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Cohérence et arbitrage ne font pas toujours bon ménage

La LFP sanctionne-t-elle le PSG de façon cohérente ?

Les dernières décisions disciplinaires passées à la loupe

jeudi 26 mars 2009, par Gauthier B.

La LFP sanctionne-t-elle le PSG de façon cohérente ?

Par le passé, le PSG a été victime de nombreuses jurisprudences dont le bien-fondé est plus que discutable. Malheureusement, ce n’est toujours pas fini, et les divers organismes de discipline continuent d’échelonner leur barème de sanction à partir d’un principe simple : si un joueur du PSG commet une infraction, il prendra plus que les autres. Pour l’exemple.

Le 26 février dernier, la commission de discipline de la LFP statuait et condamnait Claude Makélélé et Stéphane Sessegnon à respectivement deux et trois matches ferme de suspension. Cette décision rentrant clairement dans le champ des sanctions a posteriori, l’arbitre de la rencontre avait seulement jugé leurs fautes passibles d’un carton jaune au moment des faits. Suite à cette décision, le site officiel du PSG publiait le communiqué suivant :

La Direction du Paris Saint-Germain a pris connaissance des sanctions particulièrement sévères, compte tenu du contexte dans lequel les fautes ont été commises, infligées hier par la commission de discipline de la LFP à Claude Makélélé et Stéphane Sessegnon. […]

Le Paris Saint-Germain sera par ailleurs extrêmement vigilant sur les décisions futures de la commission de discipline de la LFP afin de s’assurer que cette « nouvelle sévérité » sera la même pour tous.

Ce dernier paragraphe est particulièrement intéressant : comme après les affaires Frau, Fiorèse, Yépès ou Rothen, il était compréhensible de ne pas protester le jour de ces sanctions, celles-ci étant justifiées dans l’absolu. Comme après ces affaires, la nouvelle direction du club a donc annoncé sa vigilance à l’égard de la « nouvelle sévérité » qui frappe le PSG mais promet de n’être qu’un début. Et comme après ces affaires, on se demande dans quelle mesure la direction du club de la capitale s’est montrée vigilante sur le sujet. Car aujourd’hui, un mois et demi après les suspensions de Makélélé et Sessegnon, on peut d’ores et déjà affirmer — de nombreux exemples sont là pour en attester — que tous les cas ne sont pas jugés également.

Pour éviter de mélanger les divers organismes qui pullulent au sein des instances du football français, un rappel succinct n’est pas superflu.

Qui peut sanctionner ?

Le Conseil national de l’éthique (CNE)

Créé il y a une demi-douzaine d’années et présidé par l’idéaliste Dominique Rocheteau, ce conseil avait pour but de sanctionner tous les comportements qui allaient à l’encontre des règles du fair-play, et qui avaient échappé initialement à l’arbitre. Mais au fil des années, la légitimité des décisions du CNE a été mise à rude épreuve — les sanctions prononcées étant dans la plupart des cas annulées en appel, sauf en ce qui concerne le PSG [1] — si bien qu’aujourd’hui, ce comité ne sert plus qu’à réprimander les propos un peu trop vindicatifs à l’encontre des arbitres… Enfin, certains de ces propos. Uniquement quand le comité le juge nécessaire…

La commission de discipline de la LFP

Cette commission, qui se réunit tous les jeudis soirs, est celle qui prononce la quasi-totalité des sanctions. Elle statue sur les sanctions à infliger en cas de carton rouge ou d’accumulation de cartons jaunes. Elle peut également se saisir d’un cas bien précis en cas de rapport complémentaire rédigé par un arbitre, lorsque celui-ci, après avoir revu la rencontre qui le concerne, estime ne pas avoir pris la décision qui s’imposait — trop ou insuffisamment sévère. Les arbitres usent de ce droit très occasionnellement : c’est ce qui est arrivé pour Sessegnon. Ce qui est rarissime en revanche, mais possible, c’est que la commission de discipline s’auto-saisisse d’un cas, sans que personne ne l’y oblige. Elle demande à ce moment-là un rapport complémentaire à l’arbitre de la rencontre, afin de pouvoir se prononcer sur l’affaire qu’elle souhaite juger. C’est ce qu’il s’est passé pour Makélélé.

Le comité de visionnage

Le dernier venu dans l’attirail répressif a fait beaucoup de bruit, mais une grande confusion règne autour de cette entité. Mis en place en janvier, ce produit de la task-force sur l’arbitrage avait initialement pour but de mettre en avant, après chaque journée de championnat, des cas de gestes graves — agressions, simulations, tacles dangereux — ayant échappé à l’arbitre ou ayant été mal jugés — pas assez ou trop sévèrement. Les cas dignes d’intérêt devaient ensuite être transmis à la commission de discipline de la LFP, qui donnait suite ou non. Philippe Doucet de Canal+, à l’origine de ce projet, a d’ailleurs très bien expliqué que le but est de mettre l’accent sur toutes les infractions commises dans toutes les rencontres, afin qu’il n’y ait pas de disparités : d’après lui, pour sanctionner des joueurs de clubs médiatiques comme Makélélé et Sessegnon, il n’y avait pas besoin d’une institution supplémentaire. L’idée de base est d’autant plus louable que ce comité est composé de deux anciens arbitres, deux anciens entraîneurs, et deux anciens joueurs — dont Vincent Guérin.

Mais, à l’image de ce qu’il s’est passé pour le CNE quelques années plus tôt, ce comité a vu un vide juridique limiter ses pouvoirs : il n’a pas la compétence pour revenir sur des décisions arbitrales. La commission de discipline ne peut donc pas rejuger une sanction arbitrale à l’initiative de ce comité, le cas du Bordelais Diawara a d’ailleurs fait jurisprudence sur ce point : l’arbitre de Nantes-Bordeaux, Bruno Coué, avait sanctionné le joueur d’un carton jaune, pour une faute qui méritait visiblement plus. Le comité de visionnage a alerté la commission de discipline, qui a prononcé une suspension de deux rencontres. Sanction cassée ensuite par la commission supérieure d’appel de la Fédération — organisme dépendant de la FFF, qui a tendance à prendre le contre-pied des décisions de la LFP, les deux instances étant quelque peu en guerre pour protéger leurs prérogatives [2]… Désormais, ce comité de visionnage ne peut donc se manifester que pour des gestes ayant totalement échappé à l’appréciation de l’arbitre — ni carton ni même un coup de sifflet —, comme la gifle de Vitakic par exemple (voir plus bas).

Et la botte secrète…

Mais il y a une autre commission dont on parle très peu. Cette commission ne se prononce qu’à titre exceptionnel, quand cela s’impose réellement, pour des cas qui doivent faire office d’exemples. En fait, cette commission n’a le droit, ou la volonté, de réagir que lorsque l’opinion médiatique s’est emballée sur des actes illicites impliquant des joueurs du PSG. Cette commission a tous les pouvoirs ; via une intervention dans la presse, elle peut ordonner à un arbitre de rédiger des rapports complémentaires, même s’il n’en avait pas l’intention, et peut inciter la commission de discipline à s’auto-saisir d’un dossier sans l’aide de personne. Cette commission extraordinaire est composée d’un membre unique, qui s’est auto-nommé, il s’agit de Marc Batta, Grand inquisiteur et accessoirement Saint-Patron des arbitres de France [3]. Le portrait est à peine grossi : le seul cas où il n’y a pas eu de problème de vice de forme, de vide juridique, d’arbitre réfractaire ou de guerre intestine entre les deux instances, est celui où Marc Batta s’est exprimé publiquement contre les joueurs parisiens… Au surlendemain de PSG-ASSE, Marc Batta affirmait ainsi : « Quand un coup de tête est donné ou quand un tacle est aussi dangereux, c’est une exclusion. C’est manifeste et je suis très clair. » Les commentaires de L’Équipe accompagnant ces propos sont savoureux : « Compte tenu des remarques de son patron, Duhamel devrait, en toute logique, envoyer un rapport à la commission de discipline de la Ligue pour proposer de faire virer ses cartons du jaune au rouge. […] Les arbitres n’aiment pas qu’on « réarbitre » les matches à leur place. Cette fois, ils ne diront rien, compte tenu du blanc-seing de Batta. »

Des disparités dans les sanctions

Ce sentiment d’iniquité est d’autant plus fort que, depuis les fautes des joueurs parisiens, PSGMAG.NET s’est montré vigilant — de notre côté, ceci n’est pas un effet de communiqué. Et sans s’amuser à regarder tous les matches de L1, plusieurs cas nous ont alertés. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les traitements qui s’en sont suivis nous laissent particulièrement dubitatifs.

- Lors de la 24e journée de championnat, durant laquelle Makélélé fut l’auteur de son intervention dangereuse sur Benalouane, le Lyonnais Kader Keita a taclé par derrière dans un geste inconsidéré le Havrais Loïc Nestor. Le joueur est sorti sur blessure, une entorse bénigne qui l’a éloigné une semaine. Mais dès son retour à l’entraînement, Nestor a rechuté et a vu sa saison s’achever. L’arbitre de la rencontre n’avait pas sifflé faute sur le coup. Le comité de visionnage a donc transmis les images à la LFP qui a sanctionné Keita de deux matches de suspension, ce qui est déjà en soi surprenant : Keita tacle dangereusement un joueur et le blesse, cela vaut deux matches ; Makélélé tacle dangereusement un joueur et ne le blesse pas, c’est la même peine. Plus amusant encore, la commission supérieure d’appel de la FFF a annulé la sanction en se basant sur le rapport complémentaire de l’arbitre qui, n’ayant été nullement pressé par Marc Batta, avait estimé qu’il avait eu raison dans sa décision initiale et que le geste de Keita n’était pas dangereux !

- Lors de la même journée, le Valenciennois Tiéné, le joueur le plus averti du championnat — il a reçu 13 cartons jaunes en 29 journées —, a taclé le Nantais Abdoun par derrière, lui laissant une grosse trace sur les mollets. Tiéné n’a pris qu’un carton jaune et, le match étant très peu médiatisé, personne n’en a entendu parler.

- Encore et toujours lors de la même journée, décidément riche en émotions, suite à un but, le Niçois Rémy et le Mançeau Cerdan se sont disputés le ballon et ont échangé de vrais coups. Pas l’ersatz de coup de tête de Sessegnon, de vrais coups qui peuvent faire mal, devant les yeux de tout le monde. L’arbitre a logiquement exclu les deux joueurs, et la sanction a été d’un match ferme plus un avec sursis. Soit moitié moins que pour Sessegnon. Il est donc préférable de mettre un vrai coup sous les yeux de l’arbitre, que de faire un geste belliqueux dans son dos. On peut aussi rapprocher cette sanction de celle qui vient de frapper Zoumana Camara : exclu pour une faute qui annihile une action de but face à l’OM, il a inexplicablement eu la même sanction que Rémy et Cerdan. Si nous étions paranoïaques, nous pourrions dire que c’est le maillot porté par le fautif qui fait la différence au moment du jugement…

- Une semaine plus tard, lors de Grenoble-PSG (25e journée), Vitakic met une gifle à Sessegnon, dans le dos de l’arbitre. Celui-ci fait un rapport complémentaire et la commission de discipline sanctionne l’Isérois autant que le Parisien : 3 matches. Cela paraît équitable, sauf que pour le Béninois, le président de la commission de discipline Pascal Garibian avait expliqué que, compte tenu du comportement discutable de la victime Matuidi — on se demande d’ailleurs comment le cas de celui-ci a pu passer entre les gouttes [4] —, du nombre de fautes non sanctionnées subies par le Béninois auparavant et du fait que le coup n’avait pas été réellement porté, la commission avait été particulièrement clémente. Dans le cas de Vitakic, on se demande donc pourquoi la même clémence est appliquée.

- Lors de Lille-Monaco (25e journée), il y a également eu un échange de coups entre Obraniak et Adriano, ignoré par l’arbitre de la rencontre. Personne ne s’est manifesté sur ce cas de figure, les deux joueurs s’en sortent indemnes.

- Lors de Saint-Étienne-Bordeaux (25e journée), en fin de match, Marouane Chamakh crache en direction de l’arbitre, juste après s’être pris le bec avec lui. Le comité de visionnage transmet ces images à la Ligue, qui ignore superbement le sujet, arguant que les images ne sont pas suffisamment explicites. Le joueur n’est même pas convoqué pour s’expliquer et s’avère décisif lors des matches suivants des Girondins [5].

- Lors de Auxerre-Toulouse (26e journée), Gignac donne un coup de poing volontaire à Grichting. L’arbitre ne le voit pas. Là encore, aucun comité ne se manifeste. Ceci est d’autant plus savoureux qu’en tenant compte des délais habituels, si le cas avait été saisi et sanctionné d’au moins deux matches, comme la logique l’impose, le joueur aurait été suspendu face au PSG…

- Un cas un peu différent mais qui mérite d’être relevé pour le plaisir : le Caennais Proment déclare publiquement que « les arbitres font toujours de la merde ». Il encaisse deux matches de suspension infligés par le CNE, là où Rothen en avait pris quatre pour avoir traité les arbitres de « zéros », le président de la commission de discipline ajoutant même à l’époque : « à l’avenir, un autre joueur placé dans les mêmes circonstances recevra la même peine ». Mais un « zéro » est un terme visiblement bien plus choquant [6]…

- Le cas qui fait le plus grincer des dents est celui du Nancéen Curbelo. Lors de PSG-Nancy (26e journée), celui-ci a violemment taclé Sakho par derrière. L’arbitre lui a mis un carton jaune, et le Parisien est sorti sur blessure. Depuis ce match, le défenseur parisien a du mal à revenir à la compétition et se blesse très régulièrement à cette même cheville, tant et si bien que le PSG a dû aligner une défense inédite à Toulouse. Le PSG en paye les conséquences, mais le Nancéen n’a pas été du tout inquiété : Marc Batta n’a rien dit, et la LFP ne s’est pas saisie du dossier.

À la merci des journalistes !

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À la lumière de ces différents cas, et à la suite des diverses jurisprudences qui concernent le PSG — relevées la semaine dernière — nous n’avons aucun complexe à affirmer qu’une fois de plus, le PSG s’est retrouvé le principal lésé de ce nouvel arbitrage vidéo a posteriori. L’empilement des commissions diverses et variées n’y change rien : régulièrement, une nouvelle instance se saisit d’un fait de jeu à bannir — les simulations, les tirages de maillot, les critiques de l’arbitrage, les tacles violents ou encore les « coups de sang » — et décide d’entamer sa croisade par un exemple très médiatisé, en guise d’annonce. Mais au final, passée cette sanction exemplaire, rien ne change. Et l’on se retrouve désormais avec un système dans lequel ne sont sanctionnés que les faits de jeu mis en avant par le système médiatique : les actions ayant droit à un ralenti commenté en direct, de préférence en défaveur de l’équipe qui s’incline, évoquées en boucle le lendemain dans les journaux et autres émissions radiotélévisées donneront lieu à des sanctions. Les autres passeront — au moins en partie — entre les mailles du filet. Le PSG étant le club le plus médiatisé de France, il est donc condamné à faire les beaux jours des conseils, comités et autres commissions d’arbitrage. Alimentant ainsi le cercle infernal selon lequel « ça n’arrive qu’au PSG », puisque l’on ne parle que de lui…

Au final, ce que disait Laurent Perpère peu après avoir quitté son poste de président du PSG reste d’actualité : ces commissions prennent des décisions à la petite semaine, qui n’ont aucun sens et s’apparentent dangereusement à « un système mafieux ». Ou à tout le moins inéquitable — un comble, pour des instances censées rendre la justice sportive…

Notes

[1] La suspension de deux matches ferme contre Fiorèse a ainsi été… aggravée en appel — trois matches ferme — par la commission d’appel et d’éthique de la FFF. A contrario, cette année, Diawara (Bordeaux) a été blanchi par la commission supérieure d’appel de la FFF après sa suspension par le CNE (voir par ailleurs).

[2] Frédéric Thiriez publiera ainsi sur le site de la LFP le communiqué suivant, in extenso : « Il va falloir que la Fédération française de football revoit son texte si l’on veut vraiment lutter contre la tricherie et la violence ou innocenter un joueur grâce à l’utilisation des images vidéos comme cela se fait dans tous les grands championnats, à l’UEFA et à la Fifa. Je veux bien donner un coup de main pour améliorer la rédaction… »

[3] Officiellement, Marc Batta est directeur national de l’arbitrage. Il sera bientôt secondé par Bertrand Layec, ce qui n’est pas nécessairement une bonne nouvelle…

[4] Après avoir commis une faute — non sanctionnée — sur Sessegnon, il est venu le provoquer et lui aurait lancé : « lève-toi, fils de pute ! »

[5] En 2007, Kim Källström n’avait été sanctionné que d’un match de suspension pour avoir craché sur un arbitre. Jean-Michel Aulas avait menti pour défendre son joueur (« L’arbitre interprète mal son geste. Il n’y a rien contre l’arbitre, Kim crache à côté mais ce n’est pas du tout en direction de l’arbitre. On ne peut pas arbitrer à ce niveau-là et ne pas connaître la personnalité des joueurs. »), mais Källström avait reconnu son geste (source : Reuters) : « C’est vrai que j’ai craché en direction de l’arbitre. »

[6] Le Bordelais Fernando a également été suspendu pour quatre matches pour avoir insulté Saïd Ennjimi et sa maman dans des termes très explicites.

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3 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    L’aigle vert
    26 mars 2009 18:26

    Malheureusement, une fois de plus, le PSG sert d’exemple.

    Tirages de maillots = 1 seul club sanctionné et souvent à tort comme pour le trophé des Champions où une illusion de tirage de maillot à permis à l’OL d’égaliser en fin de match et d’arracher la victoire aux pénalties.

    Fautes graves : Frau suspendu 2 mois alors qu’il n’avait jamais reçu de carton rouge. Aucun autre joueur a eu une telle sanction alors que l’on se rappel des gestes de Cissé sur Yepes ou alors cette année le joueur de Rennes Bocanégra qui blesse 2 joueurs Grenoblois. 3 mois aprés 1 seul vient de reprendre, l’autre est toujours à l’infirmerie, sans compter les tacles de Keita, Diara, Diawara, etc…

    Banderoles insultantes (qui devraient être banies des stades)et je n’excuse en aucun cas celle du PSG sur les Lensois. Comme par hazard, la seule qui ait choqué la France entière est celle là !!!
    Le PSG est l’èquipe la plus insultée de France et personne ne dit rien ! regardait les banderolles de Lyon, Marseille, St Etienne !!!

    Les supporters du PSG sont les plus dangereux !!!
    C’est vrai ques les autres sont des Anges !!

    C’est dommage qu’en France et contrairement aux autres Grands Pays Européens on n’aime pas la Capitale qui est pourtant aux yeux du Monde Entier la plus belle ville du Monde !!

    Supproter du PSG/GF38 et ASSE

  • #2

    ImForeverBlowingBubbles
    27 mars 2009 13:07

    Très bon résumé exhaustif, l’aigle vert. Et ton supportérisme "multi-carte" te confère de plus un certain recul que nous n’avons pas forcément…

  • #3

    commentateur anonyme
    29 mars 2009 20:45

    Merci pour ce tres bel article. J’y vois beacoup plus clair sur les differentes commissions. Une grosse bande de branquignoles. Certaines sanctions frisent vraiment le ridicule. Dommage qu’il ne tue pas.

    Xav

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