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Rétrospective des années Le Guen (2007-2009)

Le Guen au PSG : son arrivée et 2007/2008 (1/2)

Même à Paris, le Breton n’a pas toujours été jugé austère et asocial

lundi 29 juin 2009, par Gauthier B.

Le Guen au PSG : son arrivée et 2007/2008 (1/2)

Avant de tourner définitivement la page Paul Le Guen, et de passer à la saison suivante — dont l’entraînement reprend cette semaine —, PSGMAG.NET retrace le parcours de l’ancien entraîneur au PSG. Ou comment passer du statut d’entraîneur vedette du championnat de France — ovationné à son arrivée en janvier 2007 — à celui d’homme dénigré de toutes parts, tout en réussissant à redresser, même insuffisamment, le club parisien…

Malgré de nombreuses rumeurs de départ depuis début 2008, Paul Le Guen sera finalement resté jusqu’au terme de son contrat d’entraîneur, en enchaînant plus de matches (132) que tous ses prédécesseurs, exceptés Georges Peyroche (1979-1983) et Artur Jorge (1991-1994).

Janvier 2007 : arrivée unanimement saluée

Paul Le Guen a signé au PSG le 15 janvier 2007. À l’époque, le technicien breton ne souffrait d’aucune contestation : après le renvoi de Guy Lacombe, qu’Alain Cayzac avait tant bien que mal repoussé jusque-là, Le Guen semblait être la solution idéale, et ce pour tout le monde. Les supporters jubilent et le président parisien d’alors avoue même qu’il aurait gardé Guy Lacombe si Le Guen avait refusé, comme ce fut relaté sur le site Internet de L’Équipe :

« Je n’aurais pas changé d’entraîneur » si le triple champion de France lyonnais n’avait pas constaté son impuissance aux Rangers il y a onze jours, a reconnu Alain Cayzac lundi sur Canal+. « Quand je l’ai appelé samedi, je lui ai dit qu’il n’y avait pas de concurrence. S’il avait refusé, l’entraîneur du PSG serait aujourd’hui Guy Lacombe. » […]

Paul Le Guen a été ovationné par la quarantaine de supporters qui s’étaient libérés pour voir son adjoint Yves Colleu diriger un footing au Camp des Loges, dans une forêt de micros et de caméras. « C’est un formidable choix » aurait lui-même dit Guy Lacombe à Alain Cayzac au moment d’apprendre l’identité de son successeur. À Paris, « Le Guen est aimé », a encore insisté le président Cayzac après les premiers mots prononcés par l’entraîneur à son vestiaire. Sa seule présence suffira assurément à retourner le public du Parc au moins pour quelques matches.

Peu après l’annonce de son arrivée au club, tous les articles mentionnent que Le Guen est « triple champion de France », et personne ne s’empresse alors d’ajouter que les titres acquis avec Lyon étaient le seul fait des joueurs, comme on a pu le lire ces derniers mois. Le Guen est « brillant », son calme est loué, son expérience également. Toujours sur le site Internet de L’Équipe :

Quand le plus dur sera passé — car personne ne doute qu’il passera avec un technicien que le Real Madrid voulait il y a quelques mois —, il sera temps de « bâtir », comme tout le monde l’a encore rêvé à voix haute lundi, sauf les joueurs, dos au mur.

Bizarrement, les journalistes n’ont alors aucun mal à trouver des intervenants prêts à faire des commentaires élogieux à son sujet. Ricardo, Bernard Lacombe, Govou, tous les supporters, et même de nombreux journalistes adeptes de la polémique — la plupart étant aussi enthousiastes à l’époque qu’ils sont agressifs à son égard aujourd’hui. Voyez cet extrait — éloquent — de L’Équipe du 16 janvier 2007 :

« C’est bien qu’il rebondisse comme ça, explique Bernard Lacombe, conseiller spécial du président Aulas. C’est vrai que ça peut paraître bizarre car ce n’est pas dans les habitudes de Paul de finaliser très vite quelque chose. C’est un garçon qui n’aime pas travailler dans l’urgence, il aime les choses bien préparées. Il va devoir vite faire un état des lieux mais il va s’appuyer sur des gens qu’il connaît et c’est capital. S’il revient, c’est qu’il se sent prêt. » […]

Au PSG, il est, au moins, privé de ce problème de riche et entouré de proches. Cet environnement (Roche, Guérin, Cayzac…) va l’aider. « Il était apprécié de tout le monde dans le vestiaire , explique Sidney Govou, l’international. Il avait un très bon relationnel avec les joueurs, même si ce n’est pas un grand communicant au sens strict. La première année avait été peut-être plus difficile pour lui mais, ensuite, ce fut super. En tout cas, moi, j’en étais très proche. Il dégage une image très saine, c’est quelqu’un d’honnête. » Moins pointu tactiquement que Houllier, plus proche de ses joueurs. « On sent qu’il a encore une âme de joueur, poursuit Govou. Ça l’aide dans le relationnel. Je ne connais pas de gens qui en disaient du mal. »

Mis en confiance à Paris, il sera à son aise, il ne fouillera pas les tiroirs ou les placards. Ou du moins pas de fond en comble… Les années qui passent lui donnent aussi une confiance en lui supplémentaire. « Il a l’envergure d’un grand entraîneur  », assure Govou. D’un entraîneur capable de sortir Paris de cette situation misérable ? «  En tout cas, c’est quelqu’un qui a remporté trois titres de champion de France, prévient Ricardo, son ancien équipier au PSG et ami proche. Déjà, au sein de l’équipe, quand on jouait, il était écouté car il est très équilibré. Paris peut miser sur sa valeur. Surtout, il connaît très bien le club et ses supporters. Ça, c’est très important dans le contexte. »

On met en avant, entre autres, le fait qu’il communique avec tous les joueurs de son effectif, qu’il prend bien le temps d’expliquer ces choix, qu’il n’est pas un magicien mais un homme expérimenté, qui est là pour construire sur la durée. Bref, tout va bien, et si la situation sportive n’est alors pas reluisante, l’aura dégagée par ce coach attendu depuis des années au PSG semble avoir apaisé de nombreux esprits irrités par la personnalité de Guy Lacombe. Au niveau des actes, Le Guen prend des décisions que tout le monde juge frappées au coin du bon sens. Après les délires supposés de Lacombe, désormais, ce sont les meilleurs joueurs qui sont sur le terrain. La preuve, tenez-vous bien, c’est que Le Guen écarte Pancrate et Traoré, hommes surprotégés par Lacombe, mais surtout, il réintègre d’emblée Jérôme Rothen à son onze de départ. Jérôme Rothen joue, donc les meilleurs jouent : c’est bien ce que pensent journalistes et supporters. Les mêmes qui, deux ans et demi plus tard, siffleront le joueur à outrance ou écriront des articles à charge sur lui, remettant en question tout son passage dans le club parisien.

2006/2007 : excellente fin de saison

Les premiers matches ne sont pas flamboyants, mais la seule présence de Le Guen apporte une nouvelle sérénité [1]. Son équipe gagne quelques matches de coupes, mais il faut attendre février pour voir la première victoire en championnat (4-2 face à Monaco). Arrivé en plein mercato hivernal, Le Guen fait aussi ses premiers pas de recruteur. Il fait appel à deux joueurs qu’il a déjà eus sous ses ordres : Jérémy Clément, qui l’avait suivi aux Rangers, et Peguy Luyindula, qui était en perdition dans un club-cimetière espagnol, Levante. Clément se blesse pour son premier match, et Luyindula manque de jus pour ses premières apparitions. Du coup, si l’effet Paul Le Guen est bel et bien présent dans l’état d’esprit du groupe, cela ne se ressent pas sur les résultats du club. La seule éclaircie a lieu en coupe d’Europe : en seizièmes de finale, face à l’AEK Athènes, Paul Le Guen fait des choix qui auraient valu une bordée de critiques à n’importe quel autre entraîneur. En effet, il titularise énormément de remplaçants (Sammy Traoré et David Hellebuyck notamment) — une attitude qu’il gardera tout au long son mandat parisien —, place Édouard Cissé en défense centrale et aligne d’emblée un jeune joueur de tout juste 17 ans — il les avait fêtés la veille —, Mamadou Sakho. Le coup est payant, puisque le PSG remporte la rencontre et se qualifie pour le tour suivant — il sera finalement éliminé de justesse par Benfica.

Mais malgré cela, le PSG se retrouve en grande difficulté en championnat : après quatre défaites consécutives, le PSG aborde la 30e journée et un déplacement à Lens en position de lanterne rouge. Paul Le Guen modifie alors considérablement son équipe : il abandonne le 4-4-2 de Guy Lacombe pour passer à un 4-3-3 plus adapté au jeu en contre. Il peut enfin compter sur le retour de Jérémy Clément au milieu de terrain, mais surtout, afin de fournir plus de vitesse à son attaque, il place sur le banc Bonaventure Kalou — qui ne rejouera plus — et le capitaine, Pedro Miguel Pauleta. Le Guen remet ainsi en cause le statut d’indiscutable de l’attaquant parisien, ce qui ne manquera pas de faire grincer quelques dents. Mais le résultat est dans un premier temps payant, le PSG s’impose à Lens (1-2), et Paul Le Guen applique une alternance : à l’extérieur, il aligne un 4-3-3 de contre sans l’international portugais, et à domicile il réutilise le 4-4-2, avec son capitaine cette fois-ci. Le PSG gagne alors six de ses neuf derniers matches, avec la manière — notamment un brillant 4-0 contre Nantes —, et assure son maintien sans difficulté.

Il s’agit peut-être du plus grand mérite de Le Guen, même s’il ne s’agit évidemment pas d’un événement dont le club peut se targuer : avoir sauvé le club de la descente en deuxième division ! À ce moment-là, tout le monde est sous le charme de Le Guen. Les supporters sont soulagés de la fin de saison assez spectaculaire, et considèrent que le triste PSG de Guy Lacombe est désormais mort. Du côté de la direction, Alain Cayzac relate dans son livre que l’entraîneur parisien faisait alors l’unanimité : il avait bien assimilé la problématique financière de Colony Capital, qui voulait peu investir, et avance même qu’il peut construire une belle équipe sans le moindre recrutement. Paul Le Guen prend donc la casquette de manager en plus de celle d’entraîneur.

2007/2008 : le cauchemar, saison II

La nouvelle politique sportive : miser sur les jeunes

À l’été 2007, forts des bons résultats en fin de saison dernière et durant les matches de préparation, Alain Cayzac et Paul le Guen bâtissent une politique qui consiste à avoir dans l’effectif un tiers de joueurs formés au club, un tiers de jeunes joueurs très prometteurs, et un tiers de joueurs plus expérimentés. Comme prévu, le PSG se fait donc très discret sur le marché des transferts : Le Guen ne fait venir que Didier Digard, Grégory Bourillon et Zoumana Camara. La cellule recrutement, quant à elle, fera venir en toute fin de mercato Marcos Ceara. Bref, avec Le Guen, les dépenses inutiles à la fois en indemnités et en salaires semblent révolues. Désormais, la rentabilité d’un investissement sur un joueur est aussi mise en avant — Digard en est le meilleur exemple, après une saison pourtant moyenne, il sera revendu à Middlesbrough avec une belle plus-value à la clé [2].

C’est aussi à cette intersaison qu’est prise une décision qui aura de grands impacts à court-terme. Toujours dans son livre, Alain Cayzac relate qu’il a pris la décision, avec l’accord de Le Guen, de ne pas renouveler les contrats de joueurs arrivant à échéance en 2008, principalement parce que ceux-ci ont tendance à faire exploser la masse salariale. Mario Yepes, Pedro Pauleta, Jérôme Alonzo et Bernard Mendy [3] jouent donc leur dernière année sous le maillot parisien. Il convient de le marteler : cette décision a été prise avant tout par Alain Cayzac. Aussi, lorsque des journalistes-éditorialistes prétendent que Le Guen a fait partir ces joueurs historiques du PSG, ils travestissent la réalité.

Quoi qu’il en soit, cette décision engendre des conséquences plutôt épineuses. Assez logiquement, Le Guen arbore avant tout une vision à long-terme et décide de s’appuyer en priorité sur les joueurs avec lesquels il compte construire le futur PSG. Yepes sort donc du onze titulaire au profit de Bourillon, absolument pas prêt physiquement après une longue blessure — Le Guen avouera publiquement qu’il avait fait une erreur à ce moment-là —, Mendy perd sa place d’arrière droit face à Ceara, qui doit pourtant assumer une adaptation à la vie française très longue, Alonzo n’a même pas l’occasion de jouer les coupes nationales, et enfin Pauleta n’est titularisé qu’occasionnellement au Parc des Princes, alors que la plupart des attaquants en place font preuve de très peu de réalisme offensif. Il est possible que cette situation ait contribué au très mauvais début de saison parisien : des vieux briscards probablement vexés, et des jeunes titulaires sous la menace de remplaçants prestigieux, la recette ne semble pas conseillée.

Le Guen ne trouve pas la bonne formule

Et le PSG fait donc un mauvais début de saison 2007/2008 : sur la première partie du championnat, le PSG ne gagne pas à domicile, et seul son statut de meilleure équipe à l’extérieur lui permet pour l’instant d’être au-dessus de la zone rouge. Pourtant, Le Guen est très loin de rester passif, il n’hésite pas à prendre des décisions spectaculaires, et assure qu’aucun joueur n’a de statut particulier. Ainsi, il n’hésite pas à s’appuyer sur les jeunes du centre de formation, ceux-ci débordant d’envie et ayant fait de bons matches amicaux. Le point d’orgue est atteint quand en novembre, à Valenciennes, Le Guen modifie complètement son équipe en titularisant pas moins de cinq jeunes joueurs inexpérimentés : Sakho, Arnaud, N’Goyi, Sankharé et N’Gog. Ce faisant, Le Guen lance un signal fort auprès de ses joueurs cadres, et montre également qu’il prolonge l’orientation qu’avait initiée Guy Lacombe, à savoir ne pas hésiter à lancer de jeunes joueurs [4].

Dès janvier, les premières victoires au Parc arrivent, mais paradoxalement, le PSG ne réussit plus rien à l’extérieur. Le Guen décide alors de compter de plus en plus souvent sur les joueurs en fin de contrat : Pauleta est presque systématiquement titulaire au Parc, Yepes a retrouvé sa place en défense centrale dès la fin de l’automne, Alonzo a le droit d’encadrer les nombreux jeunes en coupe de France et enfin Bernard Mendy a le rôle d’un joker de luxe qui sera salvateur. Par ailleurs, au mercato d’hiver, la cellule recrutement lui fournit contre son gré les deux Brésiliens Souza et Éverton Santos. Bien que ne les ayant pas désirés, Le Guen les essaiera tous les deux : Éverton fera quelques apparitions — décevantes — en coupe de France, et Souza sera titularisé à plusieurs reprises en championnat au poste de milieu droit, montrant certaines qualités mais surtout la nécessité d’un temps d’adaptation qu’une lutte pour le maintien ne permet pas.

Paul Le Guen ne s’en sort pas vraiment avec son effectif, et à aucun moment il n’arrive à donner une nouvelle impulsion à son équipe, chose qu’il avait réussie l’année précédente. Néanmoins, il bénéficie encore d’un énorme crédit auprès des supporters, et de sa direction. Il a également la chance d’avoir pour président Alain Cayzac, qui considère que renvoyer un entraîneur ne doit être fait qu’en dernier recours. Tout ceci fait que Le Guen réussit miraculeusement à garder son poste, là où d’autres entraîneurs auraient été remerciés depuis longtemps. Mais à partir de ce moment-là, les critiques à son encontre seront de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes, notamment dans les talk-shows télé et radio. Nombre des détracteurs « anti-Le Guen » passeront les quinze mois suivants à répéter qu’en outre, il faut virer Le Guen.

Toujours est-il que le PSG sombre littéralement en championnat, et ce de manière bien plus inquiétante que lors de la précédente saison. Au soir d’une défaite cinglante à Caen (3-0), il ne reste plus que quatre rencontres de championnat, et le PSG est relégable. Un bouleversement a alors lieu en tête du PSG : les actionnaires placent Michel Moulin à un poste qui reste encore aujourd’hui indéfinissable [5], et Alain Cayzac laisse la présidence à Simon Tahar, pour un bref intérim. Michel Moulin parle beaucoup à la presse, invective plusieurs dirigeants adverses et se brouille avec Jérôme Rothen. Pendant ce temps, Paul Le Guen réussit à remobiliser tout son groupe pour assurer le maintien à la dernière journée, à Sochaux.

Parallèlement à cela, Le Guen conservant sa politique habituelle du turn-over dans les coupes, le PSG parvient à se hisser en finale de coupe de France face à Lyon, et surtout à remporter la coupe de la Ligue contre Lens — grâce à deux buts de Pauleta et Mendy, preuve que Le Guen ne s’acharnait pas sur ces joueurs-là et les faisait jouer quand cela s’imposait. Même si ce n’est pas le trophée le plus prestigieux qui soit, cette victoire aura au moins permis au PSG de garnir à nouveau son palmarès. Tous les entraîneurs passés par le club ne peuvent pas présenter ce bilan-là, loin s’en faut : ce n’est que le huitième coach à enrichir le palmarès du PSG [6].

À suivre sur PSGMAG.NET :
- Le Guen est un salaud ;
- La communication de Paul Le Guen ;
- Le Guen en questions : ses défauts, ses qualités ;
- La gestion des coupes en 2008/2009 ;
- La tempête de mai 2009 ;
- Peut-on critiquer la presse ? ;
- Le Guen au PSG : son arrivée et 2007/2008 (1/2) ;
- Le Guen au PSG : 2008/2009 et bilan global (2/2).

Notes

[1] Alain Cayzac le rappelait d’ailleurs dans son livre paru en 2008.

[2] Acheté 2,5 M€, il sera revendu le double : 5 M€.

[3] Pour Mendy, le cas sera un peu différent, une prolongation sans avantage et avec un rôle de remplaçant lui sera proposée.

[4] Durant tout son mandat, Le Guen aura lancé huit jeunes du centre de formation : Mamadou Sakho, Granddi N’Goyi, Loris Arnaud, Younousse Sankharé, Maxime Partouche, Yannick Boli, Tripy Makonda puis Jean-Eudes Maurice.

[5] Officiellement, Moulin est nommé « conseiller sportif ».

[6] Avant Le Guen, seuls Peyroche (1982, 1983), Houllier (1986), Jorge (1993, 1994), Fernandez (1995, 1996), Ricardo et Bats (1998), Halilhodzic (2004) et Lacombe (2006) ont remporté au moins un trophée majeur avec le PSG (championnat de France, coupe d’Europe, coupe de France, coupe de la Ligue).

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