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[Malines] « À ce compte-là, autant dissoudre le PSG »
mercredi, 14 juillet 2010, par Vivien B.

Après Cambrai — dont le stade n’était pas disponible —, deux autres communes du Nord-Pas-de-Calais ont refusé d’accueillir le PSG pour un simple match amical face aux Belges du FC Malines. Des décisions qui semblent politiques…

Les clubs d’Arras puis du Touquet s’étaient portés volontaires pour organiser ce match de gala dans leur stade, qui n’accueillera que quelques centaines de badauds. Mais à chaque fois, les matches ont finalement dû être annulés à cause de la préfecture du Pas-de-Calais et des municipalités.

Dernier exemple en date : l’annulation du match prévu au Touquet. Alors que le club local était prêt à organiser la rencontre, la préfecture du Pas-de-Calais a exigé « des conditions de sécurité draconiennes (40 stadiers, 1 force mobile, barriérage…) », écrit le Parisien, précisant qu’« elle voyait surtout d’un mauvais œil l’organisation de ce match, craignant des débordements entre les ultras des deux clubs ». Après intervention de la mairie, Malines-PSG a donc une nouvelle fois été annulé.

Le maire UMP du Touquet, Daniel Fasquelle, a réagi sur Europe 1 :

Je crois qu’ils n’ont pas leur place au Touquet. Ils n’ont leur place malheureusement nulle part. Ils gâchent la belle fête du football partout où ils sont.

Dans le quotidien régional La Voix du Nord, Christophe Deprez le président du Touquet AC — qui devait organiser le match —, a exprimé sa consternation :

Moi, j’étais pour. Contrairement à ce qui était convenu à Arras, le PSG était prêt à payer les aménagements exigés par la préfecture. Il amenait des stadiers. Malines aussi d’ailleurs. On applique le principe de précaution dans ses stades ultimes. Si c’est ainsi, que l’on demande carrément au PSG de ne plus jouer au football. Quant à Malines, les supporters ne sont pas aussi dangereux qu’on ne le dit.

Rappelons qu’en mars dernier, Guy Delcourt, député-maire de Lens, avait dit de Robin Leproux qu’il n’était « pas le bienvenu » à Lens [1].

[1] Le président du PSG s’était tout de même rendu à Bollaert.