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Synthèse des faits marquants après la cinquième journée

Retour sur PSG 1-0 Nantes

Le PSG a confirmé au Parc et retrouve la troisième place de L1 !

mardi 16 septembre 2008, par Arno P-E, Gauthier B., Vivien B.

Retour sur PSG 1-0 Nantes

Au programme de ce « retour sur le match » : le premier but de Kezman avec le PSG ; la polémique à propos de la faute sur Hoarau ; l’arrêt décisif de Landreau à un quart d’heure de la fin du match ; la retour d’Alonzo au Parc ; les retrouvailles entre Denisot, Villeneuve et Pascal Praud ; les stats, les photos, et quelques news complémentaires…

Pour son cinquième match de la saison — son deuxième seulement au Parc des Princes, après trois déplacement lors des quatre premiers matches —, le PSG accueillait le promu nantais, bon dernier de Ligue 1 avec seulement un point. C’était le match de la confirmation pour le club de la capitale, qui avait l’occasion de remonter à la troisième place du classement en cas de victoire.

Le match en bref, du penalty au « non-tournant » du match

Premier but de Mateja Kezman

Si Jérôme Rothen fut désigné pour tirer les penalties depuis le départ de Pedro Miguel Pauleta, c’est le nouvel attaquant Mateja Kezman qui s’y est collé dimanche. Une grosse frappe qui ira se loger directement sous la barre alors que l’ancien gardien parisien avait à peine fait un pas — il avait de toute façon anticipé du mauvais côté… Interrogé sur la frappe du Serbe, Jérôme Alonzo se montrera quelque peu désabusé, avec son humour habituel : «  les penalties forts en lucarne, j’ai toujours du mal. C’est un truc… j’y arrive pas bien. »

Cliquez-ici pour regarder le but de Mateja Kezman contre Nantes

But de Mateja Kezman (Paris SG 1-0 Nantes)

Cliquez-ici pour regarder le résumé du match

Résumé du match Paris SG 1-0 FC Nantes

Précisons par ailleurs que l’action d’Hoarau résulte d’un centre de Jérôme Rothen, collé le long de la ligne de touche, vers l’attaquant parisien.

Challenge Touboul : penalty ou pas penalty ?

À la 6e minute, Monsieur Enjimi siffle un penalty suite à une faute de N’Daw, qui a poussé Hoarau dans le dos de façon indiscutable, le tout se déroulant dans le champ de vision de l’arbitre. Pourtant, les commentateurs de Canal +, bien mis en condition il est vrai par une émission d’avant-match dont le sujet principal a été de contester toute décision arbitrale, quelle qu’elle soit [1], n’ont eu de cesse de parler tout au long du match de penalty « généreux » [2]. Mais ce sont les arguments de ces hommes de télévision qui sont les plus affligeants.

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Faute de N’Daw sur Hoarau

Laurent Paganelli a estimé que ce penalty ne se siffle pas et que l’arbitre a manqué de psychologie car «  la faute est intervenue en début de match  ». Le même argument était avancé pour la finale de la coupe de la Ligue en mars dernier : le penalty n’aurait pas dû être sifflé car la faute s’est déroulée trop tardivement. Mais y a-t-il une loi du jeu qui a échappé à tout le monde, et qui mentionne qu’il est interdit de siffler un penalty dans les cinq premières et dans les cinq dernières minutes d’un match ? Il serait bon de prévenir Paul Le Guen, pour qu’il incite ses hommes à ne plus s’embêter à défendre proprement en début de match : allons-y les pieds en avant et sur tout ce qui bouge !

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Grégoire Margotton et Christophe Dugarry

Christophe Dugarry a quant à lui considéré que le penalty ne pouvait être sifflé, car Hoarau a raté son contrôle. Cette thèse était également défendue également dans les journaux de lundi [3], par l’intermédiaire de Laurent Perrin dans le Parisien (« M. Ennjimi a accordé un penalty généreux à Hoarau alors que l’attaquant parisien avait raté son contrôle ») et Damien Degorre dans L’Équipe : « Son succès, Paris le doit cependant à un penalty généreux accordé par M. Ennjimi, au bout de cinq minutes de jeu. La poussée de N’Daw dans le dos de Hoarau est indéniable mais l’attaquant parisien avait perdu le ballon sans l’aide du défenseur nantais. » Pourtant, si nous ne remettons pas en cause l’expertise de l’ancien Bordelais concernant les contrôles ratés, il convient de le préciser à nouveau que contrôle manqué ou pas, Hoarau a été poussé dans la surface, et n’a pas pu essayer de jouer le ballon. Qu’il eût été en position difficile ou pas, ensuite, pour jouer la balle ne rentre aucunement en compte. La faute subie par Hoarau, et son geste technique sont deux évènements qui doivent être complètement dissociés.

En conclusion, le penalty s’imposait, et Canal + ferait mieux d’arrêter de chercher des erreurs d’arbitrage là où il n’y en a pas.

Bilan :
- 1 PT (point Touboul) pour les commentateurs de Canal +.

Ceux qui nient le penalty… n’ont pas vu les images !

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Jérôme Alonzo sur le plateau d’{i-télé}

Outre les commentateurs, les acteurs aussi ont évoqué le penalty obtenu par le PSG suite à une faute sur Hoarau. À la sortie des vestiaires, Jérôme Alonzo estimait qu’il s’agissait d’une faute d’arbitrage évidente : «  C’est tout simplement honteux, du même genre que Nice contre Lyon. Le ballon est sorti au moment où le joueur tombe. Je le fais poliment remarquer à l’arbitre, je sais qu’il ne va pas revenir sur sa décision — on n’est pas à Lyon… — et il me répond : “c’est ma décision”. Il faut que je quitte Paris pour que les arbitres se mettent à siffler des fautes comme ça pour le PSG… […] Ce sont des braves mecs, ce ne sont pas des escrocs, mais c’est simplement un problème de talent. »

Mais le lendemain, dans l’émission 20 heures foot sur i>télé, le gardien nantais revenait partiellement sur ses propos : « Je n’avais pas revu les images. Effectivement, il y a débat. Je suis moins catégorique qu’hier soir, je sais le reconnaître. Il y a le geste de N’Daw effectivement, je ne pensais pas qu’il l’avait fait… C’est sifflable. »

Ajoutons que si, après le match, Le Guen considérait qu’il y avait faute (« sur les images, ça m’apparaît assez net : le ballon échappe un peu à Guillaume, mais la faute existe »), c’était après avoir visionné les images. De son côté, Élie Baup jugeait que penalty « assez litigieux ». En précisant tout de même : «  Je n’ai pas encore revu les images de l’action qui amène le penalty. » Tout s’explique…

L’instant du match

L’instant du match, c’est cette action, pourtant décisive, qui au bout du compte n’a pas fait basculer la rencontre : l’arrêt de Landreau en toute fin de partie.

Depuis quelques temps déjà, le PSG reculait trop pour qu’il ne finisse pas par s’en mordre les doigts. A la 87e minute, l’attaquant nantais Bekamenga, servi dans le dos de la défense centrale, se présente seul face au gardien du PSG.

Le ballon lui arrive dans la course, et son contrôle l’amène à hauteur du point de penalty, sur son bon pied, un peu à droite du but de Mickaël Landreau. L’international français sort un peu, pour boucher l’angle, mais il est évident que si Bekamenga cadre sa frappe, le portier se fera crucifier. La position de tir est trop favorable à l’attaquant.

Une chape de plomb est tombée sur le Parc. Landreau a-t-il le temps de penser aux chants peu judicieux réclamant Alonzo à Paris en début de mi-temps ? Sait-il que Domenech est en tribunes, et qu’il surveille sans doute avec beaucoup d’intérêt sa prestation ? Ou bien est-il simplement animé par l’envie de garder sa cage inviolée ?

Quoi qu’il en soit, Bekamenga déclenche une frappe sèche, puissante, vers le second poteau. Le ballon, à hauteur de hanche part à plus d’un mètre de Micka Landreau. Le gardien du PSG n’aura jamais la grâce d’un Lama, pourtant il profite d’excellents appuis pour jaillir, et bloquer la balle dans un arrêt stupéfiant de vivacité.

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Arrêt de Mickaël Landreau

Landreau n’a pas anticipé, il ne s’est pas livré, il a juste réagi dans un extraordinaire réflexe. Trop rapide pour l’attaquant nantais… Et là où toute la différence se fait, c’est dans la poursuite de l’action : non content d’arrêter la balle, Landreau la bloque en deux temps plutôt que la repousser. Il efface ainsi toute possibilité de reprendre le ballon et de retenter leur chance pour les attaquants nantais.

Si Nantes avait marqué à moins de trois minutes de la fin du temps réglementaire, Paris ne serait sans doute pas sur le podium de la L1 au soir de cette cinquième journée. Cet arrêt est un peu le non-tournant du match : Paris menait, et grâce à Mickaël Landreau il n’a pas été rejoint. Charles Villeneuve voulait un grand gardien au PSG, il l’a.

Le retour de Jérôme Alonzo au Parc

Tout au long de la semaine, les déclarations de Jérôme Alonzo se sont multipliées dans la presse. Réputé pour être un bon client des médias, le gardien nantais a été — naturellement — beaucoup interrogé sur son retour au Parc des Princes. Avec la multiplication des interviews et des reprises, la répétition de certains propos aigris vis-à-vis de Le Guen pouvait lasser jusqu’à ses plus fervents supporters, d’autant plus qu’elle s’accompagnait de propos pouvant verser dans la démagogie (« J’irai saluer mes virages »).

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Alonzo de retour au Parc

Si l’insistance des journalistes à le faire parler de Paul Le Guen explique une partie des déclarations de la semaine, il est toutefois regrettable que l’ancienne doublure de Lionel Letizi puis Mickaël Landreau n’ait pas choisi de couper court à la polémique, au lieu de balancer des « petites phrases » sur l’entraîneur parisien. Tout avait bien commencé : « Je n’ai aucune rancoeur, je n’en veux à personne. Le Guen ou pas Le Guen, ceux qui m’ont fait du mal, on s’en fout. Les gens à qui je ne vais pas serrer la main, ça n’a pas d’importance. Ce que je veux vivre, c’est l’émotion qui va se dégager de ces heures-là. […] Ce que j’ai traversé, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. J’ai passé le pire été de ma carrière. À un moment, j’ai même pensé rompre mon contrat et arrêter. C’est une cicatrice dans ma vie d’homme, encore extrêmement présente. » Mais, dans une interview publiée par 20 minutes, Alonzo se lâche : « Je n’ai pas de comptes à régler. Il y a juste un mec qui ne voulait pas que je reste. Je ne vais pas lui faire la bise, c’est sûr… Et puis, c’est tellement beau ce que je vais vivre ; je ne veux pas gâcher ça. De toute façon, je préfère ma vie à la sienne. » Voilà une « pique » inutile dont le club d’Alonzo se serait bien passé…

Dimanche, Jérôme Alonzo aura finalement reçu l’ovation qu’il aurait méritée en fin de saison dernière, si le Paris SG n’avait pas joué sa survie jusqu’au dernier match et si son départ avait été officialisé plus tôt. Les Supras ont déployé une banderole « Alonzo merci pour tout », alors que les locataires de la tribune B3 suggéraient « Alonzo à l’Euro ». Son nom a été scandé dès son entrée sur la pelouse du Parc des Princes pour l’échauffement, puis en fin de match — il fut d’ailleurs beaucoup plus applaudi que les joueurs parisiens…

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« {Alonzo merci pour tout} »

Il aura fallu attendre lundi soir, dans l’émission 20 heures foot sur i>télé, pour que la polémique ne cesse définitivement : interrogé de nouveau sur ses retrouvailles avec Le Guen, le fils de Pierre Alonzo a mis un terme à cette histoire :

- Paul Le Guen, vous l’avez croisé ?
- Oui, on s’est serré la main.

- Pas plus ?
- Pas moins. C’est l’occasion pour moi de clôturer le débat une fois pour toutes. Je n’ai absolument rien contre l’homme, ni contre l’entraineur. C’est simplement un fait : c’est Paul qui a décidé que je ne continuerais pas l’aventure. [J’étais] un petit peu vexé… J’aurais souhaité qu’il me convoque dans son bureau cinq minutes pour me dire que je n’étais plus de l’aventure, c’est tout. Mais le débat est clos ce soir, on n’en parle plus.

Autres infos sur le match

Chaleureuses retrouvailles entre Denisot et Pascal Praud

Renaud Revel, le spécialiste des médias à L’Express, est revenu lundi sur le match PSG-Nantes :

Voir pleurer Pascal Praud…

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Et là je lui dis : « {alors Pascal, content de ton début de saison ?} »
Photo Christian Gavelle / PSG

Cela fait dix ans que le journaliste et ancien président du Paris Saint Germain, Michel Denisot, n’avait pas mis les pieds au Parc des Princes. C’est chose faite depuis hier, l’animateur du Grand Journal ayant assisté au match PSG-Nantes. Croisé ce matin à France Inter, Denisot m’expliquait qu’il s’est rendu au stade de la Porte d’Auteuil pour deux raisons : « Saluer Paul Le Guen, qui fut un joueur du PSG émérite. Et voir pleurer Pascal Praud !  »

Cet ancien journaliste de TF1, aujourd’hui membre du comité de direction du FC Nantes, s’est semble-t-il mal comporté, par le passé, avec Denisot, qui semble lui conserver un chien de sa chienne. Tout comme Charles Villeneuve, qui n’a pas digéré les propos sévères (« néophyte, débutant, incompétent… ») du même Praud, lors de son arrivée, cet été, à la tête du club de la capitale.

Résultat : interdit de tribune officielle et de carré VIP, Praud s’est retrouvé relégué par Villeneuve loin dans les tribunes. Quant à Denisot, visage de sphinx, il lâche dans un demi-sourire : «  Nantes est lanterne rouge du championnat… c’est triste  ».

Les « guichets fermés » étaient ouverts

« PSG-Nantes à guichets fermés », annonçait Sport24.com vendredi soir, alors qu’il restait encore des places en vente. Une mauvaise information du site de sport en ligne ? Non, une erreur de compréhension manifestement, vues les précisions de l’article : « Le Parc des Princes […] fera le plein dimanche soir pour la venue de Nantes puisque plus de 41 000 spectateurs sont d’ores et déjà attendus pour cette affiche. Vendredi, en fin de matinée, seulement 2 000 places étaient disponibles à la location. »

On stat ou on stat pas ?

Cette victoire du club de la capitale lui permet de poursuivre sa progression au classement. Sixième avant la cinquième journée, le Paris SG est désormais à la troisième place du classement, derrière Lyon et Marseille.

Il faut remonter au 4 janvier 2006 pour retrouver trace d’une telle « performance » : après une victoire 3-1 contre Sochaux lors de la 20e journée, le PSG était déjà sur la dernière marche du podium. C’était le premier match de Guy Lacombe, et le club de Pierre Blayau entamait un déclin qui l’amènera jusqu’à la neuvième place à la fin de la saison. Comme disait l’ancien patron de Moulinex, justifiant le licenciement de Laurent Fournier alors que le PSG était à un point de la deuxième place : « quand stabilité rime avec médiocrité, parfois — je dis bien parfois — il faut savoir changer… »

Notons également que c’est la première fois depuis janvier dernier que le PSG enchaîne deux victoires consécutives en championnat : après avoir battu Saint-Étienne le 23 décembre 2007 (0-1), les Parisiens avaient enfoncé des Lensois déjà mal en point (3-0 au Parc des Princes). La dernière série de trois victoires consécutives en Ligue 1 remonte quant à elle à août 2005 : le PSG avait remporté ses trois premiers matches de la saison ; il occupait ainsi la première place du classement.

Vu du stade…

Il est certains moments du match qui sont toujours particuliers lorsqu’il sont vécus au stade. Dimanche, un exemple de ces petits riens s’est produit à la 65e minute, lorsque Bagayoko a repris un centre venu de la gauche de l’attaque nantaise, soit juste devant la tribune F, le « parcage visiteurs ». La reprise du Canari ayant fait trembler les filets, les quelques centaines de supporters nantais ont explosé de joie pendant de longues secondes… avant de se rendre compte que seul le petit filet avait tremblé — bien aidés en cela par les résidents du Virage Auteuil, trop contents de faire signe à leurs camarades de stade qu’ils s’étaient emballés un peu vite…

Banderoles, tribunes et photos

Les photos des tribunes sont disponibles sur les sites habituels :
- PSGMAG.NET : Reportage photos : PSG 1-0 Nantes (14/09/2008) ;
- les Supras ;
- les Authentiks ;
- le fil dédié au match de Mouvement Ultra.

Le site officiel du Paris SG propose également des photos du match.

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Thuram donne le coup d’envoi

En bref : les autres infos du match

- Lilian Thuram a donné le coup d’envoi du match.

- La tribune présidentielle Francis Borelli a été inaugurée : voir [PSG-Nantes] Hommages à Francis Borelli (5/5).

- Interrogé par Laurent Paganelli avant le match pour le défi de Canal Football Club, Claude Makélélé avait comme challenge de citer cinq joueurs du FC Nantes. Réponse de l’ancien joueur de Chelsea : « Alonzo. Et puis… euh… Attends, hein… »

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Makélélé et la L1, c’est pas encore ça…

Notes

[1] Dans certains cas, les « spécialistes » en sont même venus à la conclusion édifiante que l’arbitre avait pris une bonne décision mais pour de mauvaises raisons…

[2] Et ce malgré la position du spécialiste des arbitres, Gilles Veissière, estimant qu’il y avait penalty. S’il n’est pas écouté sur ce point-là, à quoi sert-il ?

[3] De son côté, le site de l’hebdomadaire Sport se démarquait une nouvelle fois : pour le dénommé G.B., la faute de N’Daw n’existerait tout simplement pas : « Le PSG marque grâce à l’arbitre. […] Les Parisiens peuvent remercier l’arbitre qui leur a offert un penalty imaginaire. […] Paris n’a marqué qu’un tout petit but sur penalty […] et ce fameux penalty n’aurait jamais dû être sifflé. […] N’Daw a le malheur de se trouver derrière l’attaquant parisien avec les bras qui frôlent son dos. Hoarau s’écroule. L’arbitre Saïd Ennjimi tombe dans le panneau et montre le point de penalty. »

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5 votes

1 commentaire a déjà été posté par nos lecteurs

  • #1

    commentateur anonyme
    12 octobre 2008 19:12

    wahou enfin un article bien écrit avec de bonne citation qui prouvent les arguments avancés.

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