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Synthèse des faits marquants après la dix-neuvième journée

[19e j.] Retour sur PSG 2-2 Valenciennes (vidéos)

Paris ne parvient pas à battre Valenciennes, mais empoche tout de même 1 point

lundi 22 décembre 2008, par Arno P-E, Gauthier B.

[19e j.] Retour sur PSG 2-2 Valenciennes (vidéos)

Au programme de ce « retour sur le match » : le match en bref, le point du match nul, la frappe de Sessegnon, la morale du match, les photos et les news des tribunes, et quelques infos complémentaires…

Les Parisiens terminent l’année 2008 sur un match nul frustrant contre Valenciennes, mais qui leur permet tout de même de s’accrocher à la quatrième place du classement, après une première partie de saison 2008/2009 inespérée il y a quelques mois encore.

Le match en bref

Dernière rencontre de l’année 2008 pour le PSG face au Valenciennes d’Antoine Kombouaré. La première période se déroule à merveille : sans se procurer énormément d’occasions, le PSG est dominateur. En dehors d’une occasion de Belmadi en contre dès le début du match, les Nordistes ne sont jamais inquiétants. Et après un premier but refusé d’Hoarau, suite à un centre de Rothen, l’ouverture du score intervient par le même attaquant réunionnais : à la réception d’un centre de Ceara, il effectue un enchaînement parfait, amorti de la poitrine-reprise de volée, qui termine au fond des filets (1-0, 27e). Les images ci-dessous illustrent la performance d’Hoarau, capable d’enchaîner un contrôle de la poitrine et une reprise immédiate alors que les Valenciennois sont bien présents dans la surface, et la qualité du centre de Ceara.

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But de Guillaume Hoarau contre Valenciennes (2-2)

Malheureusement, la deuxième mi-temps commence très mal. Dès les premiers instants, suite à une mésentente entre Sylvain Armand et Sammy Traoré, Rudy Mater gagne son duel face à Landreau et égalise (1-1, 46e).

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Premier but de Valenciennes

Les Parisiens sont sonnés, et il s’en suit à un gros quart d’heure de flottement au bout duquel le PSG reprend le match en main. Les occasions se multiplient, l’entente entre Giuly et Hoarau est parfaite, et la plus belle occasion intervient sur un centre du premier repris en talonnade par le second… Cela passe à quelques centimètres. Ce que l’on croyait être la délivrance arrive quelques minutes plus tard : les Parisiens combinent bien pour s’approcher de la surface, jusqu’à la remise d’Hoarau pour Sessegnon, qui frappe sans contrôle ; Penneteau repousse comme il peut, mais cela tombe dans les pieds de Rothen, qui double la mise (2-1, 72e).

Ce sont cette fois-ci les Valenciennois qui accusent le coup, et la victoire ne semble plus faire de doute. Surtout que sur un contre, Luyindula — fraîchement rentré — lancé Sessegnon, qui envoie un missile sur la barre transversale. La balle semble avoir rebondi à l’intérieur des cages et le but aurait probablement dû être validé. La décision était certes difficile à prendre, mais les conséquences ne sont pas minces : alors que plus personne n’y croyait, les Valenciennois parviennent à égaliser devant des Parisiens passifs. Ceara se laisse déborder par un numéro de Mater, celui-ci centre sur Pujol qui dévie d’une aile de pigeon sur le poteau. Tiené reprend le ballon et marque sans une grande opposition (2-2, 84e). La défense parisienne semble même d’une certaine passivité avant de se rendre compte que le ballon revient en jeu après avoir tapé le poteau.

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Égalisation de Valenciennes (2-2)

Ayant déjà énormément donné dans la semaine face à Twente, les Parisiens n’ont cette fois-ci pas les ressources nécessaires pour aller gagner le match. L’année 2008 se termine donc sur un léger contre-coup, mais ne retire cependant rien au bilan de ces dernières semaines : sur les huit derniers matches, le PSG reste sur six victoires, un nul et une défaite.

Se satisfaire du match nul

Le résultat peut sembler de prime abord assez décevant. Un match nul à domicile contre un relégable, pendant que trois rivaux — Lyon, Bordeaux et Rennes — s’en vont gagner à l’extérieur, cela paraît effectivement être une contre-performance. Mais cette déception se doit d’être atténuée.

D’une part pour une raison très simple : le PSG ne joue pas le titre de champion de France. Il ne s’agit pas d’être pessimiste ou peu ambitieux, mais juste de se remémorer où était le PSG il y a environ sept mois : aux portes de la relégation. La conséquence est qu’il faut savoir être humble et reconstruire doucement : même en ayant perdu des points ce week-end, le PSG demeure quatrième à 5 points du leader. Pareil scénario est loin d’être honteux pour un club qui fût si mal en point dans un passé récent.

Par ailleurs, faire match nul est parfois loin d’être une mauvaise opération. Tous les clubs sont amenés à se trouver un peu moins bien, un peu moins en forme sur un match. Il est impossible de maintenir continuellement un niveau irrésistible et d’écraser tous ses adversaires. Et parfois, après de gros efforts physiques et mentaux comme ce fût le cas cette semaine, il n’est pas étonnant de voir une équipe un peu en-dedans. Et c’est à ce moment-là qu’il faut se contenter de prendre ce que l’on peut prendre. On peut se rappeler des matches de cette même saison contre Grenoble ou contre Toulouse, où le PSG n’avait pas les ressources pour s’imposer, et où tout faire pour préserver le match nul n’aurait pas été une idée sotte. Lyon aussi a fait match nul sur son terrain contre Valenciennes il y a quelques semaines, et ne s’en porte pourtant pas plus mal.

Le scénario de la rencontre d’hier est certes regrettable, mais malgré tout, cela reste un bon point de pris. Et la bonne série continue puisque le PSG demeure une des équipes les plus en forme du championnat.

Autres infos sur le match

Sessegnon comme Samassa ?

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Frappe de Sessegnon

Nous en avons parlé plus haut, Sessegnon a marqué un but qui semblait valable : le ballon étant sur les images rentré entièrement. Loin de nous l’intention de discuter la décision arbitrale — même si dire du mal de Bertrand Layec est toujours tentant [1] —, car le fait de voir si un ballon est rentré dans ces circonstances est très difficile.

Cependant, cet incident en rappelle un autre. Il y a deux mois, lors d’un match Le Mans - OM, le Marseillais Samassa avait effectué une action similaire où la balle était peut-être rentrée après avoir rebondi sur la barre — mais dans ce cas-là, c’était encore plus délicat à déterminer que sur la frappe de Sessegnon. Le caractère choquant étant que les médias de tous bords s’étaient emparés de l’affaire, déclarant que l’OM avait été volé, le Canal Football Club consacrant une émission entière à décortiquer l’action, et les aficionados de la vidéo dans le foot en profitant pour faire leur auto-promotion. Hier, les premiers commentaires sur l’action de Sessegnon ont été assez expéditifs, les émissions footballistiques se contentant juste de mentionner un but qui aurait pu être validé. De là à dire que les analystes sportifs traitent les informations avec la même équité qu’une commission d’éthique sanctionne…

La morale de cette rencontre

Lors de ce match opposant le Paris Saint-Germain à Valenciennes, les deux équipes repartent avec un point. Pourtant, au vu de leurs classements, du nombre d’occasions et du niveau de jeu respectifs, seuls les Valenciennois pourront voir ce résultat comme une réussite.

La morale de ce match peut se résumer à une histoire de poteaux. Quand, à la 75e minute, Sessegnon adresse une fantastique frappe, la balle touche le poteau et semble rentrer… mais M. Layec n’accorde pas le but. En revanche, quand moins de dix minutes plus tard Tiene égalise… c’est sur une déviation un peu acrobatique, qui venait de rebondir sur le poteau avant de ressortir et de terminer sa course miraculeusement dans ses pieds.

Les Dieux du football sont souvent fantasques. Hier, ils ont choisi de récompenser l’équipe incapable de cadrer sa frappe, celle qui, maladroite, voit une balle reprise tant bien que mal repoussée par la barre… dans les pieds d’un attaquant qui n’en espérait pas tant, au détriment de celle qui avait eu le talent de cadrer un tir violent et d’inscrire un but valable.

Les plus optimistes avanceront que, sur une saison, ce genre de déconvenues s’équilibrent. Bordeaux n’a-t-il pas battu Monaco sur un but hors-jeu de Cavenaghi, après avoir été floué à Nice il y a quelques semaines ? Quant aux autres, il leur restera la thèse du complot, de la malédiction… et leurs yeux pour pleurer.

Quoi qu’il en soit, pour ce dernier match de l’année 2008, c’est bien l’équipe la moins douée du jour qui quitte le Parc des Princes satisfaite de ce coup du sort. Kombouaré a dû être bien sage toute la saison pour mériter ce petit cadeau de Noël !

En attendant, ce match prouve que le football restera toujours un sport souvent injuste, où bien des résultats se révèlent sujets à discussions philosophiques sans fin. Et c’est bien ce qui en fait tout le charme !

Banderoles, tribunes et photos

Les photos des tribunes sont disponibles sur les sites habituels :
- PSGMAG.NET : Reportage photos (1/3) : PSG 2-2 Valenciennes ;
- fansupporters.com ;
- les Supras ;
- le fil dédié au match de Mouvement Ultra.

Le site officiel du Paris SG propose également des photos du match et des tribunes.

Notes

[1] C’est l’arbitre qui officiait lors de la finale de la coupe de France 2003 qui a vu Hugo Leal se faire expulser d’une manière que nous qualifierons courtoisement d’abusive.

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