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Mené 1-0, le PSG s’impose 1-2 grâce aux anciens Lyonnais

[CDL] Lyon 1-2 PSG (a.p.) : résumé du match

Paris se qualifie pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue

jeudi 28 octobre 2010, par Gauthier B.

[CDL] Lyon 1-2 PSG (a.p.) : résumé du match

L’entrée en lice du PSG pour les huitièmes de finale de la coupe de la Ligue se fait à Gerland, face à l’Olympique lyonnais. L’équipe de Claude Puel, que l’on dit moribonde, reste sur quatre victoires et un match nul lors des cinq derniers matches, toutes compétitions confondues. Pour les deux équipes, du temps de jeu est donné à certains remplaçants. On retrouve Gomis, Pied, Grenier, Gonalons et Gassama chez les Lyonnais. Côté PSG, Kombouaré a décidé de reconduire le 4-2-3-1 de la fin de match contre Auxerre, avec Hoarau seul en pointe, entouré de Luyindula, Bodmer et Sessegnon. On note également les retours à la compétition de Cearà et Coupet.

Le match en bref

Dès le début, la rencontre est à l’avantage des Lyonnais, qui mettent une pression très importante dans le camp adverse. Paris cafouille dans ce nouveau dispositif, et les Rhodaniens enchaînent les occasions : un tir de Pjanic au-dessus, une tête de Pied hors-cadre, une reprise manquée de Gomis, et enfin une frappe rasante de Gomis.

Durant ce laps de temps, le PSG ne peut se consoler qu’avec un tir du gauche de Hoarau, bien trop croisé. Peu avant la demi-heure de jeu, un centre de Pied est repris par Gomis, lancé, et le ballon rase le poteau de Coupet. Mais le PSG a alors plutôt réussi à équilibrer les débats, et il n’est pas surprenant de voir Vercoutre commencer à se chauffer les gants. Sur un débordement de Hoarau côté gauche, Sessegnon est servi en retrait — après une feinte de corps de Luyindula —, et le Béninois frappe en force, sur le gardien adverse.

Le match se déroule devant un Claude Puel insupportable, qui a tous les arguments pour ravir le titre de l’entraîneur de L1 le plus geignard à Frédéric Antonetti.

À cinq minutes de la mi-temps, suite à une perte de balle parisienne un peu idiote, Briand se retrouve plein axe à 25 mètres du but. Il frappe en force, et Camara contre du postérieur : Coupet est pris à contre-pied, et Lyon ouvre le score (1-0, 39e). Paris perd alors pied en fin de mi-temps, et voit Lyon se créer deux nouvelles occasions : un raid de Gonalons conclu par un tir de Gomis et repoussé par Coupet de façon très peu académique, puis une percée de Gassama qui donne l’occasion à Jallet de stopper la reprise de Pjanic juste devant le but.

Paris se retrouve donc mené à la pause, d’un but, sans que l’on puisse dire que ce soit immérité. Au retour des vestiaires, il se passe d’abord dix minutes sans grand intérêt. Jusqu’à une tête de Bodmer, sur un corner de Clément, qui passe au-dessus. Cela sonne le début d’une domination massive du PSG, sans qu’il n’y ait immédiatement d’occasion franche. Dans ce temps fort, c’est même Lyon qui se montre le plus dangereux avec un tir de Källström , capté sans trop de mal par Coupet.

À un quart d’heure de la fin, Jallet centre dans la surface, et Lovren contre de la main, en se jetant vers le ballon. Le penalty aurait pu se siffler. Dans la foulée, un relais Luyindula-Hoarau permet au Réunionnais de tirer du droit sur le poteau — le tir avait en fait été dévié par Vercoutre. Cette occasion s’est déroulée alors qu’un Lyonnais était au sol, ce qui créera une grosse échauffourée et une interruption du jeu.

Cela rebooste Lyon, qui manque à deux reprises de doubler la mise : une frappe de Pied atterrit sur la barre, puis un coup franc de Pjanic heurte le poteau. Et alors que le PSG a du mal à se remettre dans la rencontre, sur un long ballon et après plusieurs contres, Bodmer récupère la balle de la poitrine, à l’entrée de la surface. L’ancien Lyonnais effectue une frappe enchaînée splendide qui finit au fond des filets (1-1, 86e). Un but de grande classe. Dans le temps additionnel, Paris est même tout près d’emporter la victoire avec une tête de Giuly — qui avait remplacé Chantôme — que Vercoutre sort, puis un centre-tir de Luyindula que Hoarau ne parvient pas à reprendre.

Le match devra donc passer par une prolongation, et Paris la débute avec l’ascendant sur son adversaire. D’autant que Kombouaré décide de faire un choix très offensif en faisant entrer Erding à la place de Bodmer. La première période de la prolongation marque une vraie domination du PSG, avec notamment plusieurs frappes de Luyindula mal ajustées. À la 101e minute, Paris obtient un bon coup franc. Cearà le tire sur la barre, mais le ballon revient dans le champ. Hoarau gagne son duel aérien, Lovren se rate un peu et Luyindula en profite en tirant au but. Vercoutre repousse le ballon sur ce même Luyindula qui, cette fois-ci, centre au second poteau pour Giuly. Tout seul à six mètres, l’ancien Lyonnais arme la volée et donne l’avantage à son équipe (1-2, 101e).

Paris continue à se procurer quelques occasions durant ce quart d’heure, avec notamment une tête de Hoarau consécutive à un centre de Jallet. La deuxième période de la prolongation présente plutôt des allures d’attaque-défense, avec des Lyonnais qui tentent de revenir — Puel a fait rentrer son armada composée de Lisandro, Gourcuff et Bastos —, mais dont les tentatives sont plutôt timides : il n’y aura guère que quelques frappes lointaines, et des actions ponctuées de plusieurs sauvetages de Sylvain Armand.

La meilleure occasion est même pour Paris, en contre, lorsque Giuly se présente face à Vercoutre et préfère servir Luyindula au lieu de tirer, ce qui ne donnera rien. Le coup de sifflet final arrive enfin, et Paris se qualifie pour les quarts de finale de la coupe de la Ligue, au terme d’une rencontre haletante. À voir maintenant si cette débauche d’efforts se paiera en championnat. Le PSG rejoue dès dimanche à Montpellier, et jouera encore tous les trois jours jusque mi-novembre.

Plus d’infos : voir la fiche du match

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8 votes

9 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    paul@paris
    28 octobre 2010 00:35

    Bravo Paris. Pour ce plaisir de vous voir jouer avec autant de cœur et de panache. Vous nous faites vraiment du bien. Merci et bravo à AK.

  • #2

    Nik Da
    28 octobre 2010 00:38

    ENFIN une victoire de paris à Gerland avec un tel scénario !!
    A 2-1, et avec les contres et occasions gachées, j’ai revu tous ces précédents matchs frustrants (ne serait-ce que Lyon-PSG la saison derniere) et je sentais le but foireux d’un lyonnais sur un tir devié 2 fois..OUF ! ca fait plaisir, bravo aux joueur, et un bon coup pour le "y’a-qu’au-psg-que-les-anciens-marquent-contre-leur-ancien-club" !!

  • #3

    JahbaL
    28 octobre 2010 02:43

    …Bodmer récupère la balle de la poitrine, à l’entrée de la surface. L’ancien Lyonnais effectue une demi-volée splendide qui finit au fond des filets (1-1, 86e).

    Au risque de paraître pointilleux, il me semble que vous faites la même erreur que nos amis du Parisien (toutes mes excuses pour la comparaison)… Le ballon étant repris au début de sa phase descendante, le but de Mathieu Bodmer n’est pas une demi-volée, mais bien une reprise de volée.

  • #4

    Gauthier B.
    28 octobre 2010 09:54

    Le ballon étant repris au début de sa phase descendante, le but de Mathieu Bodmer n’est pas une demi-volée, mais bien une reprise de volée.

    Je t’avoue que le terme de demi-volée est un peu fourre-tout pour moi, et que je ne faisais pas vraiment attentiont aux histoires de phases montantes et descendantes du ballon. Disons que ça ne peut pas être considéré come une volée, puisqu’il y a eu un contrôle avant. Pour trancher, j’ai remplacé par frappe enchaînée, comme ça il n’y a plus de débat :).

  • #5

    Xav
    28 octobre 2010 10:35

    C’est super bon d’avoir rappelé que les buteurs sont des anciens Lyonnais.
    Cela prouve qu’il n’y a pas que les anciens parisiens qui marquent contre le Paris St Germain. Bodmer était ravi et ça se voyait. Tout en humilité.

    A noter le superbe match de Coupet … qui a bien jugé les tirs sur le poteau ou la transversale Sourire

    Xav

  • #6

    Vivien Brunel
    28 octobre 2010 11:43

    Je ne faisais pas spécialement attention non plus à cette distinction — j’avais tendance à considérer que si on laisse rebondir le ballon, au lieu de frapper directement, c’est pas une reprise de volée [au sens : le ballon est toujours resté en l’air] mais une demi-volée [il a rebondi] —, alors je suis allé me renseigner du côté du trésor informatisé de la langue française et des dictionnaires de l’Académie française via le CNRTL. Ce que j’en retiens :
    - dans les jeux de ballon tels que le football, reprise de volée signifie « avant que le ballon ne touche le sol ».
    - demi-volée signifie « balle frappée dès le contact avec le sol, tout au début du rebond » selon un dictionnaire (Petiot, Dictionnaire de la langue des sports, 1982).

    Remarques :
    - Bodmer a laissé rebondir la balle avant de frapper, mais sans tirer dès le rebond (le ballon amorce sa phase descendante).
    - j’ai pas trouvé d’éléments selon lesquels il faudrait regarder si le ballon est en phase ascendante ou descendante, mais cette distinction permet effectivement de garder la notion de « juste après le rebond », ce qui validerait le terme de reprise de volée et non demi-volée dans le cas présent.

    Mes conclusions :
    - si Bodmer avait amorti de la poitrine puis repris avant que le ballon ne touche le sol, il y aurait eu reprise de volée sans aucun doute Tirer la langue
    - dans l’absolu, l’idée de définir la demi-volée comme une frappe après rebond alors que le ballon s’élève encore me séduit plutôt. Il nous reste les précisions avec ou sans contrôle, à mi-hauteur, tout ça, pour finir de décrire ce type d’actions. Mais qualifier de reprise de volée une balle qu’un joueur a contrôlée et qu’il a laissée rebondir, ça me travaille un peu tout de même…

    Bilan : la solution de Gauthier me convient. `Mort de rire

  • #7

    Charles
    28 octobre 2010 12:06

    Tout à fait d’accord avec le terme demi-volée !!

    Très bon match de TOUS les parisiens hier soir qui ont eut c’est vrai quelques passages à vide, mais en face il y avait du monde !!!

    Tout le monde ne va pas battre Lyon chez lui, félicitations au PSG et à Hoareau qui pour moi, même si il ne marque pas est vraiment psant sur la défense adverse.

    Au vu de la première mi-temps, j’ai bien cru qu’on allait repartir avec une valise !!

    Allez Paris, et vivement que nous retrouvions nos tribunes !!! Je suis en manque …

  • #8

    Dav
    28 octobre 2010 15:07

    Bon match ! Des buts quasi inespérés au vu de la première mi-temps, que je n’ai pas trouvé si catastrophique que ca mais j’ai eu peur d’une Auxerre bis.
    Et puis les gars sont allés chercher cette victoire avec leurs tripes. J’ai quand même l’impression que le mental est bcp plus important cette année. Les gars forment, au moins vu de l’extérieur, une vraie équipe. J’ai été vraiment surpris par Sessegnon. Pas dans son jeu, pcq je pense qu’il peut faire 20 fois mieux encore, mais par ses courses défensives. Même en prolongation il n’était pas rare de le voir couvrir les trous laissés par Jallet et ça fait vraiment plaisir.

    On peut dire ce qu’on veut mais je pense que Kombouaré n’y est pas étranger. Il commence à vraiment connaitre ce groupe…

  • #9

    JahbaL
    31 octobre 2010 15:37

    Mais qualifier de reprise de volée une balle qu’un joueur a contrôlée et qu’il a laissée rebondir, ça me travaille un peu tout de même…

    Pardon, je me suis effectivement trompé… J’étais persuadé d’avoir écrit "frappe de volée" (même si, du coup, je pense que ce n’est peut-être pas le bon terme non plus, à cause du rebond).

    Finalement, le terme utilisé par Gaultier de "frappe enchainée" est sûrement celui qui illustre le mieux le but de Mathieu Bodmer.

    C’est vrai que le terme de "demi-volée" m’a fait réagir car il s’agit pour moi d’un type de frappe assez particulier qui donne des trajectoires de balles si spéciales souvent propices aux "missiles" (le but de Clément lors du PSG-LILLE du 30/08/2009, ou encore le but de Ginola contre le Real en 1993)… Encore aurait-il fallu que je propose le bon terme ;)

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