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Bilan de l’actu du 10 au 16 mai

Actu PSG de la semaine : transferts, Qatar, jeunes

lundi 16 mai 2011, par Julien Siriex, Vivien B.

Actu PSG de la semaine : transferts, Qatar, jeunes

Pour être sûr que vous n’ayez rien raté de l’actualité du PSG cette semaine, nous vous proposons une synthèse récapitulative, sujet par sujet. Pour en savoir plus sur un point précis, vous n’avez qu’à suivre les liens.

Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.

Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 10 au 16 mai 2011 en bref.

Les faits majeurs du 10 au 16

Rumeurs de transferts : les départs

- Camara envisage de partir. Dans le Parisien, Zoumana Camara évoque la concurrence et son avenir : « J’ai disputé le match contre Lyon et marqué le but de la victoire. Après, j’ai aussi participé à la demi-finale de coupe gagnée contre Angers, mais derrière j’ai été sorti. Il y a une forme d’incompréhension. Mais je ne me pose plus de questions avec cela. Je prends ce que l’on me donne. Le coach fait des choix et je suis forcé de m’y plier. […] J’attends d’avoir une discussion avec l’entraîneur en fin de saison pour savoir ce qu’il pense. Je lui dirai ce que j’ai aimé et ce que je n’ai pas aimé. Ce n’est pas parce que je suis de la région parisienne et que j’aime le club que je suis l’otage du PSG. J’ai une carrière à mener et je ne ferai pas de sentiment. Je veux jouer, donc si je dois partir, je partirai. Mon choix ne sera basé que sur le sportif et rien d’autre. »

- Sakho ne penser pas à partir. Dans L’Équipe, Mamadou Sakho assure que son avenir est au PSG pour au moins pour une saison encore : « À quel pourcentage de mon potentiel j’estime être à l’heure actuelle ? Je ne sais pas… disons 50 % de mon potentiel. […] Si je pense être l’objet de nombreuses sollicitations cet été ? Franchement, non. J’ai prolongé à Paris jusqu’en 2014 de toute façon. Vous savez, je sais où je veux aller, j’ai un plan de carrière. Je sais ce que je veux faire avec Paris, combien de temps je veux y rester, alors ce qui se dit par ailleurs, je n’y prête pas attention. Je vous assure que je ne suis pas dans le mode “partir”. Je ne me pose pas ces questions. Après, on ne sait pas ce qui va se passer au mercato. […] Je ne veux pas passer pour celui qui se prend pour un autre et dit qu’il veut jouer dans tel ou tel club. En revanche, ça m’est déjà arrivé de dire à des potes que mon objectif était de devenir un jour le capitaine du PSG et de jouer avec ce club la Ligue des champions. Après, je pourrai partir la tête haute. »

- Makelele arrêtera-t-il sa carrière en juin ? « Il reste encore une petite incertitude autour de l’avenir du capitaine du PSG, même s’il semble déterminé, aujourd’hui, à raccrocher les crampons », estime L’Équipe samedi.

- Prolongation du staff. L’ensemble du staff d’Antoine Kombouaré « aurait trouvé un accord avec le club parisien pour prolonger d’une saison, indiquait L’Équipe la semaine passée. Mardi, c’est au tour du Parisien d’annoncer la nouvelle : « Les adjoints d’Antoine Kombouaré ont prolongé leur contrat d’un an en fin de semaine dernière. Ils sont désormais liés avec le PSG jusqu’au 30 juin 2012. Ils souhaitaient voir leur bail respectif être calé sur celui de Kombouaré (juin 2013), mais la direction du club n’a pas accédé à leur demande. »

- Un jeune de l’équipe réserve signe à l’USBCO. « Kevin Rimane, [qui] évoluait depuis huit ans au PSG sous le statut d’apprenti puis de stagiaire […], a signé pour trois ans à Boulogne-sur-Mer (L2), où il sera présenté officiellement demain », annonce le Parisien.

- Makhedjouf et Qasmi non conservés ? D’après le site de l’association Les Titis du PSG, aucun des cinq joueurs de CFA de la génération 1991 ne sera conservé à Paris : « Malgré le titre de champions de France U19 obtenu la saison passée, les cinq rescapés de cette promotion ayant fréquenté le CFA ne signeront pas leur premier contrat professionnel au sein du PSG. Kévin Rimane est le premier d’entre eux à s’être engagé avec un nouveau club, à savoir Boulogne-sur Mer (L2) pour un contrat d’une durée de trois ans. Mathieu Sail et Mickaël Paupin entretiennent leurs contacts et enchaînent les essais. Florian Makhedjouf et Yacine Qasmi pour les plus “connus” ne sont donc officiellement pas conservés par le PSG. »

Rumeurs de transferts : les arrivées

- Gameiro se rapprocherait de Valence. À en croire le quotidien sportif espagnol superdeporte, le Lorientais Kévin Gameiro — qui intéresserait le PSG selon la presse française — aurait déjà donné son accord au FC Valence. Les dirigeants du club valencien s’attacheraient désormais à faire baisser le prix de l’attaquant français, actuellement évalué autour des dix millions d’euros.

- Saha ne dirait pas non au PSG. Invité de l’émission Luis Attaque mercredi sur RMC, l’attaquant français Louis Saha a été interrogé sur son avenir : « Je suis sous contrat avec Everton. J’adore le club. Un retour en France ? On m’a déjà posé la question. Le PSG ? C’est mon club de cœur. Ce serait difficile de dire non. Mais je suis à Everton. Je m’y sens super bien. »

- Galtier et Payet ne se parleraient plus. « Depuis son transfert avorté au PSG cet hiver, Dimitri Payet n’adresse plus la parole à Christophe Galtier, assure Le 10 Sport. “On ne se parle plus depuis trois mois. On ne se dit même pas bonjour”, a avoué l’entraîneur de Saint-Étienne. »

- Bordeaux voudrait 7,75 M€ pour Diarra. « Bordeaux ne libérera son capitaine Alou Diarra, sous contrat jusqu’en juin 2013 et convoité notamment par le PSG, que si un club s’aligne sur le montant de sa clause libératoire, qui était de 7,75 M€ l’été dernier, assure le Parisien samedi. “Sa situation est claire. Si un club paie sa clause, il partira”, estime Jean-Louis Triaud, le président des Girondins. »

À propos des supporters

- 79 000 places, aucune en vente libre. Sur son site officiel, la FFF a indiqué comment se sont réparties les 79 000 places pour la finale de la coupe de France : 21 000 billets ont été remis à chacun des deux clubs, tandis que 15 000 étaient réservés à la « famille football (ligues régionales, districts, clubs, licenciés, associations football…) », 7 500 aux partenaires de la FFF ou de la coupe de France et 4 500 aux Ligues de Paris Île-de-France et du Nord-Pas-de-Calais. Restent 7 000 places en « hospitalités (loges, salons et sièges Premier) » et seulement 3 000 pour le grand public, mais commercialisés « via les fichiers clients de la FFF : Place&vous, Émotion Bleue et Stade de France ». (source : FFF.FR)

- T-shirts blancs interdits ! Les supporters parisiens qui avaient eu la mauvaise idée de se vêtir d’un t-shirt blanc ont été invités à le laisser à la consigne, quitte à rentrer torse nu pour ceux n’ayant pas d’autre vêtement. Les organisateurs du match craignaient que des Parisiens ne puissent faire passer des messages sans avoir à rentrer de banderole… La fouille était manifestement moins efficace concernant les fumigènes, puisque plusieurs ont été allumés en tribune basse. (voir plus d’infos)

- Racisme : Auteuil et Boulogne renvoyés dos à dos ? « Mercredi dernier, Robin Leproux était de passage dans une école de commerce parisienne », assure le blog « Prolongations », hébergé par sports.fr. Interrogé sur le plan Tous PSG, le président du club parisien aurait répondu : « Le responsable des ramasseurs de balle dit souvent que longtemps un petit noir ne pouvait pas l’être côté Boulogne au PSG, idem pour le petit blanc côté Auteuil… » Ce n’est pas la première fois que des propos prêtent à Robin Leproux l’idée que les tribunes Auteuil et Boulogne peuvent être renvoyées dos à dos en matière de racisme : relire PSG : Leproux passe Auteuil au Kärcher et la réponse de Robin Leproux.

- PSG-Lille : un déplacement « officiel ». « Une procédure particulière a été mise en place à la demande des autorités publiques pour des impératifs de sécurité autour de la rencontre PSG-Losc du 21 mai (37e journée de Ligue 1), indique le site officiel lillois. 1 500 places seront mises à la disposition des supporters du Losc et conditionnées à leur déplacement par bus Transpole. […] Chaque acheteur devra décliner ses nom, prénom et adresse. »

Résultats, blessures, compos, suspensions…

- Lille 1-0 PSG. Samedi soir, en finale de la coupe de France, le PSG s’est incliné 1-0 contre Lille au Stade de France, à la 89e minute. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Tiéné, Nenê et Chantôme suspendus ! Avertis samedi soir, Tiéné, Nenê et Chantôme seront tous les trois suspendus lors de la dernière journée de L1, Saint-Étienne-PSG. D’ici là, ils pourront affronter Bordeaux mercredi (36e journée) puis Lille samedi prochain (37e journée). (voir Chantôme, Nenê et Tiéné suspendus à Saint-Étienne)

- Exclu — Olivier Thual a confirmé l’expulsion de Jallet. Contrairement à ce qu’affirmait L’Équipe vendredi, la commission de discipline de la LFP a bien évoqué le cas de Christophe Jallet lors de sa réunion jeudi soir. Selon nos informations, l’instance présidée par Pascal Garibian disposait d’une part d’un courrier du PSG daté de mercredi et d’autre part du rapport complémentaire de l’arbitre du match PSG-Nancy, Olivier Thual, qui « [confirme] l’exclusion de Christophe Jallet pour avoir annihilé une occasion de but manifeste », selon le procès-verbal de la réunion, dont nous avons pu prendre connaissance. La commission a donc décidé d’examiner ce dossier lors de sa séance du jeudi 19 mai, comme prévu.

- Qualification européenne assurée. Lille étant certain de figurer parmi les trois premiers en L1, la place de finaliste du PSG lui assure une qualification en Ligue Europa quel que soit son classement en championnat. C’est la première fois depuis 2003 que le club parisien se qualifie pour une coupe d’Europe deux saisons de suite.

- La blessure de Makelele fait débat. « Makelele vers une retraite anticipée ? », s’interroge le Parisien ce lundi. L’article du quotidien se montre toutefois moins alarmiste que son titre : « Makelele, qui ne s’est pas éternisé à la réception organisée samedi soir après la finale, doit passer aujourd’hui une IRM (imagerie par résonance magnétique). “Claude a ressenti une douleur en fin de première mi-temps. On en a discuté à la pause, il ne se sentait plus à 100 % et après un dernier essai, il a renoncé, explique le staff médical. Il souffre probablement d’une lésion musculaire de la hanche, mais il faut aussi vérifier les articulations. Ce n’est pas rédhibitoire mais il faut voir l’évolution. Tout est envisageable.” En fonction de la gravité de la blessure, cela pourrait même signifier une fin de carrière prématurée pour le joueur de 38 ans. Ce dernier a en effet annoncé sa retraite à la fin de la saison. […] Hier matin, Claude Makelele ressentait encore “quelques tiraillements”, mais selon son entourage, la douleur était moins vive que la veille au soir. Sa participation à la réception de Lille samedi se décidera vraisemblablement jeudi. » Même tonalité dans L’Équipe : « L’inquiétude du samedi soir laissait place à un peu plus d’optimisme hier. Sera-t-il rétabli pour la réception de Lille samedi ? Au Stade de France, il était d’abord prévu que le capitaine du PSG tienne les dix premières minutes de la seconde période pour que Jérémy Clément, son remplaçant, ait le temps de s’échauffer. Mais la douleur, survenue à la suite d’une mauvaise réception, était trop intense, le changement inéluctable. Sa manière de boiter bas et de grimacer dans les couloirs du Stade de France en disait long sur la souffrance du milieu de trente-huit ans. Un point sera effectué ce matin, à la reprise de l’entraînement, même si, a priori, aucune fracture ne serait à craindre. Makelele passera malgré tout des examens aujourd’hui. Si la douleur a diminué lors de ces dernières vingt-quatre heures, les soins des kinés du club devraient lui permettre de recouvrer l’intégralité de ses moyens et d’être prêt pour les deux derniers rendez-vous de la saison. » Rappelons que Makelele sera suspendu mercredi à Bordeaux.

- PSG 2-2 Nancy. Mardi soir, lors de la 35e journée de L1, le PSG a fait match nul 2-2 face à Nancy. De son côté, Lyon se déplace à Auxerre ce soir à 19 heures. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Erding est de retour. Alors qu’il n’avait plus marqué depuis 11 matches au Parc des Princes, Mevlüt Erding a inscrit son deuxième but en deux matches de L1 consécutifs, et ce pour la première fois de la saison. (voir plus de stats après PSG 2-2 Nancy)

- Makelele suspendu à Bordeaux. Réunie jeudi, la commission de discipline de la LFP a infligé la sanction habituelle d’un match de suspension ferme à l’encontre de Claude Makelele pour avoir reçu à Monaco son troisième avertissement en moins de dix matches. Il sera suspendu à Bordeaux mercredi 18 mai lors de la 36e journée de L1 2010/2011. (voir Bordeaux-PSG : Makelele suspendu un match ferme)

- Trophées UNFP : Nenê, Sakho et Bussaglia nommés. L’UNFP a dévoilé mardi soir la liste des nommés pour l’édition 2011 des trophées du football. Nenê concourt pour le titre de meilleur joueur de L1 aux côtés des Lillois Sow et Hazard et du Lorientais Gameiro. Mamadou Sakho est lui en lice pour le trophée du meilleur espoir, avec Yann Mvila, André Ayew et Marvin Martin. Enfin le PSG est également représenté chez les féminines puisqu’Élise Bussaglia est nommée face à trois Lyonnaises : Camille Abily, Shirley Cruz et Lara Dickelmann. À noter que l’ancien pensionnaire du centre de formation parisien Rudy Haddad, actuellement à Châteauroux, fait partie des quatre joueurs éligibles pour le titre de meilleur joueur de L2.

- Sakho nommé pour le trophée du meilleur joueur du mois. Mamadou Sakho fait partie des trois joueurs nommés pour le trophée UNFP du meilleur joueur du mois d’avril, aux côtés de Kévin Gameiro (Lorient) et André Ayew (Marseille). (source : footballeurspros.fr)

Jeunes et féminines

- CFA : Jura Sud Foot 0-5 PSG. L’équipe réserve du PSG s’est imposée 0-5 sur la pelouse de Jura Sud Foot (10e) ce samedi, grâce à des buts de Stéphane Nguema (24e), Kalifa Coulibaly (29e, 59e), Adama Touré (65e, s.p.) et Bastien Hery (79e). À noter qu’Alphonse Areola a repoussé un penalty. « On a notamment réalisé une très bonne première période, se réjouit Bertrand Reuzeau dans l’édition départementale du Parisien. Je suis très satisfait de l’efficacité et de la justesse technique dont on a su faire preuve. » Le PSG a aligné la formation suivante : Areola — També, Rimane (Samnick, 80e), Diarra, Paupin — Makhedjouf (Hery, 72e), Baldé — Ayina (Kamghain, 67e), Touré, Nguema — Coulibaly. « Jura Sud [a] été giflé […] par une jeunesse parisienne joueuse et diablement efficace, estime Le Progrès de Lyon. […] Avec un Makhedjouf parfait en plaque tournante du milieu et avec une paire d’ailiers intenables (Nguema-Ayina), Paris s’est installé et a posé son empreinte sur le match, athlétiquement et techniquement. » Après cette quatrième victoire consécutive, le PSG remonte à la huitième place, à deux journées de la fin.

- DSR : promotion en vue. La troisième équipe du PSG, qui évolue en DSR, est première de la poule B de son championnat, après une victoire 1-0 face à Drancy ce dimanche. Avec cinq points d’avance à trois journées de la fin, les Parisiens sont bien placés pour monter en DH.

- France U19 : 2 Parisiens sélectionnés. Loïck Landre (défenseur) et Neeskens Kebano (milieu) ont été sélectionnés par Philippe Bergeroo pour disputer le tour Élite 2011 du 20 au 25 mai en Slovaquie. Jimmy Kamghain, de retour d’une grave blessure au genou cette saison, n’a pas été retenu. « J’essaie de le faire rentrer sur certains matches, mais je fais très attention. J’espère le récupérer pour le tour Élite. C’est un peu juste, il me reste un mois », nous expliquait le sélectionneur national U19 début avril. (source : FFF.FR)

- France U18 : 2 nouveaux Parisiens sélectionnés. Alphonse Areola, Alvin Arrondel et Jean-Christophe Bahebeck avaient été sélectionnés en équipe de France U18 pour disputer deux matches amicaux en Suisse du 8 au 13 mai. Finalement, Areola et Bahebeck n’ont pas été libérés par le PSG. En revanche, deux autres Parisiens ont été convoqués : Youssouf Sabaly et Arnaud Honoré. (source : PSG.FR)

- U17 : Brest 1-1 PSG. Mercredi, les moins de 17 ans du PSG ont fait match nul 1-1 sur la pelouse de Brest (7e) lors de la dernière journée du championnat. Les Parisiens terminent ainsi premiers, avec 13 points d’avance. Ils étaient déjà qualifiés pour les phases finales depuis début avril.

- Féminines : La Roche-sur-Yon 1-6 PSG. Les filles du PSG se sont imposées 1-6 sur la pelouse de La Roche-sur-Yon (12e) dimanche, grâce à des buts de Katia (2), Houara, Coton-Pélagie, Prévost et Delanoy. Montpellier s’étant imposé 3-1 face à Yzeure, les Parisiennes restent à égalité de points avec Montpellier, qu’elles recevront au Camp des Loges lors de la dernière journée, dimanche 29 mai, dans un match décisif pour la qualification en Ligue des champions : en cas de victoire, le PSG sera en C1 ; tout autre résultat serait favorable au MHSC.

Le PSG vendu à des Qataris ?

- Le PSG bientôt racheté par des Qataris ? Ce mardi, l’arrivée au PSG d’investisseurs qataris fait à nouveau les gros titres de la presse spécialisée. Mais cette fois, assure L’Équipe, c’est sûr : « Cette fois, ça brûle. Et le scénario semble désormais écrit : à la fin de l’actuelle saison, le PSG va accueillir un nouvel actionnaire, qui obtiendra la pleine propriété du club dans un délai d’un an. Sauf si l’affaire devait capoter au dernier moment, comme en 2006, Qatar Investment Authority (QIA) prendra dès cet été les clés d’un PSG détenu jusqu’à présent par Colony Capital (95,8 %) et Butler Capital Partners (4,2 %). Pour le club parisien, la transition va s’opérer entre une stabilité nécessaire et l’espoir immense d’un changement de dimension. »

- Qatar : rappels des épisodes précédents. L’Équipe retrace l’évolution des négociations : « C’est une histoire où le froid a souvent succédé au chaud. Entamées au printemps 2010, réactivées en fin d’année dernière, les discussions entre Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, et les représentants de QIA ont pris une tournure approfondie depuis quelques semaines. Longtemps en désaccord sur le prix, les deux parties ont fini par trouver un terrain d’entente sur une somme qui avoisine les 50 M€. C’est grosso modo le double du prix (très favorable) qu’avaient obtenu Colony, Butler et Morgan Stanley auprès de Canal+, en avril 2006. Mais moitié moins que ce que ce que Colony Capital espérait récupérer à la sortie, dans son business plan. Moitié moins, aussi, que le total des pertes que le fonds d’investissement basé à Los Angeles aura dû effacer depuis son arrivée à Paris… […] Mais plus que sur ses aspects financiers, l’affaire est en passe d’aboutir parce qu’elle mêle un propriétaire actuel dans l’incapacité de réinvestir et un acquéreur probable qui a su oublier les contrariétés de 2006, quand il avait senti des freins politiques à son entrée éventuelle dans le capital du PSG. Colony vend parce qu’il n’a plus le choix. “Il faut agir très vite”, souffle un expert des coulisses parisiennes. Cet hiver, Tom Barrack, le big boss, a fixé à Bazin une échéance à court terme pour concrétiser le processus. Ces dernières semaines, Bazin a continué de piloter seul le dossier et n’a jamais confié de mandat de négociation à une banque d’affaires. Homme d’affaires intuitif et persévérant, il est en passe d’en finir avec ce dossier, même si Colony restera a priori dans l’actionnariat du club jusqu’en 2012. Pour lui, il y a urgence à se délester du PSG, ce club dont il va devoir rembourser plus de 15 M€ de dettes en fin de saison (dont la dernière traite à verser… à Canal+), mais aussi 19 M€ de pertes attendues au 30 juin. Même une troisième place en championnat ne pourrait vraiment égayer le tableau : la manne minimale de 15 M€ de la Ligue des champions dépendrait de la capacité du PSG à passer le tour préliminaire, en août, et ne peut être intégrée avec certitudes dans les comptes. »

- Qatar : qui est QIA ? « Fonds souverain du Qatar détenu par le Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, prince héritier de l’émirat, QIA est considéré dans le monde des affaires comme un interlocuteur puissant, sérieux et ambitieux, estime L’Équipe. Snobés en 2006, les fonds du Golfe sont aujourd’hui dragués au plus haut niveau de l’État français. Proche de Bazin, Nicolas Sarkozy a déjà eu l’occasion de lui glisser tout le bien qu’il pensait de ces partenaires présents dans nombre de grandes entreprises occidentales, notamment à travers des filiales comme Qatar Holding et Qatari Diar, qu’on devrait retrouver dans le capital du futur PSG. L’été dernier, Colony et Qatar Holding ont d’ailleurs travaillé de concert sur le rachat de Miramax, l’un des géants d’Hollywood. On ignore encore le détail de son projet pour le PSG, mais on sait déjà que, sur le papier, QIA pèse très lourd : plus de 50 milliards d’euros d’actifs, acquis grâce aux ressources du pays en hydrocarbures. En se penchant sur le PSG, cet investisseur est allé au-delà des préjugés négatifs qui pèsent sur les clubs français aux yeux des investisseurs étrangers. Au-delà du poids jugé excessif des collectivités publiques dans l’environnement des clubs — le Parc, notamment, appartient à 100 % à la mairie de Paris — et d’un contexte d’investissements moins libéral qu’en Angleterre ou en Espagne. Au niveau des principaux décideurs qataris, il y aurait même eu des dissensions sur l’intérêt d’acheter ou non le PSG. Mais les arguments positifs semblent avoir pris le dessus. Acquérir le PSG, c’est acquérir le club mondialement connu d’une capitale prestigieuse. C’est s’offrir une vitrine de luxe pour accompagner la montée en puissance du Qatar jusqu’à la coupe du monde 2022, dont il sera l’hôte. Car QIA s’est rapproché du PSG avec l’idée de s’y investir pour dix à quinze ans au minimum. »

- Qatar : Colony conserverait le Parc. Le quotidien sportif annonce que seul le PSG, et non la holding qui englobe la société d’exploitation du Parc des Princes — à qui le PSG verse un loyer pour occuper le stade —, serait vendu : « Un détail, qui n’en est pas un : pour ce prix, QIA s’offrirait la SASP PSG, soit le club sportif. Or, Colfilm, la holding de Colony qui possède le PSG, coiffe également la Sese, la société d’exploitation du Parc des Princes. Sur ce dossier, Colony reste seul en lice (avec le groupe Vinci) pour obtenir dans un mois le bail emphytéotique du stade pour les quarante prochaines années et y entamer des travaux estimés à 100 M€ qui entraîneront la délocalisation des matches à domicile au Stade de France, en 2012/2013. »

- Qatar : changement de sponsor en vue. « L’un des derniers points de discussion concernerait la situation de Fly Emirates, sponsor du PSG jusqu’en 2014 pour 3,5 M€, indique L’Équipe. L’enjeu est d’indemniser la compagnie aérienne des Émirats arabes unis afin qu’elle n’apparaisse plus sur les maillots parisiens la saison prochaine. »

- Qatar : « Le PSG au pays des grands d’Europe. » Concernant les conséquences sportives pour le club de la capitale, le quotidien sportif n’hésite pas à s’enflammer : « Ce qui peut le plus changer, à court terme, dans le fonctionnement quotidien du PSG, c’est sa puissance sur le marché des transferts. À ce jour, l’impact exact reste impossible à mesurer. Mais le chiffre de 150 M€ investis sur les trois prochaines années se murmure parfois. L’arrivée des Qataris à Paris semble en tout cas riche de promesses. Quinze ans après sa victoire en coupe des coupes, le club de la capitale est sur le point d’emprunter un chemin qui, à terme, pourrait le mener très haut. Au pays des grands d’Europe. »

- Qatar : Leproux resterait président. « C’est un point qui ne souffre visiblement aucune ambiguïté, assure le quotidien sportif. Plusieurs proches du dossier l’affirment : “Après la vente, Robin Leproux restera le président du PSG. Il n’y aura aucune déstabilisation des gens en place.” Robin Leproux, qui refuse de s’exprimer sur le sujet, n’a aucune intention de se séparer d’Antoine Kombouaré. Aucun bouleversement, donc, à attendre au niveau du management du club. Pour les futurs propriétaires, maintenir Leproux apparaît comme le choix le plus rationnel. Dans le milieu du football, son travail depuis deux ans est salué comme une grande réussite. Parce qu’il a accompagné le renouveau sportif du PSG. Et surtout parce qu’il est en passe d’avoir enrayé le fléau de la violence autour du club, responsable de deux morts en l’espace de trois ans. Ce combat n’est pas complètement gagné et maintenir Leproux, pour les nouveaux propriétaires, est aussi un signal lancé en ce sens. »

- Qatar : d’après L’Équipe, le Parisien s’est planté. « EXCLUSIF. Le PSG est à vendre ! », claironnait la une du Parisien le 12 avril dernier. « La vente est relancée. […] Colony Capital a décidé d’accélérer le processus de cession du club. Sébastien Bazin, le patron Europe du fonds d’investissement américain, va charger un organisme spécialisé de trouver un repreneur. […] C’est désormais officiel : le PSG est en vente. La cession du club, détenu à 95,8 % par le fonds d’investissement américain Colony Capital, va connaître dans ces prochains jours un rebondissement. Selon son entourage, Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, a en effet décidé de solliciter un organisme spécialisé dans ce genre de transaction. » Mardi, L’Équipe prend soin de répondre à ses confrères : « Ces dernières semaines, Bazin a continué de piloter seul le dossier et n’a jamais confié de mandat de négociation à une banque d’affaires. »

- Qatar, la suite. Après les informations de L’Équipe mardi, le Parisien confirme mercredi que « les négociations pour une vente du PSG au fonds souverain du Qatar, QIA, ont repris très récemment », mais il cite également une source à Colony Capital qui nuance les formulations imprudentes de certains médias : « Le climat s’est réchauffé, mais on est loin d’un accord. Plusieurs points doivent être encore discutés. Aujourd’hui, ça peut aboutir ou échouer. » Et le quotidien francilien d’ajouter : « Il y a un an, presque jour pour jour au printemps 2010, des discussions avaient déjà eu lieu avec ces investisseurs qataris. À l’époque, les deux parties avaient jeté les bases d’une prise de capital du club parisien à hauteur de 66 % contre un peu moins de 40 M€ et sans garantir le paiement des 34 % restants. Le QIA n’avait ensuite jamais confirmé cette offre. Et jusqu’à très récemment, les pourparlers n’avaient pas été réactivés de manière concrète. Le deal actuel porterait vraisemblablement sur des bases similaires. Sollicités sur le sujet, Robin Leproux et Sébastien Bazin se sont refusé à tout commentaire. »

- Dayan s’intéresse au PSG. Déjà impliqué dans la vente du PSG par Canal+ en 2006, Luc Dayan s’intéresserait aux discussions de Colony Capital avec des fonds qataris, selon L’Équipe de jeudi : « Jeudi dernier, la cour d’appel de Paris a débouté l’homme d’affaires de son action intentée contre Colony Capital et Morgan Stanley, peu après la vente du PSG par Canal+ en avril 2006. Dayan reprochait aux nouveaux actionnaires du club de s’être retirés unilatéralement du tour de table qu’il avait monté et dans lequel ces sociétés américaines avaient prévu d’investir, aux côtés de fonds qataris. Alors que la justice vient de reconnaître que Colony et Morgan Stanley n’avaient pu sortir du tour de table qu’avec l’aval de Canal+, il étudie la possibilité de se pourvoir en cassation. Mais le dossier de la vente en cours du PSG semble également intéresser Dayan. Désormais conseiller pour des entreprises françaises au Qatar, Dayan estime que la fin de sa procédure judiciaire l’autorise à s’exprimer plus librement sur le sujet. “Qu’un fonds qatari soit prêt à investir dans le PSG ne m’étonne pas, souffle-t-il. Il y a là-bas une vraie francophilie et le contexte politique, en France, est sans doute plus favorable qu’en 2006 à l’arrivée des Qataris.” Mais il n’exclut pas de se manifester à court terme : “J’ai été contacté par deux acteurs crédibles, un français et un franco-étranger. D’ici à quinze jours, si l’un d’entre eux me confie un mandat pour étudier le dossier de reprise du PSG, je me pencherai dessus. Il m’est plus facile d’aller voir Sébastien Bazin aujourd’hui.” Reste à voir si le patron de Colony Capital Europe, actionnaire principal du PSG (95,8 %), est prêt à discuter avec Dayan après cinq ans de procédures judiciaires. Surtout à l’heure où les discussions avec Qatar Investment Authority semblent entrer dans la dernière ligne droite. »

- Dayan : L’Équipe précise. « Dans l’article intitulé Dayan s’intéresse à la vente du PSG [publié la veille], le sous-titre pouvait laisser penser que l’homme d’affaires envisageait d’intervenir dans les négociations en cours entre Colony Capital et Qatar Investment Authority au sujet de la vente du club parisien, indique L’Équipe vendredi. Si l’ancien président du Losc n’exclut pas de se pencher sur ce dossier, ce serait uniquement sur la base d’un éventuel mandat accordé par deux entreprises françaises a priori intéressées par une reprise du PSG. »

Le reste de l’actu du 10 au 16 mai

Les Parisiens prêtés cette saison

- Sankharé devrait trouver preneur cet été. « Les supporters parisiens ne reconnaîtraient pas Younousse Sankharé, estime L’Équipe dans un papier consacré au jeune Parisien. S’il n’a pas changé physiquement, le milieu de terrain de Dijon, titulaire ce soir pour la réception de Grenoble, a complètement modifié sa manière de jouer. Avant, sur le terrain, Sankharé, que le PSG a prêté une saison au DFCO, c’était ça : des dribbles, encore des dribbles, des ballons perdus, des mauvais choix. Il agaçait. “Oui, c’était un peu ça, concède l’ami de Mamadou Sakho, le défenseur central parisien. Je me compliquais la vie. Je jouais tellement peu que je voulais montrer ce que je savais faire. J’étais très jeune. J’avais dix-nuit ans quand j’ai commencé. J’ai commis des erreurs. C’était maladroit. Je le reconnais. J’ai gagné en maturité.” Aujourd’hui, il a gommé ces gestes inutiles ou superflus de son répertoire technique. Il a appris à jouer avec les autres, avec Benjamin Corgnet notamment, l’autre milieu de terrain axial de l’équipe que Carteron pourrait faire glisser latéral droit ce soir. “Je porte moins le ballon, je le donne plus vite, et je me projette aussi vers l’avant. Et je crois que je suis meilleur comme ça, plus utile pour l’équipe.” Il se sert enfin de sa puissance (1,85 m, 76 kg), de ses jambes véloces. Depuis le début de la saison, Sankharé a inscrit six buts. “Quand tu joues régulièrement, quand tu sens que le coach te fait confiance, c’est plus facile de t’exprimer. Je me sens enfin dans la peau d’un vrai pro. Patrice Carteron, l’entraîneur, m’a beaucoup apporté. Il m’a parlé de mon placement, a réglé quelques détails.” Le natif de Sarcelles évoque aussi l’apport technique de David Bechkoura. “C’était l’entraîneur des 18 ans du PSG. Il me connaît bien. Souvent, après mes matches, on discute de ce qui a marché ou pas. Il a toujours cru en moi…” Prêté par le Paris SG où il est sous contrat jusqu’en 2012, Sankharé ne pense pas rejouer pour son club formateur. “Je ne dis pas que c’est fini, mais je crois que ce sera compliqué. Je suis sur une bonne dynamique. Je suis joueur. Retourner à Paris pour m’asseoir sur le banc et regarder mes potes jouer, non merci. C’est compliqué le PSG. Tous les jeunes ne peuvent pas y réussir.” Alors, que va-t-il faire ? Si Dijon accède à la Ligue 1, il pourrait se laisser tenter par un nouveau contrat en Bourgogne. Pour la première fois depuis le début de sa jeune carrière, il aura l’embarras du choix. Plusieurs clubs de L1 ont coché son nom. Et son profil ne laisse pas indifférentes quelques équipes allemandes et anglaises. “Mais, encore une fois, je ne veux pas casser cette dynamique.” »

Anciens Parisiens

- Rothen en L2 ? « Sacré champion de France de National, Bastia travaille à son retour en L2, annonce L’Équipe. Sa priorité pour le mercato s’appelle Jérôme Rothen, qui, à trente-trois ans et après deux expériences délicates à l’étranger (Rangers, en Écosse, et Ankaragüçü, en Turquie), serait très intéressé par cette proposition. Mais Sedan et Guingamp seraient également sur les rangs pour s’attacher les services de l’ancien international (13 sélections) aujourd’hui libre. »

- Mavinga pisté par Lille ? « Sur la piste d’un latéral gauche, le Losc s’est penché sur le dossier de Chris Mavinga (20 ans le 26 mai), croit savoir L’Équipe. Formé au PSG, champion d’Europe l’an passé avec l’équipe de France des U19, il est sous contrat à Liverpool depuis deux ans. En janvier dernier, il a été prêté à Genk, actuel co-leader du championnat de Belgique. Liverpool serait d’accord pour négocier avec Lille, peut-être en incluant le défenseur dans une transaction concernant Gervinho (23 ans), l’attaquant du Losc intéressant toujours les Reds. »

- Un ancien du PSG s’illustre en L2. Formé au PSG, le défenseur Brice Dja Djédjé (20 ans) a inscrit son premier but en professionnel vendredi, lors de la victoire d’Evian TG face à Troyes (3-0), qui permet au club savoyard de rester en tête de la L2 à deux journées de la fin du championnat. (source : LFP.FR)

À propos des médias

- Le PSG, aidé par « des tirages au sort souvent bienveillants ». « Victorieux huit fois sur onze en finale [en coupe de France], Paris promène une étonnante facilité appuyée par des tirages au sort souvent bienveillants », estime L’Équipe. Pourtant, deux lignes plus loin, le quotidien sportif réussit la prouesse de comprendre que ce n’est pas un « tirage bienveillant » qui lui permet d’affronter Carquefou (CFA 2) en quarts de finale de la coupe de France 2010, mais le fait que Nancy (L1) et Marseille (L1) se soient montrés incapables de sortir le club amateur évoluant en cinquième division : « Au fond, ce n’est pas la faute du PSG si Nancy est incapable de sortir Le Mans (L2, 1-2 en 8es) ou si Bordeaux s’effondre à Angers (L2, 0-1 en 16es), deux adversaires balayés par le tenant du titre. » Interrogé par La Voix du Nord au sujet de la réussite du PSG en coupe de France, Mickaël Landreau propose quant à lui une explication convaincante : « Le PSG a une telle pression au quotidien que lors des matches face à des adversaires de niveau inférieur, ils ont encore moins le droit de passer à la trappe. Paris fait des bons parcours parce que, justement, ils ont cette pression, cette obligation de passer des tours. » (relire le bilan du PSG, meilleure équipe de L1 face aux clubs de divisions inférieures)

- Pierre Ménès, l’expert. Interrogé par Sportmag, Pierre Ménès explique qu’il se considère comme un expert du football : « Les raisons qui m’ont poussé à être journaliste ? C’était la passion du foot, surtout. […] Je n’ai pas la passion du journalisme, je n’aime pas les journalistes. Mon métier, c’est le foot ! Même en passant 20 ans à L’Équipe, je me suis toujours considéré comme un professionnel du football. C’est quoi un professionnel du football ? Avant tout, c’est la qualité de l’expertise, savoir de quoi on parle. Donner un reflet juste, même s’il peut parfois être sévère. Après, il y a ma personnalité qui entre en ligne de compte. Le fait d’être caustique, rigolo, sévère, mais je commence toujours ça par une analyse footballistique. […] Je déteste les gens qui hurlent avec les loups. […] Je pense qu’il y a une sorte d’incompétence journalistique [à propos de Malouda]. » La vedette du Canal Football Club développe ensuite les raisons de son désamour pour le PSG, qu’il avait supporté à la fin des années 1970 : « Ça a commencé je pense quand j’étais à L’Équipe, car en tant que journaliste il n’y a rien de plus pénible que de couvrir le PSG. Il faut aller au Camp des Loges, c’est loin, tu te gares loin, à l’époque tu étais mal accueilli… Même quand tu étais de bonne humeur tu repartais de mauvais poil, c’est quelque chose que je me suis tué à expliquer aux différents dirigeants. Et puis c’est un club où il y a toujours des histoires. »

- Fumigènes = violence, mais pas à Lille. Lorsque des supporters parisiens manifestent avec des fumigènes allumés de manière festive, et sans aucun incident, le Parisien assure qu’ils sont « armés de fumigènes ». Manifestement, à Lille, c’est différent : « Une ville communie. Et c’est beau », ose le quotidien francilien. « Fumigènes et feux d’artifice ont jailli d’une marée de drapeaux rouges aux couleurs du club », indique de son côté L’Équipe dans un article consacré à la fête des supporters du Losc.

En L1 et ailleurs…

- Appel d’offres : c’est parti. « La Ligue lance aujourd’hui son appel d’offres sur les droits de diffusion du championnat pour la période 2012-2016, annonce L’Équipe. Une consultation à haut risque pour le football français, car son “partenaire historique” (Canal+) est bien décidé à lui dicter sa loi, après s’être débarrassé de la concurrence d’Orange. »

- En savoir plus sur l’appel d’offres. « L’appel d’offres sur les droits de la L1, lancé hier, est bâti pour ne pas fâcher la chaîne cryptée, considère L’Équipe. […] Neuf lots, dont six comportant des matches en direct et des magazines, sont mis en vente, sans machiavélisme particulier. La Ligue encourage simplement Canal+ à en acquérir cinq, pour un montant de 510 millions d’euros, ce qui augmenterait un peu sa contribution financière actuelle (465 M€ par an) mais lui offrirait trois matches décalés au lieu d’un seul. Il resterait alors à la LFP à trouver un nouvel entrant pour le dernier lot comprenant un match décalé (valorisé 90 M€) ou à le programmer, dans un an, sur CFoot, la chaîne du football professionnel lancée l’été prochain. Sans oublier de vendre les droits “nomades” (mobiles, tablettes…) pour retrouver le niveau actuel des droits (668 M€ annuels). » (voir la présentation de l’appel d’offres sur le site de la LFP)

- C’est la crise à Rennes. « Depuis la défaite à Valenciennes (0-2), dimanche, le silence radio a été décrété à Rennes, annonce L’Équipe. Dans le vestiaire de Nungesser, Pierre Dréossi a interdit aux joueurs de s’exprimer après leur avoir reproché leurs vaines déclarations d’intention. Au lendemain de ce huitième match sans victoire, le manager général l’a formalisé hier matin. “Qu’auraient-ils à dire ? Qu’ils ont été mauvais à Valenciennes et qu’ils doivent se reprendre et gagner ?, interroge-t-il. Les joueurs sont là pour jouer, pas pour parler.” Rennes, cinquième de Ligue 1 de plus en plus fragilisé, sombre dans la crise en silence. Dréossi en est convenu. Frédéric Antonetti a eu un peu plus de mal à le reconnaître et à donner des réponses, entretenant les doutes. “L’heure est grave. Je ne sais pas si on est en crise. Ça, il faut le demander au patron, a répondu le technicien sans indiquer s’il s’agissait de Patrick Le Lay, son président, ou de François Pinault, le propriétaire. Dans une crise, il y a des mouvements. Je ne pense pas qu’il y ait des mouvements à prévoir ou alors je ne suis pas au courant. Là, on est dans une crise de résultats.” Et aussi de foi. Rennes n’est plus sûr de rien. De son jeu, de la qualification pour la Ligue Europa ou encore de la présence de son entraîneur en fin de contrat en juin, qui, s’il s’est engagé à prolonger de deux ans, n’a toujours pas signé sa reconduction. “Mon avenir ? C’est une question à poser à…”, Antonetti n’a pas fini sa phrase. On a compris qu’il fallait aussi s’adresser au “patron”. »

- Piocelle se fait cracher dessus à Arles. « L’ex-capitaine de l’équipe de l’AC Arles-Avignon, Sébastien Piocelle, écarté du groupe de Ligue 1 depuis plusieurs matches, a été pris à partie par trois individus ce dimanche après-midi au stade Fournier, à Arles, indique La Provence. Le milieu de terrain allait revenir sur le terrain pour disputer la deuxième mi-temps du match ACA-Menton du championnat de Division Honneur avec l’équipe réserve du club quand ces derniers, qui se trouvaient derrière le grillage qui ceint le terrain, l’ont invectivé et insulté. L’un d’eux lui a ensuite craché au visage. À la suite de cet incident, qui a retardé la reprise de la partie, Sébastien Piocelle a décidé de ne pas revenir sur le terrain et de déposer une plainte auprès du commissariat de police d’Arles. »

- Les Lensois ne supportent plus leur équipe. En lutte pour le maintien, le RC Lens ne peut pas compter sur le soutien du « meilleur public de France ». « À la mi-temps, l’ambiance était tellement pénible que le président lensois a été jusqu’à demander à ses joueurs de faire abstraction des banderoles des supporters sang et or, raconte L’Équipe. Comme prévu, les fans, il est vrai, avaient rapidement déclenché les hostilités. “Allez les chèvres, allez !”, criaient-ils dans les premières minutes. Avant de faire passer dans la tribune Marek un florilège de reproches avec pour point commun le dépit amoureux. “Notre fidélité n’a d’égale (sic) que votre médiocrité”, pouvait-on lire. “Place aux jeunes.” “Vous êtes tous coupables.” Ou encore : “À Lens, il n’y a que la buvette qui tourne.” Sans les supporters bordelais, Bollaert aurait résonné le vide, le public lensois procédant à la grève des encouragements. […] Puis il entonnait, à la demi-heure de jeu, les Corons de Pierre Bachelet, pour mieux s’en prendre verbalement aux joueurs et aux dirigeants. “Vous avez tué notre Racing.” “Vous êtes là pour le pognon !” “On veut une équipe digne de son public.” “Martel, démission !” Et M. Bré d’interrompre plus de deux minutes la rencontre, quelques fumigènes ayant envahi la pelouse sur fond de mouvement de foule. “À ce moment-là, on a eu un peu peur, mais on savait que la sécurité était là pour nous protéger”, avouait Serge Aurier, sans savoir que les stadiers puis les forces de l’ordre allaient charger dans et derrière la tribune Marek en toute fin de rencontre. “J’aimerais dire que leur tristesse n’est pas plus grande que la nôtre, osait Laszlo Bölöni, l’entraîneur lensois, après la rencontre. Je comprends leur désillusion. Malgré ça, ce comportement ne fait pas honneur au public lensois. Quand je dis le public, j’exagère. C’est un noyau qui le manipule et qui l’influence.” »

- Des supporters de l’OM font parler d’eux. « Dimanche, vers 14 heures, deux cars transportant un groupe d’une centaine de supporters de l’OM, les MTP (Marseille Trop Puissant) qui circulaient sur l’A7 dans le sens sud/nord, prenaient l’entrée de l’aire de Montélimar Est, raconte Le Dauphiné libéré. Là, profitant de cette pause, environ 60 supporters ont alors décidé de se rendre dans un commerce situé sur cette aire de repos. Et de le dévaliser. Des produits régionaux (nougat, vins… mais aussi des livres, des boissons, des confiseries, des sandwichs, etc. ont été volés). Au total, plus de 2 000 euros de marchandises ont été volés. Rapidement alertés par les employés du commerce, les gendarmes de la brigade motorisée de Malataverne se sont aussitôt rendus sur les lieux. Les militaires ont alors bloqué sur l’aire d’autoroute les deux cars, interdisant aux chauffeurs de quitter les lieux. Pendant ce temps, la responsable du voyage a été entendue par les gendarmes. À l’intérieur des cars, les militaires ont récupéré une faible partie des marchandises volées. Une somme, correspondant à une part du montant total du préjudice a été également directement versée. Hier, le restant de cette somme devait être confié par la responsable du voyage au gérant du commerce, qui n’a pas déposé plainte. Plus tard dans la soirée, de nouveaux vols ont été commis par un autre groupe de supporters de l’OM. C’est sur le chemin du retour, après la défaite de leur équipe 3 à 2 face à l’OL, que ces derniers ont sévi lors d’une pause sur l’aire de Montélimar Ouest. Là, encore, un commerce proposant de la restauration rapide et des produits régionaux a été dévalisé. Une plainte a, ici, été déposée. Les gendarmes de la brigade motorisée de Malataverne sont en charge de l’enquête. »

- Pas de fusion pour l’UJA. « Le Maccabi Paris (DSR) et l’UJA (National) ont décidé de renoncer à fusionner dès la saison 2011/2012, indiquait l’édition départementale du Parisien vendredi. Dans un communiqué, qui sera diffusé ce soir aux instances concernées, les présidents Pascal Laloux (Maccabi) et Gilles Baudu (UJA), affirment pour autant “ne pas abandonner leur projet ambitieux”. Avant d’ajouter : “La mairie de Paris n’est pas en situation, notamment dans un délai aussi court, d’accompagner un tel projet de manière significative.” »

Autres infos PSG en vrac

- Derby marocain au Parc des Princes. « Le Raja de Casablanca affrontera son frère ennemi le Wydad de Casablanca dans un match de gala au Parc des Princes à Paris, le 23 juin prochain », annonce marocfootball.info.

- Terrence Malick, supporter du PSG ? Dans son supplément magazine, Le Monde consacre un article à Terrence Malick, le réalisateur américain du film The Tree of Life, actuellement en compétition à Cannes. Pierre Lescure raconte une anecdote concernant le PSG : « J’ai rencontré Malick pour la première fois en 2001 chez Mike Medavoy, à Los Angeles. Le réalisateur des Moissons du ciel a débarqué avec son blazer bleu. Il avait l’air d’un professeur d’université à la retraite. Il s’est adressé directement à moi, en tant que patron de Canal+ et propriétaire du PSG : “Monsieur Lescure, il est fondamental que le Paris Saint-Germain reste au Parc des Princes et ne déménage pas au Stade de France.” Je suis tombé de ma chaise. Puis il a ajouté : “Le Parc des Princes est l’âme du PSG. S’installer au Stade de France reviendrait à dévoyer l’histoire de ce club.” Malick m’a raconté qu’il avait habité à Paris, rue de Turbigo. Bien que ne parlant pas français, il le comprend, et se rend encore régulièrement en France. »

- Daniel Hechter revient au PSG… pour les costumes. « Daniel Hechter, l’ancien président du PSG (1973-1978), est de retour dans l’environnement du club, annonce Direct Matin. Le créateur de mode sera pendant les deux prochaines saisons le designer exclusif des tenues civiles arborées par les joueurs parisiens, notamment lors de leur arrivée au stade (L1 et déplacement européens). Le couturier succède à la marque Arrow. »

- Encore un départ au siège ? « Gilles Michaut, le responsable du système d’information et des procédures de vente de la billetterie du PSG, va quitter son poste à la fin du mois de mai, annonce le Parisien. Ce salarié d’une trentaine d’années est à l’origine de la mise en place cette saison, dans le cadre du plan sécurité, de la vente aléatoire des billets. Il a trouvé une meilleure proposition ailleurs et ne supportait plus l’ambiance tendue qui règne en interne. » Le mois dernier, le quotidien régional annonçait déjà que le directeur financier du PSG quittait le club en raison des « tensions récurrentes qui existent entre Robin Leproux, le président, et Philippe Boindrieux, le directeur général, [qui] s’adressent à peine la parole ».

- Jallet ne digère toujours pas. Privé de la finale de la coupe de France après le carton rouge qu’il reçu face à Nancy, Christophe Jallet se montre particulièrement amer dans le Parisien de jeudi : « Ça ira mieux au fil du temps. Mais c’est frustrant. Je n’avais jamais pris de carton rouge de ma vie. Quand j’ai compris que l’arbitre me sanctionnait, j’ai tout de suite pensé à cette finale que je ne disputerai pas. C’est tout un rêve qui s’écroule. J’étais dépité. […] Je me suis déjà repassé l’action 500 fois dans ma tête. Je vois Feret sur mon côté gauche, donc déjà j’essaie d’enlever mon bras pour ne pas le pousser et ensuite il me rentre dedans. On ne peut pas dire que j’ai tendu le pied pour le faire tomber. C’était complètement involontaire. À vitesse réelle, je peux comprendre le penalty, mais pas le rouge. L’arbitre a pris sa décision un peu rapidement car je n’avais pas l’intention de faire mal. » Dans L’Équipe, Jallet concède qu’il aurait pu « s’y prendre autrement, mieux fermer l’intérieur sur l’appel de Julien Féret » : « C’est vrai. Mais au début de l’action, je suis sur le cadrage d’un joueur et, là, Féret part dans mon dos. Mon placement n’est pas idéal. »

- Emirates se porte bien. « Le groupe basé à Dubaï, l’un des Émirats arabes unis, a une nouvelle fois battu son propre record en terme de profits et de chiffre d’affaires, indique Le Figaro. La compagnie aérienne, sponsor notamment du PSG, vient de publier un bénéfice de 1,5 milliard de dollars pour un chiffre d’affaires de 14,8 milliards de dollars lors de son exercice annuel clos fin mars 2011. Ces performances ont de quoi faire rêver tous ses concurrents. » Si le fonds souverain du Qatar venait à investir dans le PSG, le contrat de sponsoring avec Emirates serait remis en cause, indiquait L’Équipe mardi.

- Nancy en veut au PSG. « L’ASNL est repartie du Parc des Princes mardi soir avec le point du résultat nul mais aussi avec pas mal de colère envers le PSG, indique L’Équipe. Après avoir accepté d’avancer le match du mercredi au mardi pour que Paris dispose du même temps de récupération que Lille avant la finale de la coupe de France de samedi, les dirigeants nancéiens s’attendaient à ce que leurs homologues parisiens les dédommagent des frais d’hôtel et de train liés à ce changement de date. Des frais s’élevant à 12 000 euros. Mais le PSG a finalement décidé de rembourser “seulement” 3 200 euros au club lorrain, qui regrette de s’être montré conciliant dans cette histoire. La prochaine fois, l’ASNL a fait savoir qu’elle ne s’arrangerait plus pour rendre un service au PSG. »

- Lyon s’incline lourdement à Auxerre. Alors que le PSG pensait avoir fait une très mauvaise affaire comptable en concédant le nul face à Nancy mardi soir, les Lyonnais ont rendu la pilule moins difficile à digérer que prévu. En s’inclinant 4-0 sur la pelouse d’Auxerre, les hommes de Claude Puel ont finalement perdu du terrain sur les Parisiens lors de la 35e journée. Ils ne comptent plus qu’un point d’avance sur le PSG, et leur différence de buts a été ramenée à trois unités d’écart. Il reste désormais trois matches aux Parisiens pour dépasser l’OL et ainsi se qualifier en Ligue des champions. « La défaite de Lyon avive surtout les regrets pour nous de n’avoir pris que deux points sur les deux matches à Monaco et contre Nancy, a commenté Mathieu Bodmer dans L’Équipe. Maintenant, ça prouve aussi que rien n’est fini pour nous. […] Il n’y aura plus un seul match facile jusqu’à la fin de la saison, que ce soit pour eux, qui vont jouer des équipes qui se battent pour éviter la relégation, ou pour nous qui affrontons des équipes qui jouent le titre, comme Lille, ou la Ligue Europa, comme Bordeaux et Saint-Étienne. Nous, on est sur une bonne dynamique, même si on gâche encore quelques occasions. Il va falloir s’accrocher. »

- La communication de Leproux. Dans une tribune accordée par le Parisien vendredi, Robin Leproux revient sur quelques uns des moments clés de sa saison 2010/2011. Le président du PSG évoque notamment son coup de colère après la défaite 3-1 à Sochaux en début de saison : « Je vois poindre une ombre de la saison dernière. Ce n’est pas possible de repartir dans ces travers-là. Il faut gueuler un grand coup pour montrer ce que l’on ne veut pas ! C’est une colère d’abord à chaud puis à froid. Au Camp des Loges, le lendemain, je fais mon premier discours devant l’ensemble des joueurs. Le message : la responsabilisation. Je fais exprès de poser mon regard dans celui des joueurs. On sait qu’il faut intervenir assez brièvement, avoir une ou deux idées qui tiennent en six phrases fortes. Je me les répète dans la nuit. C’est un discours simple dont on sait qu’il peut se retrouver dans les journaux. Donc je m’adresse aux joueurs en sachant que je m’adresse aussi un peu à tout le monde. » Robin Leproux révèle également une anecdote à propos des déplacements du PSG à Lviv (Ukraine) et à Minsk (Biélorussie) en Ligue Europa : « On avait mis des gouttelettes d’alcool de menthe pour éviter que les bouteilles d’eau gèlent, elles ont gelé quand même. Les joueurs ne pouvaient pas boire ! »

- Delcourt pense toujours à la banderole… « Que la région Nord-Pas-de-Calais, très touchée par la banderole anti-Ch’tis, puisse à l’occasion de ce match offrir un pied de nez à l’insulte parisienne, ce serait un juste retour des choses, estimait le député-maire de Lens dans Nord-Éclair avant la finale. Alors oui, je soutiens aujourd’hui Lille. »

- Le plan Tous PSG récompensé par les trophées de la Fondation du football. Dans le cadre des trophées Philippe-Séguin de la Fondation du football, « une mention spéciale est décernée au Paris Saint-Germain FC pour son programme “Tous PSG” », a indiqué la Fédération.

- Chantôme a changé. À la veille de la finale de la coupe de France, le site francefootball.fr s’est intéressé au retour en grâce de Chantôme cette saison : « Il fait partie des gens qu’on a découverts à Chicago [lors de la tournée de fin de saison en mai 2010], explique Grégory Coupet. Il s’est ouvert beaucoup plus, ce qui nous a permis de bien sympathiser avec lui. » Vincent Guérin, son ancien entraîneur avec l’équipe réserve en CFA, estimait le mois dernier dans France Football que Chantôme a mûri : « Clément est quelqu’un d’intelligent mais il n’accepte pas toujours les critiques. Parfois, il n’en fait qu’à sa tête et Antoine n’aimait pas son attitude, son comportement de starlette, qui tombait tout le temps à l’entraînement, qui pleurnichait. Aujourd’hui, il a mûri. Il sait mettre à profit les conseils, et la façon dont il a rebondi démontre qu’il est habité par une grande force mentale. C’est un guerrier. » L’ancien sélectionneur de Chantôme chez les Espoirs, René Girard, confirme ce jugement : « Je l’ai connu alors qu’il n’était pas titulaire à part entière en Espoirs, mais ça a toujours été un garçon de devoir, très sérieux. En Espoirs, il était dans une période ou il avait pas mal de pépins physiques, il se claquait souvent. Là, je l’ai trouvé métamorphosé. Il fait une saison exemplaire. C’est un garçon qui pèse sur le jeu, il est présent, a beaucoup d’activité, il est précis dans le jeu, il va vers l’avant. Je l’ai vraiment trouvé bonifié. »

- Sakho : son bilan, ses axes de progrès. Samedi, dans L’Équipe, Sakho dresse un premier bilan de sa saison : « J’avais pour ambition de jouer un maximum de matches et d’être le plus performant possible. C’est aussi ce que m’avait demandé l’entraîneur. Après, je ne m’attendais pas forcément à ce que ça prenne une telle dimension médiatique, non. […] J’avais pour objectif de devenir plus décisif et de marquer cinq buts. Là, j’en suis à quatre. La saison dernière, je n’en avais mis qu’un et moi, je veux aller plus haut à chaque saison. […] Sur quel aspect je souhaitais progresser défensivement ? La concentration, qui me faisait défaut la saison passée. J’ai progressé de ce point de vue. Ensuite, je dois être plus fort dans l’efficacité défensive. Cela m’arrive encore de prendre quelques risques mais je fais quand même moins d’erreurs. Bon, quand je rate un geste dans un match, il y a toujours un pote ou un coéquipier qui va me chambrer. Ce fut le cas par exemple mardi contre Nancy, quand j’ai manqué un contrôle de la poitrine. Mais j’ai besoin qu’on me dise mes vérités. […] Ce qui me fait le plus vibrer entre marquer un but ou réaliser un super tacle ? (Sans hésiter.) Un tacle. Je me sens fort après. C’est mon poste qui veut ça. » Le vice-capitaine du PSG confirme par ailleurs qu’il est très attentif aux conseils que l’on peut lui donner : « Je suis une machine à questions. Peut-être que les gens ne s’en rendent pas compte mais ceux qui sont autour de moi le savent. Je pose énormément de questions, je suis curieux de tout. Certains de mes coéquipiers ont été champions de France, alors je m’intéresse à l’équipe dans laquelle ils jouaient, au mental des joueurs. À Claude Makelele, par exemple, j’ai demandé comment John Terry pensait, comment il travaillait. Après, je me compare, vois ce qu’il me manque. Et il y a des points sur lesquels je dois m’améliorer. Déjà, il faut que je perde un ou deux kilos. Il faut être perfectionniste mais il y a des domaines où ce n’est pas facile. On a tous nos petits péchés mignons (il se marre). Quand la maman fait un petit plat, je n’hésite pas… »

- Le PDG de Danone parle du PSG. « Pourquoi le PSG est-il si difficile à vendre ? Je n’en sais rien, répond Franck Riboud — le PDG de Danone et sponsor d’Evian TG, dont Sébastien Bazin est actionnaire à titre individuel — dans le Parisien. Je ne parle pas du PSG avec Sébastien Bazin. A-t-il vraiment toute liberté pour vendre à qui il veut ? Et puis, ça dépend du prix… Il y a sans doute des difficultés extra-sportives. En tant qu’homme de marketing, je pense que le PSG est une superbe marque. Les dirigeants ont été courageux avec le plan sécurité, même si cela a été très coûteux. »

- FFF : Leproux et Le Lay sur la liste Duchaussoy ? « Fernand Duchaussoy, candidat au poste de président de la Fédération française de football (FFF) le 18 juin à Paris, s’apprête à réaliser un gros coup, estime le Parisien. Sauf changement de dernière minute, Patrick Le Lay figurera selon nos informations sur la liste qu’il va divulguer la semaine prochaine, avant le 18 mai, date de clôture des candidatures. […] C’est la deuxième pointure à rejoindre l’actuel dirigeant de la FFF après Robin Leproux, le président du PSG. Le Lay-Leproux, c’est le ticket choc de Duchaussoy. En cas de victoire, l’ancien patron de RTL prendrait en charge les questions économiques de l’instance, un poste clé. Avec dans ses prérogatives les sponsors, les partenariats et la gestion des droits audiovisuels, ses domaines de prédilection. » « Robin Leproux a confirmé qu’il figurerait bien sur la liste que présentera l’actuel président de la FFF, Fernand Duchaussoy, lors de l’élection du 18 juin, a indiqué à son tour francefootball.fr. Le dirigeant parisien avait également été sollicité par Noël Le Graët, qui annoncera officiellement sa candidature à la présidence de la Fédération mercredi prochain. Mais Robin Leproux dit avoir été plus sensible à la volonté de rassembler les compétences exprimée par Duchaussoy. »

- Taïwo écope d’un match ferme. Pour le chant anti-PSG qu’il a entonné à l’issue de la finale de la coupe de la Ligue, le conseil national de l’éthique a sanctionné Taye Taïwo d’un match de suspension ferme et de deux avec sursis, assortis de 20 000 € d’amende. « Une décision plutôt clémente », juge leparisien.fr. Qualifié de « co-auteur de cette infraction » par le CNE, Stéphane Mbia s’est quant à lui vu infliger deux matches de suspension avec sursis et 10 000 € d’amende. « L’OM attend les notifications de cette décision qui arriveront probablement vendredi afin d’étudier un éventuel recours », indique le site officiel du club olympien. (source : FFF.FR)

- Dassier juge la sanction de Taïwo pathétique et ridicule. « Nous faisons appel pour le principe, car tout ça est ridicule, a déclaré vendredi le président de l’OM dans les colonnes de La Provence. Je trouve que l’on aurait pu nous épargner cette sanction qui nous handicape encore. Cette histoire est effarante. Oui, il faut veiller à la bonne conduite de nos joueurs et je veux bien croire aussi que l’on ait égratigné d’une certaine manière le PSG, mais sur ce coup-là, il s’agit seulement de deux joueurs qui ont entonné une chanson potache. Et pour ça, on inflige une suspension de trois matches dont un ferme à l’un d’entre eux ? Décidément, il est temps que la Fédération française se dote d’un mode de fonctionnement moderne et qu’elle s’attache aux réalités des choses. Avec tout ce qui se passe et tout ce qui se dit depuis deux semaines à la FFF, le conseil national de l’éthique ne trouve rien de mieux à faire que de prendre des sanctions pour des faits mineurs. Le CNE aurait quand même pu se contenter d’une amende. cela aurait été plus légitime. Mais non, à chaque fois, on vient perturber la compétition et là, on est dans le sprint final du championnat. Cette affaire est vraiment pathétique ! »

- Taïwo sera-t-il suspendu ? « Les dirigeants marseillais n’ont pas encore reçu la notification du conseil national de l’éthique (CNE) concernant la suspension de Taye Taïwo (trois matches dont un ferme), pour son dérapage verbal après la victoire en coupe de la Ligue contre Montpellier [le 24 avril], indique L’Équipe. Ils ne savent donc pas si la sanction sera exécutoire en cas d’appel. En fonction de ce détail important, ils saisiront le comité national olympique et sportif français (CNOSF) ou la commission d’appel du CNE. Une certitude, ils feront appel, ce qui pourrait permettre au Nigérian de faire ses adieux au Vélodrome, samedi prochain, contre Valenciennes, avant son départ pour l’AC Milan. »

- D’après L’Équipe, Lille veut pisser sur la Tour Eiffel. Saluons la grande classe du dessin de Chenez dans L’Équipe samedi matin.

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Dessin de Chenez dans L’Équipe

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