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Au PSG samedi 26 novembre 2011

L’actu PSG du jour : OM-PSG, Pastore, Gameiro

samedi 26 novembre 2011, par Vivien B.

Ce qu’il faut savoir

Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.

L’actu du jour

- OM-PSG : Hoarau seul blessé. « À l’exception de Guillaume Hoarau (reprise), Antoine Kombouaré disposera d’un groupe au complet, demain, pour affronter Marseille, rappelle L’Équipe ce samedi. Ménez et Sissoko, de retour de suspension, devraient être titularisés. Hier, les Parisiens ont eu une séance légère, essentiellement à base de tennis-ballon, alors que Hoarau (convalescent après son opération à une épaule) s’est entraîné à part, avec un préparateur physique. »
Le quotidien sportif annonce l’équipe probable suivante : Sirigu — Tiéné, Sakho, Camara ou Lugano, Cearà — Matuidi, Sissoko — Nenê, Pastore, Ménez — Gameiro.
Le Parisien croit savoir de son côté qu’Armand sera titulaire au poste de latéral gauche, tandis que Camara serait en concurrence avec Bisevac en défense centrale, et non avec Lugano.

- Longuèvre et Petit évoquent la forme de Pastore. À la veille du match OM-PSG, francefootball.fr a interrogé Emmanuel Petit et Renaud Longuèvre pour tenter de comprendre les moins bonnes performances de Javier Pastore au PSG ces dernières semaines. « Ce n’est pas étonnant que Pastore marque le pas, estime l’ancien joueur d’Arsenal. Il est arrivé tardivement au PSG avec une grosse étiquette de dépositaire du jeu. Il a eu une préparation physique tronquée et quand il a repris à Differdange [le 18 août], en Ligue Europa, il n’était pas à 100 %. Je crois qu’il est en train de payer la mauvaise préparation physique qu’il a faite. […] J’ai vécu quatre mois à l’hôtel avec le Barça, je sais que ça peut beaucoup jouer mentalement et sur la récupération. »
« Ce qu’il faut, c’est qu’il ressorte au plus vite de cette phase de fatigue, analyse de son côté le coach de Ladji Doucouré, entraîneur national d’athlétisme à l’Insep. Il est plus lourd sur ses appuis, les temps de contacts au sol sont beaucoup plus longs et il possède moins de puissance sous sa semelle. C’est très difficile d’être au top de sa forme onze mois sur douze et de reproduire chaque week-end des performances de haut niveau. Messi le fait mais, lui, possède un préparateur physique personnel au FC Barcelone. »

- Sakho évoque l’altercation Bodmer-Nenê et la concurrence. Vendredi, c’est Mamadou Sakho que le PSG a envoyé face aux médias pour préparer le match à Marseille. Le capitaine parisien a tenu à désamorcer les tensions évoquées la veille suite à l’incident entre Bodmer et Nenê : « Cette défaite [contre Nancy] nous a permis de nous remettre en question, assure-t-il dans le Parisien. Pendant la semaine, nous nous sommes parlés et nous nous sommes ressourcés, physiquement comme psychologiquement, pour être costauds dimanche. […] En tant que Parisien de naissance, c’est un match évidemment très excitant et très différent. C’est le genre de match dont on nous parle depuis des semaines. Mais il ne faut pas oublier l’objectif. À Marseille comme lors de tous les autres déplacements, on vise les trois points. Ensuite, si on s’impose contre l’OM, une équipe qui dispute la Ligue des champions, ça va forcément marquer les esprits. […]
Est-ce que j’ai senti une tension particulière au cours de la semaine ? Non, pourquoi ? C’est un match qu’on a tous envie de jouer, c’est clair. Rien de plus. […] L’altercation entre Nenê et Bodmer ? Cela arrive dans tous les groupes. Ce n’est pas grave qu’il y ait de la tension entre deux joueurs. Il s’agit simplement de la confrontation de deux ego. 24 heures après, ils se reparlent. Ils ont fait le “check” ce matin donc tout va bien. […] Tout le monde ou presque est disponible. Mais cette situation n’est pas une surprise. On savait dès le début de la saison que le concurrence serait très forte. Mais elle est très saine. Ce matin, par exemple, j’étais au tennis-ballon dans la même équipe que deux de mes concurrents au poste de défenseur central. Et ça s’est bien passé…
Pastore peut-il faire basculer le match ? Un match se joue à onze. Si Pastore se retrouve seul contre l’OM, ça risque d’être compliqué pour lui. On a besoin de lui comme lui a besoin de nous. […] Pour moi, c’est un phénomène, c’est le meilleur joueur du championnat. Dans son jeu et mentalement, il est en avance. On le compare déjà aux plus grands mais à 22 ans, il dispose encore d’une grande marge de progression. Il est simplement comme tout le monde : il a des hauts et des bas. Je suis certain qu’à l’avenir et dès dimanche, il va démontrer à nouveau ce dont il est capable.
 »

- « Gameiro découvre le très haut niveau. » Ce samedi, le Parisien aborde la situation de Kevin Gameiro, qui n’a plus marqué depuis sept matches toutes compétitions confondues. « Depuis son triplé à Ajaccio le 16 octobre, Gameiro traverse une période très compliquée, symbolisée par sa prestation ratée en équipe de France face aux États-Unis, estime le quotidien francilien. Devant le but, l’ancien Lorientais n’a plus du tout la même adresse. Son début de saison éclatant en faisait la recrue la plus en vue. Depuis un gros mois, il se procure moins d’occasions. Et, quand il en a, il les manque… […] Gameiro joue avec un problème récurrent au genou. Il découvre les exigences du très haut niveau français. À Lorient, la pression n’existe pas. Si la qualité de ses appels n’a pas changé, ceux-ci manquent de variété. Le PSG cherche à posséder le ballon face à des équipes regroupées, laissant moins de profondeur dans leur dos, l’espace privilégié par Gameiro. L’adaptation est moins facile que prévu. […]
À Gameiro d’être costaud : chaque jour ou presque, il entend qu’un nouvel attaquant étranger de dimension internationale va débarquer au Camp des Loges, une situation cornélienne où il faut se protéger des fantasmes pour briller. Pourquoi pas en revenant à la froide réalité des statistiques ? Avec une moyenne de treize tirs cadrés sur vingt tentatives lors des rencontres à l’extérieur, Gameiro possède le profil idéal pour épater le stade Vélodrome. […] Avec huit buts en quatorze journées de L1, Gameiro fait mieux que la saison dernière à pareille époque.
 »

- OM-PSG : réactions à l’interdiction de déplacement. Ce samedi, le site de So Foot revient sur l’interdiction de déplacement des supporters à l’occasion des matches entre le PSG et l’OM cette saison — sans évoquer l’arrêté ministériel complémentaire interdisant « le déplacement individuel ou collectif, par tout moyen, de toute personne se prévalant de la qualité de supporter du club du Paris Saint-Germain ou se comportant comme tel ou ayant appartenu à une association de supporters dissoute du Paris Saint-Germain, […] entre les communes de la région d’Île-de-France et la commune de Marseille » durant toute la journée de dimanche [1]. (voir OM-PSG : déplacement interdit entre Paris et Marseille)
« “Je croyais pourtant que le problème de la violence était réglé au Parc des Princes, alors pourquoi on interdit le déplacement des supporters parisiens à Marseille ?” s’étonne, un brin ironique, un ancien leader des Lutece Falco. “On nous fait la leçon partout dans les médias pour dire que le Parc des Princes est désormais assagi, et pourtant, on ne peut pas accueillir son public ?”, renchérit Franck Peyronel, un des responsables des South Winners. Les pouvoirs publics, eux, se retranchent derrière les travaux actuels du Vélodrome, alléguant des problèmes de sécurité. Un argument qui fait sourire les supporters marseillais : “On peut accueillir les Niçois, les Stéphanois, plus de 1 000 mecs de Dortmund, et les Grecs de l’Olympiakos avec qui on n’est pas du tout amis, mais pas quelques centaines de Parisiens”, raille Franck Peyronel. D’autant que les ultras de la Gate 7 de l’Olympiakos, qui garnissaient le parcage mercredi soir, sont loin d’être des enfants de chœur. […]
Normalement seul le code de la route restreint la liberté de circulation. Mais les supporters, comme les Roms, ont droit à un “traitement de faveur”. Un “traitement de faveur” qui n’est toutefois pas applicable à tout le monde. Lors d’OM-PSG, en mars 2011, un arrêté préfectoral de la préfecture des Bouches-du-Rhône interdisait à toutes les personnes se prévalant de la qualité de supporter du PSG d’accéder aux abords de l’enceinte phocéenne. Toutes, sauf Michaël Youn qui a pu gesticuler à l’envi en tribune présidentielle, sur chaque action des Rouge et Bleu. Selon que vous soyez supporter lambda ou personnalité médiatique, l’arrêté ne s’applique pas de la même manière. Mais nul doute que si l’envie lui prend de revenir à Marseille soutenir les potes de Pastore, il écopera d’une sévère interdiction de stade pour avoir osé braver la loi.
 »

- France féminines U19 : 2 Parisiennes ont joué. Léa Le Garrec a disputé l’intégralité de la rencontre France 0-2 Angleterre avec l’équipe féminine des moins de 19 ans, tandis que Nora Kervroedan est rentrée en jeu. (source : PSG.FR)

Compléments d’informations

Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.

- La situation de Kombouaré, pas si précaire. « Antoine Kombouaré a beau être leader et Didier Deschamps 10e de la L1, ce sont deux entraîneurs sous pression qui vont s’affronter demain soir au Vélodrome », estime le Parisien. Le journal de Saint-Ouen, en comparant la position des deux anciens Nantais, développe la situation de Kombouaré après les rumeurs ayant alimenté les gazettes la semaine passée : « Le vestiaire parisien est plus calme [que celui de Marseille]. À de très rares exceptions, l’ensemble des joueurs soutient Kombouaré. Les résultats positifs et le turnover lié aux blessures sont les garants de cette bonne entente. Toutefois, avec le retour des éclopés et des suspendus, l’entraîneur parisien va devoir opérer des choix radicaux. Comme c’est le cas dans tous les clubs, les futurs joueurs trop souvent écartés pourraient vite se plaindre de sa gestion. […]
À Paris, les relations entre Kombouaré et Leonardo sont beaucoup plus cordiales [que celles entre Deschamps et Anigo]. Les deux hommes échangent régulièrement de manière franche et directe. Quand Kombouaré décide d’écarter Lugano après la défaite à Dijon en coupe de la Ligue, il en avise son directeur sportif avant de l’annoncer au joueur. Cependant, Kombouaré connaît la règle et sait que le sympathique Brésilien ne fera aucun sentiment si le spectacle et les résultats déclinent. Une défaite à Marseille ne condamnera pas le Kanak, mais pèserait au moment du bilan que fera Leonardo à la trêve. Kombouaré sait déjà que son temps est compté. […]
Antoine Kombouaré reste droit dans ses bottes. Depuis l’arrivée des Qataris, il se définit comme “
un miraculé” et s’attache à rester concentré sur son travail. Cette attitude positive et le contexte général lui attirent les faveurs du public. »

- Le dispositif de Canal+ et France Bleu. « Canal+ sort la grosse artillerie demain soir à l’occasion du clasico, considère le Parisien. La chaîne cryptée prévoit en effet de mettre en place 28 caméras au stade Vélodrome (contre 22 la semaine dernière pour PSG-Nancy). Deux autres caméras suivront également le bus des équipes dans les rues de Marseille. Enfin, la palette en 3D de la chaîne sera plus sophistiquée avec un dispositif qui permettra de mettre en avant le parcours de chacun des 22 joueurs. Les conférences de presse d’après-match seront diffusées tandis que des points réguliers seront effectués pendant la journée sur Infosport. »
« La radio francilienne [France Bleu] consacre 17 heures d’antenne au clasico demain !, indique par ailleurs le quotidien francilien. Après des reportages dans les éditions matinales dès 7 heures, les supporteurs auront la parole à partir de 9h30 pour des interventions régulières auprès des deux envoyés spéciaux de la station, Bruno Salomon et Fanny Lechevestrier. De 20h30 à minuit, France Bleu 107.1 passe en non-stop et couvre en intégralité la rencontre et les conférences de presse d’après-match avec les réactions des joueurs et des entraîneurs. »

- Gameiro se souvient des matches OM-PSG. Ce vendredi, dans France Football, Kevin Gameiro est interrogé sur les confrontations entre Paris et Marseille : « Ce sera un match référence, forcément, assure-t-il. Si tu fais un bon match et que tu marques un but contre l’OM, tu sais que tu entres un peu dans la légende du club. Quand j’ai signé ici, les supporters m’ont fait comprendre dès le lendemain qu’il fallait que je marque contre Marseille. Le match n’était pourtant programmé que trois ou quatre mois plus tard. […]
Je me rappelle surtout que ça ressemblait à des boucheries à l’ancienne. C’étaient des matches très durs, hachés, qui se terminaient souvent par un 0-0 ou 1-0. Après, j’ai bien aimé l’époque Ronaldinho, sûrement parce qu’on gagnait très souvent contre l’OM.
 »

- Dugarry apprécie Gameiro. Dans le Parisien, Christophe Dugarry juge Kevin Gameiro capable de terminer meilleur buteur du championnat cette saison : « Aujourd’hui, je préfère Gameiro à Rémy. Il est très bon dans ses appels, un peu comme Pauleta mais avec plus de vitesse. Il est adroit et plein de sang-froid devant la cage. Quant à Rémy, il a un potentiel à la base supérieur mais il n’est qu’à 50 % de ce qu’il est capable de faire. Il est plus physique, plus puissant dans les duels, il peut jouer sur tous les fronts. Mais les qualités de Gameiro, même si elles sont moins nombreuses, sont plus affirmées que celles de Rémy.
Gameiro connaît pourtant un passage à vide ? Le problème de Gameiro, c’est qu’il est très dépendant de ses partenaires. Il est à la finition. Avec la présence de Pastore, Ménez, Nenê, il n’a pas à décrocher. Et comme ces derniers sont moins performants, il est un peu coincé. Mais, malgré tout, je vois plutôt Gameiro finir meilleur buteur du championnat.
 »

- « Les petits soucis de Paris. » Ce samedi, L’Équipe s’interroge sur les « failles [qu’a laissées apparaître le PSG] depuis plusieurs semaines ». « Le PSG se rend demain à Marseille dans la peau d’un leader qui peut s’appuyer sur un matelas de certitudes. La formation parisienne dispose de la première défense et de la deuxième attaque du championnat. Les talents additionnés de Pastore, Nenê, Ménez, Sakho ou de Sirigu plaident en sa faveur, rappelle d’abord le quotidien sportif. Mais cette machine taillée pour viser le titre n’est pas une mécanique sans faille. Elle peut même connaître des ratés pénalisants, à l’image de sa défaite face à Nancy (0-1), la deuxième de sa saison, dimanche dernier. […]
[Pastore] le dit lui-même, il n’est pas habitué à ce rythme de matches tous les trois jours et peine physiquement, loin de son insolente efficacité du début de saison (6 buts, 2 passes décisives). Depuis le 28 août, toutes compétitions confondues, il a disputé 17 matches. À cette série, s’ajoutent d’éreintants voyages avec la sélection argentine. Face à Nancy, dimanche, trois jours après un match en Colombie, sa prestation fut insipide. Pastore n’est pas un monstre athlétique. Son jeu fait de technique et de mouvement requiert de l’énergie. Antoine Kombouaré aurait tout intérêt à le remplacer en cours de jeu, lorsqu’il plonge. Mais aussi à le préserver lors de certaines soirées européennes. […]
Les différentes charnières qui se sont succédé jusqu’ici n’offrent pas toutes les mêmes garanties d’efficacité et de jeu. Mamadou Sakho est indiscutable. Depuis son retour de blessure (adducteurs) à Ajaccio (le 16 octobre), l’athlétique défenseur, appliqué et explosif dans les duels, confirme sa montée en puissance. Mais qui aligner à ses côtés ? On ne l’attendait pas forcément à ce niveau, mais Zoumana Camara devrait figurer en tête de liste. En pleine confiance, le défenseur parisien affiche une régularité quasi sans faille. Victime d’une longue absence (adducteurs), Milan Bisevac, entré en jeu face à Nancy, manque encore de rythme mais n’est pas loin derrière. Sa qualité de relance peut faire la différence. Ce qui signifie que, dans l’esprit de Kombouaré, Diego Lugano fait figure de numéro 4. Mais le dossier revêt une dimension politique. L’Uruguayen, recruté à Fenerbahçe pour trois ans et 3,5 M€ cet été, est “labellisé” Leonardo. Le directeur sportif du PSG tolérera-t-il longtemps cette hiérarchie qui remet en cause son choix ? […]
C’est Pastore, mercredi, qui pointait du doigt dans ces colonnes le déséquilibre parisien au milieu de terrain. Entre les quatre joueurs offensifs (Pastore, Nenê, Ménez et Gameiro) et la défense, les milieux défensifs ont souvent un espace d’une trentaine de mètres à combler. Quand Bodmer ou Chantôme sont alignés, il leur est demandé d’évoluer assez haut. Du coup, le partenaire à leurs côtés, Matuidi ou Sissoko, doit balayer l’aire de jeu dans le sens de la largeur et se trouve un peu isolé à la récupération. Le retour en forme de ces deux derniers pourrait permettre à Kombouaré de les aligner ensemble, à Marseille, pour la première fois de la saison. Le PSG gagnerait en impact physique et en présence devant la défense. Dans un match où il aura moins la maîtrise du ballon, cela peut s’avérer précieux. En revanche, la qualité de la première passe vers l’avant pourrait en souffrir. […]
Depuis son triplé à Ajaccio, Kevin Gameiro ne marque plus en L1. C’est un peu de la faute de ses partenaires d’attaque, qui ne le trouvent plus ou ne veulent plus le trouver. C’est aussi un peu la sienne : il ne varie pas assez ses appels et s’évertue à occuper l’axe quand la situation exige qu’il étire davantage les défenses et propose des solutions latérales. Pour la première fois de sa jeune carrière, l’avant-centre parisien (24 ans) se trouve dans une équipe dont le jeu n’est pas tourné exclusivement vers lui. Sa capacité mentale est mise à l’épreuve, sa confiance aussi : lorsqu’il se crée des occasions, Gameiro apparaît moins tranchant, comme face à Nancy, contre qui il a tapé la barre à six mètres du but. Malgré tout, Kombouaré ne remet jamais sa condition de titulaire en question, comme s’il était convaincu que l’ancien Lorientais était capable de franchir le palier sur lequel il bute depuis plus d’un mois.
 »

- Carlos Bueno revient sur son passage à Paris. « Depuis son arrivée chez les modestes mexicains des Gallos de Queretaro en janvier 2011, l’ex fantôme parisien, Carlos Bueno, cartonne, raconte sofoot.com. Avec 21 buts en 34 matches, dont un retentissant doublé le week-end dernier en quart de finale de Liguilla face aux Chivas, l’Uruguayen est, de loin, le meilleur réalisateur de l’année en pays aztèque. »
Le site du magazine de football a interrogé le joueur, qui explique notamment son échec au PSG : « La suspension de la Fifa nous a vraiment pénalisé, moi, et Cristian Rodriguez. Peñarol en avait appelé à la justice sportive, car on était parti sans que le club ne reçoive d’indemnité de transfert, ce qui nous a valu d’être interdit de compétition pendant plusieurs mois. Physiquement, ces mois sans jouer nous ont coûtés cher, mais je garde quand même de bons souvenirs de Paris, comme la coupe de France remportée face à l’OM. Je suis devenu très ami avec Pauleta et Mario Yepes, qui nous ont très bien accueillis, moi et Cristian, alors que l’on ne parlait pas un mot de français. Comme je voulais jouer davantage, je me suis fait prêter au Sporting Portugal. À mon retour, le PSG ne comptait pas sur moi, et j’ai demandé à partir. Pour moi, j’avais les qualités pour m’imposer à Paris, d’autant que je venais de réaliser une grande saison en Uruguay. Mais je me suis blessé, et la suspension de la Fifa n’a rien arrangé. […]
En France, on s’entraîne vraiment dur. Je n’ai rien vu de comparable au Portugal, en Espagne, ou en Amérique latine. La priorité est donnée au physique plutôt qu’à la technique. La rivalité OM-PSG est-elle comparable aux matches Nacional-Peñarol ? Je n’ai jamais été aligné lors des PSG-OM, mais je crois que les joueurs qui disputent un Nacional-Peñarol ont davantage les couleurs de leur club dans le sang. En général, avant de devenir pro, on a tous été supporters de l’un des deux clubs. Les PSG-OM, c’est différent, on perd, et le lendemain tu passes à autre chose. En Uruguay, en cas de défaite, tu n’oses pas sortir dans la rue. Dans le même temps, la tension entre supporters me paraît plus importante en France. Quand je me suis rendu à la finale de la coupe de France, qu’on a remportée, j’ai constaté que les fans ne s’aimaient vraiment pas ! Bon, en tout cas, j’espère que Paris va gagner, ils ont vraiment une bonne équipe.
 » (relire Carlos Bueno, soap opera au Peñarol Montevideo)

- Nicollin : « Le problème de Paris, ce sont les médias. » Avec la finesse qui le caractérise, Louis Nicollin a évoqué dans L’Équipe la place de dauphin qu’occupe Montpellier à la veille de la 15e journée : « Montpellier champion de France ? Si je suis à Paris, Marseille, Lyon, Lille ou Rennes, je me poignarde le cul avec une saucisse ! Quelle honte ce serait pour eux ! J’ai un petit a priori pour Paris. Son problème, ce sont les médias. Pastore, Beckham, ils t’en font des caisses… Kombouaré, s’il n’est pas costaud, il explose avec une telle pression. Grâce à ça, on a une petite chance de se faufiler. »
Le président du MHSC a par ailleurs été interrogé sur la rumeur, publiée dans le quotidien sportif cette semaine, d’un intérêt du PSG pour Belhanda : « Mais qui écrit des trucs pareils ? Bon, s’ils donnent 40 M€, on lui donne un cache-nez et on l’emmène en avion. C’est un bon petit. Il faut qu’il reste encore un an avec nous parce qu’il est un peu inconstant. Pour le moment, aucun joueur ne manifeste le désir de partir, même Giroud. »

Notes

[1] Cet arrêté, que nous annoncions dès sa publication au journal officiel ce vendredi, est évoqué en deux phrases dans le Parisien. De son côté, L’Équipe n’en parle pas.

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7 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Marius
    26 novembre 2011 14:29

    Excellent boulot, comme d’habitude.
    Merci beaucoup.

  • #2
    8 votes
    Globule rouge et bleu
    26 novembre 2011 16:07

    Demain il nous FAUT Lugano avec Sakho, sinon on est quasi sûr d’encaisser au moins un but. Avec Bisevac, comme par hasard, c’est 2 défaites et 1 nul. Camara a très bien débuté la saison avant de marquer le pas. Un match comme ça, c’est fait pour Lugano.

  • #3
    11 votes
    Alexinho
    26 novembre 2011 17:01

    "Avec Bisevac, comme par hasard, c’est 2 défaites et 1 nul"

    De l’art de faire dire ce qu’on veut aux stats. Car avec Bisevac, il y a aussi eu deux victoires (Valenciennes et Toulouse).

    On aurait aussi pu dire "Avec Lugano, comme par hasard, c’est 2 défaites et 1 nul" (Bilbao, Bratislava, Dijon en coupe).

    Je ne prends pas la défense de Bisevac, qui ne m’a pas particulièrement impressionné pour l’instant, mais le rendre responsable de mauvaises performances choisies parmi d’autres ne me semble pas très honnête. Je ne pense pas que ce soit de sa faute si Paris n’a jamais réussi à marquer contre Lorient ou Nancy. Et même si ma préférence va à Camara, Bisevac vaut largement un Lugano actuellement dépassé.

  • #4

    fructis75
    26 novembre 2011 17:09

    Surtout que Bisevac a toujours été très propre jusqu’à maintenant..

  • #5

    Vincepsg
    26 novembre 2011 20:12

    Surtout que le but qu’on prend contre Nancy n’est pas la faute de Bisevac.
    C’est la faute de Néné qui ne suis pas Calvé .. mais bon c’est pas grave tant mieux que l’on est perdu puisque maintenant nous sommes presque dans l’obligation de faire un résultat au Vélodrome :D

  • #6

    commentateur anonyme
    27 novembre 2011 12:40

    Je n’ai pas pu me déplacer ce week-end malheureusement mais j’ai trois potes à Marseille qui vont au vélodrome ce soir pour soutenir le PSG, et ce n’est pas inscrit sur leur front ! Allez Paris SG !!!

  • #7

    commentateur anonyme
    27 novembre 2011 12:45

    Et les supporters de l’OM qui vivent à Paris ils ont le droit de se déplacer eux ? ils faudrait leur demander à ces charlots. Et les parisiens qui vivent à Marseille ? doivent apporter un justificatif de domicile ?

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