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Résumé du match : Dijon 0-1 PSG

[CDF] Dijon 0-1 PSG : résumé du match

mercredi 15 février 2012, par Gauthier B.

Après le match nul à Nice dimanche dernier, le PSG disputait son match en retard de coupe de France contre Dijon ce mercredi. Les Bourguignons, qui avaient éliminé les Parisiens en coupe de la Ligue, jouaient sans de nombreux habituels titulaires. De son côté, Carlo Ancelotti procédait également à un large turnover : Douchez, Cearà, Camara, Lugano, Jallet, Matuidi, Chantôme et Hoarau débutaient la rencontre.

Le match en bref

Le match commence par une incursion du Dijonnais Jovial, qui s’écroule dans la surface sans que l’arbitre ne se manifeste. Les locaux essayent en fait d’emballer la rencontre le plus vite possible, mais se heurtent à un bloc défensif parisien suffisamment bien en place pour ne pas être inquiété outre mesure. Chaque équipe tente un tir lointain — Bauthéac pour Dijon, Bodmer pour Paris —, qui termine à chaque fois largement hors-cadre. Sur une passe en retrait d’un de ses défenseurs, le gardien Tchagouni effectue un contrôle un peu trop long, et se voit contré par Nene. Le Brésilien parvient à être le premier sur le ballon et, excentré depuis la limite de la surface côté gauche, il réussit à marquer malgré le retour du portier (0-1, 15e).

Après cette ouverture du score, il ne se passe plus grand-chose. Paris fait circuler le ballon tranquillement, mais ne parvient pas à attaquer efficacement — tout juste peut-on mentionner un centre de Cearà amenant une tête contrée de Chantôme —, quant aux Dijonnais, ils sont bien trop brouillons pour pouvoir espérer quoi que ce soit. Il faut attendre vingt bonnes minutes pour voir une autre situation : sur un centre de Jallet, un défenseur renvoie plein axe, à l’entrée de la surface. Nene contrôle et envoie un tir du pied gauche raser l’extérieur du montant. C’est tout pour cette première mi-temps vraiment peu animée.

Au retour des vestiaires, Christophe Jallet, victime d’une béquille, est remplacé par Milan Bisevac. Sans dominer la rencontre, les Dijonnais parviennent enfin à attaquer un peu. Sur un centre venu de la droite, Jovial tente une frappe excentrée du gauche qui passe devant le but. Après une énième scène de pleurnichage de la part de Patrice Carteron, le même Jovial a la balle d’égalisation : parti du côté gauche, il parvient à rentrer plein axe et tire à ras de terre du droit, mais Douchez se détend bien. Motta remplace Nene, et Jovial se distingue à nouveau en effectuant un tir du gauche capté en deux temps par le portier parisien.

Paris opère alors surtout en contre ; sur l’un deux, Ménez se lance dans un raid solitaire, conclu par un lob du gauche au-dessus. Gameiro remplace ensuite Bodmer, le PSG joue alors à deux pointes. Lancé en profondeur, le nouvel entrant se heurte au portier, qui le retient ensuite allègrement sans être sanctionné. Dans le temps additionnel de la rencontre, après un cafouillage défensif sur un coup franc, le ballon revient sur Baradji, qui se jette et tire à côté. La rencontre s’arrête peu après, et Paris se qualifie pour les quarts de finale de la coupe de France.

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7 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Alexinho
    15 février 2012 23:24

    Et hop, un nouveau "clean sheet" à l’extérieur malgré une défense encore remaniée. Sur les 7 derniers déplacements toutes compétitions confondues, Paris n’a encaissé qu’un un seul but (penalty de Locminé). Bizarrement, au Parc, Paris n’est resté solide qu’une seule fois lors des 6 derniers matchs (Lille 0-0).

    Sinon, grand moment de réinvention de l’arbitrage du décidément insupportable Patrice Carteron, qui a cru bon après un méchant tampon de Marcq sur Bodmer de vociférer : "C’est la première faute ! Y a pas de carton !" Ah ben oui tiens, quand on n’a pas encore fait de faute, on peut péter des chevilles comme on veut, y a pas de carton. Pathétique.

  • #2

    Xavier
    16 février 2012 00:08

    J’ai cru comprendre qu’il disait qu’il n’y avait rien et que "tu le sais très bien" à quelqu’un.

    Je note que si les gars d’Eurosport ne sont pas autant à claquer que ceux de Canal, suggérer qu’il faudrait sortir Menez fatigué quand Ancelotto a déjà fait ses trois changements, c’est comment dire…

    Enfin, je ne suis pas entraineur certes, mais il me semblerait sensé d’essayer plus souvent Bodmer dans le 2 du 4-3-2-1 à la place de Menez qui, s’il est supérieur en course, fait quand même souvent des bêtises et agace justement ses coéquipiers.

  • #3

    Maître Indy
    16 février 2012 09:22

    « J’ai cru comprendre qu’il disait qu’il n’y avait rien et que "tu le sais très bien" à quelqu’un. »

    Effectivement, j’ai compris également cela. Et apparemment, il s’adressait à Camara en l’appelant Papus, qui lui répondait que si, y avait bien une vilaine faute (il me semble qu’ils ont dû se croiser du côté de Saint-Etienne au début des années 2000, non ?).

  • #4

    Gauthier B.
    16 février 2012 09:54

    Carteron et Camara ont joué ensemble à Saint-Etienne lors de la saison 2004-2005.

  • #5

    Alexinho
    16 février 2012 10:15

    @Xavier

    Ah bon moi j’ai cru entendre "c’est la première faute" mais j’ai pu me tromper. Ceci dit, s’il affirme qu’il n’y a rien, c’est presque encore plus grave.

    Quant aux changements, j’ai trouvé Carlo bien confiant de faire ses 3 remplacements avant la 75e. S’il y avait eu prolongations, on aurait peut-être eu des soucis, surtout vu la température.

  • #6

    m3d
    16 février 2012 15:59

    @Alexinho : c’est toujours une strategie discutable en coupe, tant qu’on a pas 3 buts d’ecarts : se preparer pour une (eventuelle) prolongation et economiser ses changements, ou bien tout faire pour eviter la prolongation.
    J’aurais envie de dire que le 11 parisien etait plus frais que le 11 local (du fait de la rotation), et que, Dijon faisant ses trois changements assez tot pour esperer recoller au score, il n’y avait pas trop grand risque.

  • #7

    barbaduc
    16 février 2012 16:23

    J’avoue que l’entraineur de Dijon, sur le coup je pense que beaucoups comme moi avaient une irrésistible envie de lui fermer sa gueule.

    Même si il le connait il n’a pas à parler à Camara de la sorte, devant les Caméras de Télévison en plus, Bravo.

    Et comble du paradoxe il ne se fait pas exclure alors que Makélé est exclu et renvoyé en fond de cale après avoir été traiter comme de la merde par l’arbitre.

    Quelle belle image de la France, c’est pas plus joli que les propos homophobes de Loulou.

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