Après sa large victoire au match aller (0-4), c’est le plus sereinement du monde que le PSG recevait les amateurs luxembourgeois de Differdange. Privilégiant la quête d’automatismes de son équipe, Antoine Kombouaré n’a finalement que très peu fait tourner. Seuls Douchez, Pastore et Hoarau font office de nouvelles têtes par rapport au onze aligné contre Valenciennes dimanche dernier. Sirigu, Matuidi et Gameiro sont donc les trois joueurs qui soufflent.

Le match en bref

Le match commence doucement : les Parisiens ont le ballon, et les Luxembourgeois sont recroquevillés en défense. Difficile donc pour les attaquants de trouver les espaces, et il faut attendre la 9e minute pour voir la première situation dangereuse : sur une touche de Tiéné, Bodmer s’infiltre dans la surface et frappe du gauche sur le poteau. Après le quart d’heure de jeu, Nenê alerte Hoarau, qui contrôle superbement de la poitrine et frappe de l’entrée de la surface, mais le gardien Hym repousse. C’est ensuite Pastore qui profite d’une belle ouverture de Chantôme pour tirer en force sur le portier adverse.

Les occasions continuent à se succéder ; sur un centre de Nenê, Ménez remet instantanément en retrait pour Bodmer, dont la volée passe à côté. Le même Bodmer donne ensuite à Pastore, qui talonne sur Nenê : le Brésilien, côté droit, se met sur son pied gauche mais tire trop sur le gardien. Bisevac, qui s’ennuyait en défense centrale, s’essaye lui aussi aux gestes offensifs en reprenant un centre de Nenê sur coup franc, mais le Serbe manque le cadre. Le meneur de jeu argentin effectue ensuite une frappe lointaine à ras de terre, captée en deux temps par Hym. Hoarau se crée les deux dernières occasions de la mi-temps : deux têtes non cadrées sur des centres de Tiéné, avec à chaque fois de belles détentes du gardien pour aller chercher la balle. La mi-temps s’achève sur ce score miraculeusement vierge.

Aux retours des vestiaires, les Luxembourgeois restent à nouveau rigoureux pendant une petite dizaine de minutes, avant de concéder à nouveau des occasions. Pastore se signale avec une frappe contrée depuis le côté droit. À la 57e minute, Hoarau fait signe qu’il est blessé aux adducteurs ; il est remplacé par Jean-Eudes Maurice. Le sortant est sifflé, et le rentrant conspué. Ainsi bien mis dans le bain, Maurice rate une grosse occasion en tirant au-dessus après une séquence de dribbles et une bonne passe en retrait. Le salut va finalement venir par les Brésiliens du club : Cearà donne le ballon à Nenê ; dans sa position préférentielle, celui-ci enveloppe de 25 mètres une frappe qui va mourir dans le petit filet adverse, le gardien n’étant pas irréprochable (1-0, 65e).

Nenê, en forme, réalise ensuite un centre devant le but que Bodmer ne parvient pas à reprendre. Après des successions de gestes techniques entre Ménez et Pastore — dont une remise du dos de ce dernier —, l’ancien Romain est fauché dans la surface. L’arbitre siffle un penalty, puis se rétracte en voyant que son assistant avait signalé un hors-jeu. À un quart d’heure de la fin, Camara est à la réception d’un centre de Nenê mais, gêné par un défenseur, ne parvient pas à trouver le cadre. Antoine Kombouaré fait ensuite rentrer Kevin Gameiro à la place de Nenê. Le second but intervient dans la foulée : Chantôme ouvre pour Ménez, qui dribble son vis-à-vis et tente un centre devant le but. Le défenseur Afoun jaillit devant Gameiro, et marque contre son camp (2-0, 79e).

Ngoyi remplace Chantôme pour les dernières minutes, et Paris se procurera une dernière grosse occasion : une remise de Ménez au point de penalty, que Maurice expédie au-dessus. Paris s’impose donc 2-0 dans un match loin d’être inoubliable, mais où l’essentiel est fait.