PSGMAG.NET est définitivement fermé depuis 2013.


 

Série de cinq portraits inédits de l’ancien président du PSG

[PSG-Nantes] Hommages à Francis Borelli (5/5)

Les déclarations d’octobre 2007, les matches PSG-Rennes et PSG-Nantes

lundi 15 septembre 2008, par Vivien B.

[PSG-Nantes] Hommages à Francis Borelli (5/5)

Ce dimanche 14 septembre 2008, à l’occasion du match Paris SG - FC Nantes (5e journée de Ligue 1), la tribune présidentielle du Parc des Princes a été officiellement rebaptisée « Tribune présidentielle Francis Borelli », en hommage à l’ancien président du PSG, décédé en octobre dernier. Cet honneur fait à « l’homme à la sacoche » illustre l’importance de son oeuvre pour le football à Paris. À cette occasion, nous vous proposons de revenir sur Francis Borelli, les aspects les moins connus de son parcours et sa personnalité, grâce à l’aide de sa famille.
Cinquième partie : les hommages qui lui ont été rendus après sa mort (découvrez les 5 parties)

Francis Borelli est décédé le 2 octobre 2007, à 75 ans, des suites de la maladie d’Alzheimer, dont il souffrait depuis sept ans et qui l’obligeait à vivre dans un centre médicalisé dans l’Essone depuis 2004.

Parmi les milliers de personnes ayant assisté aux obsèques à l’Église Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine figuraient des dirigeants, des joueurs — de toutes les époques du club, des journalistes, mais aussi des anonymes, amateurs de football ou supporters parisiens et cannois.

Paris SG 1-3 Stade Rennes, 6 octobre 2007

JPEG - 412 ko
Le siège de Francis Borelli est resté vide...
Photo Pipo Bajo

Le Paris SG a rendu hommage à son ancien président lors du week-end suivant son décès : l’ensemble des équipes du club, depuis les poussins jusqu’aux vétérans, ont respecté une minute de silence en sa mémoire. Au Parc des Princes, à l’occasion du match PSG - Rennes, les joueurs parisiens ont porté un brassard noir, et tout le stade a observé deux minutes de silence absolu, durant lesquelles seuls le grésillement des talkie-walkies et le bruit lointain des sirènes provenant des rues avoisinantes se faisaient entendre.

JPEG - 445.2 ko
Portrait de Francis Borelli sur la pelouse (photo PIPO BAJO)
Photo Pipo Bajo

Cliquez-ici pour regarder la minute de silence depuis la tribune Boulogne

La minute de silence depuis Boulogne

Cliquez-ici pour regarder la minute de silence depuis la tribune G

La minute de silence depuis la tribune G

Cliquez-ici pour regarder des images d’archives et de PSG-Rennes

Images d’archives ({Canal +}) et de PSG-Rennes

Kop of Boulogne et tribune K

En Bleu haut, la voile géante « notre histoire deviendra légende » est déployée, sous-titrée d’une banderole signée « tribune Boulogne » : « sans toi, elle n’aurait jamais vu le jour… Merci Francis !!! ».

Puis un tifo sur toute la tribune laissait apparaitre le message suivant : « Aux grands hommes, le Parc des Princes reconnaissant. M. Borelli au panthéon du Paris Saint-Germain… Merci Francis ! »

La Brigade Paris a déployé un message simple, pour un tifo de feuilles noires : « Au revoir M. Borelli ».

Virage Auteuil et tribune G

À Auteuil, les Lutèce Falco et les Supras ont réalisé un tifo sur tout le virage : « Adieu Francis » en bleu, «  Aujourd’hui saigne le coeur de Paris. Repose en paix président Borelli » en rouge.

JPEG - 416.2 ko
Tifo du Virage Auteuil (photo PIPO BAJO)
Photo Pipo Bajo

Les Lutèce Falco ont également déployé plusieurs banderoles :
- « 25 ans après, c’est le Parc qui s’incline devant vous Président »
- « Paris vivait en toi, tu vivras toujours en nous… »

Plusieurs banderoles en G, chez les Authentiks (bleu) et les Puissance Paris (rouge) :
- « “Le PSG, c’est tout mon amour, c’est ma passion.” Merci monsieur Borelli »

- « Ici c’est le Parc d’un Prince. Reposez en paix… »

- « “On pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs parisiennes qui illuminent mon coeur.” Borelli »

D’autres infos

- Supras Auteuil
- Lutèce Falco
- Authentiks
- Puissance Paris
- PSG by Gyz
- Mouvement-ultra

L’AS Cannes a également rendu hommage à celui qui fut son président durant quatre saisons au début des années 1990 : les Ultras Kaos (supporters cannois) ont déployé une banderole « adieu Francis » durant le match Cannes - Laval, au début duquel une minute de silence fut respectée.

Paris SG 1-0 FC Nantes, 14 septembre 2008

PNG - 142.6 ko
Tribune Francis Borelli

Le 6 octobre 2007, lors du match PSG - Rennes au cours duquel le club rendit hommage à Francis Borelli, le siège situé sur la droite du président de l’époque, Alain Cayzac, dans la « corbeille » présidentielle du Parc des Princes, fut laissé vacant. Dimanche 14 septembre, c’est toute la tribune présidentielle (les tribunes A, B, C, D, E et F) qui a pris officiellement le nom de l’ancien président parisien, et s’appelle désormais Tribune présidentielle Francis Borelli.

Une cérémonie a réuni notamment Charles Villeneuve, Alain Cayzac, Simon Tahar, Michel Denisot, Jean Tiberi et Bertrand Delanoë. Cité par le site officiel du PSG, l’actuel Maire de Paris a rendu hommage à Francis Borelli : « Nous n’oublions pas quelqu’un quand il a servi le club avec panache et générosité comme l’a fait Francis. Je suis également très ému de voir toute la famille PSG réunie pour cette occasion. »

PNG - 590.6 ko
Inauguration de la tribune Borelli

Les photos des tifos en tribunes lors de ce match sont disponibles dans un article dédié au match PSG-Nantes : Reportage photos : PSG 1-0 Nantes (14/09/2008).

Autres réactions

Supporters parisiens

Le Paris SG a mis des années à se construire pour devenir un club connu et reconnu à travers le monde. Créé par des amoureux du football, il a été amené en peu de temps à être présidé par un « sacré bonhomme ». De ces années où le Parc regroupait une minorité d’amoureux du club noyée parmi ceux des autres clubs, Francis Borelli a petit à petit façonné et le PSG, et son public …

Il a réussi à fédérer autour de lui, par son amour et sa gouaille, des partenaires qui ont contribué à l’essor du PSG et des joueurs de calibre international qui ont apporté les premiers trophées à notre club. La France a alors découvert un soir de finale de coupe de France cet homme aux cheveux grisonnants amoureux de son club embrassant à genoux la pelouse après la victoire de son Paris Saint-Germain face à un grand de l’époque.

Combien de fois ce Président a-t-il défendu corps et âme nos couleurs pour les amener en haut de la scène nationale et internationale ? Les années fastes du club au milieu des années 1990 lui appartiennent aussi car son héritage avait déjà poussé le PSG à aller jusque-là. Et le foot déjà moderne l’avait poussé vers la sortie.

Cet homme si gentil, si déterminé nous a quittés en ce mois d’octobre 2007, en laissant en fin de compte un grand vide au fond du cœur de tous ceux qui ont connu les années Borelli. Car oui ces années-là portaient son nom … C’est dire l’importance et la sympathie générale que dégageait Monsieur Borelli.

Adieu Francis Borelli, la famille du PSG a perdu l’un de ses piliers et devient un peu plus orpheline. Pour ceux présents durant toutes ces années, resteront gravées ses phrases, coups de gueule et gestes d’amour… Pour ceux présents à Istanbul, restera gravée la gentillesse et la simplicité du personnage.

Pour les autres, juste cette phrase de Monsieur Borelli qui mériterait sa place dans n’importe quelle devise de groupe Ultra’ amoureux de ses couleurs : « LE PSG EST QUELQUE CHOSE D’EXTRAORDINAIRE – C’EST TOUT MON AMOUR - IL N’Y A RIEN QUI NE ME SOIT ARRIVÉ DE MIEUX »

Samedi mes amis, chantons d’abord pour lui. Rendons-lui un dernier hommage vibrant pour qu’il soit une fois de plus fier de son PSG !

LUTÈCE FALCO 1991

Lettre à Francis Borelli

Paris, le 4 octobre 2007

Monsieur,

C’est le cœur serré que nous avons appris que la lutte qui vous opposait à une terrible maladie avait pris fin ce mardi 2 octobre 2007.

La mélancolie a été la première émotion à nous envahir. Après vous avoir chaudement pleuré, c’est un second sentiment qui nous a animés. Le souvenir de l’Homme que vous fûtes et de la ferveur qui vous animait. Vous étiez, et resterez à jamais, pour nous tous le symbole de notre foi, et parfois de notre nostalgie, dans un football sain, pétri de valeurs humaines, de cohérence et d’authenticité.

Jamais nous ne pourrons oublier votre simplicité et l’Amour que vous portiez pour le Paris-Saint Germain au fond de votre cœur, amour que vous n’avez jamais cessé de clamer et de prouver, même au soir de votre vie.

Vous étiez un des pères fondateurs de notre club. Et nous étions tous vos enfants. C’est dans les principes que vous avez incarné, et en faisant vivre jour après jour votre mémoire, que nous élèverons nos propres enfants.

Car tant que vivront des Hommes comme vous, monsieur Francis Borelli, l’honneur et l’histoire du Paris-Saint Germain, l’honneur et l’histoire de votre club, continueront à s’écrire.

Les SUPRAS AUTEUIL 1991 – En Deuil -

Joueurs

- Michel Platini : « Il m’avait écrit une lettre d’amour pour que je rejoigne le PSG. Il aimait le football, il donnait toute sa passion. C’était un homme remarquable et formidable. Il était un des premiers dirigeants de clubs à appeler chacun de ses joueurs Monsieur. J’avais une grande estime pour lui. […] C’était un président amoureux de son club, passionné par ses joueurs. »

- Philippe Jeannol (joueur du PSG de 1984 à 1991) : « Nous avons passé sept ans ensemble au PSG. Je me souviens d’un Président “père de famille”, passionné et proche de ses joueurs. Il voulait faire du PSG un club familial. Le titre de Champion en 1986 a été fantastique pour les joueurs évidemment, mais surtout pour lui. C’était la juste récompense de ses efforts. Quand je suis venu de Nancy à Paris, j’ai été marqué par son accueil chaleureux. C’était un séducteur et un gentleman. Aujourd’hui, j’ai l’impression de perdre quelqu’un de ma famille. »

- Luis Fernandez (joueur du PSG de 1978 à 1986) : « J’ai beaucoup appris aux côtés du Président Borelli. Je suis profondément triste par sa disparition. Je lui dois tout, le PSG lui doit tout et il ne faut pas l’oublier. […] Pour moi, c’était un deuxième père. J’ai perdu le mien à 6 ans, et c’est Francis qui m’a recruté au club. Ensuite, il m’a lancé comme entraîneur à Cannes. Il a marqué le PSG à tout jamais. Avec Daniel Hechter, ils ont contribué à faire de Paris ce grand club qu’il est aujourd’hui. Je garde en mémoire son élégance et son côté bon vivant. »

Luis Fernandez évoque le souvenir de Francis Borelli
Quelques rappels après 4 minutes — le plus intéressant se passe à partir de la 14e minute

- Dominique Rocheteau (Capitale Foot, septembre 2000) : « Francis Borelli était un président fabuleux ! C’était un passionné qui aimait ses joueurs. Il a fait des choses extraordinaires, notamment quand je me suis retrouvé à l’hôpital. »

- Boubacar Sarr (joueur du PSG de 1979 à 1983) : «  Le PSG était encore une jeune équipe et il a travaillé pour le hisser en haut du tableau. C’était un Président amoureux de son club et proche de ses joueurs. »

- Vahid Halilhodzic (joueur du PSG de 1986 à 1987) : « Francis Borelli était un grand Monsieur. Il m’a marqué par sa gentillesse et sa générosité. C’était un personnage atypique du football, enthousiaste, amoureux du Paris Saint-Germain et de ses joueurs. J’ai une grande estime pour tout ce qu’il a apporté. Je n’ai que rarement rencontré de personne aussi exceptionnelle. »

- Paul Le Guen : « J’ai eu malheureusement des nouvelles inquiétantes récemment par le président Cayzac sur l’état de santé de Francis Borelli qui se dégradait. Je n’ai donc pas été surpris par cette annonce. C’est un président marquant qui s’en va. J’ai une anecdote à ce sujet, je l’ai rencontré en 1989. C’était une rencontre atypique, on avait déjeuné ensemble au Café de la Paix à Paris. Il a continué à m’appeler par la suite, à prendre de mes nouvelles. Il était très très attaché au club, il était amoureux du PSG, ça se ressentait dans nos discutions. A chaque fois, je ressentais une vraie passion pour son club quand on se parlait. C’est vrai aussi que c’était un personnage particulier avec des images, des gestes, qui vont rester de lui. Il n’a pas été mon président, je suis arrivé plus tard mais il a marqué l’histoire du club. Le plus bel hommage serait la victoire contre Rennes, ce serait le mieux. »

- Jean-Marc Pilorget (sur Planète PSG) : « C’est avant toute chose un homme remarquable, d’une grande bonté, d’une grande gaieté, ç’a été pour moi un très bon président, très humain, qui a véritablement aimé son club et ses joueurs, mais tous ses joueurs, sans exception. Lorsqu’il faisait venir quelqu’un, il cherchait d’abord à connaître l’homme avant de connaître le footballeur. C’est une relation qui a totalement disparu dans le football d’aujourd’hui. J’ai beaucoup de respect pour ce qu’il a fait pour le Paris Saint-Germain.

C’est vrai que j’avais un rapport particulier avec lui, plus fort que le simple rapport président–joueur. Celui qui avait le rapport le plus étroit avec Francis, c’était incontestablement Luis (Fernandez), mais derrière, je pense avoir été le plus proche de lui. Il m’a beaucoup aimé et je l’ai moi-même beaucoup aimé. Il a toujours été là pour moi. Par exemple, à l’époque de mon accident de voiture en 1983, il devait partir au Brésil en vacances. Mais lorsqu’il a appris mon accident, il a tout annulé. J’étais à 800 kilomètres de Paris, il a fait en sorte de me rapatrier. J’ai passé 18 mois sans jouer au football, c’est très long dans une carrière, mais il a toujours été présent, il ne m’a jamais lâché. Je me souviens d’une anecdote. Au bout d’un an sans jouer il est venu me voir en me disant “Jean-Marc, je vais recruter un défenseur central”. Il souhaitait me remplacer, surtout que le diagnostic des médecins était très pessimiste : ils m’avaient dit que si je parvenais à remarcher, ce serait déjà bien. Il est donc venu me voir pour m’annoncer sa décision. Je me souviens, nous étions seulement tous les deux, et je l’ai regardé droit dans les yeux en lui disant : “Mais pour quoi faire ? Tu vas payer un joueur pour rien car il ne jouera pas.” Il m’a dit “pourquoi ?” en ne comprenant pas vraiment. Je lui ai répondu : “Mais parce que je vais revenir…” Il n’a finalement pas recruté de nouveau défenseur, je suis revenu, et j’ai rejoué en première division.

Mais, comme on le disait avec Luis la semaine dernière, on pourra toujours se rappeler de bons moments, d’anecdotes, parce que des bons moments avec lui, il y en a des tonnes. Que de bons souvenirs, de rigolade, car Francis Borelli, c’était aussi un homme qui aimait la vie et qui aimait rire. »

- Armando Bianchi (PSG70) : « L’homme qui m’a le plus marqué au Paris Saint Germain reste Francis Borelli, un homme remarquable, très près de ses joueurs, qui a un respect pour les individus. C’est quelqu’un de très bien. »

- Yannick Guillochon (Planète PSG) : « C’était quelqu’un qui aimait profondément ses joueurs, quels qu’ils soient. Il était un peu paternaliste dans le bon sens, il aimait être aimé des joueurs. »

Dirigeants

- Gérard Houllier, entraîneur du PSG en 1985/1986 : « Il restera surtout une figure emblématique du PSG. En plus du président, j’ai découvert un homme délicieux, fabuleux, très généreux, avec une joie de vivre qui irradiait autour de lui. Il avait toujours un mot pour rire, pour décontracter, aider ceux qui étaient parfois en difficulté dans le club. […] Celui qui m’a fait rire le plus souvent, c’est le président. Francis Borelli a une sacrée dose d’humour et il a souvent animé nos soirées d’après-match.  »

- Daniel Hechter, ancien président du PSG : « Par sa convivialité, il a marqué l’histoire du club. C’était un bon vivant, qui respirait la joie de vivre. »

- Pierre Noguès (Président de la section amateurs du PSG) : « C’était un Président très estimé par l’ensemble de la section amateur pour son grand cœur et sa générosité. Il passait tout le temps nous dire bonjour et avait toujours un petit mot gentil. Il était là lorsque nous avions besoin de lui. »

- Bernard Brochand, ancien président de l’association PSG : « La disparition de Francis Borelli laisse les amoureux du beau football dans la peine autant que ceux qui, comme moi, ont eu l’occasion de le connaître personnellement, de l’apprécier pour ses nombreuses qualités humaines et professionnelles, et de partager à ses côtés de belles aventures et émotions sportives. Francis Borelli était un grand dirigeant, respectueux des autres et proche de ses joueurs. Il a su insuffler au Paris Saint Germain l’air du renouveau et la dynamique du succès, dans les années 80. A Cannes aussi, à la présidence du club de la Croisette, Francis Borelli aura été un véritable visionnaire, offrant à Luis Fernandez son premier poste d’entraîneur. Avec tous les passionnés de football, avec les anciens du P.S.G., avec aussi ceux de l’A.S.Cannes qui n’ont pas oublié la remonté de leur club en première division en 1992, je pleure un homme de grande qualité, de grande valeur, un homme extraordinairement passionné, qui allait au bout de ses rêves, de ses choix, de ses intuitions, un homme de conviction. Francis Borelli est parti, mais il nous laisse la morale de sa vie : oser toujours l’impossible et aller au bout de ses rêves. »

- Alain Cayzac : « C’est une page de l’histoire du club qui se tourne avec le décès ce jour de Francis Borelli. Co-fondateur du PSG moderne, Francis Borelli aura animé, avec passion et talent, le PSG de 1973 à 1991. Fin connaisseur du footballeur, amoureux des couleurs rouge et bleu. Nous garderons tous en mémoire son baiser, prosterné, sur la pelouse du Parc des Princes après le premier trophée remporté par le PSG, symbole de sa formidable humanité. Il laissera un souvenir impérissable à tous ceux qui l’on connu et à tous les amoureux du club. En tant que Président du club, c’est pour moi un modèle et un exemple, aussi je m’engage avec mes collaborateurs à tout mettre en œuvre pour que le club retrouve son lustre d’antan si cher au Président Borelli. »

- Frédéric Thiriez (président de la LFP) : « Avec Francis Borelli, le football français perd l’une de ses grandes figures. Je veux rendre hommage à ce Président dévoué et talentueux qui a permis au PSG de remporter ses premiers trophées, comme cette fameuse Coupe de France qui l’a vu se prosterner pour embrasser la pelouse du Parc des Princes. A la tête de l’AS Cannes, il a eu ensuite le grand mérite de participer à la formation et l’éclosion de joueurs comme Vieira ou Micoud. Le football français lui doit beaucoup. C’était un personnage qui nous manquera. J’exprime à sa famille toutes mes condoléances. »

- Pierre Ménès : « Même si je le savais malade depuis quelques temps, c’est une nouvelle qui m’attriste profondément. Les plus jeunes d’entre vous ne l’ont peut-être pas connu… Francis était fou à lier, mais dans le bon sens du terme. Il était dingue du PSG, littéralement, à une époque ou tout le monde aimait Paris. L’équipe était spectaculaire et flamboyante, elle ne gagnait pas toujours mais elle était à l’image de son président. […] Francis Borelli, c’était le PSG des années 80, le PSG de Surjak, de Rocheteau, de Susic. C’était le PSG que j’adorais aller voir au Parc… »

Ses enfants

Merci

Très chers supporters,

Un intense et ultime moment magique vous a rassemblé, vous tous et papa, à l’occasion du merveilleux hommage que vous lui avez rendu lors du match PSG-Rennes. Cet instant n’a été possible que grâce vous.

Je tenais à vous remercier très sincèrement pour ce respect fantastique de ces deux minutes de silence et tout le mal que vous vous êtes donné pour honorer la mémoire de papa. Tous ces messages, recouvrant les tribunes du Parc des Princes, nous permettent aujourd’hui d’être sûrs qu’à travers vous, il restera dans la mémoire collective.

Merci pour votre soutien et ce très bel adieu.

Rien n’empêche l’inéluctable. Nul n’échappe à son destin. L’inéluctable on aurait pu penser que c’était cette maladie. On ne part pas tout à fait quand on est si vivant dans la mémoire collective.

Lucie Borelli (fille de Francis Borelli)

Papa aimait le PSG comme un père aime son enfant. Vous, supporters, comme ses « petits-enfants ». Comme dans toutes les familles il y a eu des hauts et quelques bas. Comme dans toutes les familles, on s’absente, on se sépare, on s’éloigne certaines fois. Mais on n’oublie pas. Papa malgré sa maladie n’avait pas tout oublié, le coeur n’oublie pas pour qui, pourquoi il bat. Les médecins nous avaient dit « à la fin, il ne reste que l’affect ». Sachez donc, vous tous, tous ces anonymes, comme des cousins éloignés dont on ne se rappelle plus les noms, mais que l’on sait être du clan, qu’à la fin vous étiez tous là, dans son coeur. De vous à lui il y a eu un lien, intense, profond et sincère. Vous nous avez prouvé, avec un respect immense, que vos coeurs n’avaient pas oublié. Merci pour vos soutiens Merci pour votre respect Merci pour vos hommages Merci à vous tous d’avoir été là pour lui.

Lucie et Michel Borelli


P.-S.

Crédits photos : Pipo Bajo et captures Canal +.

Cet article vous a intéressé ? Notez-le, partagez-le...

10 votes

Qui sommes-nous ? | Mentions légales | Contactez-nous | Partenaires | Plan du site | Archives |  RSS 2.0 (plus d'infos) | Forum PSG