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Retour sur la saison 2002/2003 du PSG

PSG 2002/2003 : une saison ratée, malgré Ronaldinho

mercredi 7 septembre 2011, par Gauthier B.

PSG 2002/2003 : une saison ratée, malgré Ronaldinho

PSGMAG.NET vous propose chaque semaine le résumé d’une saison passée ou le portrait des joueurs arrivés au club à l’époque. L’opération « rétro » se poursuit avec la saison 2002/2003. Après les portraits de Lorik Cana, André Luiz, Martin Cardetti, Paulo César, Alex Nyarko, Alioune Touré, Filipe Teixeira, Stéphane Pédron, Romain Rocchi et Chiguy Lucau, retrouvez cette semaine le résumé de la saison 2002/2003 du PSG.

À la sortie d’une saison plutôt réussie mais conclue par un final décevant — Paris a raté la Ligue des champions pour un point —, le PSG entame la saison 2002/2003 avec la ferme intention de monter au moins une marche supplémentaire dans la hiérarchie nationale. Le club parisien va toutefois devoir faire sans deux hommes de base de son milieu de terrain : Jay-Jay Okocha et Mikel Arteta, tous deux partis monnayer leurs talents en Grande-Bretagne. Mais avec quelques recrutements jugés intelligents et, surtout, un Ronaldinho désormais champion du monde et bien intégré au football européen, tous les espoirs sont désormais permis au PSG de Luis Fernandez.

Des débuts plutôt positifs

Au contraire de la préparation estivale de l’année précédente durant laquelle, perturbé par la coupe Intertoto, Luis Fernandez n’avait pu préparer ses joueurs comme il le souhaitait, l’entraîneur parisien concocte à l’aide de Feliciano Di Blasi, son préparateur physique, un programme de reprise très intense. Les premiers matches amicaux sont d’abord laborieux — Paris perd notamment 3-0 contre Amiens — mais s’améliorent au fil du mois de juillet. Avec les départs d’Okocha et Arteta, Fernandez refaçonne son équipe et semble vouloir installer sa formation dans un 5-3-2. Le championnat reprend avec la réception d’Auxerre. Au terme d’un match difficile, Paris finit par s’imposer sur un penalty d’Aloisio, obtenu par Fiorèse. Ce qui fera tenir à Guy Roux des propos à l’encontre du joueur qui auront certainement une incidence quelques mois plus tard…

Après un bon match nul à Bordeaux, avec une assise défensive très intéressante, Paris reçoit le promu Ajaccio. À la mi-temps, le PSG possède un avantage logique de deux buts. Revenu tardivement de la coupe du monde, Ronaldinho est sur le banc, et le public ne cesse de réclamer sa rentrée tout au long de la seconde période. Fernandez cède à la pression populaire, et sous une ovation, le Brésilien rentre à la 63e minute. Mais il est complètement hors de forme, et sa présence déséquilibre finalement l’équipe : Ajaccio parvient à refaire son retard, et Paris concède un match nul. Avec une victoire laborieuse au Havre, et un nouveau nul à domicile contre Nice, le PSG finit le mois d’août à la quatrième place, même si l’impression d’ensemble est mitigée.

Septembre reprend avec un déplacement à Lille, et le retour de Luis Fernandez sur le banc de touche parisien, après sa suspension datant de la saison précédente. L’arbitre de la rencontre est Stéphane Moulin, l’officiel qui avait justement eu des mots avec Fernandez, engendrant sa sanction… La rencontre se termine avec quatre expulsés dont trois côté parisien, et le PSG perd le premier match de sa saison ainsi que plusieurs places au classement. Heureusement, l’embellie intervient dans la foulée. Cardetti s’avère être un vrai renard des surfaces, Paulo Cesar, recruté comme latéral, devient essentiel au milieu de terrain, Nyarko monte en régime, et la défense semble toujours aussi forte. Paris enchaîne donc les bons résultats en remportant toutes ses rencontres de coupe d’Europe, et en gagnant quatre de ses six matches de championnat suivants — les deux autres donnant des matches nuls. À noter durant ce laps de temps un feu d’artifice 5-0 contre Guingamp et une victoire de prestige contre l’OM à domicile, avec un doublé de Ronaldinho. Loin d’être irrésistible lors de toutes les rencontres, le numéro 10 a au moins le mérite de se mettre en valeur quand il le faut. Fin octobre, Paris est deuxième.

Le duel Ronnie-Luis

Comme pour donner du poids à un cliché pourtant sans réalité statistique, le mois de novembre marque une période de crise de résultats pour Paris. Le club ne prend qu’un point en cinq rencontres de L1. Paris s’incline ainsi à Sedan, Lens et Monaco et à domicile contre Nantes. Seule la coupe d’Europe offre à Paris des victoires avec une qualification obtenue contre le National Bucarest et un succès au match aller contre Boavista. Mais le plus gros problème est ailleurs : c’est à cette période qu’apparaissent publiquement les tensions entre Luis Fernandez et Ronaldinho, abondamment relayées par la presse. Ronaldinho aurait lâché : « Si Fernandez est encore là après la trêve, je m’en vais. » De son côté, l’entraîneur parisien aurait déclaré : « Il n’y a pas de continuité et de régularité dans ses performances. » Dans la presse, Fernandez est presque considéré comme un hérétique en faisant jouer Ronaldinho en deuxième attaquant plutôt qu’en meneur de jeu — poste qu’il n’occupera pourtant pas souvent dans ses clubs suivants. Et avec les mauvais résultats du club, les rumeurs d’un remplacement de Fernandez vont en grandissant : Scolari, Bianchi et même Kombouaré, l’entraîneur de la réserve, sont annoncés.

C’est à ce moment-là que Laurent Perpère, président-délégué généralement silencieux du PSG, décide de s’exprimer, et il prend parti pour son joueur, dans les colonnes du Monde : « Aujourd’hui, se passer des services de Fernandez serait moins préjudiciable pour l’avenir du club que de laisser partir Ronaldinho. » Perpère avait déjà protégé son joueur phare quelques semaines plus tôt en couvrant un de ses manquement aux règles communes : Ronaldinho avait fait venir une fille dans sa chambre lors d’une mise au vert. Savoureux quand on sait que ce même Perpère avait mis à pied Ali Benarbia pour les mêmes faits, deux ans plus tôt. Devant cette sortie médiatique, Fernandez ne se laisse pas faire et appelle au soutien populaire des tribunes du Parc. Le PSG doit jouer début décembre un match contre Lyon, et ce jour-là, les tribunes du Parc soutiennent massivement l’entraîneur parisien. Paris s’impose, avec deux buts sur lesquels Ronaldinho est impliqué, et Perpère ne peut donc renvoyer son entraîneur. D’autant que fin décembre, Xavier Couture, patron de Canal+, actionnaire principal du club, annoncera publiquement le maintien de Luis jusqu’à la fin de saison.

Cette victoire face à Lyon n’est toutefois qu’une exception en cette fin d’année, puisque le PSG est sorti de la coupe de la Ligue par Nantes — Ronaldinho rate un penalty sur une tentative de bluff de Landreau, qui laisse son côté gauche grand ouvert — et de la coupe UEFA en s’inclinant au match retour sur la pelouse de Boavista. À cela, il faut ajouter une défaite à Rennes, et un nul à domicile contre Bordeaux. Ce dernier match verra Ronaldinho rater un autre penalty, mais aussi et surtout Fabrice Fiorèse être épinglé par le conseil national de l’éthique, créé un an plus tôt mais resté inactif jusqu’alors : auteur d’une double simulation ayant engendré un penalty et l’expulsion de Caneira, Fiorèse sera suspendu trois matches par la commission d’appel et de l’éthique de la LFP. Ce qui n’arrange pas les affaires du PSG, les pépins physiques de joueurs se multipliant. Le préparateur physique Di Blasi a quitté le club en septembre pour raison contractuelle et depuis, sans que l’on ne sache s’il y a réellement un lien, le nombre de blessures a augmenté. Qui plus est, la plupart des recrues prometteuses sont rentrées dans le rang : Cardetti ne marque plus depuis deux mois, Paulo Cesar s’avère être un latéral qui n’a aucune notion de jeu défensif, et André Luiz n’a jamais pu retrouver son niveau marseillais… Quant à l’autre recrue d’envergure, Alex Nyarko, elle quittera le club courant février, sur un coup de tête.

Dégringolade au classement et victoire contre l’OM

Le mois de janvier reprend par un nouvel épisode avec Ronaldinho : le Brésilien revient de vacances avec près d’une semaine de retard, avec toutefois un mot de son dentiste pour justifier son absence… Mais Fernandez décide, au nom de l’esprit de groupe, de ne pas octroyer de passe-droit à son joueur, en retard physiquement. Celui-ci aura ainsi un programme de reprise spécifique, et devra regagner petit à petit sa place de titulaire. Paradoxalement, l’absence du Brésilien engendre de meilleurs résultats : au mois de janvier, le PSG prend huit points sur douze en championnat. En coupe de France, Paris bat Besançon et Marseille — Ronaldinho a cette fois été décisif, comme souvent face à l’OM, en donnant le ballon du but de la victoire à Fiorèse après être rentré en cours de match. À la dernière minute du mercato, le PSG obtient le prêt de Stéphane Pédron afin de pallier la blessure et à la méforme d’André Luiz. Le premier jour de février, Paris s’impose à Strasbourg, et si le club reste huitième, il revient petit à petit sur les équipes européennes. Un bon mois de février pourrait lancer Paris sur une fin de saison à enjeu.

Mais il n’en sera rien. Luis Fernandez réintègre Ronaldinho en titulaire dans son équipe, et c’est à ce moment-là qu’un nouveau cycle de défaites s’enclenche. Paris perd à Bastia — avec deux expulsés, Ronaldinho et Cristobal —, à domicile contre Montpellier et surtout à Guingamp. Lors de cette rencontre, Paris menait pourtant 0-2, grâce notamment à un but de Ronaldinho ponctué de plusieurs dribbles et d’une belle remise de Jérôme Leroy. Mais le PSG et son meneur de jeu se sont endormis ensuite. Ronaldinho tente toujours l’exploit qui n’arrive jamais, et Guingamp refait progressivement son retard. Dans les dernières minutes, alors qu’il y a 2-2, le jeune Teixeira a le but de la victoire au bout du pied, mais manque son tir. Sur le contre, Drogba donne la victoire aux siens.

Cette fois, les supporters parisiens ne soutiennent plus personne. Les associations de supporters publient un communiqué demandant le départ des dirigeants, du staff technique et de la plupart des joueurs, et proclament une grève des chants pour la réception de Troyes. Comme souvent, cela se transforme en manifestation hostile envers les joueurs parisiens, qui se font siffler et insulter. Avec d’autant plus de force que Paris est mené très vite de deux buts. Mais les joueurs, réellement seuls au monde cette fois-ci, vont se ressaisir et finalement s’imposer 4-2. Lors de la rencontre suivante, Paris va à Marseille, qui joue alors les premières places. Luis Fernandez arrive sur la pelouse escorté par le GIPN, et le PSG réalise sa meilleure prestation de la saison. Presque tous les Parisiens effectuent le match parfait. Jérôme Leroy et Ronaldinho notamment sont impressionnants de maîtrise technique, et Paris s’impose 0-3 pour ce qui constitue la première victoire au Vélodrome depuis presque 15 ans. Les supporters qui insultaient les joueurs une semaine plus tôt sont aux anges, et Luis Fernandez profite de l’euphorie pour annoncer son départ du club à la fin de la saison.

Finale cruelle

Paris remporte un nouveau match de championnat au mois de mars, contre Sedan, et se qualifie pour les demi-finales de la coupe de France. En Ligue 1, malgré ses trois succès consécutifs, le PSG ne peut espérer mieux que des places d’honneur. La coupe devient un objectif primordial, et l’entraîneur parisien profite du championnat pour faire tourner, effectuer des tests, lancer des jeunes et surtout éviter les blessures. Sur les sept derniers matches de championnat, Paris n’en gagnera qu’un seul, contre Monaco. Malgré toutes ces rencontres à enjeu limité, et s’il est acquis que les deux hommes quitteront le club, les bisbilles entre Ronaldinho et Luis Fernandez continuent. Remplacé à Nantes, le Brésilien sort furieux, tenant des propos vindicatifs à l’encontre de son entraîneur. Pour son dernier match au Parc des Princes, contre Rennes, en quittant la pelouse, il tape dans la main de l’entraîneur… de Rennes, Vahid Halilhodzic. Le Bosnien étant déjà connu comme le futur entraîneur du PSG, cela nourrira l’espoir de voir le champion du monde brésilien rester au club. Après une ultime défaite à Auxerre, dans un match arbitré par Guy Roux lui-même, Paris termine la saison à la 11e place.

Il reste donc la coupe de France. En demi-finales, fin avril, Paris élimine Bordeaux grâce à un doublé de Ronaldinho. La finale a lieu fin mai, et marque la fin d’un groupe. En plus de l’entraîneur et de son joueur clé, Pochettino, Cristobal, Pédron, Llacer et Aloisio quitteront le PSG après cette rencontre. L’adversaire ? L’AJ Auxerre, et sa génération de jeunes joueurs prometteurs. Paris réalise une superbe première mi-temps et marque par le biais de Hugo Leal, qui n’a jamais été aussi bon. Auxerre est largement dominé, mais le tournant de la rencontre intervient quand Bertrand Layec expulse Leal pour un pied haut sur Mexès. La faute était réelle, mais la simulation du défenseur bourguignon laissera un goût amer aux Parisiens, eux qui ont vu Fiorèse se faire taper sur les doigts pour un comportement similaire. Toujours est-il qu’à 10 contre 11, Paris se fait égaliser par Djibril Cissé à un quart d’heure de la fin, et perd finalement à la dernière seconde sur un but de Boumsong. Une minute avant, Llacer avait eu la balle de la victoire, mais avait un tout petit peu trop croisé sa frappe. La saison s’achève là.

Au final, exception faite des victoires de prestige contre l’OM, Paris aura complètement raté sa saison. Aucun des joueurs recrutés n’aura donné satisfaction, et Ronaldinho, qu’on lui trouve des excuses ou non, n’aura jamais rempli son rôle de leader technique. Le Brésilien part sur un échec, et l’entraîneur conclut son second passage sans avoir réussi à stabiliser le club. Place donc à une équipe dirigeante et un staff complètement différents pour la saison à venir…

Les moments forts de la saison

En bref, quelques unes des images marquantes de la saison 2002/2003 du PSG :
- Ronaldinho accueilli comme une star lors de son retour en France en tant que champion du monde ;
- Luis Fernandez, qui esquisse quelques pas de danse lors de la victoire du PSG contre l’OM au Parc des Princes ;
- Le public du Parc qui soutient Luis contre Lyon, au grand dam de Laurent Perpère ;
- Ronaldinho qui s’amuse au milieu de la défense guingampaise, et marque le plus beau but de la saison ;
- Stéphane Pédron qui marque d’une mine en pleine lucarne contre Troyes, dans un stade hostile ;
- Jérôme Leroy et Ronaldinho, au sommet contre l’OM, au Vélodrome ;
- L’expérimenté Cristobal, en larmes au Stade de France, après la défaite cruelle de son équipe contre Auxerre, pour le dernier match de sa carrière.

L’équipe-type de la saison

Luis Fernandez a changé de formation régulièrement durant la saison, oscillant entre cinq défenseurs, trois attaquants ou au contraire un seul. La tactique ci-dessous n’est donc pas forcément représentative de ce qu’a été le PSG cette saison-là.

Letizi
Cristobal, Pochettino, Heinze, Potillon
Déhu, Paulo Cesar
Fiorèse, Ronaldinho, J. Leroy
Aloisio

Ont également participé à cette saison, par ordre décroissant de titularisations en D1 : Nyarko, Cardetti, André Luiz, Alonzo, Pédron, Hugo Leal, Ogbeche, El Karkouri, Domi, Touré, Llacer, Benachour, Teixeira, Rocchi, Cana, L. Leroy, Lucau.

Ils sont arrivés au PSG en 1997…

Ils sont arrivés au PSG en 1998…

Ils sont arrivés au PSG en 1999…

Ils sont arrivés au PSG en 2000…

Ils sont arrivés au PSG en 2001…

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10 votes

12 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    G
    7 septembre 2011 10:18

    c’est pas bien gentil de nous rappeler les saisons pourries d’antan. Hugo Leal, Cardetti, André Luiz… au secours ! et cette finale de merde face à Auxerre, putain !

    mais tout cela c’est du passé, le jour où Mamadou Sakho soulevera la coupe aux grandes oreilles remplie de petrodollars, j’aurai une pensée pour ma toute première année d’abonnement démarrée sous l’ère Bietry (puisses tu croupir sous un tas d’ordures du Vieux port) et tout le chemin (cahotique) parcouru depuis.

  • #2

    Red Ribbon
    7 septembre 2011 10:52

    Le but de Cardetti contre l’OM au Parc, quel bon souvenir !

  • #3

    ClemTlse
    7 septembre 2011 11:20

    Ah Ogbeche… L’ex-futur… Quel gâchis, sa carrière.

  • #4

    brabiza
    7 septembre 2011 11:51

    ya 12 joueurs dans votre équipe type !

  • #5

    Gauthier B.
    7 septembre 2011 11:58

    @brabiza : je n’en compte que 11. Paulo Cesar n’est qu’un seul joueur.

  • #6

    rob
    7 septembre 2011 12:08

    moi j’ai toujours pensè que jerome leroy etait un des tout meilleurs joueurs en france,si ce n’etait son caractere il aurait pu etre un ZIZOU il prouve encore que malgrè son age il fait parti de ce qui se fait de mieux

  • #7

    Titi Parisien
    7 septembre 2011 21:36

    Ah un retour sur ma première année en tant qu’abonné. Même si elle fait pourrie, qu’est ce que j’ai pu vibrer dans les tribunes !
    PSG OM que ce soit en championnat ou en coupe dans un style différent, le mythique PSG Lyon avec un stade acquis à la cause de Luis, PSG Bordeaux en Coupe, PSG Troyes en champ… Dans l’autre sens PSG Montpel…
    Merci pour ces retros encore une fois ça rappel de bons et de moins bons souvenirs.
    Retrospectivement, ce fut une grosse erreur de ne pas prolonger Jay Jay même s’il me semble qu’il ne le souhait pas specialement ou qu’il y avait un probleme d’argent.
    Idem Arteta lui j’étais vraiment deg comment a t’on fait pour se le faire chipper par les Rangers serieux. Il restait deux ans de plus chez nous il repartait à Barcelone dans la peau d’un titu serieux ! Enfin bon on refait pas le passé mais j’ai pas compris pourquoi on ne l’avait pas acheté à l’été 2001 après son premier pret concluant…

  • #8

    Arno P-E
    8 septembre 2011 10:01

    Pareil que Titi : Arteta restera un de mes plus gros regrets. Il avait du talent celui-là, et une volonté sur le terrain qui nous aurait fait énormément de bien.

  • #9

    G
    8 septembre 2011 11:02

    oui, vraiment bizarre les choix de carrière d’Arteta. Il n’est peut être pas aussi malin qu’il en a l’air. Ce n’est qu’à 30 piges qu’il va enfin gouter à un grand club. Je regarderai les matchs d’Arsenal avec attention.

  • #10

    Titi Parisien
    8 septembre 2011 11:45

    Il me semble que c’est pas de son fait. Le Barca a recu une offre superieure à la notre parce comme des cons on a attendu que l’option d’achat soit passée pour faire notre offre, et du coup ils l’ont poussé à aller à Glasgow. Arteta en avait pleuré devant Luis si ce qu’avait revelé ce dernier est vrai. Reste toujours la possibilité que Luis ai pipoté histoire de masquer son incompetence dans cette affaire mais ça m’etonnerait. Si on avait pas Chantome c’est bien un joueur que j’aurais aimé revoir sous nos couleurs cette année !

  • #11

    Gauthier B.
    8 septembre 2011 13:12

    Pour Arteta, il se disait que les Rangers proposaient au joueur un salaire 3 fois plus important que ce que pouvait offrir Paris. Si Arteta est resté aussi longtemps à Everton, c’est aussi parce qu’il était très bien payé là-bas…

  • #12

    Panamois
    19 octobre 2011 08:07

    Ouais le départ d’Arteta fût la première et grosse erreur de Luiz durant cette intersaison, le mec était la véritable plaque tournante du PSG la saison précédente et disposait d’un volume de jeu impressionnant, le meilleur "porteur d’eau" dans l’entre-jeu parisien depuis que Denisot a quitté la présidence du club. Un joueur comme ça normalement tu fais le forcing pour le conserver dans ton effectif, en plus il était le meilleur parisien sans conteste en 2001/2002 je confirme, mais comme les tâches à son poste sur le terrain sont ingrâtes du grand public, on a préféré plus exposé les prouesses fantaisistes de Ronaldinho et Okocha qui malgré leurs immenses talents n’ont pas éblouit de leurs classes sur la durée, même si on peut être indulgent avec le premier qui a du s’adapter à bride abbatu au rugueux style européen.

    Hormis ça je retiendrais cette saison une équipe trés offensive à domicile dans l’ensemble mais assez (voir trop) défensive en déplacement, c’est surtout d’état d’esprit qu’il est question lorsque j’évoque ces comportements de jeu, des exemples bien précis où au Havre ou à Bordeaux en début de saison, on aborde ces rendez-vous pour ne pas les perdre (c’était mon impression ressenti) alors que Face à Ajaccio et Nice au Parc à cette même période, on mettait le turbo offensivement ce qui contraigna l’adversaire à se retrancher dans son camp et procéder par contre, d’ailleurs ils avaient réussi avec satisfaction à nous tenir en echec dans notre antre en étant pourtant majoritairement dominé tout le match (Même si face à l’ACA on avait trop voulu chercher à gérer notre avantage au tableau d’affichage dans les 20 dernières minutes de la partie).

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