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[J17] Kombouaré remercie « Monsieur Nenê »

dimanche 12 décembre 2010, par Julien Siriex

[J17] Kombouaré remercie « Monsieur Nenê »

L’égalisation valenciennoise à moins de dix minutes du coup de sifflet final a fait frémir Antoine Kombouaré. Mais son diable de Brésilien Nenê, par une frappe magnifique, était encore là pour que le PSG reparte avec les trois points d’une victoire méritée.

Une victoire symbole d’ambition

En conférence de presse d’après-match, le coach parisien n’a pas oublié de remercier son milieu gauche, une nouvelle fois décisif face à Valenciennes. Auteur d’un doublé, Nenê permet en effet à Paris de rester à un point du leader lillois, difficile vainqueur d’Arles-Avignon (0-1) :

Quand on n’est pas capable de faire ce qu’il faut pour creuser l’écart et se mettre à l’abri, on s’expose. On connaît la valeur des Valenciennois, ils ne lâchent jamais. On a la chance d’avoir un grand Nenê. Monsieur Nenê ! Avec son deuxième but fantastique, il nous permet de reprendre l’avantage. Il a été très en réussite, très efficace. En première période, il était un peu énervé. On lui a dit d’être plus calme et lucide. Quand il est chaud comme la braise, il est capable de mettre des buts splendides.

Mais Kombouaré n’oublie pas pour autant l’état d’esprit du groupe, ainsi que sa qualité, pour expliquer la capacité du PSG à avoir su repartir de l’avant après avoir été égalisé :

On a des joueurs qui savent ce qu’ils veulent, qui ont des ambitions et qui les montrent sur le terrain. […] Il y a un état d’esprit formidable. Les joueurs acceptent la concurrence et se mettent au service du collectif. Et s’ils ont envie d’élever leur niveau de jeu, ils sont capables de faire de grandes choses. Avec la confiance, on est capable d’imposer notre jeu. On a le rôle de favori, il faut l’assumer. Il ne faut pas seulement rentrer sur le terrain et penser que le boulot va être fait. Si on n’avait pas gagné, cela n’aurait pas été grave. On a une équipe qui s’éclate et des joueurs qui font le boulot. Je ne m’occupe pas du classement. Quand on gagne, on se fait tout petit et on laisse parler les autres. Ce qu’on fait, c’est bien. Mais le plus dur, c’est de confirmer. Et maintenant, les adversaires vont vouloir nous taper tous les week-ends.

La première place attendra

Malgré cette victoire précieuse, Paris n’a pu prendre les commandes de la Ligue 1, la faute à un Lille persévérant et qui a remporté les trois points de la victoire durant le temps additionnel. Mais pour Kombouaré, cette première place n’est pas primordiale à ce stade de la compétition :

Ce n’est pas important. Ce qui est important, c’est qu’on continue d’avancer dans le Championnat grâce à des gros matches. On avance et on fait notre parcours. Depuis la défaite contre Auxerre (2-3), il y a vingt matches et une défaite. Cela montre qu’on est une équipe solide, qui a beaucoup de caractère. Parfois, on est en difficulté, mais on reste concentré sur le jeu. C’est ce qui fait notre force.

Le coach parisien est appuyé dans ses propos par Ludovic Giuly, qui ne souhaite pas nécessairement jouer les premiers rôles si tôt dans la compétition, comme il l’a déclaré après le match d’après l’AFP :

Nous restons à l’affût. On n’a jamais rêvé de la première place. Tout au moins pour l’instant. Notre seul objectif est de marquer des buts et de marquer des points. Nous sommes dans le bon wagon et c’est le plus important. Nenê nous a sorti le grand jeu, il s’est montré comme à son habitude diablement efficace. Mais il ne faut pas ramener tout à un seul homme, nous sommes un groupe qui travaille bien.

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