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Bilan de l’actu du 17 au 23 mai

Actu PSG de la semaine : transferts, Parc, jeunes, L1

mardi 24 mai 2011, par Julien Siriex, Vivien B.

Actu PSG de la semaine : transferts, Parc, jeunes, L1

Pour être sûr que vous n’ayez rien raté de l’actualité du PSG cette semaine, nous vous proposons une synthèse récapitulative, sujet par sujet. Pour en savoir plus sur un point précis, vous n’avez qu’à suivre les liens.

Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.

Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 17 au 23 mai 2011 en bref.

Les faits majeurs du 17 au 23

Rumeurs de transferts : les départs

- Lille intéressé par Erding ? « Lille est à l’affût de la situation du Parisien Mevlüt Erding, que Rudi Garcia aime beaucoup », croit savoir L’Équipe ce dimanche.

- Qasmi : « J’aurai toujours le PSG en moi. » Arrivé au PSG à l’âge de 9 ans, Yacine Qasmi a disputé ce week-end son dernier match avec son club formateur, en raison d’une sélection avec les espoirs marocains qui le privera de la dernière journée de CFA. « Je dois avouer que ça m’a fait un pincement au cœur [de vider mon casier], explique-t-il dans les colonnes du cahier départemental du Parisien. Ça fait quand même bizarre de se dire que c’est fini. J’avais mes habitudes ici. Le Camp des Loges, c’est un peu ma deuxième maison. » Annoncé sur les tablettes de plusieurs clubs étrangers, l’attaquant franco-marocain dit ne pas être intéressé pour le moment : « L’étranger ? Pas tout de suite. Je souhaiterais un projet sur trois ans qui me permette d’acquérir de l’expérience. » Rennes (L1), Lens, Angers et Nantes (L2) « semblent intéressés par son profil », croit savoir le quotidien. « L’idéal, c’était le PSG… Mais c’est comme ça, conclut Qasmi. Je pars avec le sourire, sans aucune rancune. Et j’aurai toujours le PSG en moi. »

- Makhedhouf à Sedan. Florian Makhedjouf (20 ans) va s’engager pour trois saisons avec Sedan (L2), indique le site non-officiel allezsedan.com, qui a réalisé une interview du milieu parisien, dans laquelle celui-ci indique que le PSG lui demandait de patienter avant un éventuel contrat pro : « C’était Makhedjouf ou Sankharé. Ce n’était pas non, mais ça traînait en longueur et Sedan s’est manifesté. C’est un projet qui m’a tout de suite plu, Sedan est une ville de football, c’est festif, c’est sûr que ça n’a rien à voir avec Paris mais je viens pour le football. (rires) Le stade est sympa, les supporters sont derrière l’équipe… […] Je suis vraiment amer vis-à-vis du PSG où j’ai tout donné, je souhaitais réussir à Paris et j’en étais aux portes… Mais maintenant Paris, c’est derrière moi. Je pars la tête haute, j’ai tout montré mais je suis concentré sur mon nouvel objectif : si Sedan ne monte pas cette année, je veux participer à la montée l’année prochaine ! […] Il y a vraiment eu des contacts avec l’Angleterre et l’Italie mais l’étranger ne m’intéresse pas plus que ça pour l’instant… Aller m’enterrer dans un grand club pour risquer de me retrouver dans l’anonymat, ce n’est pas raisonnable. Je préfère ne pas brûler les étapes, Sedan s’est manifesté parmi d’autres clubs de Ligue 2 et le stade, les infrastructures, la possibilité de jouer la montée, le jeu de l’équipe m’ont convaincu. »

- Touré en Espagne ou au PSG ? « Libre en juin, Adama Touré, jeune (19 ans) international malien prometteur du PSG, est sur les tablettes de Getafe et du FC Séville pour la saison prochaine, croit savoir RMC. Mais le club parisien, conscient de son potentiel, espère encore lui faire signer son premier contrat pro. »

- Le quatrième gardien sur le départ. Mathieu Sail (20 ans), « apparu à 14 reprises avec la réserve du PSG (CFA) cette saison », serait suivi par Clermont (L2) et Lorient (L1), « pour être deuxième ou troisième gardien », d’après foot-national.com, citant le Parisien.

- Quelle reconversion pour Makelele ? « Depuis deux ans, [Kombouaré] s’est beaucoup appuyé sur Makelele, indique L’Équipe. À tel point qu’il lui aurait même suggéré, très récemment, d’étirer encore sa carrière sur une saison supplémentaire… Une perspective dont le joueur, usé par le contexte parisien, n’a jamais voulu entendre parler, lui qui répète en privé qu’il rêve désormais de longues vacances. La question de son avenir au PSG se posera néanmoins à court terme. Lors de sa signature en 2008, son contrat prévoyait une reconversion dans un rôle à définir, sans doute à mi-chemin entre celui d’un directeur sportif et celui d’un conseiller du président (ou de l’actionnaire). Alors que ce contrat court jusqu’en 2014, la future mission de Makelele n’est toujours pas clarifiée et des négociations en ce sens doivent avoir lieu le mois prochain. En cas de désaccord, “Make” n’exclurait pas une séparation à l’amiable. L’arrivée attendue des Qataris à la tête du club pourrait influer sur les discussions à venir. Dans le Golfe, la carte de visite du Parisien, passé par le Real Madrid et Chelsea, ne laisse pas insensible. »

- Giuly : « L’an prochain, ce sera ma dernière saison. » « Avec le club, on a décidé de mettre entre parenthèses les négociations de prolongation de contrat jusqu’en juin, pour rester concentrés sur nos objectifs, indique Ludovic Giuly dans le programme de match qui sera distribué lors de PSG-Lille. J’ai envie de poursuivre l’aventure et le PSG souhaite me voir rester. Après, on discutera. C’est déjà une bonne base. […] Cette saison a été un peu particulière. Elle devait être la dernière. Je partais derrière Stéphane (Sessegnon), et j’ai mis tout ce que j’avais pour gagner ma place. C’est de cette façon que je prends un maximum de plaisir. Si Dimitri Payet nous rejoint cet été, il sera le bienvenu et je jouerais le jeu sans problème. On aura besoin d’un effectif encore plus fort. Ce sera ma dernière saison et j’ai envie d’en profiter à fond. Le foot, c’est toute ma vie ! Alors, je donne quelques conseils aux jeunes, je m’éclate sur le terrain et je partage le plus possible. » Le milieu droit du PSG dresse également un premier bilan de la saison 2010/2011 du club parisien : « Les résultats se sont améliorés et l’équipe semble plus constante. Le principal problème à régler, c’est qu’on ne parvient pas à faire des longues séries. Cette saison, on n’a jamais réussi à gagner plus de deux matchs d’affilée en championnat. Si on était parvenus à enchaîner des séries de 5-6 victoires, on serait sans doute leader… Voilà ce qui nous manque pour franchir l’ultime palier. J’espère que le nouvel effectif, la saison prochaine, sera à la hauteur de cette ambition. D’autant plus si on dispute la Ligue des champions. »

Rumeurs de transferts : les arrivées

- Le PSG aurait rencontré Gameiro. « Kevin Gameiro, 24 ans, est plus que jamais dans le viseur du PSG, assure le Parisien ce mardi. L’attaquant de Lorient, co-meilleur buteur de L1 (21 buts, à égalité avec le Lillois Moussa Sow), a rencontré, il y a quelques jours, des dirigeants du club parisien. L’objectif était de convaincre l’international (3 sélections) de s’engager avec l’équipe de la capitale. Priorité offensive d’Antoine Kombouaré, Gameiro est très attaché au PSG qui est son club de cœur, lui qui est né à Senlis (Oise) et qui a découvert le football en banlieue parisienne. L’entraîneur parisien apprécie ses qualités de vitesse et d’adresse devant le but et son intelligence de jeu. Le Lorientais est prêt à rejoindre le club de la capitale s’il se qualifie pour la Ligue des champions. Sinon, il sera plus compliqué de le séduire. La direction du PSG continue à discuter avec Lorient, où Gameiro sera en fin de contrat en juin 2012. Aucune offre de transfert n’aurait encore été formulée, mais en Bretagne, on espère obtenir au moins 10 M€. À un an de l’Euro 2012, les responsables lorientais n’excluent pas de prolonger leur attaquant, en lui garantissant de se préparer au mieux à cette échéance internationale. Mais la concurrence est rude. On sait que Valence le piste avec régularité depuis cet hiver et compte l’enrôler cet été. “Le PSG et Valence sont les plus assidus”, confirme un proche du dossier. Mais depuis quelque temps, des clubs anglais sont venus aux renseignements et convoitent aussi l’ancien Strasbourgeois. Il s’agirait, selon nos informations, de Tottenham et de Newcastle. Si la première équipe pourrait l’attirer, car elle jouera la Ligue Europa la saison prochaine, c’est beaucoup moins probable pour le club de Hatem Ben Arfa. Gameiro veut jouer la Ligue des champions. C’est pour cela que Valence (déjà qualifié) et le PSG (en cas de qualification) tiennent aujourd’hui la corde. Les trois derniers matchs des Parisiens seront aussi capitaux dans ce dossier. »

- Diarra au PSG, suite. « Cet été, Diarra quittera Bordeaux. Pour l’heure, tous les chemins le mènent à Paris, estime le Parisien. Les dirigeants du PSG voient en lui le successeur idéal de Claude Makelele. Il joue au même poste et, surtout, possède la même aura au sein d’un vestiaire. À 29 ans, Alou Diarra est un grand frère, un leader, un gagneur toujours capable de trouver les mots pour mobiliser ses partenaires. Sa clause de cession est fixée à 7,75 M€. Mais selon des proches du dossier, l’affaire pourrait se conclure à 5 M€. Déçus par les prestations et l’implication de leur capitaine cette saison, les dirigeants bordelais ne le retiendront pas. Son départ permettra d’alléger sensiblement la masse salariale (il perçoit 250 000 € brut mensuels). C’est loin d’être négligeable pour un club qui accusera un déficit compris entre 6 M€ et 8 M€. » De son côté, Jean-Louis Triaud affirme dans Sud-Ouest qu’il s’en tiendra à la clause de transfert : « Il ne peut y avoir de cas plus simple que celui d’Alou Diarra. Il a une clause de départ depuis un certain temps. S’il veut la faire jouer, il le fait. Il n’est pas prévu dans son contrat qu’elle pourrait être modulée. » Le président bordelais indique par ailleurs qu’il n’a eu « aucun contact » avec des clubs intéressés par son capitaine. Pour ce qui est des négociations avec le joueur, le Parisien se veut confiant : « Comme dans le dossier Gameiro, une qualification en Ligue des champions sera un argument décisif pour le PSG. Mais il faudra aussi se mettre d’accord au niveau financier. Il réclamerait un contrat de trois ans et un salaire proche de 300 000 € brut mensuel… C’est beaucoup, mais vu le désir des deux parties de s’unir, un terrain d’entente ne devrait pas être difficile à trouver. Et comme ses rares contacts à l’étranger ne sont pas en adéquation avec les ambitions du capitaine des Bleus, la piste parisienne demeure la plus chaude. »

-  L’Équipe demande le départ d’Alou Diarra. « Alou Diarra doit partir, estime L’Équipe ce dimanche. Il n’est ni mauvais ni très bon. Il est quelconque. Ce constat passerait pour un joueur lambda. Pas concernant Alou Diarra. Le paradoxe voulant qu’il a enfin accédé à la reconnaissance internationale en se voyant confier le brassard des Bleus au cours de sa saison la moins aboutie crée un malaise. Au regard de son talent, de son statut et de ses émoluments, il n’apporte plus assez à Bordeaux et il ne gagnerait rien à y rester. Alou Diarra, sous contrat jusqu’en 2013, doit donc partir, pour son bien et celui des Girondins. Cela tombe bien : Nicolas de Tavernost ne l’apprécie plus guère et Bordeaux a besoin de liquidités. » Le capitaine de l’équipe de France serait « le successeur idéal de Claude Makelele » aux yeux des dirigeants du PSG, à en croire le Parisien.

- Douchez : « Rien n’est fait. » Sur le site officiel du Stade rennais, Nicolas Douchez a confirmé sa décision de ne pas prolonger son contrat. En revanche, il assure que son avenir n’est pas encore défini : « C’était une décision très difficile à prendre. Je sais la chance que j’ai d’évoluer dans un club comme le Stade rennais. Mais je sentais que j’avais besoin d’un nouveau challenge. J’ai énormément hésité, mais je pense que c’est la meilleure solution. […] J’avais envie de rester. Cela s’est joué à très peu de choses. […] C’est la décision la plus compliquée que j’ai eu à prendre. Ce n’est pas évident de quitter un club où on se plaît. La vie d’un footballeur est faite de défis et je ne voulais pas céder à la facilité. Je pense que si j’étais resté ici, j’aurais peut-être été dans cet état d’esprit. […] La saison prochaine ? Je pense que je serai sur les terrains de L1, mais rien n’est fait pour le moment. Je veux bien finir ces deux matchs avec le Stade rennais et puis on verra par la suite. »

- Paris s’intéresserait à Thébaux. « Le gardien de Caen, Alexis Thébaux, ne laisse pas indifférent le PSG, qui l’a déjà supervisé, croit savoir L’Équipe. À vingt-six ans, le joueur, qui évolue en Basse-Normandie depuis 2007 et n’a plus qu’un an de contrat, reste sur de bonnes prestations, à Nice (4-0), face à Lens (1-1) ou contre Montpellier (2-0). Si Apoula Edel ne prolongeait pas son contrat avec le PSG, ce qui n’est pas à exclure, Thébaux figurerait en tête de liste des cibles parisiennes. »

- Maurice-Belay ne devrait pas prolonger à Sochaux. Cité comme un suppléant possible au Brésilien Nenê en vue de la saison prochaine, le Sochalien Nicolas Maurice-Belay a confirmé dans L’Équipe qu’il sera bien libre de s’engager avec la formation de son choix lors du prochain mercato : « Je pense que c’est définitif, sauf si le président me rappelle dans la semaine. Mais on avait décidé que vendredi serait la date limite. […] Je suis en fin de contrat, cela peut m’aider d’une certaine manière. J’ai aussi un peu peur [de ne pas retrouver un club], je prends un risque. » « Le club lui a fait parvenir quatre propositions de prolongation de trois ans chacune, la première instaurant une baisse de salaire de 20 000 €, croit savoir le quotidien. La dernière, qu’il a refusée, lui promettait un salaire équivalent à celui d’aujourd’hui. »

À propos des supporters

- Abonnements : L’Équipe mélange tout. L’Équipe annonce que l’abonnement le moins cher à Arsenal sera de 1 102 € la saison prochaine. « C’est beaucoup plus abordable chez les voisins de Chelsea (666 €) et même chez le champion en titre, Manchester United (596 €), indique le quotidien sportif. Et c’est encore mieux en France : 200 € à Paris, 160 € à Lille, 150 € à l’OM, 130 € à Saint-Étienne. Et pour un an à Arsenal, on va dix ans à l’Abbé-Deschamps : cette saison, l’abonnement à l’AJA, tour préliminaire de C1 compris, était à 113 €… » L’Équipe ne précise pas que le tarif d’Arsenal inclut les matches de coupes et de Ligue des champions. Cette saison, au Parc des Princes, le prix de l’abonnement intégral le moins cher était en réalité de 850 € — 720 € pour un réabonnement, 675 € pour un réabonnement fidélité. Les 200 € indiqués par le quotidien sportif correspondent en fait au tarif d’un réabonnement, uniquement pour les matches de championnat, en virages, et la saison dernière.

Résultats, blessures, compos, suspensions…

- PSG 2-2 Lille. Samedi soir, lors de la 37e journée de L1, le PSG a fait match nul 2-2 face à Lille. De son côté, Lyon a concédé le nul 0-0 face à Caen. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Comment se qualifier en Ligue des champions ? Paris sera qualifié pour les barrages de la Ligue des champions si Lyon perd à Monaco et que le PSG gagne à Saint-Étienne ; si Lyon fait match nul à Monaco et que le PSG gagne à Saint-Étienne par au moins cinq buts d’écart ; si Lyon fait match nul à Monaco et que le PSG gagne à Saint-Étienne par quatre buts d’écart tout en ayant inscrit au moins quatre buts de plus que l’OL. (voir plus d’explications)

- Terribles mois de mai. Le PSG n’a gagné que 4 de ses 16 derniers matches officiels — soit depuis début mars —, pour 5 défaites et 7 nuls, toutes compétitions confondues. Paris reste ainsi sur 10 matches sans victoire lors du mois de mai, depuis trois saisons. (voir plus de stats)

- Trophées UNFP : Sakho et Bussaglia récompensés. Mamadou Sakho a été élu meilleur espoir de L1, devançant A. Ayew, Martin et Mvila. « C’est une très grosse fierté et une récompense pour ma saison et pour tout le boulot fourni depuis mes débuts, a réagi le vice-capitaine du PSG dans le Parisien. C’est aussi une reconnaissance, car c’est rare d’être récompensé quand on est défenseur. Je représente tous les défenseurs du championnat, tant mieux ! (rires) » De son côté, Nenê n’a pas obtenu le trophée de meilleur joueur, pour lequel il était nommé, le Lillois Eden Hazard ayant remporté la mise. Les deux Parisiens figurent dans l’équipe-type de la saison. Chez les filles, en revanche, la meilleure joueuse de la saison est bien parisienne : il s’agit d’Élise Bussaglia. Signalons enfin que Rudy Haddad, formé au PSG, fait partie de l’équipe-type de L2, tandis que Pauleta figure dans l’équipe-type « spéciale 20 ans ». (sources : FFF.FR, LFP.FR)

- Bordeaux 1-0 PSG. Mercredi soir, lors de la 36e journée de L1, le PSG s’est incliné 1-0 à Bordeaux. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Jallet suspendu un match ferme. Jeudi soir, la commission de discipline de la LFP n’a infligé qu’un match ferme de suspension à Christophe Jallet pour son expulsion contre Nancy. Cette sanction a donc déjà été purgée samedi dernier en finale de la coupe de France. (source : LFP.FR)

- UNFP : Sakho joueur du mois d’avril. Mamadou Sakho a été élu meilleur joueur du mois d’avril (45 %), devant, André Ayew (42 %) et Kévin Gameiro (13 %). Le vice-capitaine parisien est le troisième joueur du PSG à remporter le trophée UNFP cette saison après Chantôme en novembre puis Nenê en décembre. Depuis sa création en 2003, ce trophée a été remporté à douze reprises par des joueurs parisiens : Pauleta (octobre 2003), Ljuboja (février 2004), Sorin (avril 2004), Luyindula (avril 2007), Rothen (septembre 2007), Hoarau (octobre 2008), Sessegnon (décembre 2008), Luyindula (janvier 2009), Hoarau (février 2009), Chantôme (novembre 2010), Nenê (décembre 2010) puis Sakho (avril 2011).

- Reprise le 30 juin ? « C’est le jeudi 30 juin que le PSG a prévu de reprendre l’entraînement, au Camp des Loges, croit savoir L’Équipe. En dehors de la participation à l’Emirates Cup, à Londres, les 30 et 31 juillet, le programme de la préparation estivale n’est pas encore bouclé. Les Parisiens devraient partir en stage en Suisse, du 3 au 9 juillet, dans un lieu qui ne serait pas déterminé à 100 %. Après l’annulation d’un tournoi prévu à Pékin du 13 au 20 juillet, le PSG pourrait se rendre aux États-Unis au cours de cette période, mais rien n’a encore été finalisé. »

- Hechter ne revient pas au PSG. « Daniel Hechter, l’ancien président du PSG (1973-1978), est de retour dans l’environnement du club, annonçait Direct Matin la semaine passée. Le créateur de mode sera pendant les deux prochaines saisons le designer exclusif des tenues civiles arborées par les joueurs parisiens, notamment lors de leur arrivée au stade (L1 et déplacement européens). Le couturier succède à la marque Arrow. » Dans le programme de match qui sera distribué ce samedi soir au Parc des Princes, le PSG indique que c’est en réalité la marque de prêt-à-porter, revendue par son fondateur en 1998, qui sera « l’habilleur officiel du club pour les deux prochaines saisons ».

- FFF : la liste de Leproux et Lama validée, pas celle de Dhorasoo. « Le conseil fédéral a retenu trois listes en vue de l’élection présidentielle de la FFF (celles de Le Graët, Duchaussoy, Thomas), indique le Parisien. La liste Tatane, soutenue par Vikash Dhorasoo, n’a pas été validée car un membre de la liste n’avait pas de licence depuis deux ans. »

Jeunes et féminines

- CFA : PSG 0-0 Louhans-Cuiseaux. L’équipe réserve du PSG a concédé le match nul 0-0 face à Louhans-Cuiseaux (17e) ce samedi. À noter qu’Adama Touré a raté un penalty. « On a manqué d’agressivité et d’efficacité, regrette Bertrand Reuzeau dans l’édition départementale du Parisien. On est alors tombés dans un excès d’individualisme. » Le PSG a aligné la formation suivante : Areola — Sabaly, Diarra, Rimane, Paupin — Baldé, Makhedjouf (Ayina, 63e) — Touré, Nguema (Qasmi, 66e), Maurice — Coulibaly. Le PSG reste à la huitième place, à une journée de la fin.

- U19 : Paris qualifié in extremis pour la phase finale ! Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG se sont imposés 0-6 à Lesquin (12e). Profitant de la défaite surprise du leader, Caen, à Wasquehal, lanterne rouge, les Parisiens s’emparent sur le fil de la première place du groupe A, seule qualificative pour la phase finale, qui aura lieu du 3 au 5 juin dans les Hautes-Pyrénées. Le PSG, champion de France 2010, défendra donc son titre. Rappelons que les U17 du PSG se sont eux aussi qualifiés pour la phase finale. (voir Les U19 du PSG qualifiés pour la phase finale 2011 !)

- U19 : les vestiaires du PSG vandalisés en plein match. « Ce dimanche après-midi, les joueurs du PSG […] ont été victimes de vol, indique La Voix du Nord. À la mi-temps, alors qu’ils regagnaient les vestiaires, ils se sont aperçus qu’on leur avait dérobé des téléphones portables, des ordinateurs, ainsi que 200 € en liquide qui devaient assurer les dépenses du trajet retour. En revanche, il ne manquait rien dans le vestiaire de Lesquin. »

- France U19 : També en renfort. Alassane També a rejoint Loïck Landre et Neeskens Kebano avec les moins de 19 ans français, qui disputent le tour Élite 2011 du vendredi 20 au mercredi 25 mai 2011. Le défenseur parisien n’avait plus joué en équipe de France depuis janvier 2010, avec les U18, comme nous l’expliquait le mois dernier le sélectionneur, Philippe Bergeroo : « Je l’ai mis un peu de côté ces derniers temps… […] Il a un problème de concentration. Il va faire des matches exceptionnels, et il va être absent cinq minutes. Mais le match va tourner pendant ces cinq minutes. C’est quelqu’un qui manque terriblement de confiance. » (voir Les jeunes du PSG vus par Philippe Bergeroo)

- U17 : le PSG affrontera Lens, Le Havre et Troyes. Premier de son groupe avec 11 points d’avance sur le deuxième, le PSG s’est facilement qualifié pour les phases finales du championnat de France des moins de 17 ans. En demi-finales, les jeunes Parisiens affronteront Lens, Le Havre et Troyes. Le vainqueur de ce mini-championnat disputera la finale face au vainqueur de l’autre demi-finale, opposant Sochaux, Bordeaux, Marseille et Lyon. Les demi-finales auront lieu du 25 au 28 mai, et la finale samedi 4 juin. (source : Le Pays)

- La troisième équipe du PSG promue en DH ! Avec huit points d’avance sur l’ACBB à deux journées de la fin après sa victoire 1-0 face au Maccabi de Paris ce dimanche, la troisième équipe du PSG, qui évolue cette saison en DSR, est désormais assurée de terminer en tête de la poule B de son championnat — grâce à ses deux victoires contre le club de Boulogne-Billancourt, les équipes à égalité de points étant départagées « par la somme des points acquis pour les seuls matches ayant opposé les équipes à départager » selon le règlement sportif général 2010/2011. L’équipe senior de l’association PSG est donc officiellement promue en DH, la plus haute division régionale, équivalent de la sixième division.

- Féminines : « Toute la saison se joue sur un seul match. » À deux semaines du match PSG-Montpellier, décisif pour la qualification en Ligue des champions, le site officiel du PSG a interrogé Sabrina Delannoy : « Nous attendons cette rencontre avec impatience. Toute la saison se joue sur un seul match. Nous allons toutes nous mobiliser et bien nous préparer pendant ces quinze jours pour affronter Montpellier. […] Jouer une saison sur un seul match est très motivant. Tout le monde sera remonté à bloc ! Nous avons envie de cette deuxième place et de cette qualification pour la Ligue des champions. On ne passera pas à côté de cette rencontre. Après la victoire à La Roche-sur-Yon, tout le monde était vraiment content. Maintenant, nous avons toutes en tête le match contre Montpellier. » Seule une victoire permettra aux Parisiennes de se qualifier, pour la première fois de leur histoire, pour la Ligue des champions.

- Féminines A : Bussaglia buteuse. Élise Bussaglia a inscrit sur penalty le but de l’égalisation française face à l’Écosse en match amical (1-1). Bérangère Sapowicz était également titulaire. Laure Boulleau, Laure Lepailleur et Caroline Pizzala sont quant à elles rentrées en jeu en cours de match. (source : FFF.FR)

- Féminines A : 7 Parisiennes pré-sélectionnées. Sur les 9 Parisiennes figurant sur une liste de 36 joueuses susceptibles d’être sélectionnées pour la phase finale de la coupe du monde, qui aura lieu cet été en Allemagne, 7 ont été retenues dans la pré-sélection de 30 joueuses : Bérangère Sapowicz (gardienne), Sabrina Delannoy (défenseur), Laure Boulleau (défenseur), Laure Lepailleur (défenseur), Élise Bussaglia (milieu), Caroline Pizzala (milieu) et Léa Rubio (milieu). En revanche, Julie Soyer (défenseur) et Jessica Houara (milieu) n’en font pas partie. La liste définitive des 21 joueuses sera communiquée lundi 6 juin. (source : FFF.FR)

- Féminines A : 5 Parisiennes convoquées. 21 joueuses ont été convoquées pour un stage de récupération du mardi 31 mai au samedi 4 juin afin d’« effectuer des tests médicaux et de vérifier l’état de santé de certaines joueuses revenant de blessures », a indiqué la FFF. Bérangère Sapowicz (gardienne), Laure Lepailleur (défenseur), Laure Boulleau (milieu), Élise Bussaglia (milieu) et Caroline Pizzala (milieu) font partie de cette liste.

- Bussaglia : « Je veux être championne du monde. » Désignée meilleure joueuse du championnat de France par les entraîneurs de D1, Élise Bussaglia, qui s’apprête à disputer la coupe du monde en Allemagne, a accordé une interview à France-Soir : « Il faut y croire sinon ce n’est pas la peine d’y aller. On a une carte à jouer. On a notre mot à dire. Nous n’avons pas été gâtées au niveau du tirage [Nigéria, Canada, Allemagne] mais c’est une coupe du monde et toute l’équipe rêve d’aller loin. Je suis une compétitrice. Je veux être championne du monde. » Bussaglia évoque également les difficultés du football féminin en France : « Je suis fatiguée en cette fin de saison. C’est assez difficile avec les enfants qui vous sollicite toute la journée. Quand j’arrive sur le terrain, la journée a déjà bien commencé. Le métier d’institutrice demande beaucoup de travail en amont. Ce n’est pas facile de concilier les deux. Mais c’est aussi un choix. Le football est une passion. J’adore cela mais je n’ai pas un revenu suffisant pour ne pas travailler à côté. » La buteuse parisienne estime que le PSG a encore des efforts à faire pour développer son équipe féminine : « On n’est pas aussi gâtées que les Lyonnaises. On a un palier à franchir et j’espère que ce sera pour bientôt. On s’entraîne quatre fois par semaine. Au Camp des Loges, on partage les terrains avec les jeunes. Nous ne faisons pas partie de la section professionnelle. On a tout de même un kiné et un médecin à disposition deux fois par semaine, même si on doit attendre 19 heures pour les consulter et qu’on les partage avec les garçons. (rires) »

Le PSG vendu à des Qataris ?

- Qatar : réponse de la mairie de Paris. Interrogé lundi lors du conseil de Paris sur l’éventuelle vente du PSG à un fonds qatari, l’adjoint aux sports Jean Vuillermoz a affirmé que « Qatar Investissement Authority est un fonds reconnu et parfaitement respectable », d’après l’AFP. Il a ajouté que « les Qataris ont la réputation d’être des partenaires fiables » et qu’« en outre le prince héritier est un fan du PSG ». « Nous n’avons aucun droit de veto quant à la composition du capital du PSG, qui est une société anonyme », a-t-il précisé, rappelant que « la convention d’objectifs liant la ville et le PSG prévoit que [la ville soit] informée de toute modification du montant du capital du club dans le mois qui suit l’opération. Si les changements de participation excèdent 51 %, la ville se réserve le droit de demander une révision de la convention et le cas échéant de supprimer la subvention annuelle allouée au club. » Selon l’édition départementale du Parisien, Bertrand Delanoë a quant à lui estimé que « si le club est vendu, la mairie aura son avis à donner et nous serons les garants de l’éthique du PSG. »

La rénovation du Parc des Princes

- Rénovation du Parc : la mairie de Paris demande une aide financière. « Le maire de Paris Bertrand Delanoë a écrit à la ministre des Sports Chantal Jouanno pour que le Parc des Princes bénéficie aussi de subventions du centre national du développement du sport (CNDS) pour sa réfection avant l’Euro 2016, a-t-il indiqué lundi au conseil de Paris, rapporte l’AFP. Répondant à une question de Jérôme Dubus, son adjoint aux sports Jean Vuillermoz a relevé que “sur les 150 millions d’euros prévus par le gouvernement au titre du CNDS pour la construction ou la réfection des stades qui seront retenus pour l’Euro 2016, il est prévu 28 millions d’euros pour Marseille et pour Bordeaux et zéro euro pour Paris.” M. Delanoë a envoyé une lettre lundi à Chantal Jouanno pour que cette situation change, après lui en avoir parlé samedi soir, lors de la finale de la coupe de France. “Je ferai tout pour que cela évolue et pour que Paris soit pris en considération parmi les stades qui accueilleraient l’Euro 2016”, a-t-il dit. » Selon le Parisien, l’aide demandée par Paris concernerait les travaux d’aménagement autour du stade, à la charge de la ville : « La requête du maire de Paris peut paraître tardive, puisque l’État a déjà effectué la répartition des 158 M€ débloqués pour l’Euro 2016. Mais la ville de Paris a besoin d’au moins 10 M€ pour les aménagements autour du stade. »

- Rénovation du Parc : la mairie travaille avec Colony. « La seule mise aux normes du Parc des Princes, imposée par l’UEFA dès 2014, est chiffrée à 80 millions d’euros, selon la mairie », rapporte l’AFP. De son côté, le Parisien estime que « le coût des travaux de réfection du Parc des Princes devrait dépasser les 100 M€, intégralement financés par des fonds privés (Colony Capital et Vinci) ». Dans son édition départementale, le quotidien de Saint-Ouen indique que le bail emphytéotique administratif, attendu pour janvier 2011 et déjà successivement repoussé à mars puis juin, devrait finalement être attribué à Colony Capital « à la rentrée ». Par ailleurs, Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports à la mairie de Paris, a annoncé que celle-ci travaillait « à la meilleure offre possible pour la rénovation du Parc des Princes, notamment du point de vue architectural, avec Colony Capital ».

- Rénovation du Parc des Princes : pas d’accord Colony-Taillibert. « L’obtention du prochain bail emphytéotique du Parc des Princes — d’une durée a priori au moins égale à quarante ans — ne passera pas devant le conseil de Paris avant fin septembre, indique L’Équipe. Initialement prévu en janvier, le vote sur ce sujet a été repoussé plusieurs fois. Il devait passer devant les élus de la capitale le mois prochain, mais l’examen technique par les services de la mairie de Paris, propriétaire du stade à 100 %, prend beaucoup plus de temps que prévu. Associé au constructeur Vinci, Colony Capital, l’actionnaire principal du PSG (95,8 %) n’a notamment pas trouvé d’accord global avec Roger Taillibert, l’architecte du Parc lors de sa rénovation en 1972. La ville de Paris n’exclut pas de lancer un appel d’offres si le projet final ne donnait pas entière satisfaction. Chiffrés à au moins 100 M€, les travaux sont à réaliser d’ici 2014, échéance fixée par l’UEFA pour une mise aux normes des stades candidats à l’accueil de l’Euro 2016. Le passage du dossier devant le conseil de Paris en septembre confirme que le volet Parc des Princes a été détaché de l’entrée attendue de Qatar Investment Authority dans le capital du PSG. Sauf rebondissement de dernière minute, cette arrivée du fonds souverain de l’émirat du Golfe devrait être finalisée fin mai ou début juin. »

- Delanoë : « Des discussions toniques avec Colony. » Dans une interview au Parisien, Bertrand Delanoë évoque les tensions entre la ville de Paris et Colony Capital au sujet de la rénovation du Parc des Princes, dont l’attribution du bail emphytéotique administratif a été une nouvelle fois repoussée : « D’abord, nous négocions avec un groupement composé de Colony et de Vinci. Je regrette profondément que leurs concurrents sur ce dossier, après nous avoir demandé plusieurs reports — que j’ai acceptés — pour déposer leur dossier, ne soient pas allés au bout. C’est eux qui nous ont mis en situation de non-concurrence, ce qui est fort regrettable. Maintenant, les discussions sont toniques avec Vinci et Colony Capital pour la gestion du Parc. Les choses avancent mais elles ne sont pas réglées. Tous les obstacles ne sont pas surmontés. Nous devons aboutir avant l’été. […] Un échec qui remettrait en cause tout le dossier et compromettrait la candidature de Paris à l’Euro 2016 ? Ce n’est pas l’hypothèse que nous privilégions mais, effectivement, elle existe. Nous n’allons pas faire un travail bâclé seulement pour avoir les 8es de finale de l’Euro 2016, même si nous souhaitons les avoir. Ce n’est pas pour nous une épée de Damoclès. Cela ne nous rendra pas plus complaisants dans les discussions. Quelle que soit notre envie d’une conclusion rapide, positive, respectueuse de chacun, nous ne pouvons pas sacrifier les ambitions et les intérêts de la Ville de Paris. […] Il faut remplir une deuxième condition [pour accueillir des matches l’Euro]. C’est que l’État cesse de considérer Paris comme un adversaire. Dans bien des dossiers qui ne relèvent pas seulement du sport, l’État mène une guerre inadmissible contre Paris. Le gouvernement a décidé d’aider Bordeaux, Marseille, Nice, tout le monde. 30 millions ici, 28 là, etc. J’entends que Paris soit traité comme les autres. J’ai de nouveau écrit à Mme Jouanno dans ce sens. Nous demandons pour Paris une contribution de l’État équivalente à la plus faible accordée aux autres stades français en vue de l’Euro 2016, c’est-à-dire 20 millions, comme pour Nice. » Concernant la rumeur d’une vente du PSG à des investisseurs qataris, le maire de Paris n’a pas souhaité s’épancher : « Il y a beaucoup de rumeurs : les Russes hier, les Qataris aujourd’hui. Quant à moi, je suis dans la réalité. Je sais que Colony est en recherche de partenaires. Sébastien Bazin me tient régulièrement informé, comme la convention entre le club et la ville le prévoit. Attendons avant de commenter ce qui n’est à cette heure qu’une rumeur. »

- Rénovation du Parc, suite. « La mairie de Paris évalue le coût de la modernisation [du Parc des Princes] entre 80 et 90 millions d’euros, mais ne souhaite pas la financer », croit savoir le quotidien économique Les Échos. « La discussion [avec Colony Capital] est encore en cours, notamment sur des questions financières liées, par exemple, au partage des risques, indique le cabinet du maire. Nous n’avons pas trouvé d’accord, mais nous espérons présenter le texte au conseil de Paris de septembre. »

Le reste de l’actu du 17 au 23 mai

Les Parisiens prêtés cette saison

Anciens Parisiens

- Mavinga champion et… dangereux. Prêté par Liverpool en décembre 2010, Chris Mavinga a été sacré champion de Belgique mardi soir avec Genk, avec un demi-point d’avance sur le Standard (sic). Mais le match de l’ancien Parisien a également été marqué par son coup de pied au visage de Mehdi Carcela, qui a perdu connaissance et souffre de nombreuses fractures du visage. (source : RTBF.be)

- Le Guen à Bordeaux ? « Des familiers du club bordelais ne le cachent plus : le Breton, âgé de quarante-sept ans, a déjà été contacté par les Girondins pour prendre les rênes de l’équipe à l’intersaison, une fois achevé l’intérim d’Éric Bédouet, indique L’Équipe. […] Le Guen, malgré ses passages délicats aux Rangers (2006-janvier 2007) et au PSG (janvier 2007-2009), conserve une forte crédibilité auprès des clubs français grâce, notamment, à ses trois titres de champion de France décrochés à Lyon (2003, 2004, 2005). Il a même fait partie des noms évoqués dans les bureaux de l’OL, cette saison, dans les moments où Claude Puel a été sérieusement menacé, ce qui n’est d’ailleurs pas vraiment fini. […] Le Guen se retrouve également, aujourd’hui, sur les tablettes de l’AJA, où le départ de Fernandez reste une hypothèse sérieuse. […] Jusqu’à présent, Paul Le Guen aurait les faveurs de Jean-Louis Triaud, le président des Girondins. L’ancien international (17 sélections), qui avait échoué à qualifier le Cameroun pour les huitièmes de finale de la coupe du monde 2010, est sans doute tenté de revenir sur les terrains de la L1, à Bordeaux ou ailleurs. Sauf si tous ses contacts venaient à avorter, son passage dans l’équipe des consultants de Canal+ prendra fin cet été. »

- B. Dja Djédjé en L1, Y. Boli en National. Evian TG, où évolue l’ancien Parisien Brice Dja Djédjé, a assuré sa montée en L1 lors de la 37e journée de L2 disputée vendredi soir. De son côté, Yannick Boli est officiellement relégué en National avec Nîmes. Il a disputé 8 matches cette saison, dont 2 comme titulaire, pour 1 but marqué au total.

- Haddad vise la L1. Sur francefootball.fr, Rudy Haddad indique qu’il aspire à trouver un club plus en vue que Châteauroux, avec qui il est en tête du classement des passeurs en L2 : « Est-ce que je vise plus haut ? C’est sûr. J’y pense depuis que je suis revenu en France. Je savais que j’allais passer un moment difficile, passer par la Ligue 2, un championnat physique, engagé. Je savais qu’il fallait que je mange un peu mon pain noir. Aujourd’hui j’ai réussi à faire de bonnes choses en Ligue 2. J’ai un “deal” avec mes dirigeants. Entre nous, ça s’est toujours très bien passé, ils m’apprécient, et en début de saison, on avait convenu que s’il y avait quelque chose d’intéressant pour moi cet été, pour continuer ma progression, j’aurais un bon de sortie. » L’ancien Parisien revient par ailleurs sur son début de carrière : « À Paris, à l’époque, c’était difficile de jouer. Je n’ai pas eu assez de temps de jeu pour pouvoir m’exprimer, prendre de l’expérience et m’étoffer. Quand je suis revenu de mon prêt à Valenciennes en 2007, Paul Le Guen m’a fait comprendre que je n’aurais pas de temps de jeu. J’étais jeune, pas aussi mûr qu’aujourd’hui, donc j’avais opté pour partir en Israël, où j’avais aussi des conditions très avantageuses. Le seul regret que je pourrais avoir, c’est de ne pas être passé par la Ligue 2 plus tôt. »

- Rothen vers Bastia ? « Selon le nouveau président du SC Bastia (promu en L2), Pierre-Marie Geronimi, Jérôme Rothen (33 ans) devrait se déplacer en Corse, demain ou mercredi, pour poursuivre de vive voix, voire finaliser, les discussions que les deux parties ont entamées voici quelques semaines, indique L’Équipe. Rothen est la priorité des recruteurs bastiais. »

- Jérôme Leroy pisté par Evian-TG ? En fin de contrat à Rennes, Jérôme Leroy (36 ans) serait sur les tablettes d’Evian-TG, promu en L1, selon L’Équipe de dimanche.

- Bonaventure Kalou… en District. « Bonaventure Kalou (33 ans), l’ancien joueur du PSG et international ivoirien, s’est entraîné hier à Combs-la-Ville, avec qui il jouera la saison prochaine, assure l’édition départementale du Parisien. Il est la première recrue officielle du club, qui vient de décrocher sa montée en Excellence dans le District de Seine-et-Marne-Sud. “Cela faisait un an et demi que je n’avais pas touché un ballon, confie l’ex-pro du PSG. Cela me manquait. Je vais signer ici car il y a mon ami, Abdoulaye Soumahoro. Je viens pour m’amuser et me faire plaisir.” »

À propos des médias

- Grozny TF1 vs Canal+. Sur son blog hébergé par le site du Monde, le rédacteur en chef des Cahiers du football, Jérôme Latta, revient sur le traitement médiatique du match organisé la semaine dernière à la gloire du président tchétchène, auquel a notamment participé Alain Boghossian, adjoint du sélectionneur national : « Les habitués des émissions de football dominicales ont eu droit, ce week-end, à deux reportages de Téléfoot et Canal Football Club sur le même sujet : l’organisation d’un match exhibition pour l’inauguration du stade de Grozny, sous le haut patronage du président tchétchène Ramzan Kadyrov, qui a réuni mercredi dernier une belle galerie d’anciennes stars du football international : Diego Maradona, Luis Figo, Fabien Barthez, Franco Baresi, Enzo Francescoli, Jean-Pierre Papin, Manuel Amoros, Ivan Zamorano ou Alain Boghossian. Deux reportages sur le même sujet, mais pas du tout le même traitement. Là où TF1 raconte sous un angle people cette aimable balade et s’enthousiasme pour les fastes déployés (“quatre heures de vol dans un salon volant”, “accueil de ministres sur le tarmac de l’aéroport”) en l’honneur de ce “plateau de rêve”, Canal+ — à qui la conscience politique est peut-être venue avec l’affaire des quotas — diffuse une charge impitoyable pour les invités du peu fréquentable président-milicien. » (lire la suite)

- Affaire Anelka : L’Équipe relaxé ? « Hier, la XVIIe chambre correctionnelle de Paris examinait la plainte en diffamation de Nicolas Anelka contre L’Équipe, indique le Parisien — édité par le groupe Amaury, comme le quotidien sportif. L’ancien avant-centre du PSG réclame la somme de 150 000 € au quotidien. L’attaquant ne s’est pas déplacé ni ses témoins : Patrice Évra, Thierry Henry et Éric Abidal. […] Le président du tribunal a lu une lettre d’excuses du premier sur son absence (justifiée par un entraînement avec Chelsea) et les témoignages de ses trois coéquipiers. Ils démentent les propos prêtés à Anelka sans dire ce qu’ils ont réellement entendu ni contester le fait qu’il y ait bien eu des insultes. De son côté, L’Équipe, outre les auteurs de l’article, dans lequel figurent les injures, et le directeur de la publication, a fait témoigner Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française au moment des faits. Le dirigeant dit ne pas connaître les mots exacts, mais “des propos inacceptables ont été tenus par Nicolas Anelka”. La procureure de la République a expliqué que “l’offre de preuves n’est pas parfaite” de la part de L’Équipe, mais que les attestations produites par Anelka “ne disent rien”. Elle a parlé également de “malhonnêteté intellectuelle” de la partie civile, qui ne conteste pas les insultes, mais seulement la teneur de celles-ci. Elle a demandé la relaxe du quotidien. Le jugement sera rendu le 1er juillet. »

- Erreur de transcription à L’Équipe. « Une erreur s’est glissée dans la transcription de l’entretien avec Stéphane Mbia, dans notre édition d’hier, reconnaît L’Équipe ce dimanche. Le Camerounais n’a pas dit : “J’aurai été catastrophique” en référence à ses performances individuelles. Il affirmait : “Ma saison sera catastrophique si on le perd [le titre].” Il s’agissait d’évoquer sa déception en cas d’échec et non d’une critique de son jeu de la saison. » Pas de chance : c’est justement cette phrase-là qui avait été retenue pour recouvrir toute la largeur de la page…

En L1 et ailleurs…

- OM : bagarres avec les stadiers et fumigènes lancés, huis clos à suivre ? « Fumi par ci, fumi par là, le virage sud a de nouveau vu fleurir les fumigènes en bouquets [samedi], indique La Provence ce lundi. Avant de recevoir le renfort de fusées planant jusqu’à la pelouse ou d’autre fumis, moins nombreux, côté nord où quelques bagarres ont aussi éclaté entre supporters et stadiers. […] L’an passé, 66 avaient été dénombrés au Vélodrome pour OM-Rennes, 198 lors d’OM-Grenoble. Résultat des courses : le 1er juillet 2010, le club avait écopé de 33 000 € d’amende et surtout de deux matches à huis clos avec sursis. […] Ce sursis portait sur une période de trois ans. Sa révocation semble inéluctable. On peut toujours gloser à perte de salive sur la dangerosité ou pas de ces fumigènes, on sait qu’ils sont interdits et que le durcissement de cette politique, gouvernementale avant d’être sportive, pousse les clubs à se retourner vers les supporters fautifs en portant plainte. […] Le responsable de la sécurité olympienne s’est dit “très déçu de voir le travail de toute une année mis à mal en une seule soirée. Il est intolérable de voir des bagarres avec nos stadiers. Nous ne pouvions pas faire plus. Il va falloir que les groupes de supporters impliqués nous donnent des explications.” » Jean-Claude Dassier se dit très agacé : « La banderole des Ultras sur la deuxième place [“Une seconde place pour ne pas payer de prime, objectif atteint”] était débile. Comment imaginer que les joueurs auraient organisé la perte du titre pour ne pas toucher de primes ? Mais les fumigènes, ça, c’est inacceptable. […] Tout s’est bien passé avec la Ligue, j’avais appelé Thiriez pour qu’il accepte que Taïwo puisse faire un tour d’honneur après le match, on a arrangé ça avec le délégué en bonne intelligence. Et il a fallu que les Ultras balancent ces fumigènes ! […] Nous les avons assez aidés comme ça pour ne pas accepter leurs excuses habituelles concernant des sous-groupes. Les Yankees et les Winners, eux, ne sont nullement en cause. Mais s’il y en a qui veulent faire joujou en balançant des fusées depuis l’extérieur du stade, comme cela s’est produit, on va faire joujou aussi. » Sans surprise, L’Équipe et le Parisien ont une nouvelle fois choisi de ne pas évoquer ces incidents. De leur côté, les supporters marseillais dénoncent un feu d’artifice organisé par l’OM qui aurait blessé plusieurs spectateurs.

- Détournements de fonds présumés à Marseille. « Trois dirigeants des MTP (Marseille Trop Puissant), à la tête de ce club de supporters de l’OM d’avril 2009 à février 2011, vont devoir s’expliquer prochainement devant le tribunal correctionnel de Marseille, révèle le quotidien régional La Provence. Au terme d’une enquête de plusieurs mois, la justice vient de mettre au jour une série d’abus de confiance présumés commis au préjudice du club par Louis Albertini, son ex-président, âgé de 34 ans, celle qui lui a succédé, Amsis Khokha, et le trésorier, Daniel Liccioni, de 2009 à 2011. Le premier et principal auteur de la fraude présumée se voit reprocher d’avoir, entre avril et décembre 2009, détourné 38 000 € en numéraires correspondant aux cotisations annuelles des adhérents, ainsi que 21 000 euros sur les comptes bancaires de l’association. Son successeur, Amsis Khokha, une femme de 46 ans, est suspecte d’avoir indûment fait prendre en charge en 2010 une série de contraventions. Quant au trésorier Daniel Liccioni, 53 ans, il aurait entre décembre 2009 et février 2011, détourné lui aussi une partie des fonds associatifs, mais dans une moindre mesure. Selon nos informations, les faits ont été pour l’essentiel reconnus par les mis en cause. L’enquête a débuté en 2009 par une série d’informations anonymes adressées aux services de police et évoquant des faits d’“abus de confiance et de recel d’abus de confiance” commis au préjudice de cette association. […] Jusqu’en 2010, les recettes générées par le club s’élevaient à environ 150 000 € par an. […] De source proche de l’enquête, on déplore péjorativement “un fonctionnement à la marseillaise”. »

- Auxerre, c’est Dallas. « Les récentes satisfactions sportives de l’AJ Auxerre n’ont pas calmé le feu qui couve en coulisses, annonce L’Équipe. Hier, les principaux acteurs du “combat des chefs” se sont retrouvés au tribunal d’instance d’Auxerre. D’un côté, le président actuel du club, Alain Dujon, et Guy Sénéchal [président de l’association AJA Football]. De l’autre, les anciens dirigeants Gérard Bourgoin, Jean-Claude Hamel et Guy Roux, réunis dans un front d’opposition. Les trois “historiques” ont en effet provoqué une AG extraordinaire de l’association, qui se tiendra demain. Ses membres devront se prononcer sur une “une motion de défiance ou de confiance” envers la direction actuelle. Combien seront-ils à voter ? Jusqu’à peu, le conseil d’administration de l’association comptait 42 membres. Dujon veut y ajouter 7 nouveaux venus, proches de lui, pour faire pencher la balance de son côté. Le trio Bourgoin-Hamel-Roux a donc déposé un référé pour leur interdire de voter, au motif qu’ils ne sont pas membres depuis au moins six mois : le tribunal d’instance rendra sa décision demain à 14 heures, juste avant l’AG. »

- L’AJ Auxerre a deux présidents ! « Une énorme mascarade. Voilà ce qu’ont joué, tout au long de la journée d’hier, les deux factions qui s’opposent pour garder ou retrouver le pouvoir à l’AJ Auxerre, raconte L’Équipe. Il est un peu plus de 21 heures quand Jean Garnault, ancien maire de la ville et patron du club avant Jean-Claude Hamel qui lui a succédé en… 1961 quitte le stade de l’Abbé-Deschamps où devait se dérouler l’assemblée générale. Âgé de 86 ans, le patriarche n’en peut plus : “J’ai donné une grande partie de ma vie à ce club, ce n’est pas pour me retrouver dans un binz pareil…” Un binz ? Une farce sans nom qui a tourné court entre des pro-Dujon et des pro-Bourgoin se réfugiant chacun derrière ce qu’ils considèrent tous comme leur bon droit. Du coup, l’AJA se retrouve ce matin avec deux présidents de l’association. Guy Sénéchal d’un côté et Henri Maupoil de l’autre. Avant que Dujon et Bourgoin se battent, le terme n’est pas trop fort au vu du déroulement de la journée, pour la présidence du club dans les prochains jours. Une situation absurde, abracadabrante. […] Cet Auxerre-là ressemble à un royaume en ruine que se disputent âprement deux clans opposés. L’assemblée générale, qui devait permettre à l’ancien patron de la Ligue nationale d’asseoir sa future autorité, n’a pas eu lieu. C’est ce que tout le monde avait compris lorsque dix-sept membres pro-Dujon sont sortis en récusant cette assemblée. Il en restait donc vingt-six réunis autour de l’ancien roi du poulet. “Plutôt que de faire le match avec nous, ils ont préféré sortir des vestiaires, regrettait Gérard Bourgoin. Mais nous avons poursuivi l’ordre du jour puisque le quorum était réuni. Nous avons donc élu Henri Maupoil président de l’association et Michel Parmentier comme vice-président. Guy Roux étant membre.” Un peu plus tôt dans l’après-midi […] le TGI [avait décidé que] les sept membres qui avaient été nommés à l’association, le 2 mai, pour contrer le retour des “pépés flingueurs” ne pouvaient plus prendre part au vote du soir. Pourtant, et tous les malentendus vont venir de là, cette décision provisoire du tribunal d’Auxerre présente des conclusions contradictoires. Elle est donc susceptible d’appel et l’association a utilisé cet argument juridique pour contre-attaquer en demandant le report de l’AG. Sans prévenir bien sûr les opposants (Bourgoin, Roux et Hamel en tête) qui se sont présentés au stade certains de leur bon droit. […] On connaît la suite. Les uns et les autres se renvoyant à la figure règlements et articles de droit. Hier soir, on devait juste connaître le nom du président du conseil d’administration de l’association. Il y en a désormais deux. Et pas d’issue prévisible dans les jours qui viennent à ce triste imbroglio juridique. »

- Et à Auxerre, le cirque continue. « La guerre des chefs, des futurs ex-présidents, ou l’inverse, monopolise toutes les conversations [à Auxerre], indique L’Équipe. Si pendant des décennies tout s’est tramé ici dans le plus grand des secrets, aujourd’hui, alors que le club n’a toujours pas assuré officiellement son maintien, on débat sur la place publique. Avec l’aide de policiers, d’huissiers ou même de serruriers pour changer les verrous. […] Gérard Bourgoin et son équipe, composée entre autres du président historique de l’AJA, Jean-Claude Hamel, et de Guy Roux veulent reprendre le pouvoir au président en place, Alain Dujon. Celui-là même qui a été « recommandé » par Jean-Claude Hamel en juillet 2009 et qui a surtout eu l’outrecuidance, il y a deux mois, de vouloir voler de ses propres ailes. Même s’il se refuse à parler de putsch, Gérard Bourgoin veut tout, tout de suite et n’hésite pas à vouloir passer en force, quitte à passer, comme cette semaine, par les tribunaux. Hier matin, à 10h30, l’ancien roi du poulet s’est rendu au siège du club, à l’Abbé-Deschamps, accompagné de M. Henri Maupoil, le nouveau président de l’association, pour demander à Alain Dujon de démissionner. Tout simplement. […] Cette foire d’empoigne amuse les supporters qui comparent leur club à la Côte-d’Ivoire. Un peu moins les joueurs qui ne savent plus à qui s’adresser. »

- Joyeux pétards, heureux fumigènes. « Plusieurs dizaines de milliers de Lillois ont explosé de joie samedi soir, rapporte l’AFP. […] Dès le coup de sifflet final, dans une ambiance festive, les rues de Lille ont aussitôt résonné de milliers de klaxons et de cornes de brumes, agrémentés de chants à la gloire du Losc. […] En l’absence d’écrans géants, la plupart des supporters lillois avaient choisi de se rassembler autour des bars et cafés de la ville, nombreux à retransmettre le match. […] Au premier but de Lille, aussitôt c’est l’exultation. […] Fumigènes, pétards et feux de bengale illuminent déjà la cité lilloise. »

- Boycott à Lens. « Une semaine après leur grève des encouragements, agrémentée de chants hostiles, lors du match Lens-Bordeaux (1-0, le 11 mai), les supporters nordistes s’apprêtent à réaffirmer leur mécontentement, samedi, pour la réception d’Arles-Avignon, annonce L’Équipe. Un appel au boycott a en effet été lancé hier, via un communiqué commun, par l’ensemble des groupes de supporters. Stigmatisant notamment “l’extrême médiocrité du niveau sportif [de leur équipe]” et des “dirigeants dépassés par les événements”, ils appellent “l’ensemble du peuple sang et or” à ne pas se rendre au stade Bollaert samedi. […] Ce boycott est une première dans l’histoire du club artésien. »

- « Vercoutre a voulu donner un coup de tête à Baysse. » « À la fin de la rencontre [Brest-Lyon], Rémy Vercoutre, le gardien remplaçant lyonnais, a attendu dans le couloir des vestiaires Paul Baysse, le latéral droit brestois qui s’est asticoté durant la seconde période avec le banc de l’OL et à qui il reprochait sans doute un mauvais geste sur César Delgado au cours de la seconde période, indique L’Équipe. “Il a essayé de me mettre un coup de tête, mais j’ai esquivé, racontait calmement Baysse, une fois douché. Ce genre de comportement me passe au-dessus… S’il voulait, on pouvait s’expliquer à l’extérieur du stade, mais il est tout de suite parti en courant vers son vestiaire.” »

- Quand Garcia était viré. Alors que le Losc s’apprête à réaliser le doublé, L’Équipe revient sur le vrai-faux licenciement de Rudi Garcia à l’été 2009 : « L’histoire était déjà savoureuse il y a deux ans, mais elle l’est encore davantage aujourd’hui, alors que Lille et son entraîneur, Rudi Garcia, sont sur le point de réussir le doublé coupe-championnat. Après sa première année sur le banc du club nordiste, Garcia n’était pas, au sein de son club, le héros qu’il est en passe de devenir aujourd’hui. Quelques jours avant la fin du championnat, le 27 mai 2009, un comité stratégique qui réunit les principaux dirigeants du club se tient au siège du Losc. Et le diagnostic est unanime : il y a un problème Garcia. D’abord, parce que son bilan sportif (Lille est alors 7e) est en deçà de leurs espérances. Mais surtout parce qu’ils considèrent que Garcia n’est pas assez impliqué, pas assez rigoureux. Le directeur général, Xavier Thuilot, est l’un des plus critiques, avec Jérôme Lestir, directeur marketing et financier, qui reproche au technicien une communication trop centrée sur lui-même. Didier de Climmer, directeur des opérations, regrette, lui, un manque d’autorité sur son effectif. Frédéric Paquet, alors directeur du développement et responsable de la formation, trouve qu’il ne se tourne pas assez vers les jeunes. Présent ce jour-là, Michel Seydoux, le président, acquiesce. La petite assemblée se quitte donc avec la certitude qu’il faut remplacer Garcia, même si certains s’interrogent : trouveront-ils mieux ailleurs ? Mais rien ne va se passer comme prévu. Trois jours plus tard, Lille bat Nancy (3-2) et se qualifie in extremis pour la Ligue Europa. Dans les couloirs du stade, Thuilot propose de s’en tenir à l’analyse des jours précédents. Il reçoit Garcia, le 1er juin, pour une évaluation annuelle globalement négative et lui indique que le club ne s’opposera pas à son départ, même s’il lui reste une année de contrat. Les jours qui suivent, le Losc tente de négocier un accord à l’amiable, que Garcia refuse. Le club décide alors d’entamer une procédure de licenciement. Le 8 juin, avant de partir en vacances, Garcia reçoit la lettre de convocation à un entretien préalable. Seydoux et Thuilot, eux, préparent déjà la suite : Reynald Denoueix a décliné le poste, mais Paul Le Guen, qui vient de quitter le PSG, est intéressé. Deux rencontres — la première dès le 3 juin — réunissent les deux parties. Mais, le 14 juin, tout s’écroule : Le Guen refuse, refroidi par une proposition financière qu’il juge insuffisante et effrayé par le développement de l’affaire Garcia. Seydoux est furieux de se retrouver sans entraîneur, avec un licenciement à payer, et impute au seul Thuilot l’échec de la négociation Le Guen. Le 17 juin, un conseil d’administration extraordinaire se tient à Paris, au siège de Camera One, la société de production du président. Ce sera le procès Thuilot. Révoqué, celui qui passait alors pour l’homme fort du Losc sera le grand perdant de cette quinzaine romanesque. Il est toujours en procès avec le club. Le même jour, sur sa terrasse en Espagne, Garcia reçoit un message de Seydoux, qui lui propose un rendez-vous à Paris. L’entraîneur lillois y gagnera un contrat de trois ans (qu’il a prolongé jusqu’en 2014 le 1er avril) et de plus larges responsabilités. Seydoux reprend aussi la main et le titre de directeur général de son ex-bras droit. Frédéric Paquet, qui s’est désolidarisé de Thuilot, sera l’autre grand vainqueur de ce coup de théâtre : il est nommé directeur général adjoint en charge du sportif. »

- Le RC Lens passe sous le contrôle d’une banque. « La révolution du RC Lens est en marche, indique L’Équipe. La relégation en L2 ne pouvait s’accompagner que de profonds changements économiques et structurels. Gervais Martel y a été contraint en même temps qu’il s’en est convaincu. Après quelques premières réunions pour le moins houleuses avec la banque, il a fini par s’entendre avec le Crédit agricole Nord de France, partenaire de longue date et jusque-là actionnaire minoritaire à hauteur de 37,3 %. Cet accord modifie le rapport de force au sein de la holding (GM Finances), propriétaire du club, où Martel ne détient désormais plus que 30 % des actions [contre 65 % pour la banque]. […] La semaine prochaine, un nouveau directeur général désigné par la banque s’installera à la Gaillette, le centre d’entraînement du RC Lens. En parfaite transparence avec Martel, il continuera la cure d’amaigrissement du club, qu’une quinzaine d’employés environ vont devoir quitter (licenciements ou reclassements), nombre d’autres étant forcés à de substantielles baisses de salaire (30 à 40 %). Exit également Daniel Leclercq, le directeur technique, officiellement pour départ à la retraite, ainsi que les directeurs généraux, Stéphane Desreumaux et Serge Doré. »

- Les supporters lyonnais accusés de jouer contre leur club. « Quand Claude Puel arrive à 23h15 en salle de presse, il est difficile de ne pas l’accompagner d’un peu d’empathie, quoi que l’on puisse penser de son bilan, estime L’Équipe. Les temps modernes sont violents. Après deux heures d’injures et de banderoles insultantes, l’entraîneur lyonnais est digne, fait face. Sa voix est rauque, usée. Il dit tout de suite qu’il s’en tiendra au match, à ce 0-0 face à Caen qui rend la troisième place incertaine. “Mes joueurs ont évolué dans un climat hostile. Ce n’est pas évident de jouer dans ces conditions, de mettre du rythme. […] Je ne veux pas faire de commentaire et donner plus d’importance que ça ne mérite par rapport à ces gens-là. Ça ne me fera pas dévier de ma trajectoire. L’important, c’est le club, mes joueurs.” Depuis un automne 1999 chargé d’électricité, les supporters manifestant contre le départ d’Alain Caveglia, Gerland n’avait jamais été dans cet état-là. Un état peu compréhensible, où le mauvais goût le dispute à un timing pitoyable : en choisissant ce Lyon-Caen (0-0) pour demander le départ de Claude Puel, qui est acquis, et en se désintéressant de l’enjeu du moment, qui est considérable, les supporters lyonnais ont donné une terrible image d’eux-mêmes, hier soir, et de leurs priorités. Comme s’ils préféraient venir voir jouer des Moldaves le jeudi soir, la saison prochaine, ces supporters-là ont tout fait hier soir pour que l’OL ne se qualifie pas pour les barrages de la Ligue des champions dès la 37e journée. Pris en otage par le virage nord, d’où sera venu le son insupportable de discours continus au porte-voix pendant 90 minutes, à faire regretter les vuvuzelas de la dernière coupe du monde, Gerland est rarement sorti de son mutisme, offrant l’atmosphère d’un match à huis clos, et l’absence d’intensité afférente. Les contre-performances lyonnaises ont eu des origines diverses, cette saison. C’était parfois l’entraîneur, parfois les joueurs. Hier, c’étaient les supporters. Ceux du virage sud avaient groupé 300 d’entre eux à 18h30, à peu près ceux qui passaient par-là, en somme. Ceux du virage nord ont fait une démonstration de force plus spectaculaire en créant une atmosphère contre-productive, et nocive à la performance, le soir même où leur club pouvait se qualifier, comme d’habitude, pour la Ligue des champions. Il aurait suffi à l’OL de gagner pour assurer sa place sur le podium et au tour de barrages de Ligue des champions, en août prochain. Il aurait probablement suffi d’une atmosphère normale pour que les Lyonnais y parviennent, notamment au cours d’une première période largement dominée (14 tirs à 2). Mais l’atmosphère est restée constamment délétère et malsaine. » « Je suis abasourdi, nous avons joué à l’extérieur, l’ambiance était délétère, a commenté Jean-Michel Aulas sur eurosport.fr. Je pense aussi à l’homme qui a été mis en cause alors qu’il fait le maximum. L’analyse est extrêmement difficile pour moi. » Le site évoque quelques unes des banderoles brandies en tribunes : « Claude Puel, l’homme qui transforme la Formule 1 en voiture à pédales », « On voulait du jeu, voire des titres, pas passer pour des pitres », « Puel, la seule chose que tu as gagnée à Lyon, c’est de l’argent », « Direction, entre ton public et ton coach, il va falloir choisir ».

- Sochaux-Saint-Étienne : cinq policiers blessés. « Quatre CRS et un policier ont été légèrement blessés, samedi à Sochaux, alors qu’ils s’étaient interposés entre des supporters des Lionceaux et de Saint-Étienne, annonce L’Équipe. Les incidents étaient survenus quelques heures avant le coup d’envoi du match remporté par Sochaux. »

Autres infos PSG en vrac

- ASSE-PSG : les Stéphanois seront motivés. « Je ne peux pas savoir ce que feront les supporters. Moi, je regarde le classement. Et je constate que si on bat le PSG, on peut finir septièmes. Un match nul nous ferait terminer entre la neuvième et la onzième place. En revanche, une défaite peut très bien nous envoyer à la douzième place. Or, ce n’est pas du tout pareil…, explique Christophe Galtier, l’entraîneur de l’ASSE, dans L’Équipe. Il s’agira aussi pour nous d’un match plus qu’important. Sans compter que nous restons sur deux défaites à domicile et [que] nous tenons logiquement à bien finir la saison devant notre public. » Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance du club stéphanois, confirme ces intentions : « Quand on rentre sur un terrain comme celui du Chaudron, c’est pour gagner ! J’ajoute que Lyon a de toute façon son destin entre ses mains. En ce qui concerne l’ASSE, notre but est de terminer dans la première moitié du classement pour qu’on ne puisse pas parler d’une saison médiocre. Je rappelle que Saint-Étienne dispose du neuvième budget de la L1. Ce qui revient à dire que finir au-delà de la neuvième place serait une contre-performance. »

- ASSE-PSG : 3,5 M€ de primes en vue ? « Si le PSG se qualifiait “simplement” pour la Ligue Europa, les joueurs se partageraient 1 M€ [de primes], croit savoir L’Équipe. S’il devait atteindre la phase de groupes de la prochaine C1, le pactole à se diviser s’élèverait alors à 3,5 M€. »

- ASSE-PSG : Makelele veut jouer sans pression. « Se sentir tranquilles dans nos têtes, c’est la seule condition pour que ça passe, estime Claude Makelele dans L’Équipe. C’est comme ça qu’on a eu des bons résultats cette saison. À chaque fois qu’on se mettait la pression, on est toujours passés à côté… Si Saint-Étienne est meilleur, on finira quatrièmes et ce sera quand même une belle saison. Si on joue avec du cœur, on mettra toutes nos chances de notre côté pour gagner là-bas. Et si Lyon s’impose à Monaco dans le même temps et garde sa troisième place, cela signifiera qu’ils l’auront méritée plus que nous. Ce ne serait pas la fin du monde. Non, vraiment, il faut dédramatiser l’enjeu de cette dernière journée. »

- Duel à distance entre Paris et Lyon. Ce lundi, le Parisien fait le point sur les forces et faiblesses des Parisiens et Lyonnais à l’aube de la dernière journée de Ligue 1. Le Paris Saint-Germain pourra compter sur une dynamique plus favorable que celle connue par les Lyonnais, estime le quotidien : « Depuis un mois, Lyon et Paris n’avancent plus. L’OL a seulement engrangé 5 points sur 15 possibles lors des cinq dernières journées. Le PSG a fait à peine mieux avec 7 points. Au-delà des statistiques, il y a l’impression laissée lors des précédents matches. Paris semble mentalement supérieur à Lyon. Face à Lille samedi, l’équipe de Kombouaré a affiché un état d’esprit remarquable, réussissant malgré son infériorité numérique à arracher un match nul méritoire (2-2). Avec autant d’envie, le PSG a largement les moyens de s’imposer à Saint-Étienne. Les Lyonnais, en revanche, ont les jambes qui tremblent. Incapables de marquer un but face à Caen, ils restent sur cinq matches sans victoire à l’extérieur. L’obligation de résultat participe à accentuer la pression sur les joueurs. »

- Kombouaré veut terminer sur une bonne note. Malgré le nul concédé sur sa pelouse face à Lille, Antoine Kombouaré est fier de la prestation des siens qui ont notamment su revenir deux fois au score : « Je tiens d’abord à féliciter mes joueurs. Ils ont été énormes de caractère, d’orgueil et dans la qualité de jeu. Être capables de revenir au score, à dix, face au champion de France, c’est une énorme performance. Je tiens à tirer un grand coup de chapeau aux joueurs. » Avec ce résultat, Paris compte toujours deux points de retard sur Lyon, ce qui laisse la troisième place toujours mathématiquement accessible. Une situation qui incite le Kanak à l’optimisme : « [Il y aura de nombreux absents à Saint-Étienne] mais on jouera le coup à fond. Nous voulons embêter les équipes de tête jusqu’au bout. Cela passe forcément par une grosse semaine de travail et une bonne récupération. Il faudra faire en sorte de gagner à Saint-Étienne. Un match compliqué nous attend là-bas. Nous devrons mettre les ingrédients qu’il faut pour gagner, peu importe ce que fera Lyon. Finir la saison sur une victoire, ce serait bien. » (source : PSG.FR)

- Garcia a-t-il refusé la haie d’honneur ? Samedi soir, plusieurs médias ont annoncé que Rudi Garcia s’était opposé à ce que ses joueurs fassent une haie d’honneur pour Makelele et Coupet avant le match PSG-Lille. Ce lundi, L’Équipe assure ainsi que « Michel Seydoux, le président du Losc, avait donné un accord de principe mais, au dernier moment, son entraîneur, Rudi Garcia, aurait refusé ce protocole. » Dimanche, l’entraîneur lillois s’en était pourtant défendu sur francefootball.fr : « C’est une accusation ridicule. Nous avons souhaité leur hommage tout en restant un peu en retrait car il s’agissait d’un événement propre au PSG. Mais ne pas se placer au devant de la scène ne signifie pas être indifférent ! » « Il est exact que l’équipe lilloise, rassemblée sur le terrain, a chaleureusement et longuement applaudi les deux joueurs parisiens avant le coup d’envoi, au moment où ceux-ci recevaient un bouquet de fleurs des mains de leurs enfants », précise le site du groupe Amaury.

- L’auto-critique d’Erding. Dans L’Équipe, Mevlüt Erding se livre à un exercice d’auto-critique sur sa deuxième saison au PSG, tandis que ses prestations sont en nette amélioration ces dernières semaines : « Je retrouve mon vrai niveau. C’est vrai que j’ai traversé des semaines compliquées. Malgré tout, le coach m’a toujours soutenu. C’est en grande partie grâce à lui que la confiance est de retour. Que me disait-il ? De continuer à travailler, de ne pas renoncer même si j’étais moins bien. Lui m’a renouvelé sa confiance, en dépit de mes contre-performances, ce qui prouve qu’il croyait vraiment en moi. 90 % des coaches m’auraient très vite mis sur le banc, pas lui. Comment j’explique ma “période noire” ? Je pourrais évoquer le manque de confiance, des occasions ratées, des petits pépins, etc. Mais je ne cherche pas d’excuse. Je n’ai pas été bon, c’est tout. Quand j’ai signé ici, on m’avait dit : “Tu vas voir, c’est un club à part.” Ma première année, d’un point de vue personnel, a été bonne, avec 15 buts en L1 en 30 titularisations. Ensuite, j’appellerais ça le syndrome de la deuxième saison au PSG. J’en avais parlé avec Guillaume [Hoarau] qui avait connu des difficultés, lui aussi. La première année, tu es l’attaquant qui vient d’être transféré, tu marques des buts, tout le monde te découvre. La suivante, c’est différent. T’es attendu comme le buteur qui doit confirmer. Quelque part, je m’étais préparé à ces difficultés. Aujourd’hui, je me suis remis en question et je suis concentré sur ces trois matches. On doit se comporter comme si on était en plein coeur de la saison, oublier que les vacances sont dans quinze jours et tout donner. […] Quand on passe de buteur à joueur maladroit, mentalement c’est difficile. Heureusement que j’ai des amis proches et mes conseillers sur qui m’appuyer, parce qu’après les matches ce n’était pas évident. Mais j’ai vécu à Sochaux une période comparable [en 2006/2007] et j’ai pu me servir de cette expérience. Là, je suis revenu faire des séances en plus au Camp des Loges, du travail devant le but avec Yves Bertucci [l’adjoint de Kombouaré] et parfois avec le coach qui revenait l’après-midi. Quelle différence entre être dans le dur à Paris et à Sochaux ? Rien à voir (il sourit). À Paris, quand tu es bon, tout le monde le voit, et quand tu n’es pas bon, tout le monde le voit aussi… Bon, les critiques sur mon jeu étaient fondées parce que j’ai été nul, je ne vais pas me cacher. Je ne pourrai pas tomber plus bas que je l’ai été. Et aujourd’hui, je retrouve le plaisir. On a un défi tellement excitant qu’on ne doit penser qu’à ça. […] Mon ambition première, c’est la qualification pour la Ligue des champions. Je ne pense qu’à ça. Quand j’ai signé à Paris, je rêvais de jouer cette compétition avec ces couleurs. »

- Kombouaré a remis les choses au point. Forcément déçu par la défaite à Bordeaux, Antoine Kombouaré aurait recadré son groupe lors de l’entraînement de jeudi, selon le Parisien : « Antoine Kombouaré n’a pas ménagé ses joueurs hier matin au Camp des Loges lors de son débriefing. Après la défaite à Bordeaux (1-0), l’entraîneur parisien s’en est pris à son groupe. Il a d’abord stigmatisé son “non-match” et lui a reproché d’avoir “grillé un joker” dans la course à la troisième place de la L1. Au cours de son discours, l’entraîneur parisien a plus particulièrement ciblé deux joueurs. Il a interpellé Jérémy Clément. “Tu es passé à travers ton match, ça arrive”, a-t-il lancé en substance à son milieu de terrain, responsable de la faute provoquant le penalty de la victoire girondine. Puis, il s’est tourné vers Sylvain Armand. Kombouaré n’a pas apprécié que celui-ci ait “fait la gueule” lorsqu’il a appris sa titularisation comme arrière gauche et non au poste de défenseur axial. Le technicien du PSG semble vouloir tuer dans l’œuf les mouvements d’humeur suscités par sa composition d’équipe. » Par ailleurs, le journal de Saint-Ouen croit savoir que « Guillaume Hoarau et Ludovic Giuly, notamment, n’ont guère goûté d’être placés sur le banc au coup d’envoi pour un match capital. Ils affichaient d’ailleurs des mines renfrognées après la partie. » Enfin le quotidien considère que Robin Leproux « pourrait effectuer sa mise au point aujourd’hui au Parc, où est programmé un entraînement à huis clos », comme il l’avait annoncé à l’issue du match à Bordeaux.

- Le retour des problèmes de vestiaire… Avec le retour des mauvais résultats coïncide le retour des articles sur la crise du vestiaire parisien signés Jérôme Touboul dans L’Équipe : « Lors du vol retour vers Paris, mercredi, l’ambiance s’est révélée glaciale, croit savoir le quotidien sportif. Pas un mot, ou très peu, quelques joueurs critiquant entre eux les options d’Antoine Kombouaré, quelques heures plus tôt, à Bordeaux (0-1). Au centre des piques, le choix d’une animation offensive articulée autour d’une ligne Jallet-Nenê-Bahebeck positionnée derrière Erding, alors que Hoarau, Bodmer et Giuly débutaient sur le banc. Dans l’avion, la grogne était palpable, y compris parmi les titulaires du jour. Ces crispations ne semblaient pas, hier, avoir effrité le statut de l’entraîneur parisien au sein du club. […] Un peu sonné mercredi soir, Kombouaré a tenté de recadrer son vestiaire, hier matin, au Camp des Loges. “Vous avez manqué une marche importante, a insisté l’entraîneur parisien. Maintenant, il va falloir gagner absolument les deux derniers matches. Et mettez vos états d’âme de côté !” Au passage, le Kanak a égratigné l’état d’esprit — jugé faible ou nombriliste — d’une partie de l’équipe qu’il avait alignée à Bordeaux. Alors que les problèmes d’ego continuent de menacer le collectif parisien, l’équipe de la capitale n’a plus que deux matches pour s’extirper d’une double spirale troublante. La première dit que Paris n’a gagné que quatre de ses quinze derniers matches officiels, pour cinq défaites et six nuls. La seconde dévoile un PSG incapable de remporter un seul de ses neuf derniers matches de L1 joués au mois de mai, une série qui remonte à 2009. Au-delà de l’anecdote statistique, il en ressort l’image d’une équipe qui craque ou qui, du moins, ne sait jamais se mobiliser dans le money-time. […] Le manque de caractère du PSG, avant-hier, conforte ceux qui, au sein du club, pensent que cette équipe manque de leadership quand Claude Makelele est absent. Touché à une hanche en finale de la coupe de France face au Losc (0-1), samedi dernier, le capitaine devrait revenir, demain soir, pour un nouveau rendez-vous capital face à Lille. Le staff médical estimerait un peu risqué de réintégrer dès demain le milieu défensif, qui s’est contenté de courir depuis deux jours. Mais Kombouaré tiendrait absolument à sa présence. L’entraîneur sait que son équipe, en cinq jours, vient déjà de perdre une coupe et de fragiliser ses chances d’accéder aux barrages de la C1. Il ne lui reste plus que huit jours pour éviter le constat d’échec qui sanctionnerait la saison parisienne en cas de podium manqué. »

- Fernandez ne comprend pas Leproux. Auteur d’une sortie médiatique plutôt musclée après la défaite des siens face à Bordeaux, Robin Leproux s’est attiré les foudres de l’ancien entraîneur parisien Luis Fernandez, qui ne mâche pas ses mots sur son blog RMC : « Sur ce coup-là, je ne suis pas d’accord avec Robin Leproux. Il ne peut pas parler comme ça. Il vient nous dire qu’il n’est pas content, qu’il est déçu. OK ! Le lendemain, tu vas au Camp des Loges et tu parles aux joueurs. Là, c’est une réaction à chaud, il sort du bois alors que jusque-là on ne l’entendait pas. Les Parisiens ont fait un match remarquable, ils se sont créés des occasions et ils sont tombés sur le père Carrasso en état de grâce. Tu peux critiquer sur l’inefficacité ou la maladresse, mais tu ne peux pas leur reprocher leur envie et leur implication. » Toujours sur RMC, Zoumana Camara a quant à lui jugé légitimes les propos tenus par son président : « Je pense, en toute honnêteté, que [les paroles de Robin Leproux] sont justes. Quand tu joues pour la troisième place, que tu as l’occasion de passer devant et que tu prends un but au bout de quatre minutes sur un contre alors que tu as un corner pour toi… On peut perdre. Bordeaux, ça reste une bonne équipe. Mais il y a la manière et l’investissement. On n’a pas senti une équipe qui voulait réellement tout donner pour aller chercher cette troisième place. Le problème, il est là. C’est le regret qu’on peut avoir. »

- Toulalan pense que Lyon est plus costaud mentalement que Paris. Dans une interview accordée à eurosport.fr, Jérémy Toulalan a affirmé sa certitude de voir l’Olympique lyonnais terminer le championnat devant le PSG, malgré la pression que subissent les hommes de Claude Puel : « J’ai regardé les vingt dernières minutes [de Bordeaux-PSG]. Il ne faut pas se le cacher, c’est un bon résultat pour nous. Maintenant, tout reste jouable et nous allons devoir attendre jusqu’au bout. Bizarrement, par rapport à l’an dernier, je trouve que nous avons encore plus de pression alors que nous avons notre destin entre nos mains. Ce ne sera pas facile samedi contre Caen d’autant plus que le contexte sera un peu spécial. […] Nous avons déjà prouvé que nous avions du mental : nous avons toujours bien fini les saisons et nous avons l’expérience des matches à enjeux. Cette année, même si nous n’avons pas été très performants dans le jeu, il ne faut pas oublier que nous étions dix-huitièmes en début de saison et que nous sommes aujourd’hui dans le trio de tête. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes qui auraient pu le faire donc j’estime que nous sommes mentalement plus costauds [que Paris]. »

- La liste des (éventuels) coupables, selon L’Équipe. « Si le PSG devait manquer la troisième place, les joueurs ne seraient pas les seuls responsables de cet échec. Mais il leur serait alors difficile d’esquiver les critiques, leur rendement se révélant insuffisant sur la deuxième partie, voire sur l’ensemble de la saison, estime L’Équipe. Pour que Paris espère souffler in extremis à Lyon le dernier ticket pour la Ligue des champions, plusieurs de ses individualités devront monter d’un cran, ce soir, contre Lille, puis à Saint-Étienne, dans huit jours, si tout n’est pas déjà joué d’ici là. Si Jérémy Clément et Sylvain Armand ont été pointés du doigt par Antoine Kombouaré après la défaite à Bordeaux (0-1), mercredi, le premier joue trop peu et le second sort d’une saison bien pleine, ce qui peut leur éviter d’entrer dans la catégorie de ceux qui doivent relever la tête avant qu’il ne soit trop tard. On peut discuter, par ailleurs, du cas de Grégory Coupet. Tantôt irréprochable tantôt fébrile depuis son retour comme titulaire à Marseille (1-2, le 20 mars), le gardien parisien sort d’une prestation convaincante à Bordeaux. Il est cependant difficile, à l’heure où les Lillois reviennent en Île-de-France, de ne pas repenser à son attitude passive sur le coup franc de Ludovic Obraniak, samedi dernier, lors de la finale de la coupe de France perdue face au Losc (0-1). Mais, aujourd’hui, c’est plutôt vers certains joueurs de champ que les regards se tourneront, notamment parce que l’animation offensive du PSG aura nourri, cette saison, plus d’interrogations qu’un système défensif assis sur le rayonnement croissant de Mamadou Sakho. […] Paris ne mettra toutes les chances de son côté que si certains joueurs retrouvent in extremis toute l’étendue de leur influence. Parmi eux, Christophe Jallet, Nenê, mais surtout Mevlüt Erding et Guillaume Hoarau, deux attaquants souvent plongés dans l’obscurité, ces derniers mois, après avoir été les phares offensifs du PSG. »

- Hommage à Makelele et Coupet. « À l’occasion de PSG-Lille, dernier match de la saison à domicile, le PSG rend hommage à deux de ses joueurs qui arrêteront prochainement leur carrière : Grégory Coupet et Claude Makelele », indique le club parisien sur son site officiel. « Claude Makelele est le plus grand footballeur que j’ai eu à diriger, a estimé Antoine Kombouaré dans le Parisien. Et je veux simplement le remercier de tout ce qu’il a apporté à ses partenaires. J’ai vu des garçons transformés, comme Mamadou Sakho ou Jérémy Clément. Il y a quand Claude est là, et quand il n’est pas là… C’est bien car son apport est énorme, mais c’est aussi embêtant car, quand il n’est plus là, tu as le sentiment que certains garçons sont orphelins. »

- Kombouaré et l’état d’esprit des joueurs. Dans le Parisien, l’entraîneur parisien a évoqué l’état d’esprit de ses joueurs : « C’est d’abord la performance qui m’a déçu [à Bordeaux]. Quand tu veux jouer la Ligue des champions, il faut faire beaucoup plus. Il faut être capable de repousser ses limites mentalement et de passer outre la fatigue. J’attendais plus de solidarité des joueurs. Dans ces moments-là, quand les enjeux sont importants, l’esprit d’équipe est primordial. Il faut faire don de soi pour son partenaire. […] Le fait que certains joueurs aient eu des mouvements d’humeur parce qu’ils n’étaient pas titulaires ? On vient d’enchaîner trois mauvais résultats, et c’est comme ça dans tous les groupes. Quand tu gagnes, il y a une équipe qui se dégage, et les joueurs acceptent plus facilement les choix. Mais quand il y a des matchs sans résultat, ceux qui jouent peu ont envie de jouer, et les autres sont un peu plus fatigués. Donc on est plus tendus. […] Le président est dans son rôle [en critiquant les joueurs après la défaite à Bordeaux], et heureusement. Moi aussi, je peux être très dur avec mes joueurs. Mais je sais aussi ce qu’ils peuvent donner. Il faut trouver un juste équilibre entre dire les choses comme elles sont, et faire en sorte qu’ils ne perdent pas confiance. Car derrière, on a un match à jouer. […] La quatrième place serait-elle un échec ? Pas du tout. En termes de budget et d’effectif, la logique veut que Lyon termine troisième. Aujourd’hui, on peut se dire que c’est une déception parce qu’on aurait pu passer devant Lyon. Mais si on termine quatrième, il ne faut pas avoir peur de dire que c’est une bonne saison. Je vous rappelle qu’on tourne avec 14 joueurs de champ depuis la blessure de Peguy [Luyindula] à la mi-mars. Et, en fin de saison, c’est souvent le banc qui fait la différence. »

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