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Michel Moulin vs. Rothen : aidons Le 10 Sport
L’éphémère conseiller sportif du Paris SG perd ses nerfs
En difficulté avec son grand projet, Moulin craque et attaque Jérôme Rothen
mercredi, 26 novembre 2008, par Arno P-E, Gauthier B.

Le 10 Sport est en difficulté. Le journal peinerait à dépasser les 30 000 ventes par jour, bien loin de l’objectif annoncé initialement. Aux grands maux les grands remèdes, le nouveau quotidien a sorti son arme fatale : son patron Michel Moulin a décidé de retrousser les manches et a pondu un bel éditorial. À nous d’en faire de même.

L’édito de PSGMAG.NET :

À force de se mêler de tout et de parler sur tout, M. Moulin commence à lasser et à agacer. Il publie une revue où il ne respecte rien, bave sur ses collègues et passe plus de temps à pérorer qu’à faire marcher son journal. On entend même dire dans les bureaux du quotidien sportif que les rumeurs qui évoquent l’arrêt de la publication du 10 Sport seraient arrivées dans la presse par le biais de ses propres indiscrétions.

Vrai ou pas, il récolte ce qu’il a semé et l’on attend autre chose du patron d’un quotidien national. Mais il est encore un petit chef, il tonne, il peste, il rage, il invective. Mais à regarder ses publications, il dort sur son édito quand les autres souffrent pour remplir les autres pages. Il me fait penser à cet autre patron de l’époque dont le seul travail se résumait à pondre une « une » racoleuse.

C’est trop facile de fanfaronner dans les médias avant que son entreprise ne soit lancée, et se manifester sur les ondes ou dans son propre journal maintenant que rien ne fonctionne. C’est trop facile de provoquer Rothen pendant des mois au point que Gallas et Zidane en bons copains, doivent se sacrifier pour subir les propos agressifs d’un Rothen agacé par les provocations et le cinéma de M. Moulin.

Un grand patron ne calomnie pas, un grand patron va au combat, un grand patron ne râle jamais. Un grand homme ne parle pas de ses anciens collègues surtout quand ils sont plus grands et plus forts que lui. Et si vous vous mettiez à faire marcher votre journal, M. Moulin !

Vous trouvez cet édito nul ? Vous pensez qu’il ne mérite même pas de figurer sur le blog d’un journaliste sportif en perdition ? Eh bien nous sommes bien d’accord avec vous. Pourtant, nous nous devons d’être francs : pour écrire ce passage nous n’avons fait que reprendre l’édito de Michel Moulin dans son journal Le 10 Sport, en transformant les passages concernant le souffre-douleur préféré de M. Moulin, Jérôme Rothen, et en les appliquant à lui-même.

Pour preuve, voici le véritable éditorial du directeur sportif préféré des Istréens et du Red Star, publié le 25 novembre dans le journal qui est censé faire peur à L’Équipe. Conseil aux épileptiques et aux femmes enceintes : le passage que vous allez lire n’est pas une supercherie, mais il contient des traces de polémiques positives [1] pouvant entraîner des maladies graves des yeux.

À force de se mêler de tout et de parler sur tout, M. Rothen commence à lasser et à agacer. Il écrit un livre où il ne respecte rien, bave sur ses camarades et passe plus de temps à parler qu’à jouer. On entend même dire dans le vestiaire parisien que les dernières mésaventures de Sessegnon seraient arrivées dans la presse par le biais de ses indiscrétions.

Vrai ou pas, il récolte ce qu’il a semé et l’on attend autres choses d’un footballeur international. Mais il est encore un footballeur, il tonne, il peste, il rage, il invective. Mais à regarder ses matches, il dort sur la ligne. Quand les autres souffrent sur le reste du terrain. Il me fait penser à un autre ailler de l’époque pour qui l’aire de jeu se résumait à un couloir.

C’est trop facile de lever les bras vers les tribunes quand l’équipe gagne et se manifester dans les livres quand on perd. C’est trop facile de provoquer les lyonnais pendant une heure au point qu’Armand en bon copain, doit se sacrifier pour faire face à des lyonnais énervés par les provocations et le cinéma de M. Rothen.

Un grand joueur ne simule pas, un grand joueur va au combat, un grand joueur ne râle jamais. Un grand homme ne parle pas de ses pairs surtout quand ils sont plus grand et plus fort que lui. Et si vous vous mettiez à jouer au football M. Rothen !

Passons sur la faiblesse de l’argumentation et sur le fait que Michel Moulin semble choqué que Jérôme Rothen — qui soit dit en passant reconnaît lui-même ne pas être au mieux de sa forme — soit un joueur de couloir qui joue dans son couloir, et attardons-nous plutôt sur les révélations essentielles fournies par cette gerbe de mots.

Tout d’abord, Michel Moulin nous fait un aveu sur les méthodes de travail de son journal :

On entend même dire dans le vestiaire parisien que les dernières mésaventures de Sessegnon seraient arrivées dans la presse par le biais de ses indiscrétions.

Vrai ou pas, il récolte ce qu’il a semé et l’on attend autres choses d’un football international.

Vrai ou pas, tout est dit dans cette formulation. Qu’importe si c’est bien Rothen qui a renseigné la presse sur Sessegnon, Le 10 Sport relaie l’information. Après tout, ça n’est pas comme si c’était un journal, n’est-ce pas… Grande déontologie de la part de Michel Moulin.

Par ailleurs, Moulin semble avoir un réel problème avec Jérôme Rothen. On le savait déjà vu la fréquence à laquelle Michel Moulin s’attaque au milieu de terrain parisien. Ce qu’on ne savait pas, c’est que cela vire à l’obsession malsaine : Moulin rend Rothen responsable de n’importe quoi. Ainsi, si contre Lyon, Juninho a frappé sauvagement Sylvain Armand, ce n’est pas parce qu’il était énervé par la défaite, ni parce qu’il est mauvais joueur, ni parce qu’une fois de plus Sylvain Armand venait de l’humilier par une merveille de dribble de dégagement, mais uniquement parce qu’il était révolté par le comportement de Jérôme Rothen. Il est probable que dans quelques mois, lorsque devant la faiblesse des ventes de son quotidien, Michel Moulin annoncera l’arrêt de la publication, il désignera comme responsable de l’échec Jérôme Rothen.

D’ici là, pour continuer sur sa lancée nous proposons les thèmes suivants pour les prochains éditos de Michel Moulin :

Rothen troue la couche d’ozone.

Rothen fume au restaurant.

Rothen ne mange que 2 fruits et légumes par jour.

Rothen roule en 4x4 sans ceinture.

Rothen ne dit pas bonjour à la dame.

Rothen laisse la lumière allumée dans les WC après avoir fini, et ne tire pas la chasse.

Rothen ronfle pendant les mises au vert.

Rothen ne range pas sa chambre.

Rothen postillone en parlant aux arbitres.

Rothen ne débarrasse pas la table.

Rothen ne trie pas ses déchets.

Rothen a tiré le signal d’alarme dans le RER.

Rothen écoute sa musique à fond dans le car.

Rothen ne sait pas faire ses lacets.

Rothen fait des blagues téléphoniques.

Rothen n’a pas fait ses devoirs.

Rothen bouscule les petites vieilles.

Rothen ne veut pas aller chez le coiffeur.

Rothen a peur du noir.

Rothen pue des pieds.

Rothen n’écoute pas RMC.

Rothen a pris deux fois du dessert.

Rothen ne tient pas la porte du vestiaire à Juninho.

Rothen ne veut pas prêter son ballon.

Rothen télécharge de la musique sur Emule.

Rothen est supporter du PSG.

Rothen croit que les antibiotiques, c’est automatique.

Rothen ne met pas de bonnet à la piscine.

Rothen mange du saucisson à l’ail.

Rothen double dans la file du Mac Do

Rothen n’a pas rendu le livre à la bibliothèque.

Rothen laisse chier son caniche sur le trottoir.

Rothen n’a jamais de monnaie.

Rothen a bourré les urnes du PS.

Rothen trouve Mandanda mauvais.

Rothen regarde des films X.

Rothen fait pipi sous la douche.

[1] Lors du lancement de son journal, Michel Moulin avait justifié ainsi son choix de ne pas parler du dopage ou de quelconques sujets qui dérangent : « Il est important de proposer un journal positif qui réponde aux attentes des passionnés de sport et qui permette d’échapper au quotidien d’aujourd’hui. Il met en valeur des grandes stars qui font rêver et s’interdit de critiquer l’arbitre, de parler de dopage. Le 10 Sport doit donner un peu de sourire dans la vie des gens. »