Pour cette 33e journée de L1, Paris — à 5 points de Montpellier avant la rencontre — reçoit le relégable Sochaux. Les Doubistes sont privés de plusieurs joueurs d’expérience, tels que Perquis et Bréchet. Du côté des Parisiens, Chantôme, Cearà et Maxwell sont absents sur blessure, tandis que Sissoko est toujours suspendu. Carlo Ancelotti maintient sa confiance à la charnière Alex-Bisevac, les latéraux sont Tiéné et Jallet — qui porte toujours le brassard. Le trident du milieu de terrain est composé de Thiago Motta, Matuidi et Bodmer ; devant, les trois créatifs sont alignés ensemble : Ménez, Nene et Pastore, ce dernier retrouvant une place de titulaire.

Le match en bref

Comme souvent ces dernières semaines, Paris commence très bien la rencontre, et se voit rapidement récompensé. Après une série de passes entre Pastore et Thiago Motta, l’Argentin se retrouve lancé dans la surface. Il feinte la frappe, ce qui élimine Corchia, et frappe en force du gauche pour ouvrir le score (1-0, 6e). L’avantage est cependant de courte durée, car sur un long ballon de Martin, Maïga prend le meilleur de la tête sur Sirigu et égalise (1-1, 12e).

Paris tente de réagir par un tir trop croisé de Ménez, mais l’égalisation a surtout permis à Sochaux de s’enhardir. Les visiteurs ne sont ainsi pas loin de prendre l’avantage avec un tir de Maïga qui échoue sur le poteau, après une belle action collective. Mais c’est le PSG qui marque à nouveau, avec un coup franc de Nene qui trouve la tête victorieuse de Thiago Motta (2-1, 25e). Paris a ensuite une nouvelle situation, avec un tir de Pastore qui passe au-dessus. Après une frappe puissante de Boudebouz, sortie par une belle détente de Sirigu, les Franciliens développent un contre : Pastore lance Tiéné d’un superbe extérieur du pied. Arrivé au niveau de la surface, le latéral centre pour Ménez qui pique son ballon de la tête, et donne un avantage confortable au PSG, juste avant la mi-temps (3-1, 44e).

Sochaux est sonné et n’arrive pas à revenir dans la rencontre après la pause. Paris en profite pour jouer à son rythme dans le camp adverse. Cela commence par une frappe de Ménez à côté après une montée de Jallet. Puis, sur une contre-attaque, Ménez temporise sur le côté gauche de la surface. N’ayant pas de solution évidente, il renverse le jeu en donnant loin en retrait à Bodmer. Celui-ci donne à Jallet, qui centre au second poteau : Nene est là, et marque du gauche (4-1, 55e). Peu après, le même Nene est servi par-dessus la défense. Face au gardien, il veut être altruiste et tente une passe à Ménez qui n’arrive pas à destination. Dans la minute qui suit, Jallet, d’un extérieur du pied, remet sur Nene exactement dans la même situation. Cette fois-ci, le Brésilien dribble et marque dans le but vide (5-1, 60e).

Le match devient alors encore plus tranquille pour les Rouge & Bleu, avec deux occasions pour Ménez, à chaque fois sur des jolies passes de Pastore, contrées par Richert. Le premier changement intervient pour Paris, avec Hoarau qui remplace Ménez. Dans la foulée, Nene centre au second poteau pour l’omniprésent Jallet, qui écrase une volée, repoussée difficilement par le portier doubiste. Armand et Gameiro entrent ensuite aux places de Tiéné et Nene. Il faut alors attendre le temps additionnel pour voir une nouvelle situation franche : Gameiro déborde côté droit et centre. Le ballon passe devant tout le monde, et Pastore le récupère côté gauche. Il adresse une passe très précise dans la surface pour Armand, qui contrôle et frappe du gauche pour le sixième but (6-1, 90+2e).

Paris s’impose donc largement, maintenant Lille à distance raisonnable, revenant à deux points sur Montpellier, et surtout, refaisant son retard à la différence de buts.