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Résumé du match : Evian TG 2-2 PSG

[J06] Evian TG 2-2 PSG : résumé du match

dimanche 18 septembre 2011, par Gauthier B.

Après la coupe d’Europe en milieu de semaine, Paris renoue avec le championnat à l’occasion d’un déplacement à Annecy pour affronter Evian Thonon-Gaillard. Le promu devait faire sans l’international danois Christian Poulsen, mais tout le reste de l’effectif était disponible. Les deux joueurs formés au PSG — Brice Dja Djédjé et Jérôme Leroy — étaient alignés d’emblée au contraire de Sidney Govou, sur le banc de touche. Du côté parisien, Antoine Kombouaré déplorait les absences de Sakho, Hoarau, Sissoko et Bisevac. Par rapport à la dernière rencontre de championnat, deux anciens blessés réintégraient le onze de départ : Armand en défense centrale à la place de Camara, et Chantôme au milieu à la place de Bodmer.

Le match en bref

Comme souvent ces derniers temps, la rencontre commence par une domination de l’adversaire du PSG. Les joueurs offensifs du PSG ne se trouvent pas, et les locaux ont ainsi la maîtrise du ballon. Cela ne se concrétise toutefois pas par des situations dangereuses. Et au moment où les Parisiens commencent à s’aventurer dans le camp adverse, ils se font prendre en contre : Cearà, le long de la touche, tente une passe vers l’avant que Tie Bi contre de la main. L’arbitre ne signale rien, et les joueurs d’Evian TG partent à l’attaque. Khlifa s’avance sur la gauche, sert Sagbo à l’entrée de la surface. L’attaquant contrôle, et donne un petit ballon dans la profondeur. Armand parvient à toucher le ballon, mais ne réussit pas à le dévier suffisamment : seul face à Sirigu, Jérôme Leroy réussit son intérieur du pied et ouvre le score (1-0, 14e).

Paris a du mal à réagir et cinq minutes plus tard, un centre venu de la gauche, dévié de la tête, atterrit sur Armand, surpris, qui ne peut que renvoyer sur un attaquant adverse. Le défenseur parisien se jette pour tacler, fait faute, et Sébastien Moreira siffle un penalty logique. Sagbo le transforme en prenant Sirigu à contre-pied (2-0, 20e). Les Haut-Savoyards sont alors euphoriques et, sur un corner, Angoula expédie une tête puissante que le portier du PSG parvient à claquer. Le milieu de terrain Rabiu tente un peu plus tard une frappe du gauche qui passe au-dessus.

La demi-heure de jeu approche et les joueurs parisiens arrivent enfin à évoluer durablement dans le camp adverse. Un long centre de Tiéné atterrit au second poteau sur Ménez. Celui-ci dribble et centre devant le but : le capitaine Barbosa, revenu à pleine vitesse, est proche de marquer contre son camp. Après une frappe lointaine mais hors-cadre de Nenê, les joueurs de Bernard Casoni commencent à montrer quelques signes de fatigue et à perdre leur lucidité. Le milieu de terrain très actif Tie Bi manque une passe en retrait pour son gardien, Gameiro en profite et frappe instantanément du gauche, mais le portier Andersen dévie le tir en corner. Juste avant la mi-temps, Ménez, plein axe, sert Pastore dos au but, devant la surface. L’Argentin temporise un peu, puis accélère au milieu de plusieurs joueurs. Il parvient à se sortir de l’étau, pousse son ballon pour éliminer le dernier défenseur et effectue une frappe croisée qui laisse Andersen immobile (2-1, 43e). Après un début d’échauffourée entre Tiéné et Leroy — les deux hommes seront convoqués par l’arbitre à la mi-temps —, les joueurs rentrent aux vestiaires.

À la reprise, le match continue sur les mêmes bases que lors de la fin de la première période : les haut-Savoyards ne peuvent plus attaquer, et les Parisiens ne jouent que dans le camp adverse. Il va en résulter une pluie de situations favorables pour les hommes de Kombouaré. C’est d’abord Gameiro qui, servi par Nenê, s’infiltre dans la surface. Il ne parvient pas à amorcer une frappe alors qu’il est face au portier, et se résout à adresser une passe en retrait, dégagée par Angoula. C’est ensuite un coup franc excentré de Nenê, joué en retrait, qui engendre une frappe de Gameiro frôlant la lucarne. Le milieu gauche brésilien tente ensuite un tir du droit qui passe au-dessus, puis un centre que Gameiro reprend de la tête : cela se termine dans les bras du gardien.

Largement dominé, Evian TG parvient tout de même à inquiéter Sirigu. Jérôme Leroy tire en angle fermé, et le portier parisien repousse comme il peut. C’est ensuite Rabiu qui envoie une demi-volée au-dessus des cages. Paris repart à l’attaque, et aurait pu notamment bénéficier d’un penalty après une poussée sur Gameiro. Le même Gameiro aura ensuite une énorme occasion : lancé par Pastore, il se présente face au gardien mais préfère tenter une remise — mal effectuée — pour Pastore, ce qui ne donnera rien. Du côté de la défense parisienne, l’arbitre-assistant est gêné par le soleil rasant, et cela se voit sur un long ballon où Sagbo, largement hors-jeu, peut tenter un contrôle et une reprise — au-dessus — sans qu’un coup de sifflet ne retentisse. Paris continue à attaquer, et Ménez tente une énième percée balle au pied puis sert Gameiro, dont la frappe écrasée est captée facilement par Andersen.

Une fois le dernier quart d’heure entamé, l’entraîneur parisien procède à un double changement : Bodmer et Erding remplacent Matuidi et Nenê. Paris passe en 4-4-2. Cearà envoie un coup franc qu’Andersen sort en corner ; le capitaine parisien le botte au premier poteau, Erding dévie pour Bodmer, devant le but, qui pousse le ballon au fond des filets (2-2, 80e). Très étonnamment, après avoir tout fait pour revenir au score, Paris semble se relâcher et dans les dix dernières minutes, ce sont les locaux les plus dangereux. Sagbo adresse notamment une frappe au-dessus et un raid solitaire d’un milieu de terrain est stoppé de justesse par Armand. La rencontre s’achève donc sur ce match nul, que Paris est allé chercher courageusement, mais les trente mauvaises premières minutes ternissent clairement la prestation d’ensemble du PSG.

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16 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1
    9 votes
    ClemTlse
    18 septembre 2011 19:50

    Allez… J’m’y recolle !

    - Sirigu  : 2 buts sans pouvoir faire grand chose. Un belle claquette pour éviter le 3-0 qui aurait scellé les espoirs parisiens. 6
    - Tiéné  : souvent abandonné sur son côté, il a été en dessous de ses dernières prestations. 5
    - Armand  : pas content de le revoir (ClemTlse, la girouette). Il a fait une rentrée abominable défensivement. AK a pris un risque en remplaçant Camara (qui avait plutôt assuré jusque là, et qui avait un match avec Lugano) par Armand, visiblement encore trop juste… Ou plus au niveau ??? Personne ne le souhaite. 3
    - Lugano  : bonnes interventions de la tête mais plusieurs fois pris de vitesse. Pas de complicité dans le jeu avec Armand, ce qui n’est pas une surprise. 4.5
    - Cearà  : Bonne activité défensive (un beau sauvetage à la fin du match) et offensive (un bon coup-franc et des montées). Tirerait-il mieux les corners que Nenê ? "L’homme du match", sans aucun doute. 6.5
    - Matuidi  : moi qui l’encense depuis le début de la saison, il faut admettre qu’il a dû couler la bielle annoncée précédemment. Très timide à la récupération, malgré l’aide de Chantôme. 4.5
    - Chantôme  : manque de pressing cohérent de sa paire avec Matuidi. Quelques initiatives à la construction. 5.5
    - Nenê  : altruiste sur plusieurs coups mal négociés par l’équipe et assez disponible, même s’il ne retrouve pas sa vitesse et sa précision clinique de l’an passé. 5.5
    - Pastore  : invisible les 2/3 du match, il réalise son éclair de génie habituel. Moins d’influence offensive, et bien moins d’implication défensive que contre Salzbourg. 6
    - Ménez  : il a semblé fatigué et finit son premier match depuis Lorient sans avoir été décisif (je ne compte pas sa passe sur le 1er but, 100% pour Pastore). 5
    - Gameiro  : meilleur que contre Brest, il a réalisé quelques bonnes actions, mais a aussi fait preuve d’une trop grande passivité ou de maladresse sur d’autres (notamment sa mauvaise passe pour Pastore). Au lieu de chouiner contre Nenê, Ménez, l’arbitre, ou je ne sais qui d’autre, on attend de lui plus de concentration. Frustré de ne pas avoir marqué depuis 3 matchs ? 5

    Remplaçants
    - Bodmer  : à le mérite de marquer. Sinon, rien.
    - Erding  : à le mérite de faire une bonne déviation pour Bodmer. Sinon, rien, puisque le PSG s’est effondré (de fatigue ?) après son second but.

    Peut-être émoussé par son match européen, le PSG réalise une première mi-temps indigente. La réaction en seconde mi-temps ne peut cacher quelques points noirs récurrents depuis le début de saison : aucun pressing collectif, ni remontée en bloc. D’habitude, au moins Matuidi s’en charge seul, du pressing. Aujourd’hui, il était en méforme. Plus généralement, aucun bloc soudé défensif ne se dessine, et l’équipe peine à attaquer ensemble. Une charnière centrale à stabiliser d’urgence. De plus, le PSG ne peut plus se permettre de se faire systématiquement balader pendant la première demi-heure contre des équipes du calibre de Lorient, Brest, ou Evian TG, ni de s’en remettre uniquement à un exploit individuel de l’un ou de l’autre.

  • #2

    libro
    18 septembre 2011 20:24

    Paradoxalement, ce match peut devenir référence.
    mené 2-0 au bout de 20 mns pour finalement ramener 1 pt et de belle manière.
    Ce match me semble de référence car je trouve qu’il y a de l’amélioration dans le jeu collectif, on revient au mental, c’est un avertissement dans les faits quant au discours de Kombouaré la veille à ne pas s’enflammer et à trop tricoter.
    Concernant AK, mettre Armand en défenseur central fut un très mauvais choix ce soir, à l’extérieur le match lui donne tort mais raison quant à son coaching de fin de match.
    Ce qui me surprend au regard de tous les matchs du PSG depuis le début de saison, au delà de chacune de nos 1ere mi temps ratées, c’est qu’on semble mettre nos adversaires a l’amende physiquement.
    Vraiment, ce PSG peut faire mal.

  • #3

    psgpsg
    18 septembre 2011 20:53

    bodmer rien en dehors du but ? il a récupéré, relancé et très bien combiné avec ménez à la fin , lent mais efficace

    armand c’est bien battu en 2ème temps

    mais bonne équipe d’evian physiquement et techniquement en tous les cas sur ce match !!

  • #4
    5 votes
    Shinichi
    18 septembre 2011 21:07

    Euh… Il a touché combien de ballon Gameiro ? J’ai compté 3 actions ?

    Ca colle toujours pas avec lui.

    De plus il rate un but tout fait sur une caquade d’un defenseur ETG

    Apres je ne commenterai pas plus car je n’ai vu qu’un résumé et écouté le match sur RMC…

  • #5
    7 votes
    Roqui
    18 septembre 2011 21:44

    C’est vrai que Gameiro vendange une belle occase, à sa décharge il n’a pas reçu beaucoup de ballon, il a dû reculer pour venir le chercher et sur un contre il fait le mauvais choix en servant Nénê (?) à gauche au lieu de Pastore à droite …
    C’est un nul qui pour moi s’apparente à une défaite, car un titre de champion se construit généralement face aux "petits", cela reste 2 points de perdus qu’on ne regagne pas !

  • #6
    7 votes
    libro
    18 septembre 2011 22:07

    @Roqui
    Pas tout à fait, un titre se construit sur la façon dont une équipe arrive à revenir dans un match quasi perdu après 3 matchs en 1 semaine…
    Et une équipe s’évalue, au-delà du résultat, pour voir si elle évolue.
    Le PSG de toutes ces dernières saisons ne seraient jamais revenues au score, là oui.
    11 points, à 3pts du leader sans ne jamais avoir joué avec son équipe titulaire , du moins en défense, moi je trouve cela plutot très positif.
    Pastore, avec la pression qu’il avait , ses stats à 2 buts 2 passes decisives en 3 matchs titulaire, au-delà du joueur, c’est que le groupe vie bien quand des mecs comme ça s’adaptent aussi bien.
    Ca sent super bon si l’équipe arrive à gommer ses suffisances et sache rester humble.
    J’aime vraiment bien la tournure de ce match, ca va encore donner du poids à AK dans le vestiaire.

  • #7

    Euwe
    18 septembre 2011 23:39

    On peut toujours gloser sur les compositions d’équipe, les faits de jeu ou le niveau collectif/individuel mais en foot tout peut arriver. Regardez le 2-2 du barca contre milan !
    Donc outre un match que je ne repasserai pas en boucle ce que je retiens c’est d’avoir les nerfs pour revenir et ça c’est fort.
    So excellent match référence…

  • #8

    commentateur anonyme
    19 septembre 2011 00:56

    Dans quinze jours on sera un peu plus fixé : Montpellier, Bilbao, Lyon en une semaine…

  • #9

    commentateur anonyme
    19 septembre 2011 08:44

    Bodmer et Erding remplacent Matuidi et Nenê
    Erding dévie pour Bodmer, devant le but, qui pousse le ballon au fond des filets

    Ca c’est du coaching !!
    Bien vu AK !!

  • #10

    Roqui
    19 septembre 2011 09:34

    @libro :
    Je suis en partie d’accord avec toi (l’equipe n’a encore pas joué avec son potentiel maximum, les automatismes ne sont pas encore là, …) Ceci étant, c’est un résultat frustrant ! au coup d’envoi, il était raisonnable de penser à une victoire. Certes, le premier but d’Evian est particulièrement chanceux et la doublette Armand-Lugano manque de repères ce qui explique (en partie) le 2eme … Mais, je reste quand même perplexe sur les entames de match. Si face à Brest et Salzbourg, nos adversaires sont plus en réussite, il n’y aurait pas eu à crier au scandale que nous soyons menés au score … face au plus gros calibres qui s’annoncent (Montpellier et Lyon), il faut sérieusement être conquérant d’entrée, sinon …

  • #11

    clark1002
    19 septembre 2011 09:41

    Ce qui me dérange dans le jeu du PSG, c’est l’absence de liant "vertical" ! Je m’explique : les équipes sont passées du 442 au 4231 que j’assimile à un 433. Le but étant de serrer les lignes et de se couvrir mutuellement, il doit y avoir une relation avec le latéral gauche, le milieu gauche et le milieu défensif avec des permutations et un soutien défensif…mais aussi offensif. Or à Paris, Néné, Pastore et Menez jouent entre eux, se servent des appels de leurs partenaires sans jouer avec eux…Pas bon ! Lorsque Tiene monte, Néné doit se recentrer et Matuidi(si c’est lui à gauche) couvre(ça peut être Armand…c’est un choix). Là , Tiene monte, Matuidi reste bas(d’où un fossé avec les attaquants et une absence de récupération SYSTEMATIQUE des 2nds ballons), Néné reste dans le couloir obligeant, Gameiro et Pastore à venir vers le ballon…Au final, on a 4 joueurs à gauche dans 10 m², 1 seul joueur pour mettre la pression sur les centres…Et le reste de l’équipe à la ligne médiane…Idem du côté droit ! Je ne sais pas si vous arrivez à me suivre, si j’arrive à traduire mon impression mais Paris doute et ne joue pas à fond…Sinon on verrait Matuidi et Chantôme plus haut et Pastore et Gameiro moins attiré par le ballon ! A méditer ou à me corriger !

  • #12

    clark1002
    19 septembre 2011 09:51

    D’ailleurs, pour étayer mon analyse, celui qui joue juste(dans le positionnement), c’est Bodmer qui suit les attaques et reste souvent sur les centres dans l’axe. D’accord, il a plus de mal défensivement mais au moins, il n’est pas partout(et nulle part).
    Pour avoir plus de consistance, Il ne doit pas y avoir plus de 10 mètres entre chaque joueur…ça permettrait de placer un bloc dans le camp adverse, de voir nos milieux défensifs plonger…et si on doit faire une faute, on sera à 60 mètres de nos buts…pas à 20 mètres.
    Le risque, c’est qu’au début, tu peux en prendre 4 en contre mais au final, tu as une équipe qui maitrîse et qui fait reculer l’adversaire ! Question de confiance et d’intelligence après !

  • #13

    Erzogal
    19 septembre 2011 10:12

    @Clark1002 : Non, FAUTE Clin d'oeil ! Paoa Gourcuff a dit que la distance idéale était de 12 m entre chaque joueur. Et Papa Gourcuff il a toujours raison, même que c’est sur canal plus qu’ils l’ont dit. Allez hop, tu sors `Mort de rire !

  • #14

    clark1002
    19 septembre 2011 14:20

    Autant pour moi, Erzogoal `Mort de rire, je ne savais pas que Gourcuff avait parlé de 12 mètres…J’aimerais bien le voir avec un effectif comme le PSG, Papa Gourcuff…Il pourrait même se payer son fils…

  • #15

    Gauthier B.
    19 septembre 2011 14:30

    Gourcuff a déjà eu une équipe avec des moyens plus conséquents, Rennes, et cela a été un échec cuisant, le club terminant 12e, alors que son prédécesseur, Paul Le Guen, restait sur une belle 6e place. Et c’est justement quand Gourcuff était loin de Lorient que les Merlus ont gagné le seul et unique trophée de leur histoire avec une coupe de France…

  • #16

    ClemTlse
    19 septembre 2011 20:14

    J’ai un pote qui s’appelle Benjamin Gauthier (véridique) et fan "historique" de Lorient (exilé dans le Gers)… et qui m’avait rappelé, à peine énervé, les faits que notre B. Gauthier local mentionne ci-dessus. Rendons grâce à Yvon Pouliquen pour l’unique titre du FCL, la CdF 2002 (après l’avoir gagnée en 2001 avec le RC Strasbourg).

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