Kombouaré qui l’apprécie beaucoup. » Par ailleurs, le journal de Saint-Ouen croit savoir que « le club parisien se penchera, en fin de saison ou durant l’été, sur d’autres dossiers […] lorsqu’il aura une idée plus précise de ses besoins et de ses moyens financiers ». Et le quotidien de citer deux noms : Ludovic Giuly — en fin de contrat à l’issue de la saison — et Jérémy Clément — libre en juin 2012, mais qui aspire peut-être à rejoindre un club dans lequel il serait titulaire. « Pour ces joueurs, poursuit le quotidien, le club ne va pas se précipiter, mais il n’exclut pas de les garder au-delà de leur contrat actuel. » Enfin le Parisien assure que « le PSG n’envisage pas, pour l’heure, de discuter avec Armand, Cearà, Camara et Luyindula — qui seront libres en juin 2012 —, d’autant que ces quatre joueurs sont tous trentenaires et (sauf Armand) remplaçants cette saison. Dans l’optique de renouveler le vestiaire avec des éléments plus jeunes, les responsables parisiens aviseront selon les cas et les offres potentielles qu’ils pourraient recevoir. Armand (qui souhaite une prolongation de deux ans), Cearà et Camara aimeraient rester. Quant à Luyindula, sondé par des clubs étrangers cet hiver, Paris ne le retiendrait pas en cas de propositions concrètes. »

- Giuly attend sereinement. « Si j’ai reçu des nouvelles d’une éventuelle prolongation ? Aucune, a répondu Ludovic Giuly dans le Parisien. Je finis ma saison et j’étudierai tout cela. Tout le monde sait que j’ai envie de continuer ici. Et je sais que des offres vont bientôt arriver pour moi [notamment d’Angleterre et de Grèce]. C’est à ce moment-là qu’il faudra discuter vraiment avec mes dirigeants. S’ils le souhaitent bien sûr… Mais je ne me mets aucune pression. Si on veut me voir, je pense qu’on sait où me trouver. »

Rumeurs de transferts : les arrivées

- Wright-Phillips : footmercato.net brasse du vent. Une rumeur faisant état d’un intérêt du PSG pour Shaun Wright-Phillips, le site footmercato.net a interrogé l’agent du milieu offensif anglais sur les contacts entre son joueur et le club parisien. La réponse était claire : « Concernant la rumeur PSG, non, je ne suis pas au courant, cela reste de la spéculation, rien de concret. » Mais le site spécialisé dans les rumeurs de transferts a choisi de titrer cet article avec une autre partie de la réponse qui, il faut bien le reconnaître, est un véritable scoop : « Même si les Anglais quittent rarement leur île, la France et Paris ce n’est pas très loin de l’Angleterre, donc ça reste possible. » Une semaine plus tard, footmercato.net remet le sujet à la une : « Le dossier Wright-Phillips se complique… Shaun Wright-Phillips viendra-t-il un jour au PSG ? Ça nul ne le sait encore. Mais visiblement, l’Anglais ne compte pas plier bagage de sitôt en dépit de son statut de remplaçant. […] Personne ne sait vraiment si les Rouge et Bleu sont réellement intéressés par l’Anglais. S’il faudra attendre quelques semaines pour savoir si Paris a l’intention de passer à l’action, le principal intéressé est sorti du silence pour évoquer sa situation. Dans les colonnes du Manchester Evening News, Wright-Phillips […] a en effet indiqué qu’il comptait bien se battre pour glaner plus de temps de jeu. “Si les gens veulent de moi, je resterai. Je n’ai jamais voulu quitter le club. Je pense encore avoir un avenir ici. Il faut juste que je saisisse ma chance.” » Seul détail que n’a pas relevé footmercato.net : la déclaration de Wright-Phillips date du 25 février dernier, soit deux semaines avant le précédent article du site sur le sujet, le Manchester Evening News ne faisant que la rappeler dans un article publié ce vendredi. Le dossier ne « se complique » donc pas : il est aussi vide qu’il l’a toujours été.

- Gallas : « J’ai refusé le PSG. » « Aujourd’hui, je montre qui je suis, a expliqué le défenseur de Tottenham dans L’Équipe de vendredi. Je montre que William Gallas est toujours là, et c’est le plus important. […] Il faut arrêter de dire des bêtises. Tout le monde a dit que je n’avais pas de club [en juin dernier, alors qu’il était en fin de contrat à Arsenal]. Mais parce que j’ai refusé des offres. J’ai eu la Juve, je lui ai dit non. Le PSG voulait que je signe, je n’ai pas voulu. C’est simplement que William Gallas voulait rester à Londres. Car aujourd’hui, j’ai quatre enfants et je pense à ma famille avant tout. »

- Park sur les tablettes du PSG ? À en croire RMC.FR, l’attaquant sud-coréen de l’AS Monaco Park Chu-Young ferait partie des cibles du PSG en vue de la saison prochaine : « En France, Lyon et le PSG le suivent de près. À l’étranger, il est dans le collimateur de Liverpool et de l’Atlético de Madrid. Pour le moment, aucune piste n’est privilégiée. Mais son départ semble plus que probable quel que soit l’avenir de l’AS Monaco. »

À propos des supporters

- 1 000 Parisiens ont manifesté dimanche. Environ un millier de supporters du PSG ont manifesté dimanche après-midi entre le Panthéon et la Bastille à l’appel de l’association Liberté pour les abonnés « pour exprimer leur désaccord avec les mesures prises à leur encontre ces derniers mois ». (voir Retour sur la manifestation de supporters du PSG)

-  Le Parisien et L’Équipe, en direct de la place Beauvau. Comme les précédentes manifestations de supporters du PSG, le Parisien et L’Équipe n’ont pas pris la peine d’envoyer un journaliste couvrir l’événement, contrairement à leurs confrères de l’AFP ou de France Inter notamment. Et comme d’habitude, les quotidiens du groupe Amaury s’en sont remis à la communication du ministère de l’Intérieur pour « informer » leurs lecteurs. Ainsi Arnaud Hermant s’est-il empressé d’annoncer « en exclusivité » sur le site Internet du journal qu’un supporter parisien aurait eu plusieurs doigts arrachés en manipulant des fumigènes, précisant par ailleurs que les manifestants étaient « entre 300 et 400 […] selon une estimation de la police ». Et le journaliste d’indiquer que la manifestation s’est déroulée « entre la place de la Bastille et l’Odéon », ce qui est rigoureusement inexact : le cortège est en réalité parti du Panthéon, pour rejoindre la Bastille. Ce lundi, le quotidien de Saint-Ouen précise finalement qu’« un jeune supporter parisien s’est brûlé deux doigts, visiblement en allumant un pétard ». De son côté, L’Équipe affirme que le rassemblement a réuni « 100 à 200 supporters parisiens ». L’AFP, présente sur place, assure pourtant que les manifestants étaient « 1 000 selon les organisateurs, 800 selon la police », ce qu’attestent les photos et vidéos que nous avons mis en ligne. (voir aussi Retour sur la manifestation de supporters du PSG)

- Soutiens. Lors de PSG-Montpellier, les supporters héraultais ont affiché une banderole indiquant : « 15 minutes de silence, malgré nos différences ! Soutien aux ultras parisiens ! » Les CRS sont rentrés en tribunes pour faire retirer cette banderole, mais sans succès. À Bordeaux, les Ultramarines — une association connue pour son militantisme contre le racisme — a déployé un message concernant les tribunes parisiennes : « SOS Racisme : l’antiracisme ne se résume pas à des statistiques… »

- Loppsi 2 : les articles sur les supporters validés par le conseil constitutionnel. Jeudi 10 mars 2011, le conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet du projet de loi Loppsi 2 : s’il a censuré 13 des 142 articles, il a en revanche validé toutes les dispositions concernant les supporters. (voir Loppsi : arrêtés anti-supporters jugés constitutionnels)

- La CEDH confirme la dissolution des Boys. La cour européenne des droits de l’homme a jugé la requête des Boulogne Boys « irrecevable ». Ces derniers contestaient leur dissolution sur décret du premier ministre en avril 2008, après « l’affaire de la banderole ». (voir les attendus de la décision)

- Une amende pour le comportement des supporters en U17. Suite au match PSG-Rennes TA du 20 février dernier, lors duquel plusieurs dizaines de supporters parisiens se sont rendus au Camp des Loges pour encourager les moins de 17 ans du PSG à l’appel de l’association Liberté pour les abonnés, la commission de discipline de la FFF avait demandé au club de la capitale de lui présenter des explications écrites. En cause : l’« utilisation de trompes, banderoles et engins pyrotechniques par des supporters du club local » et l’« intrusion de supporters locaux sur l’aire de jeu au coup de sifflet final ». Réunie ce jeudi 10 mars, la commission fédérale de discipline a infligé une amende au PSG.

- PSG-Benfica : plus de 40 000 spectateurs. Sans surprise, le match retour des huitièmes de finale de la Ligue Europa entre le Benfica Lisbonne et le PSG attire les foules. Vendredi après-midi, le club parisien a annoncé sur son site officiel que « plus de 40 000 spectateurs [y] assisteront. […] Les dernières places (50 €) sont en vente uniquement à la billetterie du Parc des Princes. » Après les tribunes latérales, rapidement prises d’assaut par les sympathisants du club portugais, les places en virages et en quarts de virage — dont les tarifs ont été augmentés de 32 € à 50 € — sont les dernières à trouver preneurs. Les secteurs familles ont été réduits pour faire face à la demande.

Résultats, blessures, compos, suspensions…

- PSG 2-2 Montpellier. Dimanche soir, lors de la 27e journée de L1, le PSG a concédé le match nul 2-2 face à Montpellier. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Y a-t-il un problème Nenê ? « Ce soir, j’étais nul. Avant j’étais la solution de l’équipe, maintenant je suis le problème… » Le commentaire désabusé de Nenê à l’issue du match, après les critiques de Hoarau à l’égard de l’individualisme de certains Parisiens — au micro de Canal+, à la fin de la première période —, laisse supposer que la mi-temps a été animée dans le vestiaire parisien. Ceci explique-t-il la seconde période indigente du PSG dimanche soir ? (voir notre analyse, les informations de L’Équipe et du Parisien)

- Chantôme était blessé. Présent dans le groupe de 19 joueurs convoqués pour PSG-Montpellier, Clément Chantôme n’a finalement pas été aligné sur la feuille de match en raison d’une douleur à la cuisse — séquelle de la rencontre de Ligue Europa disputée à Lisbonne ce jeudi —, rapporte leparisien.fr.

- Benfica 2-1 PSG. Jeudi soir, lors du match aller des huitièmes de la finale de la Ligue Europa, le PSG s’est incliné 2-1 sur la pelouse du Benfica Lisbonne. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- 51 % de qualifications. Sur 442 précédents dans les coupes d’Europe depuis la saison 1970/1971, 51 % des équipes qui ont perdu 2-1 à l’extérieur au match aller se sont qualifiées, signale L’Équipe. (voir plus de stats)

- Camara n’est plus suspendu. Expulsé face au Mans en quarts de finale de la coupe de France, Zoumana Camara a purgé un match de suspension automatique à Auxerre. Ce jeudi, la commission de discipline de la FFF a estimé que la sanction d’un match ferme suffisait. Il pourra donc affronter Montpellier ce dimanche. (voir PSG-Montpellier : Camara n’est plus suspendu)

- Angers-PSG fixé. La demi-finale de coupe de France entre Angers et le PSG aura lieu mercredi 20 avril à 20h45. Le nom du diffuseur n’a pas encore été annoncé.

- Un maillot spécial pour OM-PSG. Le club parisien a annoncé que « le 20 mars prochain, à l’occasion du match OM-PSG, les joueurs parisiens porteront le maillot Génération PSG sur lequel sera inscrit le nom des 2 500 supporters ayant souscrit au projet Génération PSG ». Le club fait payer 45 € l’inscription d’un nom sur ce maillot, tarif auquel il faut encore rajouter les 75 € du maillot lui-même pour en obtenir un exemplaire.

- Des tensions entre Bazin et Leproux ? « De vives tensions apparaissent au sommet de l’édifice, croit savoir le Parisien. Ces dernières semaines, les relations se sont sensiblement rafraîchies entre Sébastien Bazin, l’actionnaire principal, et Robin Leproux, le président. Le dernier conseil de surveillance du club, le 21 février dernier, l’a confirmé. À trois reprises, le président Robin Leproux a ouvert la porte à son départ. [« Si vous n’êtes pas content, il faut changer de président », aurait déclaré Robin Leproux durant ce conseil de surveillance] “On est passé d’un président servile vis-à-vis de Colony Capital au début de son mandat à un président agressif avec l’actionnaire et demandeur financièrement”, confie un dirigeant parisien. » D’après le quotidien francilien, le PDG de Colony Capital Europe « goûte peu certains traits de [la] personnalité [de Leproux]. Bazin n’aime pas que Leproux s’approprie la paternité du plan sécurité entré en vigueur l’été dernier. “Même s’il avait le soutien des pouvoirs publics, c’est Sébastien qui a poussé pour le plan, poursuit un proche du club. Face aux pressions, Robin voulait même reculer sur certains points à un moment.” Bazin n’apprécie pas non plus que Leproux lui mette la pression pour obtenir plus de moyens financiers pour préparer l’avenir alors que le PSG bouclera la saison actuelle avec un déficit d’environ 20 M€. » De son côté, Robin Leproux aurait également des reproches à l’égard de son actionnaire : « Le président parisien a bien conscience que sportivement le PSG est à un tournant. Et que pour bien le négocier, il faudra de l’argent. Il en réclame régulièrement à l’actionnaire pour le prochain mercato d’été. Le dirigeant de Colony ne lui a donné aucune garantie jusqu’à maintenant. L’ancien patron de RTL s’impatiente et s’agace aussi des rumeurs de repreneurs potentiels qu’il ne voit pas venir et du peu d’informations sur ce sujet qui lui sont transmises. Enfin Robin Leproux vit mal d’être tenu à distance dans le dossier de rénovation du Parc des Princes, mené par Colony et Vinci Concessions. Au PSG, ce sujet sensible est davantage dans les responsabilités de Philippe Boindrieux, le directeur général, avec qui Leproux a des relations compliquées. » Le quotidien conclut cependant que « ces crispations, qui font partie de la vie d’un club, ne devraient pas remettre en question la cohabitation future du duo ». Et d’ajouter deux raisons à cela : « Sébastien Bazin, qui a souvent déclaré que la stabilité était ce qui manquait le plus au PSG, se contredirait en se séparant d’un président au bilan flatteur pour l’instant. Quant à Leproux, même s’il répète que rien ne le retient au club, il a pris goût au poste. »

- Leproux dément. Le lendemain, alors qu’il se trouvait à Lisbonne, Robin Leproux a tenu à démentir cette information : « On peut dire un mot sans y accorder plus d’importance que ça. Ce matin [mercredi], le Parisien était à la recherche de sensationnel. Vouloir polémiquer ou créer des tensions, c’est complètement déplacé car l’actualité [de mardi], c’était le renouvellement de contrat de Mamadou [Sakho] et aujourd’hui [mercredi], c’est le match qu’on prépare. Je dis ça en souriant mais arrêtons le sensationnel extra-sportif à Paris. […] Une quinzaine de personnes ont assisté à ce conseil de surveillance, elles peuvent témoigner qu’il n’y pas matière à créer une nouvelle polémique entre Sébastien Bazin et moi. Ce n’est pas la première fois que je lis des choses erronée. » Ce jeudi, le Parisien évoque brièvement ce démenti : « Robin Leproux est revenu sur l’article paru hier dans nos colonnes […]. Selon lui, la phrase que nous révélions — “Si vous n’êtes pas content, il faut changer de président” — n’a “pas été prononcée dans un contexte de discussion avec Sébastien Bazin”. Nous maintenons qu’elle a été tenue lors du conseil de surveillance du 21 février en présence du patron de Colony Capital. Le président parisien s’est par ailleurs abstenu de revenir sur la nature exacte des relations professionnelles qu’il entretient avec son actionnaire. » (sources : AFP, 20minutes.fr)

- Le PSG vu de l’intérieur. « De l’extérieur, le PSG passe pour un club particulier. Abondez-vous dans ce sens ? », a demandé le Parisien à Yves Bertucci. « Franchement, c’est très tranquille au Camp des Loges, a répondu l’adjoint de Kombouaré. Après, c’est vrai que, comme l’OM ou Lyon, le PSG est un club médiatique. On le voit quand on se déplace. » (voir Bertucci : « J’avais envie de connaître un grand club »)

- Kombouaré exhorte ses joueurs à se faire plaisir. Après la défaite concédée samedi à Auxerre, Antoine Kombouaré a senti le besoin de parler à son groupe lors de l’entraînement de lundi, rapporte la presse spécialisée. L’Équipe rapporte ainsi les propos de l’entraîneur parisien : « Pour gagner, les gars, il y a deux règles à respecter : 1. Que vous arrêtiez de parler sur le terrain ; 2. Que vous preniez du plaisir. Montrez-moi plus d’envie. On est cinquièmes, encore en course, pas dans la galère comme une équipe comme Monaco. L’ambiance est bonne, mais il y a des attitudes que je ne veux plus voir. Je ne veux plus que vous baissiez les bras lorsque l’un d’entre vous ne fait pas la passe. Samedi, à Auxerre, j’ai vu Nenê lever les bras au ciel parce qu’un de ses coéquipiers avait préféré frapper que lui donner. Ça, je ne veux plus le voir. Encouragez-vous, continuez de proposer des solutions. Et, encore une fois, faites-vous plaisir. » Les récits de lequipe.fr et du Parisien sont très similaires.

- Paris ne lâchera aucune compétition. Cohérent avec sa ligne éditoriale des dernières semaines — à défaut de l’être avec celle d’il y a deux ans —, le Parisien a cru bon de demander à Yves Bertucci s’il ne serait pas « judicieux de faire l’impasse » sur la Ligue Europa. Évidemment, l’adjoint de Kombouaré a répondu par la négative : « On ne peut pas lâcher une compétition ou demander aux joueurs d’agir ainsi. On joue beaucoup de matches, c’est vrai, mais si on a mal fini face à Toulouse ou perdu à Auxerre, ce n’est pas à cause de la fatigue. »

- Pauleta : « Le vainqueur de Benfica-PSG ira en finale. » « Quel que soit le club qui passera ce tour, il aura toutes les chances d’atteindre la finale, a estimé Pauleta sur UEFA.com avant le match aller. Il m’est difficile de choisir un favori car ce sont deux équipes qui font une bonne saison. Sur le plan individuel, Benfica a plus de bons joueurs mais je pense que cela donnera deux grands matches. […] Le PSG repose sur un mélange de qualité et d’expérience et de joueurs plus jeunes et plus prometteurs. Ce groupe joue ensemble depuis deux ou trois ans. Il est plus fort que jamais. »

- Camara ne veut pas balancer la Ligue Europa. « Quand vous entendez que le PSG aurait intérêt à lâcher cette compétition, comment réagissez-vous ? », a demandé à Zoumana Camara le journaliste du Parisien Christophe Bérard, faisant implicitement référence à la campagne de son collègue de bureau, Laurent Perrin. Et le défenseur central de tenir un discours clair sur l’investissement du groupe parisien en coupe d’Europe : « Pfft ! C’est typiquement français ! On vous demande de vous qualifier pour l’Europe et, ensuite, il faudrait s’arrêter de la jouer. Rien ne sera négligé. Il faut que les gens comprennent à quel point la Ligue Europa est importante : quand on a eu un petit coup de mou en championnat, les matches à Séville et Dortmund ont servi à nous rebooster. Supposons que ça se passe mal contre Benfica, ça nous compliquerait la tâche pour bien préparer Montpellier. […] On parle d’un huitième de finale de coupe d’Europe face à un grand nom européen. Quand on dit Benfica, des souvenirs remontent chez plein de gens. Ce sera une grosse ambiance comme à Séville ou Dortmund. J’aime ces matches à la saveur particulière. Je n’ai jamais joué là-bas, mais ceux qui étaient là en 2007, quand le PSG s’était fait sortir de la coupe UEFA, m’ont affirmé que le stade était magnifique. » (source : le Parisien)

Sélections internationales

- Équipe de France : la liste sera connue le 17 mars. Laurent Blanc communiquera jeudi 17 mars à 14h la liste des joueurs retenus pour les matches Luxembourg-France — vendredi 25 mars à Luxembourg — et France-Croatie — mardi 29 mars au Stade de France.

Jeunes et féminines

- CFA : Besançon 2-0 PSG. L’équipe réserve du PSG s’est inclinée 2-0 samedi après-midi à Besançon (3e). Paris a encaissé deux buts sur coups de pied arrêtés au cours des six premières minutes du match (4e, 6e). Le PSG a par ailleurs disputé toute la seconde période à dix contre onze, après l’expulsion de Kalifa Traoré. « On ne doit s’en prendre qu’à nous-mêmes », estime l’entraîneur francilien. D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe alignée par Bertrand Reuzeau était la suivante : Sail — Ikoko, Paupin, Traoré, Landre — Kebano, Makhedjouf, Touré (Ayina, 73e), Kamghain (Diarra, 46e) — Qasmi, Nguema (Baldé, 66e). Le PSG est désormais dixième à 13 points du leader, Sochaux.

- U19 : PSG 2-1 Caen. Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG se sont imposés 2-1 face au leader caennais, désormais deuxième. Les Parisiens sont toujours troisièmes, à 11 points du premier — avec un match en retard.

- U17 : PSG 1-2 Cholet. Samedi après-midi, les moins de 17 ans du PSG se sont inclinés 1-2 face à Cholet (11e). Ils restent premiers, avec 10 points d’avance sur le deuxième, Guingamp.

- Féminines : repos. Les équipes féminines du PSG ne jouent pas ce week-end, qui est consacré au challenge de France.

- Féminines : Bussaglia buteuse. Laure Boulleau, Caroline Pizzala et Élise Bussaglia étaient titulaires lors de la victoire de l’équipe de France face à la Nouvelle-Zélande (5-2) ce lundi. Laure Lepailleur est quant à elle entrée en jeu dans le dernier quart d’heure. Bussaglia a inscrit le cinquième but tricolore. Deuxièmes de leur groupe, les Françaises disputeront mercredi le match pour la troisième place de la Cyprus Cup 2011. (source : FFF.FR)

- Féminines U19 : Le Garrec buteuse. Léa Le Garrec était titulaire lors de la défaite de l’équipe de France U19 face à la Norvège (0-3) et lors des victoires face à la Suède (1-0) puis l’Italie (2-1) lors du tournoi de La Manga. La jeune Parisienne a inscrit le premier but des Bleuettes face aux Italiennes. (sources : FFF.FR, PSG.FR, FFF.FR)

- France U16 : 3 Parisiens. Mike Maignan (gardien), Franck Bambock (défenseur) et Hervin Ongenda (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U16 pour disputer deux matches amicaux face à la Suisse du 13 au 18 mars. (source : FFF.FR)

- France U17 : 4 Parisiens. Lionel Mpasi (gardien), Antoine Conte (défenseur), Jordan Ikoko (défenseur) et Abdallah Yaisien (milieu) ont été sélectionnés en équipe de France U17 pour participer au tour Élite 2011 du 18 au 31 mars 2011. (source : FFF.FR)

- France U18 : 3 Parisiens. Alphonse Areola (gardien), Alvin Arrondel (défenseur) et Jean-Christophe Bahebeck (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U18 du 21 au 25 mars pour affronter l’Allemagne en matches amicaux. (source : FFF.FR)

- France U19 : 3 Parisiens. Loïck Landre (défenseur), Jimmy Kamghain (milieu) et Neeskens Kebano (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U19 du 21 au 24 mars pour affronter la Suisse en match amical. (source : FFF.FR)

Le reste de l’actu du 8 au 14 mars

Autres infos PSG en vrac

- Le Benfica fait tourner et match nul. « Jorge Jesus, l’entraîneur du Benfica Lisbonne, avait annoncé une équipe renouvelée face à Portimonense. En fait, [sa] formation […] était carrément chamboulée, avec Aimar plus dix remplaçants dans l’équipe de départ, indique L’Équipe. Le résultat ? Méconnaissables, les Lisboètes ont encaissé, en première période, un but inscrit sur un penalty sifflé pour une main de Roderick. Ils n’ont égalisé qu’à la 78e minute grâce au vétéran Nuno Gomes (34 ans), qui avait remplacé Aimar à la 70e. Dur pour les joueurs de l’Algarve, derniers du championnat portugais. »

- Lucescu contacté par Borelli en 1984. Aujourd’hui entraîneur du Chakhtior Donetsk, Mircea Lucescu a révélé dans L’Équipe ce mardi qu’il avait été contacté par le PSG il y a près de trente ans : « Dans les années 1960, j’avais failli venir jouer à Bordeaux. En 1984, le président du PSG, Francis Borelli, me voulait comme entraîneur. » Avant l’arrivée de Gérard Houllier en 1985, le PSG avait connu plusieurs entraîneurs successifs : Lucien Leduc de juillet 1983 à avril 1984, Georges Peyroche d’avril 1984 à mars 1985, puis Christian Coste d’avril à juin 1985.

- Bebeto voulait jouer au PSG. Bebeto, champion du monde 1994, a révélé à Football 365 qu’il aurait aimé jouer au PSG : « J’ai failli venir jouer à Marseille. J’avais un ami à moi qui y jouait, Mozer. On a joué ensemble à Flamengo. Je me suis même déplacé jusqu’à Marseille mais ce jour-là, il n’y avait aucun dirigeant de présent, personne n’est venu. J’étais convoqué pour un match avec le Brésil donc je suis reparti car je ne pouvais pas perdre de temps là-bas. […] J’aurais aimé jouer au Paris Saint-Germain pour Raí et Reinaldo (sic). Beaucoup d’amis à moi y ont joué. J’aurais choisi Paris, c’est sûr. »

- Artur Jorge : « Personne n’a aidé le PSG. » Sollicité par sofoot.com à la veille du match entre ses deux anciennes équipes, Artur Jorge a évoqué le Benfica Lisbonne et le PSG : « Ce sont deux clubs spéciaux pour moi. J’ai eu la chance de travailler dans ces deux grandes équipes. […] J’ai longtemps évolué à Benfica, comme joueur et j’y ai remporté pas mal de choses comme joueur et au PSG comme entraîneur. Je n’ai pas de préférence. Que le meilleur gagne. […] Aujourd’hui, Benfica en a plus [de joueurs capables de faire la différence] que le PSG, peut-être. Peut-être qu’il a plus de qualité. Mais peut-être aussi que je me trompe. […] À Benfica, il y a beaucoup de monde. Quand je suis arrivé au PSG, il y avait 6 000 ou 7 000 personnes au Parc. À la Luz, ils sont 50 000 aujourd’hui alors que le titre est quasiment perdu. Benfica est un club avec une grande histoire, de nombreux trophées, en coupe d’Europe notamment et le PSG n’en est pas encore là. » L’entraîneur moustachu a ensuite évoqué la nouvelle carrière d’Antoine Kombouaré, qu’il a connu en tant que joueur de 1991 à 1994 : « Non [je ne m’attendais pas à ce qu’il devienne entraîneur], mais beaucoup de joueurs que j’ai connus [le] sont devenus. […] Je suis très content de ça. Antoine était quelqu’un de fort, avec du caractère mais aussi très bien élevé. Et les personnes fortes ne sont pas toujours bien élevées. Il y avait devant lui deux très bons défenseurs avec Alain Roche et Ricardo. Il aurait aimé jouer plus et j’aurais aimé qu’il joue plus mais malgré ça, il a toujours été respectueux. Il y a toujours eu beaucoup d’estime entre nous. J’espère qu’il deviendra un grand entraîneur. » Enfin le technicien portugais est revenu sur le titre de champion de France qu’il a offert au PSG en 1994, le dernier en date à Paris : « Je ne sais pas [pourquoi le club galère autant depuis]. À vous de me le dire… Peut être que les autres clubs ont progressé et que le PSG n’a pas avancé comme il l’aurait dû. Mais c’est vrai que ça fait un bout de temps… Si cette année-là nous avons été champions, c’est tout d’abord parce que nous avions une grande équipe. Nous avions de la qualité et étions meilleurs que les autres. Et nous l’avons été tout seuls. Enfin, si, avec notre public. Malgré les critiques de la presse. […] Chacun a ses idées mais c’est clair que personne n’a aidé le PSG. Tout le monde nous tirait dessus. Et pourtant, nous avions la possibilité de continuer avec une grande équipe… »

- Angers-PSG : les réactions. En demi-finale de la coupe de France, le PSG se déplacera à Angers (L2). Une rencontre qu’Alain Roche, le directeur du recrutement parisien, ne considère pas comme gagnée d’avance : « Sur le papier on est supérieurs, mais la coupe c’est particulier. Chambéry en a été un cruel exemple pour les clubs de L1, Angers aussi. » Christophe Jallet se méfie également de cette dernière marche avant la finale : « On sait que les demi-finales sont toujours compliquées. L’an dernier, ça avait été difficile à Quevilly (0-1). À nous de continuer sur notre dynamique en coupe pour aller chercher cette place en finale. » Du côté d’Angers, le tirage au sort comble Olivier Pickeu, le manager général angevin : « Ce qu’on voulait, c’était recevoir. L’adversaire, on s’en foutait. » (sources : lequipe.fr, PSG.FR)

- Luyindula : son statut, ses relations avec Kombouaré. Avant le match face au Benfica cette semaine, Peguy Luyindula avait évoqué dans L’Équipe son statut au PSG cette saison : « C’est toujours difficile de disputer un match sur quatre. Et c’est encore plus difficile quand ce match sur quatre, un coup tu joues à gauche, un coup à droite, un coup en pointe, un coup en soutien, un coup dans un milieu à trois… Ce n’est pas simple à gérer. Mais je le fais sans me plaindre. […] Ai-je trop facilement accepté la hiérarchie des attaquants du PSG ? Les raisons qui font que cette hiérarchie n’a jamais été ébranlée, il faudrait les demander à l’entraîneur. Peut-être qu’il n’avait simplement pas envie de me faire jouer. C’est son droit. Moi, j’ai toujours voulu me révolter, notamment à travers mes entraînements. Mais ce n’est jamais allé au-delà. Et puis, il y a des choses que je saisis mal. La saison dernière, à la trêve, on sort d’un premier semestre quasiment identique à celui de cette saison, à deux points près. J’y avais grandement participé, au point de me blesser en janvier 2010 [au genou droit] et d’être opéré, deux mois après, pour la première fois de ma carrière. Mais on dirait que tout ça ne compte pas. On dirait que les points récoltés en 2009 tombaient du ciel. Et que ceux pris en 2010 résultent d’un extraordinaire… C’est étrange. » Le meilleur buteur de L1 en activité revient également sur sa discussion avec Antoine Kombouaré avant la demi-finale de coupe de la Ligue à Montpellier, qui avait été présentée comme un clash entre les deux hommes : « À un moment donné, on a le droit de se dire : “Ça me soûle, j’ai contribué à amener l’équipe jusqu’en demi-finales, et là, je ne joue pas…” Oui, j’étais déçu de ne pas jouer. Mais je n’ai manifesté ni colère ni rage. Il y a des propos que je n’ai jamais tenus au coach. [1] » Enfin Luyindula est interrogé sur ce en quoi le PSG l’aura fait évoluer : « Je ne vois qu’une chose : je suis devenu beaucoup plus parano qu’avant. […] C’est un club à part. Ici, rien n’est fait, dit ou écrit sans que quelqu’un, derrière ait une visée plus ou moins claire. Tu dois tout décoder. Rien n’est naturel. Rien n’est jamais neutre au PSG. […] Tu peux passer de mauvais moments au PSG. Mais sa magie, c’est qu’il te fera toujours rêver. Il te donnera toujours l’espoir que le lendemain sera plus beau. »

- Kombouaré attend plus de Luyindula. Interrogé mercredi en conférence de presse sur le temps de jeu de Luyindula, Antoine Kombouaré avait indiqué que la balle était dans le camp de son attaquant : « Il entre dans une concurrence avec Hoarau et Erding. Je fais des choix et je les assume. […] J’attends que Luyindula marque des points pour le refaire jouer en championnat. » L’ancien Lyonnais, sorti sur blessure après avoir ouvert le score à Lisbonne, est forfait pour le match PSG-Montpellier ce dimanche.

- Camara aime le PSG. Samedi dernier, alors qu’il était suspendu, Zoumana Camara a tenu à faire le déplacement en voiture à Auxerre. Il s’en est expliqué dans les colonnes du Parisien : « Être solidaire avec le groupe, ce n’est pas qu’une phrase. C’était juste ma façon de montrer aux autres que je restais concerné. Nous avons tous besoin les uns des autres. Il n’y a pas un ou deux joueurs qui pourront faire seuls la différence. Le PSG, c’est un groupe, pas un ensemble de joueurs. Tout le monde est important. » Le défenseur central, désormais remplaçant, a indiqué qu’il ne se voyait pas quitter le Paris Saint-Germain, même si son nouveau statut lui apporte quelques frustrations : « Je ne suis pas encore là-dedans [le mercato]. Il y a trop d’échéances importantes pour se disperser. En juin, il me restera un an de contrat. Il n’y a pas le feu. Je suis attaché au PSG. Je suis allé au clash avec Saint-Étienne pour venir. J’ai connu des hauts et des bas dans ce club mais je l’aime. […] Mon état d’esprit ? Je suis un joueur heureux et ambitieux et, par moments, un peu frustré. » (source : le Parisien)

- Giuly : « La fatigue, c’est dans la tête. » Interrogé dans le Parisien sur la fin de saison qui s’annonce éprouvante pour les joueurs du PSG, Ludovic Giuly a réaffirmé sa confiance dans la capacité du club de la capitale à mener plusieurs combats de front : « Même si on nous le demandait, nous ne pourrions pas calculer. À Paris, il y a, cette saison, une envie incroyable de croquer dans toutes les compétitions. […] L’effectif n’est-il pas un peu trop limité pour cela ? Pas si nous restons épargnés par les petits bobos. Là, Peguy [Luyindula] a un coup sur la cheville. Il ne faudrait pas d’autres ennuis de ce genre sinon cela pourrait devenir compliqué. Maintenant, la clé du truc, ce n’est pas d’enchaîner les matches, mais de bien récupérer entre les rencontres. […] Il n’y pas de secret : dormir un maximum, faire ses étirements et, surtout, boire beaucoup d’eau. Je connais parfaitement mon corps et je peux vous dire qu’à mon âge il me faudrait pas mal de temps pour digérer un excès. Mais il ne faut pas non plus dire que notre vie ressemble à la prison ! Cela fait quand même pas mal de saisons que j’évolue dans des équipes qui jouent tous les trois jours. C’est ça, les grands clubs : si on ne veut pas de ce rythme, on ne va pas y jouer. […] Si je ressens la fatigue ? [Oui.] Et là, je me sers de mon mental. La douleur, c’est dans la tête. En fait, tout se joue dans le premier quart d’heure. Je ressens, à ce moment, un peu de lourdeur dans les jambes. Là, je me force à passer outre le mal. En plus, comme je ne joue qu’un match par semaine, je me dis que je n’ai absolument pas le droit de me plaindre. »

- Luyindula défend son bilan. Avant d’inscrire son huitième but de la saison à Lisbonne jeudi, Peguy Luyindula avait livré dans L’Équipe son explication à propos du manque d’efficacité qui lui est reproché : « Pourquoi je ne brille pas toujours dans la finition ? Sûrement parce que je me disperse dans d’autres choses. Je garde moins de forces que d’autres pour attaquer. Après, la plupart des gens n’en ont rien à foutre que je fasse une course défensive. Mais ce travail-là compte aux yeux de mes coéquipiers. Malgré tout, j’arrive encore à marquer. »

- Tiéné se défend. Dans un entretien accordé à l’AFP, Siaka Tiéné a évoqué son déficit d’image et défendu sa façon de jouer : « Quand je suis arrivé, j’ai cru entendre qu’on se demandait si un joueur de Valenciennes pouvait s’imposer au PSG. Aujourd’hui, ce ne sont plus les mêmes paroles et ça me rend heureux. Les gens reconnaissent qu’ils se sont trompés et se disent : “En fait, ce joueur-là, c’est top niveau.” […] Je suis venu pour apporter mon expérience internationale et aider à resserrer la défense. Mais je voulais aussi ramener l’envie de s’arracher et de s’entraider. […] Attention, je ne suis pas un joueur qui ne fait que mettre des coups non plus. Plus jeune à l’académie, je n’avais pas cette niaque en moi, j’étais plus un joueur technique, je jouais ailier gauche. Mais plus tard, j’ai compris que le football d’aujourd’hui, c’est d’abord s’imposer dans le duel. […] Quand il faut jouer au ballon, je suis là. Sans prétention, j’ai la capacité de bien jouer au football. Techniquement, j’ai le niveau pour faire des bons mouvements offensifs. »

- Précédent(s). La seule confrontation officielle entre le PSG et le Benfica Lisbonne date de la saison 2006/2007 : en huitièmes de finale de la coupe UEFA, les Portugais s’étaient inclinés 2-1 à Paris avant de s’imposer 3-1 à domicile. Parmi les joueurs présents à Lisbonne il y a quatre ans, seuls Traoré et Luyindula sont encore au PSG cette saison. PSG.FR rappelle que les deux équipes ont en revanche disputé plusieurs matches amicaux : le 13 août 1980 (défaite 4-1), le 5 septembre 1975 (victoire 2-0), le 14 novembre 1988 (match nul 1-1 à Saint-Ouen), le 8 janvier 1991 (défaite 4-7 lors du tournoi en salle de Paris-Bercy), le 7 mai 2001 (match nul 0-0, défaite 3 tirs au but à 4 en coupe de l’amitié), le 15 avril 2003 (match nul 1-1, victoire 6 tirs au but à 5 en coupe de l’amitié à Charléty) et enfin le 2 août 2008 (match nul 2-2 à Guimarães).

- Luyindula confiant. Titularisé en pointe de l’attaque parisienne à Auxerre, Peguy Luyindula n’a pas connu la joie de donner la victoire aux siens, la faute à un Sorin des grands soirs et à son poteau droit. L’ancien Lyonnais reste cependant confiant pour la suite : « On sait que ce ne sera pas simple, le groupe n’est pas énorme et on doit s’y faire. Mais c’est très serré en haut du classement et nous allons rebondir. Nous l’avons déjà fait par le passé. » (source : le Parisien)

- Kombouaré : « J’ai confiance en mes attaquants. » « En ce moment, c’est vrai que, ce qu’il nous manque, c’est d’être efficaces, un peu plus tueurs, a reconnu Antoine Kombouaré à la veille du match PSG-Montpellier. Il faudrait être capables de ne pas avoir besoin de dix occasions pour marquer un but. Moi, j’ai énormément confiance en mes attaquants. L’équipe me plaît, elle défend, ça bouge, il y a du jeu. Ce qui m’intéresse aussi, c’est la progression du groupe. Aujourd’hui on est bien placé en championnat, en coupes. Et puis, pour une équipe qui ne marque pas beaucoup, on est quand même la deuxième attaque du championnat [la quatrième en réalité]… » L’entraîneur parisien a ensuite évoqué l’enjeu que revêt, à ses yeux, le match de ce soir : « Tous les week-ends, on joue gros. Il reste encore 32 points en jeu, on fait tout pour gagner et si ce n’est pas le cas, on a encore le temps de grappiller des points. Le but demain, c’est de distancer Montpellier. De les mettre à neuf points derrière. Pour ensuite faire un championnat à cinq, et engager, en avril, la bagarre avec les quatre autres équipes. » (source : lequipe.fr)

- Nenê : « Je reviens bien. » Dans L’Équipe, à la veille de PSG-Montpellier, Nenê avait répondu aux critiques sur ses performances, jugées « moins éblouissantes » en 2011 : « Pfff… Tout le monde parle de ça… Mais c’est normal, j’ai marqué beaucoup de buts avant la trêve. J’ai baissé de niveau sur trois ou quatre matches, je n’ai pas d’excuse, mais je ne peux pas être à 100 % tout le temps. Je n’étais pas au top physiquement à la reprise. J’ai été un peu malade [gastro-entérite] et tu perds toujours un peu de rythme dans ces cas-là. Les marquages sont aussi plus durs contre moi. Mais je reviens bien petit à petit. […] Je les accepte [les critiques] mais on dit parfois des trucs qui ne sont pas très justes. J’ai été extraordinaire sur la première partie de la saison et on attend beaucoup de moi, c’est normal. C’est l’autre côté de la pression. Je l’assume. Mais, avant le match à Nice [le 20 février], les gens disaient qu’on ne me verrait plus jusqu’à la fin de la saison. Ce n’est pas vrai. J’ai été impliqué dans les trois buts. Je réponds aux critiques sur le terrain. Les gens attendent de moi des buts, mais ce n’est pas vraiment mon rôle au départ. En ce moment, je fais plus de passes décisives, c’est ça mon travail [4 en L1 cette saison]. » Accusé de s’énerver parfois contre ses partenaires durant les matches, le Brésilien a justifié son attitude : « Les équipes défendent beaucoup plus contre nous. Mais c’est vrai qu’on a beaucoup d’occasions et qu’on n’est pas efficaces. Je m’agace aussi parce que je n’ai plus trop d’occasions. Je suis d’abord très exigeant avec moi-même. Sur mes derniers coups francs, je n’ai pas été à mon niveau. C’est normal que je sois fâché par ça. Sur un match, je peux me tromper sur un dribble ou une touche de plus. Si je ne reçois pas le ballon, je m’énerve parfois, mais c’est parce que j’ai l’impression de ne pas aider mon équipe. » Enfin l’ancien Monégasque a expliqué que ses permutations avec Giuly et sa plus grande présence dans l’axe étaient tactiques : « C’est une consigne du coach. Comme les marquages sont plus serrés, on change avec Ludovic. Et puis j’aime bien rentrer à l’intérieur quand je suis côté droit. Dans l’axe, je peux sortir des deux côtés et c’est plus difficile pour les défenseurs. J’aime bien ce rôle. »

Anciens Parisiens

- Frau ne comprend pas le Losc. Auteur de 13 buts la saison dernière et 5 cette saison, Pierre-Alain Frau n’a pas reçu de proposition pour prolonger à Lille. Une « injustice » selon lui. En début de saison, Rudi Garcia estimait que « Pierre-Alain est toujours intéressant quand il est obligé de donner le meilleur de lui-même. » Dans les colonnes de L’Équipe, l’ancien Parisien a fait part de son amertume : « C’est une grande phrase. Mais il faut bien se trouver des excuses. Il n’y a pas grand monde qui comprend pourquoi ils ne m’ont pas prolongé. […] Je pense que je ne comprendrai jamais. J’essaie de prendre du plaisir, mais c’est une situation qui me peine un peu. Je suis impatient de savoir ce qui va se passer. Moi, je me sens bien ici, ma famille aussi, j’aurais aimé [rester], mais c’est la vie. »

- Barrada signe en Espagne. Abdelaziz Barrada (21 ans), qui avait rejoint la réserve de Getafe l’été dernier, a signé jeudi un contrat pro de trois ans avec l’équipe première, qui évolue en L1 espagnole, d’après l’édition départementale du Parisien.

- Luis Fernandez n’est plus suspendu. La Fifa a officiellement levé la suspension de Luis Fernandez, le sélectionneur français d’Israël, interdit de toute activité liée au football depuis le mois dernier, a indiqué lundi la Fédération israélienne dans un communiqué relayé par l’AFP.

À propos des médias

- Antoine Kombouaré, ce délinquant. Antoine Kombouaré est « dangereux », prétend Le 10 Sport. L’entraîneur du PSG fait la une du journal de Michel Moulin cette semaine, pour une « enquête » visant à démontrer que le Kanak est violent : « Le volcanique Kombouaré a débordé en prenant à partie Sessegnon puis Edel. il n’en est pas à son premier coup d’essai. Et se montre même parfois dangereux… […] Un entraîneur prêt à en découdre, des joueurs à deux doigts de se faire recoudre : bienvenue dans la planète Kombouaré. […] Être à portée de main d’Antoine Kombouaré peut nuire gravement à la santé. […] Apoula Edel, gardien du PSG, peut en témoigner. […] Le ton monte, les poings aussi. […] Frapper les gens quand il n’est pas content ? […] [Le] “boxeur” kanak. […] [Il] montre aussi ses poings. […] Rafaël Schmitz, prêt à se prendre des droites pour jouer dans l’axe à Paris… […] Rares sont ceux qui en viennent aux mains avec leurs joueurs. […] Un joueur, à la limite. Mais un entraîneur ! […] On comptera les morts à la fin de la saison, donc. » Un portrait terrible censé être étayé par les témoignages recueillis durant l’enquête. Pourtant, ceux-ci n’évoquent que le caractère sanguin de Kombouaré. L’éphémère quotidien, devenu hebdomadaire, joue ainsi sur l’ambiguïté pour faire passer ses colères pour des agressions physiques. Que dit Grégory Bourillon ? « Le coach m’avait demandé de me préparer toute la semaine pour ce match parce que j’allais jouer. Et puis au moment de donner la compo, je ne suis pas dedans… » Le témoignage s’interrompt alors, pour laisser placer à un récit signé Le 10 Sport : « L’ancien Rennais demande des explications. Comme souvent, le ton monte. Mais cette fois un peu plus que d’habitude. Fâché de voir son joueur lui répondre, Antoine Kombouaré se montre plus que virulent. Les deux hommes s’accrochent même en se prenant physiquement l’un et l’autre. Mains sur le col, ils sont à deux doigts de commettre l’irréparable. Plantés dans le vestiaire, prêts à se battre, Antoine Kombouaré et Grégory Bourillon sont séparés par Yves Bertucci, entraîneur adjoint du Paris Saint-Germain. » Et Bourillon de reprendre son récit : « Ça a été chaud. Très très chaud même… Je ne pensais pas qu’on irait jusque-là, sincèrement. Mais j’étais hors de moi, je ne pouvais pas me laisser faire. » Aucun témoin n’évoque explicitement des violences commises par Kombouaré : « Toutes les personnes contactées par Le 10 Sport pour parler de Kombouaré ont dit au moins une fois ceci : “Antoine a du caractère, c’est dans sa nature.” De frapper les gens quand il n’est pas content ? “Frappé (sic), c’est un peu fort, tempère Bernard Guignedoux, adjoint du "boxeur" kanak pendant six saisons. Il est explosif. Donc dès qu’une chose ne lui plaît pas, ça sort. Mais les résultats parlent pour lui. Valenciennes, Paris : Antoine a fait ses preuves.” » Une telle enquête méritait bien la une…

En L1 et ailleurs…

- À Marseille, il n’y a pas de violence. « Deux supporters de l’Olympique de Marseille ont été condamnés hier à une [interdiction] de stade de 18 mois […] pour des jets de fumigènes contre le bus des fans stéphanois lors du match OM-ASSE du 19 février », indique L’Équipe dans un bref entrefilet ce mardi. Les supporters marseillais ont par ailleurs écopé de peines de prison avec sursis, précise le quotidien.

- Mis en examen pour viol, Brandao ne jouera pas contre le PSG. « Là, il n’est pas en état de jouer jusqu’au PSG inclus », a indiqué Jean-Claude Dassier à propos de Brandao, mis en examen cette semaine pour viol. S’il reste prudent sur les accusations à l’encontre du Brésilien, le président de l’OM pointe du doigt l’hygiène de vie du joueur : « Le prochain dérapage sera suivi de sanctions, prévient-il dans L’Équipe. Ce n’est pas d’aller de temps en temps en boîte qui me choque. La question, c’est de savoir à combien de jours du match ils y vont et ce qu’ils consomment. Ils sont jeunes, beaux, gagnent bien leur vie. Mais, quand on est une star, ce qui est leur cas, on est épié. On ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi quand on est porteur d’une grande part de l’image de l’OM. […] Sans brouiller les cartes, ce n’est pas un problème nouveau. Il se pose à tous les clubs. J’essaie d’être le plus juste. Sur certaines affaires, c’est vrai, j’ai hésité. Et l’intéressé faisait un match exceptionnel, c’est difficile de sanctionner, après. J’aurais, comme d’autres, dû faire preuve de plus de fermeté. Elle arrive. Jusqu’au mois de juin, je ne veux plus un dérapage. Il y en a eu beaucoup. Trop. C’est fini. » Le quotidien sportif croit savoir que Dassier « fait notamment référence aux interpellations de Souleymane Diawara pour défaut de permis de conduire et excès de vitesse en septembre 2009, deux jours avant le match contre le Real Madrid, et en février 2011. Il pense aussi à l’absence non excusée de Stéphane Mbia lors de la reprise de la saison. » Vendredi soir, les joueurs de l’OM ont brandi un maillot au nom de Brandao en guise de soutien à leur coéquipier.

Notes

[1] De son côté, L’Équipe réaffirme que « selon [ses] informations, Luyindula aurait dit à Kombouaré, sous le coup de la déception de ne pas être titulaire : “Tu me prends pour qui ? Je ne sers à rien ?” »

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