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Bilan de l’actu du 12 au 18 avril

Actu PSG de la semaine : transferts, jeunes, supporters

lundi 18 avril 2011, par Julien Siriex, Vivien B.

Actu PSG de la semaine : transferts, jeunes, supporters

Pour être sûr que vous n’ayez rien raté de l’actualité du PSG cette semaine, nous vous proposons une synthèse récapitulative, sujet par sujet. Pour en savoir plus sur un point précis, vous n’avez qu’à suivre les liens.

Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.

Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 12 au 18 avril 2011 en bref.

Les faits majeurs du 12 au 18

Rumeurs de transferts : les départs

- Giuly : un salaire divisé par deux ? « Selon nos informations, les dirigeants parisiens ont proposé à [Ludovic Giuly] de diviser son salaire par deux ou presque, croit savoir le JDD. En fin de contrat en juin, Giuly a reçu une offre de 150 000 € brut mensuels alors qu’il émarge actuellement à 280 000 €. L’ancien Barcelonais l’a refusée mais les discussions devraient se poursuivre. Au final, le PSG souhaiterait économiser au moins 100 000 € sur son salaire. »

- Edel restera-t-il ? « [Edel] semble avoir revu sa position et serait plus près de rester, annonce le Parisien ce jeudi. Il a en effet discuté avec plusieurs de ses partenaires, dont Coupet et Makelele. Les deux hommes lui ont conseillé de demeurer au PSG pour s’y imposer. Et ce, même s’il devrait être numéro deux la saison prochaine, derrière Douchez ou Ospina. Il a jusqu’à fin avril pour donner une réponse à ses dirigeants. »

- Rennes toujours intéressé par Erding ? « Lors du mercato hivernal, le Stade rennais avait sondé le PSG au sujet de Mevlüt Erding (sous contrat jusqu’en 2013) mais avait essuyé un refus catégorique. Il tentera à nouveau [de le recruter cet été], sans grandes illusions », croit savoir L’Équipe ce vendredi.

Rumeurs de transferts : les arrivées

- Leproux : « À Colony de savoir s’il veut réinvestir… » « On est en ligne avec nos objectifs, qui étaient de finir sixième ou cinquième et de retrouver le Stade de France, estime Robin Leproux dans L’Équipe. On est un club en progrès. Les premières places ou la Ligue des champions, c’est du super bonus pour nous. Quand je suis arrivé au PSG, il était, en moyenne, onzième dans ce championnat. Aujourd’hui, on est armés pour battre Lyon. Cette saison est un tournant qu’il faut réussir. […] Serait-ce une catastrophe économique de ne pas se qualifier pour une compétition européenne ? Le mot est trop fort mais ce serait un coup d’arrêt dans notre progression. On perdrait une année et perdre une année à Paris n’est pas acceptable. […] On n’a pas une pression insoutenable car on a budgété la place de sixième. Néanmoins, on a une pression sportive car il ne faut pas vivre de regrets. » Et le président parisien de conclure qu’un effort de Colony Capital serait souhaitable pour accélérer la progression du club : « Ces deux dernières années, j’ai cherché à enrichir le PSG. Et je dirai qu’on l’a fait, estime . En prolongeant certains joueurs, en cédant un remplaçant cet hiver, on a réalisé de belles affaires. La situation de l’actif joueurs du club n’a jamais été aussi bonne depuis très longtemps. Maintenant, c’est à mon actionnaire [Colony Capital] de savoir s’il veut réinvestir parce qu’il pense qu’on peut atteindre rapidement la Ligue des champions. » Robin Leproux a par ailleurs indiqué qu’il était satisfait de sa collaboration avec Antoine Kombouaré : « On a effectué un travail de qualité ces deux dernières saisons. J’ai grand plaisir à travailler avec lui, il a toute ma confiance. Je souhaite qu’il reste pour ses deux dernières années de contrat. Mon projet, je l’ai construit avec lui. »

- Douchez en pôle position ? Au poste de gardien, « Antoine Kombouaré et Alain Roche ont une préférence pour David Ospina, âgé de 22 ans et international colombien de l’OGC Nice, croit savoir le Parisien ce mercredi. Mais aujourd’hui, la réalité financière du club de la capitale pousse les décideurs à envisager d’autres options. En décembre dernier, Ospina a en effet prolongé son contrat à Nice jusqu’en 2013, augmentant ainsi sa valeur marchande. Le prix du transfert est estimé à près de 6 M€. D’où l’idée d’activer la piste Nicolas Douchez. Le contact est établi. […] En fin de contrat […], [le] natif de Rosny-sous-Bois (93), formé au Paris FC, rêve d’évoluer au Parc des Princes et s’imagine bien y terminer sa carrière. Sa personnalité est également un atout aux yeux d’un entraîneur très attentif au comportement de ses joueurs. »

- Payet était au Parc. Dimitri Payet était au Parc des Princes dimanche soir pour assister au match PSG-Lyon. « Il a pu discuter avec Alain Roche, le responsable de la cellule de recrutement du PSG pour qui il reste une cible, même si sa valeur (autour de 8 M€) pourrait constituer un frein à sa venue », croit savoir L’Équipe.

- Hamouma plutôt que Payet ? « Romain Hamouma fait également partie des priorités du PSG, estime L’Équipe. Le transfert du milieu droit de Caen (24 ans, 5 buts cette saison) serait moins onéreux que celui du Stéphanois [Payet]. La valeur du jeune milieu sous contrat jusqu’en 2013 et recruté à Laval l’été dernier pour 1,2 M€, se situerait autour des 4 M€. Elle pourrait être moins élevée (environ 2 M€) en cas de relégation de Caen. » De son côté, Canal+ a indiqué durant l’émission Jour de Foot que le PSG aurait fait une offre de 5 M€ au Stade malherbe, ce qu’a démenti le club parisien.

- Hamouma encore loin du PSG. Alors qu’un intérêt du PSG pour le milieu droit caennais Romain Hamouma avait été évoqué ces derniers jours dans la presse, l’agent du joueur de 24 ans a tenu à clarifier la situation de son poulain dans les colonnes de Ouest-France : « Il y a un intérêt du PSG, mais aucun début de commencement de discussion avec quiconque ! Les perspectives sportives et les moyens financiers des clubs français sont de toute façon très incertains à l’heure actuelle, c’est vraiment prématuré. L’unique préoccupation de Romain aujourd’hui, c’est le maintien de Caen en L1 : une fois que ce sera le cas, on verra bien ce qui se passera. Et s’il y a des propositions, on en discutera éventuellement avec le président Fortin. » De son côté, le joueur a indiqué qu’il ne s’en préoccupait pas encore : « J’ai un agent à qui j’ai demandé de ne pas me parler de ces choses-là. Je ne veux pas m’égarer. Aujourd’hui, je ne peux pas parler de moi, seul le maintien de Caen m’intéresse. » (source : Le Pays, via francefootball.fr)

- Kebano et Bahebeck bientôt pros ? « Neeskens Kebano (19 ans) et Jean-Christophe Bahebeck (17 ans), encore sous contrat de stagiaire, devraient prochainement signer leur premier contrat professionnel avec le PSG », croit savoir L’Équipe.

- D’après le Parisien, le Parisien raconte n’importe quoi. Depuis plusieurs semaines, le Parisien assure que Kevin Gameiro fait partie des « priorités » du PSG pour la saison prochaine. Fin février, le quotidien régional annonçait même une « équipe type probable pour la saison 2011/2012 » dans laquelle figurait le Lorientais. Pas plus tard qu’hier, le journal de Saint-Ouen résumait encore le recrutement du club parisien en expliquant qu’« il s’agit d’enrôler le Lorientais Kevin Gameiro ». Et ce mercredi, surprise : « Le nom de Kevin Gameiro circule toujours avec insistance, mais il pourrait s’agir d’un leurre. » Restent Alou Diarra et Dimitri Payet, « deux dossiers visiblement prioritaires dans l’esprit des décideurs parisiens ». Enfin, à moins que…

À propos des supporters

- Brest-PSG : pas de vente à distance. Comme de coutume désormais, la billetterie pour le match Brest-PSG sera ouverte exclusivement dans la région du match, en l’occurrence en Bretagne. Le nombre de places est limité à quatre par personnes, et aucun billet ne sera vendu par Internet. Les places seront en vente à partir de ce mercredi matin. (source : sb29.com)

- Caen-PSG : plainte pour dégradations ? « Le SM Caen a déposé plainte contre X après les dégradations constatées à l’issue du match face au PSG, samedi dernier, annonce L’Équipe. […] Caen demande le remboursement du matériel dégradé (plusieurs milliers d’euros). Les services de police sont venus visionner les bandes au stade Michel-d’Ornano et pourraient utiliser les 200 contrôles d’identité effectués par le club normand pour identifier les fauteurs de trouble et réclamer des interdictions de stade. » Les contrôles d’identité n’ont en réalité pas été effectués par le club normand, mais par les forces de l’ordre, sur instruction du préfet du Calvados. Par ailleurs, le quotidien sportif assure que « des ultras du PSG s’étaient regroupés dans les hauteurs du stade Michel-d’Ornano, partagés entre mouvance Auteuil et mouvance Boulogne. Ils ont fait usage de bombes agricoles et d’engins pyrotechniques, ont détérioré des sièges et se sont battus dans les travées. » La « mouvance Auteuil » correspond à la trentaine d’anciens abonnés d’Auteuil qui ont allumé quelques pétards, tandis que la « mouvance Boulogne » désigne — de façon erronée — l’association Liberté pour les abonnés (Auteuil et Boulogne), les ex-Lutece Falco (Auteuil) et les Karsud (Auteuil). Une bagarre, sans rapport avec la rivalité Auteuil-Boulogne, avait opposé quelques supporters parisiens. Aucun fumigène n’avait été allumé. Quant aux sièges détériorés, ils l’avaient été involontairement — durant l’interpellation des supporters impliqués dans la bagarre essentiellement. Ce samedi, francefootball.fr reprend à son compte ces erreurs, en déformant encore un peu plus la réalité : « À la fin du match, les Ultras des anciennes tribunes rivales Boulogne et Auteuil s’étaient battus, détériorant des sièges et faisant usage de bombes agricoles et d’engins pyrotechniques. Quatre personnes avaient été placées en garde à vue. Grâce aux images de vidéosurveillance et aux contrôles d’identités effectués avant le match, la police espère retrouver les fauteurs de trouble et prononcer des interdictions de stade. » Aucun incident n’a eu lieu à la fin du match — la bagarre, sans rapport avec la rivalité Auteuil-Boulogne, avait éclaté en fin de première période —, aucun supporter n’a été placé en garde à vue, enfin les contrôles d’identité avaient été effectués à l’issue du match, et non avant.

- Caen-PSG : quelles interpellations ? Selon le témoignage d’un supporter parisien interpellé samedi à Caen « après que celui qui portait un t-shirt serbe, qui a déclenché la bagarre, m’est tombé dessus dans la bousculade », tous les supporters interpellés ont été relâchés avant la fin du match, après visionnage des bandes de vidéo-surveillance, sans que rien ne leur soit notifié. Il indique au contraire avoir assisté à une dispute entre RG et « responsables de la sécurité ou policiers en civil, impossible à dire », les premiers reprochant aux seconds de n’avoir pas arrêté les bonnes personnes.

La vente du club

- Colony Capital accélèrerait la vente du PSG. « Le PSG est à vendre ! », clame la une du Parisien ce mardi, qui consacre deux pages à l’événement : « Selon son entourage, Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, a en effet décidé de solliciter un organisme spécialisé dans ce genre de transaction. Peut-être que cet intermédiaire est porteur d’une proposition récente d’achat, “obligeant” Bazin à entrer en contact avec lui. Contacté hier soir, ce dernier n’a voulu ni confirmer ni infirmer : “Je ne vous répondrai pas. Tout va bien. Je suis en réunion.” Ce mandataire ne sera pas les habituelles banques auxquelles ce marché revient en général. Il ne s’agira donc ni de Lazard ni de Rothschild. Cette nouveauté témoigne aussi de la volonté de l’actionnaire principal de céder entièrement le club alors qu’une “simple” entrée dans le capital était encore récemment évoquée, même s’il y a un an il voulait déjà tout vendre après la triste saison de Paris. Ces derniers temps, donc, Bazin cherchait plutôt un partenaire capable de l’épauler sur le mercato. Mais quel investisseur serait assez fou pour s’octroyer seulement 30 % ou 40 % du PSG, un club aux pertes endémiques ? Si un repreneur se manifestait demain, il empocherait a priori la totalité du club, même si l’opération se déroulait en plusieurs étapes, selon la méthode de la vente en sifflet : entre 30 % et 50 % tout de suite, 100 % à terme. »

- Quelle valorisation ? « Le PSG vaut aujourd’hui 50 à 60 millions d’euros et il en faut autant pour le relancer et en faire une équipe capable de se qualifier régulièrement pour la Ligue des champions, l’épreuve phare de la scène européenne, estime le Parisien. Vingt millions d’euros sont en effet nécessaires pour combler le déficit à la fin de l’actuelle saison et 30 millions d’euros sont indispensables pour effectuer un recrutement alléchant, pourtant sans star internationale. Il s’agit d’enrôler le Lorientais Kevin Gameiro, le Stéphanois Dimitri Payet, le Bordelais Alou Diarra et le Niçois David Ospina. » Le quotidien régional indique par ailleurs que « selon diverses estimations recueillies auprès du monde du football et de la finance, le PSG se négocie aujourd’hui pour 50 M€, 60 M€ si le repreneur est généreux. Mais, dans cette hypothèse, la vente engloberait les pertes (20 M€), ce qui revient en fait à vendre le club 30 M€ ou 40 M€. Colony Capital, qui a déjà investi 100 M€ environ dans le PSG, n’aurait donc aucun retour sur investissement. » Interrogé par le Parisien, Christophe Bouchet, ancien directeur général de Sportfive, juge très difficile l’estimation de la valeur du PSG : « La valorisation d’un club est la somme exacte que quelqu’un veut bien payer. Un club n’est pas une “danseuse” mais les éléments qui lui donnent de la valeur sont ceux dont l’acheteur va se servir pour son réseau et son image. Ils sont très importants mais difficilement quantifiables. […] Il est impossible d’asseoir en France la valeur d’un club sur des actifs matériels et, en plus, il y a la loi sur le sport [la marque et le logo des clubs pro appartiennent à l’association qui gère les équipes amateurs] qui altère la pleine propriété d’un club pour un futur acheteur. »

- Quelles conséquences ? « A priori, un changement de propriétaire n’aurait aucun impact sur la saison en cours, car une reprise du club — si elle devait avoir lieu — n’interviendrait pas avant cet été, voire d’ici une à deux saisons, estime le Parisien. En revanche, l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire poserait inévitablement la question de ses intentions envers l’équipe dirigeante. Quid du duo en place constitué du président Robin Leproux et de l’entraîneur Antoine Kombouaré ? En général, les nouveaux propriétaires aiment bien placer leurs hommes pour imprimer leur marque, bien qu’on doute que ce soit la meilleure solution pour un PSG gangrené par l’instabilité de ses équipes dirigeantes au cours des dernières années. » Le quotidien régional étudie également l’impact d’une telle vente sur la rénovation du Parc des Princes : « Pour l’instant, la vente du PSG et l’attribution du bail emphytéotique du Parc des Princes restent deux dossiers disjoints. Ce qui signifie que, demain, Sébastien Bazin peut entamer une procédure de cession du club et, dans le même temps, devenir le futur concessionnaire du stade de la porte de Saint-Cloud si les négociations avec la mairie de Paris aboutissent. Ceci est d’autant plus vrai que, dans le dossier Parc, Colony Capital est associé avec Vinci Concessions, et n’est donc pas seul décideur. Surtout dans ce genre de deal où une clause prévoit une stabilité du pacte d’actionnaire sur plusieurs années. Cependant, on ne peut pas totalement exclure qu’en cas de vente du club le futur acquéreur se montre également intéressé par la gestion du Parc et demande l’adossement des deux dossiers. »

- Le PSG est loin d’être vendu. « Hier, chez le fonds d’investissement Colony Capital […], on ne comprenait pas pourquoi le Parisien évoquait dans son édition du jour l’accélération du processus de vente du club », indique Le Figaro ce mercredi. Membre du conseil de surveillance du PSG, Alain Cayzac a démenti sur RMC que la vente du club par Colony Capital était plus avancée aujourd’hui qu’elle ne l’était hier : « Il n’y a rien de nouveau. Bazin n’a jamais caché qu’il était prêt à vendre la totalité du club ou au moins une partie. Le problème maintenant, c’est de trouver l’acheteur. À ma connaissance, ce n’est pas fait. » Toujours sur RMC, Bertrand Delanoë a lui aussi tempéré les « révélations » du Parisien, qui ont fait les gros titres de la presse toute la journée d’hier : « Il ne faut pas tout le temps croire ce qui se dit. Si vous voulez savoir quel est l’avenir du capital du PSG, il faut poser la question à son propriétaire ou à Sébastien Bazin. De toute façon, le moment venu, il me consultera parce que ça fait partie de la convention entre la mairie de Paris et le club. Il y a beaucoup d’emballement dans les médias sur les ventes de clubs et tout n’est pas exact. Je n’ai ni à confirmer ni à démentir ces informations. C’est l’affaire des propriétaires du PSG. Si des évolutions de capital interviennent, je serais contacté le moment venu. »

- Pourquoi Colony Capital peut-il espérer vendre le club. Ce mercredi, le Parisien fait le point sur la valeur de l’actif PSG, en relevant ses points forts. Le premier d’entre eux concerne l’effectif : « Globalement, [la valeur] de l’effectif actuel n’a jamais été aussi haute en comparaison des dernières saisons. Avec la locomotive Sakho, les attractions Chantôme, Hoarau, Erding, Nenê et l’ensemble des autres joueurs, la formation parisienne est estimée aujourd’hui entre 65 M€ et 75 M€. » Ensuite, la bonne saison parisienne pourrait inciter les acheteurs intéressés à passer à l’acte, estime le quotidien, d’autant plus si Paris termine sur le podium : « Une éventuelle qualification pour la Ligue des champions peut changer la donne. C’est toujours quand un club est au top qu’il faut le céder. Une première participation depuis huit ans à la plus lucrative des épreuves continentales fera forcément augmenter le prix de vente. » Autre atout du club : son image. « Le PSG, depuis la mort du Matra Racing en 1990, est le seul club de Ligue 1 en Île-de-France, un bassin de 12 millions d’habitants. La rareté du football d’élite dans la capitale incarnée par le PSG et sa permanence au plus haut niveau — c’est actuellement le recordman de la longévité en L1 — augmentent son prix. C’est aussi le club d’une capitale connue dans le monde, avec la Tour Eiffel (présente sur le logo et le maillot), les Champs-Élysées… » Toutefois, deux dossiers pourraient plomber la vente du club parisien : son modèle économique et ses difficultés extra-sportives. « Qu’il soit aux mains de Canal+ ou de Colony Capital, le PSG continue de perdre régulièrement de l’argent. Le fonds d’investissement, pourtant rompu à la gestion au cordeau de ses actifs, n’a pas réussi à dégager un modèle vertueux. La succession de déficits abîme les comptes du club et baisse son prix. Le PSG passe pour un club bourgeois, donc pas assez populaire, moqué par les humoristes de tout poil et la province. Le caractère turbulent, voire violent, même si le plan sécurité est passé par là, de certains supporters empêche aussi le vendeur de toucher la somme qui lui conviendrait. » Et le quotidien de conclure : « Dans l’entourage de l’actionnaire, on espère encore céder le PSG entre 80 M€ et 90 M€. »

- Le vestiaire n’est au courant de rien. Sans surprise, Guillaume Hoarau a confirmé que le vestiaire restait pour l’instant éloigné de toute l’agitation liée à la vente du club : « Je ne suis pas au courant. J’attends d’avoir plus d’informations avant de m’exprimer. Nous serons sûrement mis au courant. En tout cas, nous n’en n’avons pas parlé dans le vestiaire ce matin. » (source : RMC.fr)

- Qui aurait intérêt à racheter le PSG ? Alors que l’on reparle de la vente du club, Alain Cayzac rappelle sur Rue89 les atouts du PSG : « La valeur du PSG repose sur ce que les Anglo-Saxons appellent le “goodwill”. Une société pas très rentable mais une réputation qui lui donne une valeur forte. Même si elle est controversée, l’image du PSG est forte en France et à l’étranger. L’acheteur fait attention au potentiel. Or, le PSG est le seul club professionnel d’Île-de-France et la ville de Paris possède un attrait important. » Frédéric Bolotny, économiste du sport, complète les explications : « La valeur d’un club de football correspond au prix que veut bien mettre l’investisseur, l’objectif étant rarement une rentabilité immédiate. […] Les règles ne sont pas les mêmes que dans une entreprise classique. Robert Louis Dreyfus n’a pas investi 200 millions dans l’Olympique de Marseille pour rentabiliser son investissement. Le propriétaire d’un club peut viser une multitude d’objectifs. […] Cela peut permettre de rentrer dans la cour des grands. Certains investisseurs du Qatar, des États-Unis ou de Russie font des investissements irrationnels dans des clubs qui ont déjà tout gagné dans une logique de respectabilité et même parfois de divertissement comme pour Roman Abramovitch avec Chelsea ou Cheikh Mansour avec Manchester City. […] Posséder un club de football peut permettre un ancrage dans un tissu économique local. Un club, c’est aussi un moyen de faire des relations publiques. Louis Nicollin, propriétaire de club de Montpellier, possède une entreprise de traitement des déchets. Il se sert de son club pour se rapprocher des collectivités et s’ancrer dans un réseau local. C’est la stratégie de Colony Capital qui possède des intérêts dans l’immobilier et qui a pu se rapprocher des collectivités, des entreprises et des investisseurs. À l’échelle industrielle, 50 millions ce n’est pas si élevé. »

- Quels investisseurs pour le PSG ? « Les acheteurs potentiels sont toujours issus des mêmes régions du monde [que ces dernières années] : golfe Persique, États-Unis, pays de l’Est (Russie) ou Chine, croit savoir le Parisien. Si actuellement il n’y a aucune piste concrète, des discussions plus ou moins sérieuses ont déjà eu lieu avec des repreneurs américains en 2008, juste avant la crise financière mondiale, et avec des investisseurs qataris au printemps dernier. » Ce week-end, le Journal du Dimanche se penche à son tour sur cette question : « Sébastien Bazin, représentant pour l’Europe de Colony Capital, certifie que rien n’est arrêté, indique l’hebdomadaire. Et qu’il existe des discussions avec d’autres partenaires [que les Qataris]. Certains avancent le possible intérêt de l’oligarque russe Alisher Usmanov, qui détient 27 % d’Arsenal. Le contexte est favorable : l’homme d’affaires russe peut être tenté d’aller voir ailleurs depuis que l’Américain Kroenke a pris le contrôle des Gunners. Et il est très proche d’Arsène Wenger, le manager serpent de mer du PSG. Interrogé sur le sujet, le porte-parole d’Usmanov se borne à un “no comment”. Dans l’entourage du club de la capitale, on doute qu’il y ait tant de pistes que cela. On imagine plutôt un dossier au point mort. Il se dit même que si Bazin a autorisé Robin Leproux “à dire qu’il y a des discussions pour céder une part minoritaire du capital” en décembre dernier, c’était pour geler le mercato. Aujourd’hui, les deux hommes planchent sur la saison prochaine. Alors que le PSG va enregistrer autour de 20 M€ de pertes, la tendance est à la sobriété, voire à l’austérité. Sauf si, par miracle, un investisseur fortuné débarquait d’ici là. »

Résultats, blessures, compos, suspensions…

- PSG 1-0 Lyon. Dimanche soir, lors de la 31e journée de L1, le PSG s’est imposé 1-0 face à l’OL. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Angers-PSG sur France 2. Le match Angers-PSG sera retransmis en direct sur France 2 mercredi 20 avril à 20h45. (voir TV : Angers-PSG diffusé sur France 2 mercredi 20 avril)

- PSG-Valenciennes sur Orange Sport. Le match PSG-Valenciennes sera retransmis en direct sur Orange Sport samedi 30 avril 2011 à 21 heures. (voir TV : PSG-Valenciennes sur Orange samedi 30 avril)

- Rénovation du Parc : Leproux s’impatiente. « Aujourd’hui, on n’a pas de loge, on n’est même pas tout à fait aux normes UEFA en longueur de sièges, il y a des travaux considérables à faire, déclare Robin Leproux dans L’Équipe à propos de la rénovation du Parc des Princes. J’espère que les travaux vont commencer à la fin de la saison prochaine. »

- Les relations Bazin-Leproux, suite. Après les informations du Parisien la semaine passée, c’est au tour de RMC d’évoquer les relations entre Sébastien Bazin, le président du conseil de surveillance du PSG, et Robin Leproux, président du directoire : « En conflit avec Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, le président parisien arrive à un tournant de son mandat. Poursuivra-t-il sa mission à la tête du club parisien ? La question reste posée. […] La scène se déroule le dimanche 20 mars au soir à l’issue d’OM-PSG dans les couloirs du stade Vélodrome, pas très loin des vestiaires. Quelques minutes auparavant, après la défaite parisienne (2-1), le président du PSG, Robin Leproux, vient d’annoncer au micro de Canal Football Club : “Le titre n’a jamais été notre objectif, on ne me croyait pas quand je le disais. Je disais un PSG dans les cinq- six premières places. On va essayer de faire mieux et de conserver notre coupe de France.” Quelques instants plus tard, toujours dans les couloirs du Vélodrome, Robin Leproux reçoit un coup de téléphone. Au bout du fil : le patron de Colony Capital Europe, Sébastien Bazin. Leproux s’écarte alors des personnes qui l’entourent pour s’expliquer avec son boss. La discussion est tendue. Dans le feu de la conversation, une phrase résonne : “Non je ne mets pas le club en danger”, affirme Leproux. Le soir du Clasico, Bazin n’a pas apprécié les propos peu ambitieux de son président sur les objectifs de fin de saison du club. Or le patron de Colony Capital Europe est justement en train de chercher des investisseurs voire des repreneurs pour revendre le PSG et souhaite rendre la “mariée plus belle et plus attractive”. Cette histoire (“Une erreur de communication”, déplore Bazin) est un nouvel épisode dans les relations tendues qu’entretiennent désormais les deux hommes. Aujourd’hui, la situation semble atteindre un seuil critique. Et Robin Leproux se pose des questions sur son avenir. Lassé d’être la cible des insultes des supporters, obligé de porter le plan de sécurité du Parc des Princes qui est en fait une idée de Bazin, vexé d’être écarté des négociations de la revente du club, le président vit également une relation conflictuelle avec le directeur général Philippe Boindrieux. […] Une chose est sûre, le président parisien est à un tournant. La rumeur de son départ circule au club depuis ces dernières semaines. »

- Le PSG disputerait l’Emirates Cup. « Le PSG participera, les 30 et 31 juillet, à l’Emirates Cup à Londres, avec Arsenal, assure le Parisien. Les deux autres équipes, qui prendront part à ce tournoi amical, ne sont pas encore connues. »

- Un stage à Pékin en début de saison ? « Le PSG devrait effectuer un stage de préparation d’une semaine à Pékin, du 13 au 20 juillet, et disputer deux rencontres amicales en Chine, dont l’une, probablement, face à l’Ajax Amsterdam », croit savoir L’Équipe.

- 2011/2012 : stage en Autriche ? « Antoine Kombouaré souhaite faire un stage de début de saison 2011/2012 en juillet à l’étranger, indique le Parisien. La destination n’est pas encore arrêtée, mais un membre du club est allé en Autriche pour repérer un site éventuel. »

- Affaire Skropeta : Dupuis condamné à 3 mois de prison avec sursis. « Bruno Dupuis, le directeur sportif de Boulogne-sur-Mer (Ligue 2), a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 2 500 € d’amende par le tribunal correctionnel, indique le Parisien. Il était poursuivi pour violences volontaires après l’agression dont il s’était rendu coupable en décembre 2009 contre Bruno Skropeta, le directeur de la communication du PSG. »

- Edel interrogé durant 7 heures. Au grand dam du 10 Sport, qui répétait depuis des semaines qu’il risquait d’être placé en garde à vue, Edel est ressorti libre de son audition au commissariat de Poissy ce mercredi, où il était entendu sur l’affaire qui l’oppose à Nicolas Philibert. « Mon client répond à une simple convocation prévue depuis février », a précisé Christophe Bigot, son avocat, parlant également d’« audition classique ». « Au sortir du commissariat, le footballeur, “tranquille” selon certains témoins, se déclarait “soulagé” », annonce le Parisien. Le joueur a ensuite déclaré que « tout s’est bien passé. Je n’ai rien à me reprocher. » Et un proche du dossier de poursuivre : « Il a répondu point par point à ce que soi-disant lui réclame son ancien manager et sur son identité. Nous y voyons beaucoup plus clair dans cette affaire dans un sens et dans l’autre. Nous ne sommes pas loin de tout savoir dans tous les domaines. Il était nécessaire qu’il vienne pour s’expliquer. » Toujours selon le quotidien francilien, Apoula Edel « s’est montré très coopératif. Il a même fourni des documents. » Ce vendredi, L’Équipe indique que « le parquet de Versailles chargé de l’affaire Edel ne devrait pas se prononcer avant la fin avril. […] Le vice-procureur de Versailles chargé du dossier, Luc-André Lenormand, peut renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel, la classer sans suite ou demander un complément d’enquête. »

Jeunes et féminines

- CFA : Lyon-Duchère 2-0 PSG. L’équipe réserve du PSG s’est inclinée 2-0 sur le terrain de Lyon-Duchère (14e) samedi soir, malgré le renfort de Makonda et Maurice. D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe alignée par Bertrand Reuzeau était la suivante : Areola — Paupin (Kamghain, 67e), Landre, Diarra, Sabaly — Makhedjouf, Baldé — Makonda, Nguema (Ayina, 67e), Maurice — Qasmi. Le PSG est désormais treizième.

- U19 : Wasquehal 2-2 PSG. Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG ont fait match nul 2-2 sur la pelouse de Wasquehal (14e). Ils sont toujours troisièmes, à 8 points du leader — avec un match en retard.

- U17 : Rennes 0-6 PSG. Samedi après-midi, les moins de 17 ans du PSG ont gagné 0-6 sur la pelouse du Stade rennais (2e). Déjà qualifiés pour la phase finale du championnat national U17, ils comptent désormais 12 points d’avance sur leurs adversaires du jour, avec un match en retard.

- Féminines : PSG-Montpellier au Parc ? La saison dernière, le PSG avait battu le record de spectateurs (5 892) pour un match de football féminin en France en organisant le derby face à Juvisy au Parc des Princes. Selon francefootball.fr, le club de la capitale réfléchirait à rééditer l’événement à l’occasion de la dernière rencontre du championnat de France féminin, qui opposera le PSG à Montpellier dimanche 29 mai. Une rencontre qui pourrait être décisive pour la qualification en Ligue des champions — ce qui serait une première pour Paris —, les deux équipes étant à égalité de points à trois journées de la fin.

- Féminines U19 : PSG 5-0 Saint-Brieuc. Les U19 féminines se sont imposées 5-0 contre Saint-Brieuc (6e), et sont toujours premières.

- Mali U20 : doublé de Coulibaly. Kalifa Coulibaly, qui a récemment rejoint l’équipe réserve du PSG, a inscrit un doublé lors de la première journée de la coupe d’Afrique des nations U20. Le Mali a battu l’Afrique du Sud 4-2. (source : afriquefoot.fr)

- France U16 : 2 Parisiens sélectionnés. Mike Maignan (gardien) et Hervin Ongenda (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U16 pour participe au tournoi de Montaigu du dimanche 17 au mercredi 26 avril. (source : FFF.FR)

Le reste de l’actu du 12 au 18 avril

Anciens Parisiens

- Jubilé Lama : places en vente, diffusion sur Direct8. « L’association France 98, au grand complet avec Zidane, Blanc, Didier Deschamps…, participera le samedi 11 juin au jubilé de [Bernard Lama], en compagnie du PSG 1990 et des Black Stars, annonce le Parisien. Direct 8 retransmettra dès 18 heures le « Jubilama », qui se jouera au Parc des Princes. » Les places sont en vente sur PSG.FR.

- Le mauvais bilan de Sessegnon. « L’ancien milieu de terrain parisien semble porter la poisse à sa nouvelle équipe », estime le Parisien, qui relève que Sunderland a enchaîné un match nul et sept défaites (7 buts marqués, 21 encaissés) depuis l’arrivée de Stéphane Sessegnon fin janvier. « Avant son recrutement, pour près de 8 M€, la formation de Steve Bruce flirtait avec le haut du classement (6e). Elle pouvait même se prévaloir d’une série de trois victoires et d’un nul lors de ses quatre derniers rencontres, rappelle le quotidien. Aujourd’hui, elle pointe au 13e rang avec un mince matelas de six longueurs sur le premier relégable. […] Samedi, pour un déplacement difficile en championnat, à Birmingham, Sessegnon sera probablement de nouveau sur le banc des remplaçants. »

- Dramé fait débat. Après l’avoir taillé la semaine passée — « ses contrôles à deux mètres, ses dégagements dévissés, ses marquages élastiques font souvent craindre le pire, mais il s’en sort toujours » —, L’Équipe s’intéresse ce samedi au jeu de Boukary Dramé, en se basant sur ses statistiques. « L’international sénégalais [Boukary Dramé] remporte 59 % de ses duels (source Opta), indique ainsi le quotidien sportif. Sur le plan technique, en revanche, les stats chutent, excepté pour les passes réussies (85 %, deux décisives cette saison) : il rate 81 % de ses centres et ses dribbles ne sont couronnés de succès que dans 35 % des cas. “Techniquement, je ne suis pas un phénomène, mais je suis correct, se défend-il, pas rancunier. Avec ma façon de courir, on a l’impression que je suis lourd. Sur les vidéos, je vois comment je suis et d’autres me chambrent aussi, c’est comme ça. On ne peut pas plaire à tout le monde.” […] Jacques Faty ne comprend pas le procès intenté à son camarade de sélection : “Ce qu’il fait n’est peut-être pas stylé, ce n’est pas un latéral des temps modernes comme Évra ou Clichy, il est plus robuste (1,80 m, 75 kg), plus défensif. Mais, quand je suis dans l’axe gauche, j’ai une totale confiance en lui. Il a toujours rendu des copies propres. Il n’est pas beau à voir ? On s’en fout s’il est bon !” Emprunté dans ses prises de balle, dans ses transmissions longues (aucune passe en profondeur cette saison), le latéral sochalien, qui semble parfois assez mal coordonné, est “atypique, selon entraîneur Francis Gillot. Quand au PSG, il était très bon défensivement, mais je trouvais qu’il n’apportait pas assez dans le jeu. Aujourd’hui, il se présente plus et mieux devant, je dois même le freiner.” Toujours sur un fil, Dramé (75 matches de L1) coûte finalement assez peu de buts à son équipe et Gillot n’attend pas autre chose : “Il se met parfois dans de drôles de situations, mais il s’en sort toujours.” Et quand on a demandé à Dramé s’il pensait avoir le niveau pour évoluer en L1, celui qui a été formé au PSG, sourire en coin, a rétorqué : “Venez participer à une séance, vous verrez !” Avec 79 % de tacles réussis cette saison, on préfère le croire sur parole. »

- Dramé : fautif, encore buteur, et sur le départ. Boukary Dramé, qui a inscrit son premier but en L1 la semaine dernière lors de son 75e match dans l’élite, a récidivé ce samedi contre Caen (3-2). « [Il] avait besoin de se racheter après une grosse erreur technique qui, dès la 9e minute, avait placé le FCSM dans un climat de doute », estime L’Alsace. Par ailleurs, Le Pays considère qu’« il est presque acquis que Boukary Dramé ne sera plus Sochalien la saison prochaine, ses exigences salariales ne correspondant pas avec celles désirées par le FCSM ». « Je veux bien rester mais pas à n’importe quel prix », a indiqué l’ancien Parisien au quotidien régional ce week-end.

- Potillon et le « dictateur » Vahid Halilhodzic. Football 365 a pris des nouvelles de Lionel Potillon, au PSG de 2001 à 2003 : « J’ai arrêté le football en 2007 avec Sochaux lorsque nous avions remporté la coupe de France. Immédiatement, j’ai repris mes études à la faculté de Rouen où j’ai étudié un master de marketing et management du sport professionnel. En parallèle, je suis revenu à Saint-Étienne où j’ai intégré le service marketing et développement du club. […] Je m’étais complètement préparé à cela. Ce n’était pas un arrêt brutal et forcé, bien au contraire, c’était mûrement réfléchi. Cela m’a permis de bien me préparer et puis tout au long de ma carrière, je ne voulais pas me couper complètement de la scolarité. J’avais passé un diplôme de relation public-attaché de presse, un diplôme d’assurance, mon brevet d’entraîneur premier et second degré. J’avais fait différentes choses qui me permettait de garder une certaine activité intellectuelle. » L’ancien Sochalien revient également sur son parcours du PSG : « C’était un très bon moment. Je m’entendais très bien avec Luis Fernandez. Si je suis venu à l’époque à Paris, c’était pour partager une expérience avec un entraîneur tel que lui. Le club en lui-même me convenait parfaitement. J’étais un joueur qui avait besoin de pression, de ferveur médiatique et populaire. À Paris, j’étais gâté parce que c’était comme ça en permanence. J’en avais besoin, contrairement à d’autres joueurs inhibés par ça. L’aventure s’est terminée en queue de poisson dans le sens où Vahid Halilhodzic me fait prolonger quatre ans et dès le lendemain, il me fait comprendre en fait qu’il n’avait pas besoin de moi et qu’il ne comptait pas du tout sur moi. Reynald Denoueix, alors entraîneur de la Real Sociedad, me suivait depuis pas mal de temps, il a souhaité ardemment ma venue, et du coup je suis parti le rejoindre en Espagne. Pourquoi une telle décision de la part de Vahid Halilhodzic ? Je ne sais pas. Ce que j’ai pu lire dans la presse, c’est qu’il me considérait, avec Jérôme Leroy, comme un sous-marin de Luis Fernandez, ce qui était absolument faux, bien qu’ayant une très bonne relation avec ce dernier. C’est dommage parce que je pense que l’aventure avec Paris aurait pu continuer et même durer un long moment. […] À mon retour de prêt, je retourne à Paris. Mais Vahid était toujours là et il était hors de question de travailler avec un dictateur, je ne pouvais pas rester. J’ai donc souhaité partir. […] Pour moi c’était impossible de travailler avec lui. On n’avait pas la même conception de la valeur humaine donc c’était impossible. Ce n’était pas une question de travail, c’est juste qu’humainement, Halilhodzic est le genre de personnage qui, pour moi, n’a aucun intérêt. Vous savez, lorsqu’un entraîneur vous dit à la première réunion : “Ici on est dans une démocratie, mais ça ne sert à rien vu qu’il n’y a que moi qui parle et qui ait raison”, vous avez tout compris. Moi j’ai besoin d’un rapport de confiance, ce qui s’est fait avec tous les autres entraîneurs que j’ai eu, que ce soit avec Nouzaret, Denoueix ou Fernandez. Après, qu’il fasse cela avec d’autres joueurs et qui acceptent ce fonctionnement, c’est leur problème, mais avec moi c’était trop compliqué. Pourtant, je ne pense pas être un joueur compliqué, bien au contraire. (rires) »

À propos des médias

- Je rabâche, tu rabâches, il rabâche… Dans son papier d’avant-match consacré à PSG-Lyon, Dominique Sévérac n’a pu s’empêcher de glisser quelques rappels de ses thèses favorites : le but de Gomis à Lyon en novembre dernier fait suite à « une bourde [d’Edel] à jamais dans les mémoires », tandis que « Paris va mieux sans la Ligue Europa ». Étonnamment, le reporter du Parisien n’a pas réussi à placer un tacle adressé à Paul Le Guen, ce dont il est pourtant coutumier. Ce sera pour plus tard, sans doute.

- Les calculs du Parisien. « En interne, on souligne que la situation financière [du PSG] s’améliore, indique le Parisien. D’abord parce que la masse salariale, qui représentait 60 % du budget en 2010, a sensiblement baissé depuis les départs de Kezman, Rothen et Sessegnon, chutant de 59,3 M€ en juin 2010, à environ 45 M€ actuellement. » S’il n’est pas surprenant que le quotidien francilien n’ait toujours pas compris ce qu’est un budget — une prévision, et non le chiffre d’affaires constaté —, il est plus affligeant de constater qu’il n’est pas choqué par l’« information » — erronée — selon laquelle la masse salariale du club aurait baissé de 25 % en un an après les arrivées de Nenê, Bodmer et Tiéné.

En L1 et ailleurs…

- Le trophée des champions 2011 au Maroc. Après le Canada en 2009 puis la Tunisie en 2010, ce sera au tour du Maroc d’accueillir le trophée des champions 2011 — que disputera le PSG s’il remporte la coupe de France cette saison. « Le bureau de la LFP, réuni ce vendredi matin, a décidé d’organiser l’édition 2011 du trophée des champions à Tanger (Maroc), le mercredi 27 juillet 2011 au soir, indique la LFP. La rencontre se jouera dans le Grand Stade de Tanger (45 000 places), un nouveau stade qui sera inauguré le 27 avril prochain. »

- La commission de visionnage se relance. « La commission de visionnage de la FFF, moribonde faute de personnel, va reprendre du service, annonce L’Équipe. Hier, elle a finalisé les arrivées de trois nouveaux membres : l’entraîneur Hervé Gauthier (61 ans) et les anciens joueurs Daniel Rodighiero (70 ans) et Manfa Camara (33 ans). Ils vont rejoindre Alain Sars, Vincent Texier (deux anciens arbitres) et l’entraîneur Didier Notheaux. Cette commission a pour mission de revisionner tous les matches de L1 et de saisir la commission de discipline concernant des tricheries ou des actes de violence non vus ou non sanctionnés par les arbitres. »

- Ultras niçois et montpelliérains unis contre la répression. « Les ultras montpelliérains et niçois, dans le collimateur des pouvoirs publics, ont adressé un joli contrepied aux autorités ce dimanche après-midi en marge de la rencontre Montpellier-Nice, raconte sofoot.com. Un défilé main dans la main, malgré leur rivalité, contre la répression “abusive” et la “criminalisation” des supporters. […] À quelques encablures du stade de la Mosson, dans la discrète zone commerciale de Juvignac, les ultras pailladins (Butte Paillade et Armata Ultras) arrivent par petits groupes. Le rendez-vous est fixé à 14h. Il y a toutes les têtes connues de la tribune et notamment des visages anciens, revenus pour l’occasion. […] Quelques 80 Niçois de la Populaire Sud, où siégeait la BSN, débarquent bientôt sur le parking de la zone commerciale, applaudis à leur arrivée par leurs homologues montpelliérains. Le mélange des rouge et noir et des orange et bleus se fait aux cris de “Liberté pour les ultras !” Le cortège d’environ 250 supporters se met en branle. Direction le stade de la Mosson. Tous derrière une banderole dessinée par les deux camps : “Aujourd’hui, demain : nous ultras, on lâchera rien !!” Un message soutenu à grand renfort de fumigènes, de calicots revendicatifs contre la Loppsi 2 et de chants véhéments à l’égard des forces de l’ordre et de la Ligue. “Pour le mouvement ultra français, c’est un jour historique”, crie Sylvain. Les responsables ultras de la Paillade marchent en tête de cortège côte à côte avec ceux de la Populaire sud niçoise. Comme quoi “avec un peu d’expérience, d’intelligence et une vraie mentalité ultra, on peut faire de grandes choses”, affirme encore Sylvain. Pourquoi les ultras niçois et montpelliérains, qui se détestent, ont-ils décidé d’organiser une action commune ? D’abord pour protester contre la politique répressive des autorités publiques et sportives qu’ils jugent excessive. “On veut être traité comme tout le monde par la police et la justice, précise un Niçois, et non subir un traitement spécial, plus dur que pour les autres citoyens”. Ensuite pour dénoncer une lutte contre le hooliganisme qui s’attaquerait plus largement aux ultras et à leur manière d’animer les stades. »

- Des supporters du Paris FC créent des incidents. « Le déplacement de la soixantaine d’Ultra Boys 90 a tourné au vinaigre samedi à Colombes, indique L’Alsace. […] Les UB ont eu droit à un comité d’accueil avant le match du Racing contre Alfortville. […] “En fait, une dizaine de supporters du Paris FC — et pas du PSG — est venue spécialement pour nous provoquer, raconte le président des UB Olivier Kost. On a voulu les repousser et notre réaction a peut-être été un peu disproportionnée. Ensuite, l’algarade a gagné un établissement de restauration rapide à côté. Pour quelle raison ? Je ne sais pas. Mais des gens en sont sortis avec des couteaux et trois des nôtres ont été blessés. Nous avons dû les attendre à l’hôpital. Moi-même, en repoussant nos troupes pour qu’elles se réfugient dans le stade, j’ai reçu un grand coup de barre de fer derrière la cuisse. Je ne l’ai pas vu venir. Jamais je ne m’étais retrouvé face à des couteaux. Nous avons tous eu peur. Aujourd’hui [hier], je peux à peine marcher. Nos gars souffrent de bonnes éraflures, mais ça aurait pu être plus grave. Il avait été envisagé que nous soyons pris en charge et escortés par les forces de l’ordre. Ça n’a pas été le cas pour une raison que j’ignore.” »

- Le RC Strasbourg va-t-il disparaître ? « Alain Fontanel est en mission, raconte L’Équipe. Adjoint aux finances du maire de Strasbourg, cet énarque a été mandaté pour sauver la peau d’un club […] aujourd’hui en péril. Depuis quelques semaines, l’élu joue les pompiers entre la SASP [société anonyme sportive professionnelle, la structure pro présidée par le propriétaire, Jafar Hilali] et l’association [détentrice du numéro d’affiliation et gestionnaire du centre de formation], qui ont engagé un bras de fer. Hilali réclame 3,2 M€ à l’association en remboursement des salaires des employés du centre de formation, payés par la SASP depuis 2004. Il parle même d’“abus de bien social”. L’association a, elle, dénoncé la convention qui la liait à la SASP. Elle menace même de ne pas lui accorder le numéro d’affiliation, indispensable pour inscrire le club en championnat. […] Si les deux entités ne s’accordent pas avant le 1er mai, le Racing risque de perdre son statut pro, donc son centre de formation, et de mettre le pied dans un engrenage fatal. “Ils ont compris que la mort de l’un entraînerait la mort de l’autre”, souligne Fontanel. Second casse-tête : l’équation financière. Soumis à des pertes chroniques, le club va devoir trouver les moyens de tenir sa trésorerie jusqu’à la fin de la saison. Les commissaires aux comptes envisagent d’ouvrir une procédure d’alerte : si l’actionnaire ne présentait pas de garanties, le dépôt de bilan pourrait être prononcé. Hilali a trouvé des astuces de fortune (revente de matériel…), mais il manquerait autour de 1 M€. […] Si Strasbourg reste en National, le président laisse entendre qu’il n’épongera pas les comptes seul. La menace du dépôt de bilan referait alors surface, sauf si un inattendu mécène venait au secours du club. Mais le pool de repreneurs locaux, qui avait émergé fin 2009, ne s’est plus réuni depuis l’été dernier. Certains ne sont plus intéressés. » Jafar Hilali estime par ailleurs, toujours dans les colonnes du quotidien sportif, que « ça fait trente ans que c’est le bordel en coulisses ! […] Les relations avec l’association, c’est pathétique. […] Le problème, c’est le travail de sape monstrueux de la génération 1979 [championne de France cette année-là, en partie présente au sein du club]. Quand vous cassez les petites baronneries, forcément ça passe mal. Ils ont réussi à faire fuir Hechter, McCormack, Afflelou… Qu’ils le veuillent ou non, le patron c’est moi. C’est la différence entre Afflelou et Hilali : s’ils veulent récupérer leur club par la force, ils le récupéreront en DH [après un dépôt de bilan]. Mais s’ils acceptent les règles, tout ira bien. Les plus belles histoires d’amour commencent souvent mal… »

- Arsenal sous contrôle américain. « Arsenal a été racheté par l’Américain Stan Kroenke, annonce L’Équipe. Propriétaire de 62,89 % des actions du club londonien depuis dimanche soir, sa société, Kroenke Sport Entreprises, était dans l’obligation d’effectuer une offre publique d’achat. Celle-ci a été acceptée hier, évaluant le club à hauteur de 830 M€. […] Arsenal est le cinquième club [anglais] à passer sous contrôle américain après Manchester United, Liverpool, Sunderland et Aston Villa. »

- Aulas, Leproux et la compétitivité des clubs français. Durant une interview croisée avec Robin Leproux, Jean-Michel Aulas a présenté les sujets qui lui semblent prioritaires pour accroître la compétitivité des clubs français : « Il y a trois niveaux d’urgence : 1. Si on veut avoir des actionnaires qui viennent à côté de Colony Capital ou de Pathé [actionnaire de l’OL], il faut modifier la loi sur le sport demain matin, en permettant aux clubs d’avoir la pleine propriété de leur numéro d’affiliation [aujourd’hui détenu par les associations]. 2. Autour de Canal+, il faut des partenaires qui permettent de valoriser les droits télé sinon on ne pourra pas être compétitifs. 3. Voter une loi sur l’Euro 2016 qui permette une liberté d’avancer rapidement et de ne pas être gêné par n’importe quelle minorité qui veut faire de la gestion des recours son activité professionnelle. Il faut savoir où est l’intérêt général. » De son côté, Robin Leproux s’est une nouvelle fois plaint que la LFP ne fasse pas appel à ses compétences — il a présidé le groupe RTL et été vice-président du groupe M6 — dans la préparation du prochain appel d’offres pour les droits de la L1.

- À Lille, les tensions, c’est sain. Le week-end dernier, Adil Rami avait fustigé publiquement le comportement de certains de ses coéquipiers après la défaite à Monaco. Dans le Parisien, Michel Seydoux, le président lillois, estime ce vendredi que « c’est plutôt bon signe dans le sens où il existe un esprit de compétition très élevé dans le groupe. Que la défaite dérange les joueurs, je trouve cela sain. »

- Scoop : les Français aiment les clubs qui gagnent. « En août 2007, selon un sondage Ifop, alors que le club venait d’être sacré champion de France pour la sixième fois de suite, l’OL était l’équipe préférée de 17 % des Français […]. Trois ans plus tard, à l’été 2010, ce même institut indique que le club rhodanien n’est plus apprécié que par 12 % de la population », rappelle le Parisien, qui consacre un article à cette révélation : les Français « supportent » les clubs champions de France.

Autres infos PSG en vrac

- Sakho épate Roche. Avant de devenir directeur du recrutement du PSG, Alain Roche a été l’un des meilleurs défenseurs centraux français, ce qui le met en bonne position pour juger Mamadou Sakho dans France Football : « Je ne dis pas ça parce qu’il est chez nous ! Mais franchement, à son âge… Il n’a que 21 ans et j’ai rarement vu à cet âge un défenseur aussi fort et aussi mature. Faisons le tour d’Europe et regardons. À Chelsea, David Luiz a 24 ans ; au Milan AC, Thiago Silva en a 26. Peut-être que si la paire Rami-Mexès n’avait pas bien fonctionné, Sakho se serait imposé avec l’un des deux. » (source : footmercato.net)

- Angers-PSG : Coué au sifflet. Bruno Coué sera l’arbitre de la demi-finale de la coupe de France opposant le PSG à Angers ce mercredi 20 avril. (source : PSG.FR)

- Angers s’impose, Charbonnier marque, Arnaud ne joue pas. À quelques jours de la réception du PSG en coupe de France, Angers s’est imposé 1-2 à Troyes ce vendredi, grâce au quatrième but de la saison de Gaëtan Charbonnier, qui évoluait avec la réserve du PSG en 2008/2009. De son côté, Loris Arnaud — prêté au Sco jusqu’en juin —, désormais remplaçant, n’est pas rentré en jeu. Les Angevins sont désormais septièmes de L2, à 4 points de la troisième place.

- « Quelles tensions ? À Lyon, il y a des choses 10 fois pires qui se sont passées. » « S’il y a des tensions, elles viennent de l’extérieur parce que dans le vestiaire, ça se passe très bien, a estimé Mathieu Bodmer. Moi qui ne lis pas la presse, j’ai même été très surpris quand on m’a parlé de ça. La mise au point du coach sur Nenê, Hoarau et Erding avant Caen ? Je n’étais pas au courant, mais pour être beaucoup avec Guillaume et Nenê, je peux vous assurer que ça se passe très bien. Le problème, c’est qu’à Paris, on n’est pas assez préservé par rapport aux médias. À Lyon, il y a des choses dix fois pires qui se sont passées, et personne n’en a jamais entendu parler. » (source : lequipe.fr)

- Makelele et les histoires de vestiaires. Dans le Parisien, Claude Makelele revient sur les tensions qui auraient agité le vestiaire parisien ces dernières semaines : « Aucune équipe ne traverse une saison sans tiraillement, que ce soit entre joueurs, avec l’entourage ou le staff technique. Des bagarres à l’entraînement ou des tensions entre joueurs, ça arrive. Mais dans la difficulté, on a été solidaires, on a su garder un peu d’équilibre pour nous relancer. Avant, on aurait explosé. […] Quand je suis arrivé, lorsqu’il y avait des tensions, les gens ne se disaient pas les choses en face. Maintenant, on se rentre dedans quand il faut. C’est la marque des grands clubs. » L’ancien milieu du Real Madrid donne également son avis sur deux sujets précis : l’intervention de Hoarau à la mi-temps du match PSG-Montpellier, et les critiques à l’égard de Nenê : « Guillaume apprend. Et comment apprendre dans la vie sans commettre d’erreurs, même si cela nous a coûté deux points ? La prochaine fois, il marquera deux buts et ses commentaires il les fera à la fin du match ! Je lui ai dit de ne pas s’éparpiller, que cela était important pour son avenir. […] [Nenê] fait partie des plus grands. Des gens l’aiment, d’autres pas. C’est pareil avec ses partenaires, même s’ils sont à sa disposition. S’il veut encore grandir, c’est à lui de gérer ça pour devenir le meilleur joueur du PSG comme le furent Valdo ou Raí. Il doit apprendre à être un meneur. Nenê, c’est un grand joueur et un mec bien. »

- Hoarau : « Aucun problème avec Nenê. » Dimanche, le Canal Football Club a diffusé une interview de Guillaume Hoarau dans laquelle l’attaquant du PSG revient sur les tensions qui auraient perturbé le vestiaire : « Je suis fautif parce que c’est moi qui ai déclenché toutes ces polémiques. J’étais en colère et malheureusement je l’ai mal exprimée [à la mi-temps de PSG-Montpellier]. Je sais très bien ce que j’ai dit, à aucun moment je n’ai cité de nom. Et derrière, on a parlé du problème Nenê-Hoarau alors qu’il n’y a aucun problème. C’est bien joué d’avoir essayé de nous monter l’un contre l’autre. […] On s’entend bien, on se dit les choses. » (source : footmercato.net)

- Makelele : « Si on est dans les 5, ce sera pas mal. » Dans une interview publiée par le Parisien ce dimanche, Claude Makelele évoque les ambitions du club parisien, en quête de pallier à franchir pour retrouver les premiers rôles : « Pour progresser, le PSG doit garder la cadence. Si on finit dans les trois premiers, ce sera exceptionnel. Si on est dans les cinq, ce sera pas mal. […] On est en progression. Quand je suis arrivé, j’avais dit que le PSG était en construction. On a eu tendance à brûler les étapes pour vouloir être en Ligue des champions tout de suite. C’est dommage. On a compris qu’il fallait donner du temps à l’équipe pour grandir. À l’image de Lyon, l’OM ou Lille. Lors de la dernière décennie, le PSG avait souvent été classé au-delà de la 10e place. Depuis trois saisons,on se situe plus autour des 5e ou 6e places. […] On mérite la Ligue des champions sur l’ensemble de notre saison. Mais si on finit 4es ou 5es, on aura aussi fait preuve de stabilité. »

- Sakho heureux de sa séance de dédicaces. Pour le site officiel du club parisien, Mamadou Sakho est revenu sur la séance d’autographes à laquelle il a participé mercredi aux Halles : « Cela me fait plaisir de passer ce type de moment. Étant petit, je rêvais de rencontrer des joueurs professionnels. J’ai aujourd’hui la chance d’être le joueur avec qui les gens souhaitent prendre des photos. Je le fais donc avec grand plaisir, et avec le sourire ! »

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