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Hoarau, Sakho, Erding, Ngoyi et Touré

Bilan des internationaux du PSG (Hoarau, Erding…)

Retour sur les performances des cinq Parisiens appelés en sélection cette semaine

jeudi 12 août 2010, par Gauthier B.

Bilan des internationaux du PSG (Hoarau, Erding…)

Si aucun Parisien n’a participé à la dernière coupe du monde, le PSG compte toutefois plusieurs internationaux dans ses rangs. Cette semaine, le Bénin de Stéphane Sessegnon ne jouait pas, mais cinq joueurs du PSG ont intégré un groupe disputant une rencontre internationale. Retour sur les performances de ces ambassadeurs du club au-delà des frontières françaises.

Le match Norvège-France a accaparé l’attention, mais d’autres rencontres internationales disputées cette semaine concernaient également le PSG.

Touré, Ngoyi, Sankharé et Erding

Premier international sur le pont, dès le week-end dernier, Adama Touré était au Mali avec les moins de 20 ans de son pays pour affronter le Tchad dans le cadre des qualifications à la coupe d’Afrique des nations juniors qui se déroulera en Lybie en 2011. Le Mali s’est imposé 2-0, après avoir gagné le match aller sur le même score fin juillet. Touré est revenu à l’entraînement hier matin. Il repartira probablement en sélection fin septembre pour affronter le Gabon, lors du deuxième tour de qualification.

Mercredi, en fin d’après-midi, les espoirs français affrontaient leurs homologues belges dans un match qualificatif pour l’Euro 2011. Les Bleuets étaient privés de tous leurs cadres : Sakho et Sissoko chez les A, Capoue blessé et Sankharé suspendu. Le capitaine pour cette rencontre était l’ancien Parisien David Ngog. Granddi Ngoyi, prêté à Brest cette saison, était titularisé en défense centrale — comme en fin de saison dernière —, poste qu’il n’occupe pourtant pas habituellement en club. Aux côtés de Mangala, Ngoyi a eu un peu de mal à gérer les offensives adverses ; il est en partie responsable du but encaissé, laissant un attaquant partir dans son dos sur une passe qu’il était à deux doigts d’intercepter. Il n’a cependant pas été aidé par son arrière droit, complètement absent sur l’action, ni par son gardien, Johan Carrasso — le frère de Cédric —, qui a mis un temps incroyable avant de sortir. Les espoirs n’ont ensuite jamais pu revenir au score. Cette génération, qui est loin d’être la plus brillante que la France ait connue, est en difficulté dans son groupe qualificatif.

Cette rencontre était également l’occasion de prendre des nouvelles d’un autre ancien Parisien, Vincent Guérin, qui tente désormais de devenir un homme de média. Il commentait la rencontre sur Direct8, aux côtés d’Alexandre Delpérier et Jézabel Lemonier. Guérin risque donc de devenir le premier commentateur à effectuer une tentative de suicide en direct.

En début de soirée, la Turquie du nouveau sélectionneur star Guus Hiddink affrontait la Roumanie en match amical. Mevlüt Erding était titulaire dès le coup d’envoi de la rencontre. Aligné seul en pointe, le Parisien était littéralement livré à lui-même, les milieux de terrain l’envoyant la plupart du temps au casse-pipe sur d’improbables longs ballons ou passes en profondeur. Il s’est toutefois procuré la plus belle occasion de la première mi-temps, en reprenant de la tête un centre venu de la droite, sa tentative rasant les montants du portier roumain. Ne ménageant pas ses efforts, Erding est, heureusement pour le PSG, sorti à la mi-temps, et a donc assisté sur le banc à la victoire des siens deux buts à rien.

Norvège-France : Hoarau titulaire, Sakho remplaçant

Enfin à 21h15 avait lieu la rencontre tant attendue entre la Norvège et la France, pour les débuts de Laurent Blanc, le sélectionneur qui croit que bon. Guillaume Hoarau, qui a eu droit à énormément d’éloges ces derniers jours, était titulaire en attaque aux côtés de Loïc Rémy — appelé « Briand » tout au long de la rencontre par Lizarazu, qui n’a visiblement pas compris qu’il était là pour remplacer Jean-Michel Larqué, et non Thierry Roland. Hoarau est à créditer d’une partie convaincante, ayant offert des solutions plutôt inédites en Bleu : les spectateurs français ont ainsi découvert qu’il pouvait y avoir en France des attaquants qui savent faire autre chose que courir tout droit et tirer fort. Hoarau a eu une bonne occasion de la tête en début de partie ; il est également l’auteur d’une bonne remise pour une frappe de Sissoko.

En seconde période, Blanc a changé la formation tricolore, et Hoarau s’est retrouvé seul en pointe dans un 4-2-3-1, alimenté par le trio Menez-Nasri-Ben Arfa… Autant dire que face à ces négations du sport collectif, Hoarau n’a plus vu un ballon. Il s’est malheureusement fait remarquer sur le premier but norvégien en étant à l’origine du coup franc, un peu sévère, puis en perdant son duel face au buteur dans la surface — il faut également préciser que Hoarau avait sorti plusieurs ballons en phase défensive auparavant. Il n’est bien évidemment pas le seul fautif, puisque le marquage déficient de Mexès et la faute de main de Ruffier ont largement contribué à l’égalisation des locaux. À l’heure de jeu, il est sorti remplacé par Benzema, le clan des otaries 1987 se retrouvant enfin aligné ensemble, certainement pour parler sardines.

Mamadou Sakho n’a lui pas eu les honneurs d’une première sélection. Mais sans jouer, sa cote a dû remonter vu le match très mauvais réalisé par la charnière centrale Mexès-Rami. Le défenseur le plus surévalué de France a une fois de plus semblé complètement perdu en Bleu. Mais il paraît que c’est parce qu’il était aligné axial gauche, et qu’il ne joue pas à cet endroit en club — ce qui est vrai puisqu’en club il est sur le banc. À ses côtés, Rami s’est montré fébrile et a commis des fautes techniques assez inquiétantes. Enfin les deux défenseurs ont en commun le fait d’avoir une notion très particulière du marquage. Tout ceci est bon pour Sakho, qui va finir par apparaître comme une alternative plus que crédible.

P.-S.

Crédit photo : TFF.org

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2 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Sat’
    12 août 2010 16:33

    C’est plus le manque de communication entre Cissokho et Mexes qui est à l’origine du premier but… Huseklepp est derrière Hoarau au départ du ballon et c’est à l’un de ces deux là de le suivre (ou de prévenir Hoarau que ça arrive dans son dos), et non à Hoarau de deviner qu’il arrive dans son dos…

  • #2

    Cédric
    12 août 2010 22:18

    le clan des otaries 1987 se retrouvant enfin aligné ensemble, certainement pour parler sardines.

    Pas mal ! ! ! [Mort de rire] :)

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