Dernier week-end avant la reprise du championnat, et le PSG se déplace à Londres pour disputer l’Emirates Cup. Premier adversaire de ce tournoi : les New York Red Bulls de Thierry Henry, laissé sur le banc pour cette rencontre. Dans le onze américain, on retrouve toutefois un autre visage connu de la Ligue 1 : le Finlandais Teemu Tainio, révélé à Auxerre. Du côté parisien, Antoine Kombouaré a fait le choix d’aligner une équipe mixte. Le nouveau gardien Sirigu débute dans les cages, avec devant lui une ligne Landre-Sakho-Bisevac-Jallet, Loïck Landre — défenseur central avec la réserve l’an passé — étant arrière gauche pour l’occasion. Bodmer et Matuidi sont associés à la récupération, et les ailes sont confiées à Bahebeck et Ménez. Enfin, en attaque, on retrouve le duo Luyindula-Erding.

Le match en bref

La rencontre commence par une domination territoriale parisienne, et les joueurs de New York semblent seulement armés pour évoluer en contre. Toutefois, l’animation offensive parisienne est tout d’abord assez brouillonne, et il faut attendre dix bonnes minutes pour voir les Parisiens créer réellement le danger. Cela commence par une tête de Sakho sur un corner de Bahebeck, captée par le portier adverse. C’est ensuite Bodmer qui tente une frappe du droit, après une remise intelligente d’Erding, mais la tentative ne trouve pas le cadre. Enfin, après un dégagement adverse contré par Luyindula, Bahebeck tente une frappe en première intention du droit qui rase les montants adverses.

C’est ensuite aux Américains de s’activer un peu, avec notamment leur attaquant colombien Agudelo, qui dribble dans la surface et tire excentré côté droit. Sirigu peut alors réaliser sa première intervention parisienne : il repousse le ballon des poings. Quelques minutes plus tard, Lindpere est servi en profondeur et profite d’un très mauvais alignement de Jallet et Bisevac pour filer au but. Il a tout son temps pour ouvrir son pied gauche et tromper Sirigu (1-0, 27e).

Les Parisiens profitent du dernier quart d’heure de la première mi-temps pour réagir. Sur un corner de Bahebeck, Erding effectue une tête non cadrée. Le Turc, très en jambes, est ensuite à la réception d’une ouverture du gauche de Bodmer. Il contrôle de la poitrine et tente la frappe en force depuis l’entrée de la surface, mais cela passe au-dessus. C’est ensuite Bodmer qui s’essaie de loin, du gauche, après un centre contré de Ménez, mais la frappe flottante du milieu parisien est à côté. Enfin la dernière tentative est pour Bisevac : esseulé dans la surface sur un coup franc de Bahebeck, le Serbe n’appuie pas assez sa tête, captée sans souci par le portier adverse.

La seconde période reprend par une tête d’Agudelo à côté, sur corner. Ce sera la dernière situation dangereuse pour New York, la deuxième mi-temps ne se déroulant que dans le camp des Red Bulls. Il y a tout d’abord une frappe du gauche, excentrée, de Bahebeck après un centre de Jallet : à côté. Jallet expédie ensuite un coup franc direct juste au-dessus du but. Puis le PSG réalise une jolie action : touche de Jallet pour Bodmer dans la surface, qui remise en retrait pour Ménez ; l’ancien Romain tente une frappe enroulée du gauche qui manque de peu la lucarne opposée.

Ménez s’avère être plus en forme en cette deuxième mi-temps. Après une déviation d’Erding, il s’infiltre dans la surface et se fait faucher par son vis-à-vis. L’arbitre ne siffle pas penalty. Erding aussi est en forme, qui multiplie les appels. Sur l’un deux, il est servi en profondeur et tente une demi-volée du gauche captée par le gardien adverse. Les Parisiens récupèrent les ballons de plus en plus haut. Bahebeck parvient à chiper un ballon dans la surface adverse, et à remettre en retrait pour Ménez, dont la frappe à ras de terre est sortie en corner par le portier.

La fin de match, qui verra la rentrée de Loris Arnaud pour quelques minutes — à la place de Mathieu Bodmer —, se déroule sous domination parisienne, sans qu’il n’y ait toutefois une volonté farouche d’arracher un match nul dans cette rencontre amicale. Le tout s’achève finalement sur une frappe trop molle de Matuidi, et le PSG s’incline en ouverture de l’Emirates Cup 2011.