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[UEFA] Retour sur Athletic Bilbao 2-0 PSG (vidéos)
Athletic Bilbao 2-0 PSG : les faits marquants
vendredi, 30 septembre 2011, par Gauthier B., Vivien B.

Au programme de ce « retour sur le match » : la tactique au fil de la rencontre, joueur par joueur, y a-t-il des points positifs ?, l’Atheltic Bilbao aurait-il dû finir à dix ?, infos diverses, statistiques, vidéos, dans la presse, les réactions.

Les enseignements du match

La tactique au fil de la rencontre

Le PSG a débuté la rencontre dans un schéma tactique que l’on peut résumer approximativement comme ci-dessous, le positionnement de Nenê et Pastore étant assez flou :

Erding
Nenê Pastore Chantôme
Sissoko Bodmer
Tiéné Armand Lugano Jallet
Douchez

L’expulsion de Sissoko et les trois remplacements ont conduit le PSG à finir avec un milieu de terrain intégralement différent :

Erding
Bahebeck Matuidi Chantôme Jallet
Tiéné Armand Lugano Cearà
Douchez

Joueur par joueur

Dans les cages, Nicolas Douchez ne peut absolument rien se reprocher sur les deux jolis buts encaissés. Il n’a pas eu ensuite d’arrêt compliqué à effectuer, mais a toutefois eu plusieurs ballons chauds à gérer, et quelques sorties à faire. Il est resté concentré tout au long de la rencontre, mais n’a pas eu l’occasion de briller suffisamment pour espérer bousculer la hiérarchie des gardiens de but. En défense centrale, la prestation de Lugano relève du miracle, puisque l’on peut se demander comment le défenseur uruguayen n’a pas provoqué de penalty au cours de la rencontre. Il a passé énormément de temps les mains posées sur son vis-à-vis, généralement Llorente, et a ainsi été au cœur de plusieurs actions limites. Pour le reste, il n’a pas fait d’intervention vraiment marquante, et on comprend pour Kombouaré disait regretter de ne pas avoir pu lui laisser un temps d’adaptation plus franc. Dans l’axe gauche, Armand est lui sur une pente ascendante bien plus nette. Son malheureux début de match du côté d’Evian TG est loin, il a réalisé plusieurs interventions autoritaires, et n’a rien lâché dans les duels, même en fin de rencontre où il a été à l’impulsion de quelques offensives.

Il y a eu des ratés défensifs de la part des latéraux parisiens, Jallet et Tiéné. Les deux buts encaissés respectent ainsi le même schéma, avec un centre depuis un côté pour le second poteau. À chaque fois, les deux joueurs sont donc plus ou moins défaillants sur les actions, même s’ils sont loin d’être les seuls. Mais vus les efforts fournis, il est difficile de pointer du doigt l’arrière gauche parisien. Sur le second but par exemple, le marquage de Tiéné est assez lâche sur le buteur. Ce qui peut être expliqué par le fait qu’il venait juste de faire un raid jusque dans la surface adverse. Après avoir effectué un repli de près de 90 mètres, il est donc normal que sa lucidité défensive ne soit plus au mieux. Mais l’Ivoirien, devant la difficulté d’animation de son équipe, a tout au long de la rencontre proposé des solutions en multipliant les courses vers l’avant et les appels. Et ce même en seconde période, quand Paris jouait à dix. À tel point que jeudi soir, Tiéné a tout simplement été le joueur parisien le plus dangereux pour l’adversaire…

Au milieu le duo Sissoko-Bodmer n’a pas donné satisfaction. Pour le premier, il s’agissait de la première titularisation depuis sept mois, et il est donc normal qu’il peine à trouver ses marques. Il y a eu de sa part quelques belles récupérations, mais aussi des passes à contre-temps et, surtout, plusieurs interventions en retard. À force de commettre des fautes, Sissoko a fini par recevoir un puis deux cartons jaunes logiques. Il a donc laissé ses partenaires à dix pendant 40 minutes. De son côté, Bodmer a été discret à la récupération, comme souvent quand Paris est dominé. Jeudi soir, il a surtout eu le tort de ne pas cadrer la très grosse occasion qu’il a eue, juste avant le second but de Bilbao.

Si la récupération a souffert, l’animation a elle été complètement défaillante. Positionné à droite, Chantôme a réalisé quelques belles actions mais, à l’instar de Sissoko, il a surtout semblé manquer de rythme pour pouvoir vraiment apporter quelque chose. Pastore et Nenê ont eux raté intégralement leur partie. Ils n’ont cessé de permuter au cours de la première mi-temps, de façon complètement illisible. À ce positionnement problématique s’est ajouté une absence totale de réussite dans les dribbles et les passes. La seule combinaison réussie entre les deux a amené l’occasion de Bodmer. Devant ces hommes, Erding a eu beau courir autant qu’il le pouvait, il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Juste un bon ballon de Chantôme qu’il ne parvient pas à transformer, ratant son intérieur du pied. Pour le reste, il a fallu qu’il compose en étant seul, et loin de ses partenaires. Les remplaçants Bahebeck, Matuidi et Cearà sont entrés alors que la rencontre était déjà pliée. Difficile donc de les juger, même si Bahebeck a été l’auteur de quelques prises de balle intéressantes.

Y a-t-il des points positifs ?

Il est facile pour les supporters parisiens de fanfaronner après une victoire, moins après une défaite au terme d’une rencontre globalement mauvaise de son équipe. Toutefois, s’il y a toujours des points à améliorer après un succès, tout n’est pas à jeter lorsque l’on perd une rencontre. Que retenir de positif après ce match à Bilbao ?

- Le PSG compte toujours en son sein certains « guerriers », des joueurs qui se battront toujours pour leur équipe, même dans des situations improbables. Ceux qui, jeudi soir, continuaient à cavaler et à essayer de faire tout leur possible, même menés 2-0, même à dix contre onze, même à trois jours d’un match important contre Lyon, ceux-là doivent être félicités. On pense évidemment à Tiéné et Armand, et peut-être dans une moindre mesure à Erding et Jallet. Pas exempts de reproches techniques sur leur partie, ces joueurs-là ont eu un comportement irréprochable.

- Certains blessés reviennent doucement. Même si cela ne s’est pas fait sans mal, les anciens pensionnaires de l’infirmerie Sissoko et Chantôme ont pu avoir du temps de jeu, ce qui les aidera à retrouver le rythme. Le premier en a eu moins que prévu, la rencontre s’est avérée loin d’être idéale pour les deux joueurs. Mais on ne revient pas à son meilleur niveau immédiatement, il faut parfois passer par des moments difficiles. Armand a connu vingt premières minutes ratées à son retour en championnat ; à Bilbao, en revanche, il a été bon. Gageons que les deux milieux de terrain suivront la même voie.

- Paris a pu faire souffler quelques joueurs, avant d’affronter Lyon. Ménez et Gameiro sont restés à Paris, Sirigu, Camara, Cearà et Matuidi ont débuté sur le banc et Pastore est sorti avant l’heure du jeu. Cela fait donc six titulaires probables contre Lyon qui ne seront pas fatigués par ce déplacement. Un paramètre non négligeable à l’heure d’affronter un adversaire qui aura 48 heures de récupération de plus.

- Cette défaite nous rappelle que le PSG n’est pas encore arrivé. Les très bons résultats obtenus depuis la deuxième journée de championnat et la place de leader du club parisien ne doivent pas faire oublier que ses joueurs doivent encore travailler avant de devenir une véritable grosse équipe ; que Paris ne gagnera pas tous ses matches, et qu’il en perdra même encore plusieurs. Pour ceux qui croyaient que l’équipe de Kombouaré allait marcher sur tous ces adversaires, quels qu’ils soient, voici un rappel salutaire.

L’Atheltic Bilbao aurait-il dû finir à dix ?

Un fait de jeu qui n’a pas trouvé place dans notre résumé a pourtant fait parler de lui au cours de la rencontre. Moins de dix minutes après l’ouverture du score basque, Paris commence tout juste à se montrer dangereux ; Erding est lancé en profondeur, mais le gardien Iraizoz est plus prompt et jaillit en dehors de sa surface. Il repousse le ballon légèrement sur le côté droit, vers Chantôme, qui arrive lancé. Le gardien continue son action, mais il est cette fois-ci trop court : Chantôme pousse le ballon, et le Iraizoz le contre d’une main volontaire. L’arbitre sort un carton jaune. Les commentateurs, Thierry Roland et Jean-Marc Ferreri, ont immédiatement considéré qu’il s’agissait d’une « erreur d’arbitrage » et que le portier aurait dû être sanctionné d’un rouge. Mais à moins que les règlements des matches diffusés sur W9 soient différents, rien ne justifiait une telle décision.

S’il est question d’une main commise par un gardien, et si dans pareil cas les (télé)spectateurs sont conditionnés à penser qu’il y a annihilation d’une occasion de but, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une main effectuée à 30 mètres du but. Il y avait, dans la surface et derrière le gardien, plusieurs défenseurs vraisemblablement à même de venir gêner Chantôme dans sa course, à moins que le Parisien, depuis sa position excentrée, ne tente immédiatement un tir ultra-précis capable de contourner les défenseurs revenant vers leurs cages. Mais à ce compte-là, chaque faute au milieu de terrain est passible d’un rouge, puisque l’on peut toujours fantasmer sur une frappe parfaite derrière. Que le geste du gardien empêche une situation dangereuse est certain ; en revanche, qu’il interrompe une occasion de but manifeste est beaucoup plus hypothétique.

Qu’en disent les règlements ?

La douzième loi du jeu prévoit sept fautes passibles d’exclusion :

Un joueur, un remplaçant ou un joueur remplacé est exclu s’il :
- commet une faute grossière ;
- adopte un comportement violent ;
- crache sur un adversaire ou sur toute autre personne ;
- empêche l’équipe adverse de marquer un but, ou annihile une occasion de but manifeste en touchant délibérément le ballon de la main (cela ne s’applique pas au gardien de but dans sa propre surface de réparation) ;
- annihile une occasion de but manifeste d’un adversaire se dirigeant vers son but en commettant une faute passible d’un coup franc ou d’un coup de pied de réparation ;
- tient des propos ou fait des gestes blessants, injurieux et/ou grossiers ;
- reçoit un second avertissement au cours du même match.

Si le gardien peut toucher le ballon dans sa propre surface, en dehors, il est un joueur comme un autre — pas plus, mais pas moins. Le fait pour un gardien de toucher la balle de la main doit donc s’analyser comme pour tout autre joueur : annihile-t-il une occasion de but manifeste ? [1]

Qu’en dit la presse ?

Une fois n’est pas coutume, le Parisien s’en réfère aux règlements pour trancher une question d’arbitrage : « Le gardien de Bilbao aurait-il dû être expulsé ? Non, répond le quotidien francilien. […] [L’arbitre] a estimé que le joueur parisien centrait et que, de ce fait, le gardien espagnol n’annihilait pas une occasion de but. Dans ce cas, un carton jaune suffit. »

« Iraizoz aurait dû être expulsé pour une main volontaire en dehors de sa surface », assure de son côté Damien Degorre dans L’Équipe.

Les vidéos des buts du match

Autres infos autour du match

Stats en vrac

- Expérience. Avec 62 matches européens au compteur, Momo Sissoko est le joueur le plus expérimenté de l’effectif parisien. Il devance Bodmer (56), Armand (53), Lugano (40) et Chantôme (29). L’ancien Turinois était par ailleurs titulaire pour la première fois sous le maillot parisien, quelques jours après sa première apparition, à Montpellier.

- Fin de série. Le PSG restait sur une série de 10 matches sans défaite toutes compétitions confondues depuis début août.

- Passes. L’Athletic Bilbao est l’équipe qui a réussi le plus de passes en Ligue Europa cette saison, signale Opta.

Infos en vrac

- Classement. Dans l’autre match du groupe F, Salzbourg a battu le Slovan Bratislava 3-0 à domicile, avec trois buts dans la dernière demi-heure (60e, 76e, 90e+5). L’Athletic Bilbao est donc seul premier avec 6 points, devant Paris et Salzbourg (3) puis Bratislava (0).

Bilan du PSG en coupes d’Europe

Bilan du PSG en coupes d’Europe (au 29/09/2011)
Compétitions européennesPJVNDBPBCD
Ligue des champions (C1) 5 40 19 7 14 63 52 +11
Coupe des coupes (C2) 6 38 24 6 8 66 27 +39
Coupe UEFA/Ligue Europa (C3) 9 68 30 23 15 101 58 +43
Supercoupe d’Europe 1 2 0 0 2 2 9 -7
Coupe Intertoto 1 8 5 3 0 20 3 +17
Total coupes d’Europe 22 156 78 39 39 252 149 +103

Dans la presse

Damien Degorre, dans L’Équipe du 30 septembre 2011 :

C’est le genre de défaite qui rappelle à l’ordre et souligne qu’on peut rêver de régner sur son pays, mais que l’Europe, même dans sa version C3, demeure un projet très ambitieux. Parce que le PSG, co-leader de la Ligue 1, ne s’est pas contenté de s’incliner sur les terres de l’Athletic Bilbao, l’avant-dernier de la Liga qui n’a toujours pas remporté un match à domicile en championnat, il n’a jamais donné l’illusion de pouvoir rivaliser. […] Il devra montrer un autre visage contre le Slovan Bratislava et à Salzbourg, que celui de petits garçons timorés entrevu hier, surtout en première période.

Jamais encore, cette saison, Paris n’avait connu ça. Ballotté, dépassé, transpercé, complètement à la rue pendant quarante-cinq minutes. […] Si Paris veut prétendre à un succès européen en mai 2012, il ne pourra reproduire de telles errances lors de ses prochaines échéances. À San Mames, ce n’était pas un finaliste de la Ligue Europa en puissance qui s’est présenté, mais une formation sans relief. […] Hier, le collectif était déficient et les techniciens éteints. Surtout, les carences pointées du doigt depuis quelques semaines se sont confirmées : 1. Les latéraux parisiens sont le point faible de cette équipe. […] 2. Quand Matuidi n’est pas là, le milieu de terrain parisien est un open space où s’engouffrent les adversaires.

Christophe Bérard, dans le Parisien du 30 septembre 2011 :

Même si elles font mal sur l’instant, il y a des claques qui peuvent faire du bien et remettre les pieds sur terre. À force de s’en sortir en ne comptant que sur la seule classe de ses recrues, Paris avait besoin d’une piqûre de rappel. Elle lui a été administrée hier par une équipe de Bilbao, où la seule vedette s’appelle la fierté. […] Perdre, même si cela n’était plus arrivé au PSG depuis la 1re journée de L1 contre Lorient, fait partie des aléas du football. Mais s’incliner de la sorte face à une vaillante formation basque est plus gênant quand on a les ambitions de Paris. C’est simple : sur toutes les actions, chaque Basque s’est jeté sur le ballon comme si sa vie en dépendait. […]

Face à Toulouse et Evian TG, Paris avait déjà raté ses premières périodes et s’était contenté de réagir plutôt qu’agir. Contre Bilbao, cette vilaine manie s’est payée cash. Dimanche contre Lyon, il faudra absolument se battre dès la première minute. Paris rêve de survoler la L1 et la Ligue Europa. Pour cela, il ne peut plus se contenter d’être parfois un avion à réaction…

Réactions

- Antoine Kombouaré : « On a fait une très mauvaise entame de match. Nous avons eu trop de lacunes, défensivement et offensivement. On a subi et, très logiquement, Bilbao a marqué. Bizarrement, ce but nous a boostés. On a eu pas mal d’occasions par la suite, mais on n’a pas réussi à marquer. Et ensuite, à dix contre onze, c’est plus compliqué. Il faut retenir la leçon. Quand on oublie les fondamentaux du foot, qu’on manque d’engagement dans les duels et qu’on ne défend pas, on se met en difficulté. […] Je pense que cette défaite est salutaire. On avait presque oublié ce que c’était de perdre et à quel point on détestait les défaites. Du coup, maintenant, j’attends une réaction de mes joueurs. Aujourd’hui, tous les voyants sont au rouge. Et cela va nous permettre d’être plus concentrés, plus attentifs et avoir un esprit de revanche. […] Non, je n’ai aucun regret [à propos du turn-over]. Je travaille toujours pour aligner la meilleure équipe possible. Après un match, on peut toujours se dire que tel changement était bon ou mauvais. Mais je ne reviens jamais en arrière. Et j’ai au moins une satisfaction, celle d’avoir pu donner du temps de jeu à certains. » (source : le Parisien)

- Blaise Matuidi : « C’est une grosse déception. Nous voulions poursuivre notre série mais ce n’est pas le cas. Il faut maintenant vite récupérer. Nous avons la chance d’avoir un match dans trois jours cela nous permet de penser à autre chose. Nous allons bien récupérer pour être prêt dimanche. Nous ne négligeons aucune compétition et ce soir nous sommes tombés sur une belle équipe de Bilbao qui a de bons joueurs. Malheureusement nous n’avons pas réalisé une bonne entame ce qui nous a compliqué la tâche. Il faut se re-concentrer pour le prochain match. » (source : PSG.FR)

- Christophe Jallet : « Nous avons réalisé une première période désastreuse. Cela prouve que nous ne sommes pas parfaits. Nous avons encore à bosser pour avoir des jours meilleurs. Nous savions qu’ils allaient nous prendre à la gorge tout de suite. Nous n’avons pas réussi à conserver le ballon et nous avons pris des vagues. Nous aurions du être plus solides pour les empêcher d’attaquer. C’était plus compliqué en seconde période car nous étions réduits à 10. Si nous avions débuté le match comme nous avons attaqué la seconde période, nous n’aurions peut être pas perdu ce match. » (source : PSG.FR)

Suspensions européennes

Averti jeudi soir après l’avoir déjà été contre les Red Bull Salzbourg, Mathieu Bodmer sera suspendu s’il reçoit un nouveau carton jaune d’ici la fin de la compétition.

Expulsé, Momo Sissoko sera suspendu lors du prochain match, sur la pelouse du Slovan Bratislava.

Côté tribunes…

- Affluence. Il y avait « 37 000 spectateurs environ » d’après L’Équipe, « 25 000 » d’après le Parisien.

- Incidents. « Les autorités espagnoles ont interpellé neuf supporters parisiens hier aux abords du stade San Mamés, environ deux heures avant le coup d’envoi de la rencontre, indique L’Équipe. Ces arrestations ont eu lieu à la suite d’une bagarre avec des socios de l’Athletic Bilbao. Un policier espagnol a été blessé au visage (trois points de suture). Il a été conduit à l’hôpital de Bilbao mais il a pu reprendre son service. Plus de deux cents supporters parisiens ont effectué le déplacement jusqu’au Pays basque. »

[1] Rappelons que la règle de la « position de dernier défenseur » est une légende urbaine, qui n’apparaît dans aucun règlement. C’est d’autant plus vrai quand l’action concerne le gardien…