Après la victoire de Lille en début de soirée, le PSG est virtuellement troisième du championnat au moment d’entamer son match face à Saint-Étienne au Parc des Princes. Les Verts viennent à Paris sans Jérémy Clément et alignent en pointe le rapide Aubameyang. Du côté des Parisiens, Carlo Ancelotti a effectué quelques modifications dans son équipe. Sakho suspendu, Bisevac blessé, c’est Camara qui est associé dans l’axe à Alex. Sylvain Armand est préféré à Tiéné dans le couloir gauche, et au milieu de terrain, Maxwell et Bodmer sont titularisés au détriment de Matuidi et Sissoko. Devant, Jérémy Ménez revient de blessure et pousse Gameiro sur le banc de touche.

Le match en bref

Paris est l’équipe qui entame le mieux la rencontre, mais a toutefois du mal à déséquilibrer la défense adverse. Au bout de treize minutes de jeu, c’est même Saint-Étienne qui se crée la première situation avec une frappe d’Aubameyang largement au-dessus. Ménez a ensuite plusieurs ballons intéressants, mais il fait rarement les bons choix. Lancé depuis le côté droit par Nene, le même Ménez s’échappe dans la surface et croise bien trop sa frappe. Sur cette action, Ménez se retrouve au sol à la suite d’un tacle de Marchal. L’arbitre assistant de Saïd Ennjimi signale une faute, et un penalty — loin d’être évident — est accordé au PSG. Nene le transforme par son habituel contre-pied (1-0, 21e).

À la demi-heure de jeu, après une bonne remise de Pastore, Ménez repique vers le but et tire du gauche de l’entrée de la surface : le ballon frappe le poteau et rebondit sur Ruffier qui n’est pas loin de faire comme au match aller et de marquer un but contre son camp. Paris baisse de rythme en cette fin de période, et les visiteurs en profitent. Lancé en profondeur, Aubameyang devance Sirigu et pique son ballon ; Camara a suivi et sauve les siens. Juste avant le repos, Nene centre du droit devant la surface pour Bodmer. Celui-ci reprend le ballon d’un superbe ciseau du gauche que Ruffier repousse.

Après la pause, Paris vit quelques minutes difficiles, sans toutefois être réellement inquiété. Puis, après un relais avec Bodmer, Pastore frappe du gauche et Ruffier repousse en corner. Peu après, suite à une remise de la tête de Camara, Bodmer trouve Ménez dans la surface, qui crochète, et frappe du gauche à côté. Passée l’heure de jeu, Bodmer cède sa place à Sissoko. Dans la foulée, Nene déborde, centre dans la surface. Le ballon est repoussé et Pastore frappe en force du gauche, largement au-dessus.

Sur un long ballon de Thiago Motta, Ménez prend le ballon dans la surface. Il élimine son vis-à-vis et frappe en force : le ballon rebondit sur l’extérieur du montant. Carlo Ancelotti effectue ensuite ses deux derniers changements, avec Matuidi qui remplace Maxwell et Hoarau qui fait son entrée à la place de Nene. Sur une passe de Ménez en contre, Hoarau adresse une frappe un peu molle, que Ruffier capte en deux temps. Le même Hoarau travaille ensuite bien devant la surface, décale Jallet sur la droite. Le capitaine parisien du soir centre devant le but, Pastore coupe la trajectoire et double la mise (2-0, 88e). Rien ne se passe ensuite, et Paris s’impose, sans encaisser de but. Lille reste à deux points, et Montpellier est à nouveau à portée.