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Zoom rétro n°11 : Sochaux accuse !

Les polémiques de Sochaux-PSG

À Sochaux on n’a pas le soleil, mais on a des idées

dimanche 1er novembre 2009, par Gauthier B.

Les polémiques de Sochaux-PSG

Ce ne sont pas forcément les matches les plus médiatiques qui font parler. Les récentes confrontations entre Sochaux et le PSG ont souvent donné lieu à de vives polémiques. Enfin des polémiques… Il s’agit plutôt de jérémiades provenant de Sochaliens qui ont vraiment énormément de mal à accepter la moindre défaite.

Ces dernières années, à quatre reprises les Sochaliens ont tenu des propos visant à créer de toute pièce une polémique avec le PSG. Quatre exemples d’idées reçues montées en un rien de temps.

L’attaquant qui fait toujours faute

En août 2001, pour la troisième journée de championnat, Sochaux se déplace au Parc des Princes. Le match est serré, et la décision se fait pour le PSG dans les toutes dernières minutes, sur un but de José Aloisio. La recrue brésilienne réalise une frappe en pivot sur le poteau, puis suit bien pour marquer dans le but vide.

Probablement frustré par cette défaite tardive, le défenseur Maxence Flachez décidera de se venger… par voix de presse. Quelques jours après la rencontre, il revient sur le but encaissé en qualité de premier spectateur : il était au marquage du buteur. Le défenseur sochalien certifie qu’Aloisio a fait faute sur lui en se retournant. Ceci reste de bonne guerre et nous vous laissons vous faire votre impression sur la vidéo ci-dessous :

Cliquez ici pour voir le but d’Aloisio

Mais malheureusement, Flachez ne s’arrête pas là : il affirme que tous les joueurs savent que l’ancien Stéphanois fait systématiquement faute sur ses prises de balle. Rien que ça… On se demande juste pourquoi Flachez n’avait pas jugé utile de le signaler tant que le joueur évoluait dans le Forez. Toujours est-il qu’en disant cela, le Sochalien glisse insidieusement une critique à l’encontre des arbitres en leur reprochant d’être trop complaisant envers l’attaquant du club de la capitale. Et bien évidemment, cela fait son petit effet très vite : les mois suivants verront les officiels sanctionner Aloisio, vraiment systématiquement ce coup-ci, lors de chaque duel. Et quand on sait que le jeu dos au but était la force de celui qu’on surnommait le taureau de Goias… Voilà comment en une seule jérémiade, un joueur adverse réussit à nuire plus que de raison au PSG.

Le complot pour faire gagner Paris

Mais pourquoi se priver tant que cela marche ? C’est sûrement ce que pensent les Sochaliens quand ils renouvellent l’expérience deux ans plus tard. À Bonal cette fois-ci. Le PSG gagne 0-1, sur un but incontestable de Pauleta. La traditionnelle lamentation sochalienne viendra d’une action litigieuse en fin de match : une poussette de Cubilier sur Pagis, sanctionnée finalement d’un carton jaune envers l’attaquant pour simulation. Les locaux protestent, et Oruma finit expulsé. Même si la supposée faute est loin d’être des plus évidentes, et qu’Oruma a clairement poussé l’arbitre dans le dos, les Doubistes en profitent allègrement pour crier au scandale et arguent que le club parisien est forcément avantagé.

Benoît Pedretti :

Après avoir vu les images, j’ai vraiment du mal à comprendre. Cubilier, il le pousse vraiment dans le dos. C’est grave.

Mickaël Pagis, qui exagère à peine :

Il y a vraiment faute. Ils sont trois et me prennent en sandwich. Je ne suis pas tombé tout seul.

Mais la plus belle réaction est pour Guy Lacombe :

Il y a un ensemble de choses dans le match qui me font penser que Sochaux ne pouvait pas gagner ce soir. Paris sera sûrement dans les trois ou quatre premiers. Indéniablement, la France du foot souhaite cela. On l’a bien vu ce soir […]. C’est un scandale. On nous a « squizzé » la Ligue des Champions en fin d’année. Manifestement, il y a un problème.

Guy Lacombe a toujours joué sur la fibre du petit club mal aimé face aux grands clubs avantagés. Peut-être a-t-il changé d’avis une fois à la tête du PSG, et ayant eu droit à l’opération « sanctionnons les tirages de maillot de Yepes » et à la suspension démesurée de Frau durant son court séjour dans la capitale. Quoi qu’il en soit, tous les Sochaliens s’insurgent.

Pourtant, la réaction de l’arbitre de la rencontre, Damien Ledentu — arbitre qui n’était pas particulièrement réputé pour avantager le PSG [1] — donne un éclairage nouveau sur toute la partie :

J’ai revu les images du match et c’est vrai que je me suis trompé sur Pagis. Ce match a été très délicat dès les premières minutes et j’ai reçu une pression énorme de Bernard Genghini [directeur sportif du FC Sochaux] à la mi-temps. Après la pause, Frau et Pagis sont tombés dans la surface sans raison. J’ai senti que les Sochaliens cherchaient à tout prix le penalty, c’est sûrement pour ça que je n’ai pas sifflé en fin de match.

Les Sochaliens hurlent à l’influence parisienne, et l’on se rend compte que ce sont eux qui ont voulu intimider l’arbitre. Et surtout, Ledentu met l’accent sur un fait loin d’être anodin : en deuxième mi-temps, les Lionceaux ont passé leur temps le nez dans la pelouse à réclamer des fautes. Récemment, lors de PSG-Nancy, nous avions mis en avant le fait que Luyindula avait cherché le penalty à plusieurs reprises en simulant grossièrement. Si bien qu’il était impossible pour l’arbitre de siffler, même en cas de faute avérée. Pour les Sochaliens de l’époque, c’était exactement la même chose : leur comportement limite avait rendu le match impossible à arbitrer.

Mais de ceci, les Sochaliens n’en ont cure, et la presse relaye comme toujours les propos des défaits sans sourciller. Et voilà comment naît la légende qu’en cette saison 2003/2004, le PSG a bénéficié de largesses arbitrales. Même si durant cette saison, il n’y aura pas d’autre fait de jeu nettement favorable au PSG…

Et cette légende urbaine prend tellement bien qu’au match retour à Paris, l’incident du penalty non sifflé est encore dans toutes les têtes. Et l’arbitrage est alors particulièrement favorable… aux Sochaliens — qui n’avaient pas manqué de ressasser ces souvenirs la semaine précédent la rencontre. Un but valable de Reinaldo est donc refusé sans raison, et la dernière demi-heure voit l’arbitre récompenser les simulations sochaliennes — notamment celles de l’insupportable Zaïri — de coups francs très avantageux. Le score final est de un partout, et la réaction de Vahid Halilhodzic sans équivoque :

Je suis triste de ne pas avoir lu que le but de Reinaldo face à Sochaux était valable, alors qu’au match aller, j’en avais entendu sur ce penalty non sifflé en faveur de Sochaux. Je suis triste de constater cette différence de traitement dès qu’il s’agit du PSG.

Le manque de fair-play

S’offusquer quand on perd face au PSG paye. En 2005, les Sochaliens retentent donc le coup : en tout début de saison, le PSG l’emporte 0-1 à Bonal sur un but d’Édouard Cissé. Il effectue un grand pont sur un défenseur et enchaîne avec une frappe sèche victorieuse. Le genre de but incontestable… qui sera vivement contesté par Sochaux : les Parisiens auraient continué à jouer alors qu’un Doubiste était à terre.

Dominique Bijotat :

En foot, on parle beaucoup de fair-play. Sur le but, Paris en a manqué.

Souleymane Diawara :

Je prends un coup sur la cheville et je m’écroule. J’aurais peut-être dû crier. C’est un manque de fair-play d’avoir continué à jouer.

Mickaël Isabey :

Il y a un enchaînement de trois passes où ils voient que le joueur est à terre. Si on ne respecte plus les règles du football, où est-ce qu’on va ? C’est un incident rare mais ça nous arrive ce soir. Pauleta m’a dit qu’il ne l’avait pas vu…

Après l’attaquant qui marque en faisant faute, les arbitres qui avantagent le PSG, voici la nouvelle raison de se plaindre : Paris manque de fair-play. Sauf que quand on regarde l’action en entier, le tout manque de crédibilité. Souleymane Diawara tente de prendre la balle à Kalou, il n’y arrive pas, marche sur cinq mètres et s’effondre. Pendant ce temps, Pauleta a contrôlé la balle, Diawara est bien loin de lui, et il ne peut pas le voir. Il joue une action à deux contre quatre défenseurs avec Cissé, et cela se termine en but. Et chose amusante, les ralentis sont formels : aucun Sochalien ne s’est arrêté de jouer, et aucun Sochalien n’a ne serait-ce que lever le bras pour signaler le joueur à terre. Tous les joueurs, Sochaliens compris, se sont rendus compte qu’un joueur était au sol une fois le but encaissé [2].

Cliquez ici pour voir le but de Cissé

Et une fois de plus, ces indignations sochaliennes détournent l’attention du fait principal : Sochaux a encaissé un but après un grand pont d’Édouard Cissé. Il y avait effectivement de quoi chercher un prétexte coûte que coûte.

Le gardien qui usurpe sa place chez les Bleus

Enfin la dernière saillie significative date de 2007. À l’époque, Grégory Coupet est blessé, et Mickaël Landreau, alors Parisien, est le titulaire en équipe de France. Après un 0-0 au Parc des Princes en début de championnat, Jean-Claude Plessis, le président sochalien de l’époque, fait une sortie médiatique plus que surprenante. Il met en avant les performances de son gardien Teddy Richert — qui n’avait gardé son but vierge que parce qu’il avait été sauvé trois fois par ses poteaux. Il n’y a rien d’anormal à faire son auto-promotion, mais Plessis n’y va pas de main morte, et affirme que son gardien devrait être titulaire chez les Bleus à la place de ce Landreau, « qui n’a vraiment rien de plus ».

Si sa tentative de putsch pour Richert ne prendra pas du tout — en partie à cause de l’éclosion médiatique de Mandanda —, Plessis fait preuve d’un avant-gardisme très flatteur : il a été le premier à pratiquer le Landreau-bashing, procédé qui consiste à dénigrer les performances du gardien parisien quoi qu’il fasse. Ce qui conduira à son éviction des Bleus au printemps 2008.

Finalement, tous ces exemples montrent que les Sochaliens ont compris depuis longtemps ce que Christian Gourcuff a mis en œuvre cette saison : si l’on veut masquer ses propres carences, il suffit de s’indigner publiquement d’une attitude parisienne. Que cela soit justifié ou non, peu importe, insinuer une impunité du grand club de la capitale suffit amplement engendrer un flot de polémiques, qui seront au final toujours nocives pour le PSG. Et tant que cela fonctionne, les adversaires des Parisiens auraient finalement tort de s’abstenir…

Notes

[1] On pense notamment à l’expulsion de Laurent Robert à Monaco en 1999/2000, qui aurait été accompagnée de propos insultants (« J’aime pas ta gueule »).

[2] Par ailleurs, les directives se multiplient année après année pour le faire comprendre à ceux pour qui les habitudes font office de « règles du football » : c’est à l’arbitre d’arrêter le match, pas aux joueurs.

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8 votes

14 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    benj
    2 novembre 2009 10:41

    Finalement, il semblerait que les temps changent.
    Pas encore de plainte contre l’arbitrage qui avantage le PSG, pourtant il me semble que Francis Gillot soit assez spécialiste du genre. Tant mieux !

  • #2

    Parisiano78
    2 novembre 2009 15:12

    Francis Gillot :"on ne joue pas dans la meme cour" (et pas un mot sur le péno)…..Comme quoi,rien de telle qu’une bonne branlée pour remettre les choses à leurs place.

  • #3

    JP 25 90
    2 novembre 2009 17:52

    Pauvres parisiens
    Le jour ou la vidéo aidera les arbitres vous serez en ligue 2
    Si le pénalty d’hier soir n’est pas un scandale, il faut ré écrire les règles du jeu
    Le victoire, après la "faute" d’arbitrage n’est pas contestable tant sochaux a été inexistant. Toutefois, sans ce fait de jeu qui sait comment le match pouvait tourner ? Personne………
    effectivement, Sochaux n’a pas de poids dans le concert des gros du championnat (manque de moyens financiers pour les joueurs et "autre"…) mais si les règles pouvaient être les mêmes pour tous le monde, le jeu serait plus spectaculaire

  • #4

    Vivien Brunel
    2 novembre 2009 18:01

    Merci pour cette jolie illustration des propos de Gauthier dans cet article. `Mort de rire

    Je te laisse méditer là-dessus :

    Paulo Duarte (entraîneur du Mans après Sochaux-Le Mans) : « On a perdu contre une équipe de Sochaux qui jouait à douze, onze footballeurs et l’arbitre. Je suis furieux car il n’y avait pas de main de Loriot. Aujourd’hui, c’est l’arbitre qui a gagné le match. Même si mon gardien a arrêté le penalty, on s’est retrouvé ensuite à onze contre dix et cela a faussé la fin de match. Ce n’est pas la réalité du football. L’arbitre a cassé une semaine entière de travail sur une erreur flagrante. » (AFP)

    Pauvres sochaliens… Le jour ou la vidéo aidera les arbitres vous serez en ligue 2 Si le pénalty contre Le Mans n’est pas un scandale, il faut ré écrire les règles du jeu. Si les règles pouvaient être les mêmes pour tous le monde, le jeu serait plus spectaculaire

  • #5

    JP 25 90
    2 novembre 2009 18:12

    Puisque tu fais appel à ta mémoire, reprend les réactions de Kombouaré après PSG-OL.
    elles sont moins mesurées il me semble
    On a soigneusement évité de lui poser la question du pénalty hier soir
    Oups. Bien sûr, la ça arrangeait PSG…

  • #6

    Vivien Brunel
    2 novembre 2009 18:43
    Puisque tu fais appel à ta mémoire, reprend les réactions de Kombouaré après PSG-OL. elles sont moins mesurées il me semble

    Eh bien tu te trompes. ;) Archives consultées, voilà le résultat :
    - Kombouaré après PSG-Lyon : «  Le but de Gomis ? Je ne veux pas m’attarder là-dessus. L’important, c’est la façon dont on joue [et il enchaîne sur le jeu]. »
    - Kombouaré après Sochaux-PSG : « Le but de Luyindula ? Je ne veux pas en parler. La victoire est importante [et il enchaîne sur le jeu]. »

    Non seulement Kombouaré a toujours refusé d’insister sur les erreurs d’arbitrage, mais tu te trompes aussi en supposant que la question ne lui a pas été posée hier soir. Tes propos ne reposent que sur les clichés habituels… Presse + arbitres = pro-PSG / anti-Sochaux. Youpi…

    On a soigneusement évité de lui poser la question du pénalty hier soir Oups. Bien sûr, la ça arrangeait PSG…

    Eh oui, bien sûr, les forces obscures ont encore agi, oups, et ça arrangeait le PSG, lol, alors que chacun sait que sans ces aides arbitrales, le PSG serait déjà en L2… Sérieusement, ça vous fatigue pas, ces théories du complot ? Tu comprends donc pas que les arbitres peuvent simplement commettre des erreurs ?

    Par exemple contre Le Mans, vous avez été avantagés… Le PSG a été privé d’une victoire contre Lyon. Et à Valenciennes en début de saison, Philippe Kalt, l’arbitre d’hier, a « oublié » de siffler penalty pour une faute indiscutable sur Luyindula (et non, Kombouaré n’avait pas commenté non plus…). Enfin hier soir, sur une action très difficile à juger (Luyindula cherche la faute et accentue de manière grotesque sa chute, mais il est difficile de se prononcer sur le contact), Kalt a sifflé faute. Quand bien même il se serait trompé, ça ne mériterait pas de ressortir l’habituel refrain des petits clubs contre les gros favorisés par l’arbitrage… Les quelques exemples précédents montrent que c’est faux.

  • #7

    JP 25 90
    3 novembre 2009 09:39

    Belle communication soft
    Ca fait plaisir à voir (sans arrière pensée)
    Toutefois, on ne doit pas avoir les mêmes lectures
    Extrait de réaction de M. Kombouaré le 23/09
    PSG-OL : le coup de gueule de Kombouaré "Ça me fout les boules aujourd’hui. On perd deux points. Ça me rend fou de savoir qu’on a eu une erreur d’arbitrage et que l’arbitre a été influencé. Je ne peux pas l’accepter."
    C’est effectivement mesuré comme réaction vis à vis de l’arbitrage

  • #8

    Vivien Brunel
    3 novembre 2009 10:08

    Objection, votre honneur !

    Toutefois, on ne doit pas avoir les mêmes lectures Extrait de réaction de M. Kombouaré le 23/09 PSG-OL : le coup de gueule de Kombouaré "Ça me fout les boules aujourd’hui. On perd deux points. Ça me rend fou de savoir qu’on a eu une erreur d’arbitrage et que l’arbitre a été influencé. Je ne peux pas l’accepter." C’est effectivement mesuré comme réaction vis à vis de l’arbitrage

    Dans ma précédente réponse, j’ai cité les réactions de Kombouaré au lendemain du match (le 20 septembre), tels qu’ils ont été reproduits dans la presse nationale et sur Internet.

    Là, c’est autre chose : il s’agit de sa réaction à la révélation, trois jours après le match (le 23), du fait que Jean-Michel Aulas est allé parler à l’arbitre à la mi-temps, et qu’ils se sont isolés dans le vestiaire pour cela.

    Contrairement à ce que la sélection des propos que tu as faite peut laisser penser ;), Kombouaré ne râle pas contre l’arbitre (en mode « il a fait une erreur, il nous coûte le match, c’est un salaud ») mais contre Aulas !

    Le début de l’intervention de Kombouaré, que tu ne cites pas, c’est ça :

    C’est interdit de venir à la mi-temps, c’est trop grave. Discuter pour dire : « Je ne suis pas d’accord », ça peut arriver à la fin du match. A la mi-temps, ça ne se fait pas.

    Ça donne un autre sens aux propos… Il se plaint qu’Aulas ait mis la pression sur l’arbitre et que celui-ci ait été influencé, quelle que soit son honnêteté intellectuelle : quand on vient te reprocher ton taf à la mi-temps, t’es pas forcément serein en deuxième période. Il ne s’agit donc pas de contester l’arbitrage, mais la pression sur l’arbitre.

  • #9

    Style37
    3 novembre 2009 16:52

    MDR " notamment celles de l’insupportable Zaïri " . Cher auteur que veut dire " l’insuportale Zairi ? " car il peut avoir plusieurs sens . Si c’est celui que je pense il n’a pa lieu d"etre vu le nombre de fois ou il passé les defenseurs d’une FACILITE DECONCERTANTE logiquement les defenseurs font des fautes face a ce genre de joueur qui provoque beaucoup ! donc par consequent NE PARLEZ PAS DE SIMULATIONS MAIS PLUTOT DE HAINE DE LA PART DES DEFENSEURS ! . Sinon en ce qui concerne l’article en lui meme il est tout a fait vrai ce qui est dit, de nos jour le foot ce resume par de la " magouille" .

    Cordialement

  • #10

    Gauthier B.
    3 novembre 2009 18:51

    Bonjour,

    Zaïri, lorsqu’il jouait à Sochaux, était insupportable pour les adversaires car il tombait tout le temps, systématiquement, au moindre coup de vent. Fiorèse était un roc à côté de lui. Les adversaires n’avaient même pas à faire faute : il tombait quoi qu’il arrive. Sa dernière demie-heure lors du PSG-Sochaux de 2004 en est le meilleur exemple : il a passé plus de temps le nez dans la pelouse à se tordre de douleur que debout.

    Par ailleurs, je pense aussi qu’il était insupportable par son jeu, à base de dribbles improbables et par dessus tout inutiles. Pour moi, il fait partie de ces joueurs-otaries, bon à ne faire que des numéros de cirque (comme Cristian ROdriguez quand il est arrivé à Paris). Pour gagner un match, c’était une autre histoire. D’ailleurs, depuis Sochaux, je ne crois qu’il ait fait carrière. Il ne s’est même pas imposé à Nantes. Tu dis qu’il passait les défenseurs avec une facilité déconcertante, personnellement, ce joueur était loin de m’inquiéter quand il rentrait face au PSG.

    Par contre, je m’insurge contre ta dernière phrase : je n’ai jamais dit que le foot se résumait à de la magouille ou tout autre propos de bistrot du genre. Si tu as compris ça, c’est qu’encore une fois je me suis mal exprimé. On va dire ça…

  • #11

    commentateur anonyme
    4 novembre 2009 06:18

    Zairi joue maintenant la ligue des champions avec l’Olympiakos

  • #12

    Gauthier B.
    4 novembre 2009 11:10

    Oui c’est vrai, il joue la Ligue des Champions. Tout comme Didier Domi dans le même club. Tout comme Cédric Bardon qui la joue régulièrement avec le Levski Sofia et à Famagouste l’an dernier. Tout comme Charles-Edouard Coridon l’a jouée chez nous, en y marquant même un super but.

    Et après ? Ca veut dire quelque chose sur le niveau de tous ces joueurs ? Tu penses que quelqu’un qui n’était pas titulaire à Sochaux, qui ne s’est imposé ni à Nantes, ni à Boavista et qui après des années de galère joue le haut du tableau en Grèce est vraiment en train de faire une grosse carrière ?

    Après, peut-être que ce joueur a changé sa façon de voir le foot, et qu’il a enfin compris que le dribble n’était pas le seul aspect de ce sport. Mais à l’époque, Zaïri était insupportable, dans tous les sens du terme.

  • #13

    Style37
    4 novembre 2009 19:04

    Je ne suis pas d’accord avec toi sur le fait que tu dis que Zairi fait des dribbles inutiles ,, tu n’a qu’a simplement consulté les archives, le peu temps qu’il joué il amenait beaucoup vers l’avant avec sa vitesse, et sa technique et parfois meme des assists ! il n’y avais qu’a voir ses belles prestations en UEFA face au tenors d’europe ! . Zairi avait seduit des bons clubs comme l’INTER, Lyon, ou encore Marseille. Bref tout ceci pour te dire que chaque joueur a son potentiel lui c’est sa technique et sa vitesse qui font de lui un bon joueur il n’y a qu’a voir ses prestations actuelles au seins de l’olympiakos que ce soit en LDC ou en Championnat , on le retrouve beaucoup plus efficace qu’auparavant.

  • #14

    Gauthier B.
    4 novembre 2009 21:14

    Effectivement, mon jugement se base sur ce qu’il faisait à Sochaux puis lors de son bref passage à Nantes. Si en Grèce, il a progressé comme tu dis, je te crois sans problème.

    En revanche, sur sa supposée grosse cote, il est tout de même étrange qu’un joueur convoité par les plus grands clubs ne se soit jamais imposé à Sochaux, et surtout, soit finalement parti sur la pointe des pieds en Arabie Saoudite. Je n’ai jamais suivi Sochaux attentivement, donc tu en sais sûrement bien plus que moi. Mais à chaque fois que je le voyais jouer, je le trouvais particulièrement nocif à sa propre équipe.

    Mais il y a aussi une question d’appréciation : comme je l’ai dit dans un autre post, j’ai vraiment du mal avec les joueurs qui font des actions un peu sans réfléchir ou pour épater la galerie, sans penser à l’utilité de leur geste.

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