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Mevlüt Erding évoque les forces du PSG

Mevlüt Erding : « Même Camara se met à marquer ! »

jeudi 13 janvier 2011, par Julien Siriex

Malgré une envie et un engagement incontestables sur le terrain, le Turc du PSG Mevlüt Erding connaît actuellement quelques soucis d’efficacité. Alors qu’il avait marqué quinze buts pour sa première saison sous le maillot parisien, son compteur reste bloqué à quatre cette année. Interrogé par L’Est républicain, il affirme que sa confiance en ses capacités est intacte. Surtout, il nous fait part, à travers ses commentaires sur quelques uns de ses partenaires, de sa joie de faire partie d’un groupe qui vit bien.

Malgré un manque de réussite face au but, Erding estime que la chance va finir par tourner, notamment car son entente avec Hoarau ne peut qu’être optimale à ses yeux. Surtout, il voue une confiance au groupe indéfectible :

Mon duo avec Hoarau ? Déjà, on s’entend très bien dans la vie. Guillaume marque, il est très à l’aise dans le jeu en ce moment et moi, je commence à retrouver mes jambes, à me créer des occasions, à peser. De toutes façons, si l’équipe gagne, moi je suis toujours bien et Guillaume c’est pareil. La vraie force de notre duo, c’est qu’aujourd’hui, on n’attend pas forcément à ce que ça soit nous qui marquions. La menace vient de partout Le remplaçant qui rentre est aussi fort que celui qui a démarré le match. Même Camara se met à marquer !

Si tous les joueurs peuvent marquer, il y en a tout de même un en particulier qui dispose de certaines facilités dans cet exercice. Nenê, auteur de 18 buts depuis le début de la saison, ne cesse d’impressionner les observateurs… et Mevlüt Erding :

À lui seul, il permet de faire la différence entre le PSG de la saison dernière et celui qu’on a aujourd’hui sur le terrain. Je dirais que c’est un PSG enfin digne de son standing et qu’on a recruté un compétiteur né qui sait tout faire dans le domaine offensif. Il suffit de regarder ses stats. Il marque, fait marquer. Il est aussi très régulier et dynamise chaque match. C’est notre « monsieur Plus ». Il sort du lot mais attention ! Il ne tient pas l’équipe à bout de bras. Il est là, à ce niveau, parce que le groupe est solide

Erding n’est pas le seul à avoir subi quelques critiques concernant ses performances cette saison. C’est également le cas d’Apoula Edel, parfois coupable de bourdes qui se retiennent bien plus aisément que les nombreux sauvetages décisifs qu’il a pu effectuer jusque-là. De son côté, l’attaquant turc est un grand fan du portier parisien :

C’est déjà un super-mec. Un bosseur fou à l’entraînement et s’il est aussi fort, il le doit en partie au comportement exemplaire de Greg Coupet avec lui. Edel a le bon exemple à suivre chaque jour sous ses yeux. C’est un gardien spectaculaire, très fort dans les sorties aériennes. Il me rassure à chaque fois quand on a l’impression de plier. Il ira loin. Je le vois faire des trucs de fou tous les jours

Mais surtout, si le groupe vit bien, s’il se montre solidaire et permet ainsi à certains de briller, c’est aussi car le PSG dispose d’un entraîneur « humain » et qui ne se satisfait que de la victoire :

Je dirais que la grande force du coach dans les moments chauds c’est de ne pas avoir changé. Il est toujours aussi proche des joueurs et ne demande que deux trucs essentiels. Ne jamais rien lâcher jusqu’à la dernière seconde et aller de l’avant même quand on mène 1-0. Il n’a jamais remis en cause sa confiance envers qui que ce soit. J’ai pu le constater pour moi. Dans ma période de doute, certains coaches m’auraient mis sur le banc. Lui non. Car il sait que je ne lâcherai jamais rien. Il a toujours voulu une équipe très forte mentalement. Et maintenant, il l’a…

Enfin Erding revient sur la situation particulière des tribunes du Parc des Princes. Avec la suspension des abonnements en virages l’été dernier, la fréquentation et surtout l’ambiance du Parc ont changé. Même s’il regrette cette évolution, le joueur estime qu’il fallait faire quelque chose :

Maintenant, on peut venir au Parc sans rien craindre. C’est un Parc sain, sécurisé. Je ne dirais pourtant pas que c’est mieux. L’idéal serait de retrouver juste l’ambiance qu’on avait avant sans les débordements, sans le mort qu’on a eu après PSG-OM. Le président a pris la décision qu’il fallait pour les tribunes. Elle est courageuse et je suis persuadé que ce sera encore plus payant en deuxième partie de saison si on maintient nos bons résultats…

Mevlüt Erding (photo Éric Baledent)

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