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Les Parisiens sont responsables de la crise à Nice
lundi, 25 janvier 2010, par Vivien B.

Alors qu’ils annoncent le PSG en crise depuis bientôt deux semaines, plusieurs médias s’étonnent que le Camp des Loges ne soit toujours pas à feu et à sang [1]. Du coup, certains s’interrogent : le PSG n’intéresserait-il plus personne ? Un joli prétexte pour continuer à faire les gros titres sur le club parisien…

Pendant ce temps-là, alors que Lille se faisait ridiculiser par les amateurs de Colmar (CFA), un autre club continue de sombrer. L’OGC Nice reste ainsi sur 7 défaites, 2 matches nuls et 0 victoire depuis deux mois ! Pour courronner le tout, le joueur vedette du club, Loïc Rémy, serait sur le départ après une altercation l’ayant opposé à une vingtaine de spectateurs à la sortie du stade. Auparavant, les supporters niçois avaient demandé les démissions du président et de l’entraîneur, puis jeté des fumigènes sur la pelouse.

Patrick Governatori, le directeur général du club, a fait part de ses craintes dans Nice-Matin :

Il faut exclure la violence du football. J’ai vu la peur dans les yeux des joueurs. Ils ne voulaient pas sortir avec leurs épouses. Ce n’est pas ainsi qu’ils vont bien jouer. Au contraire. Imaginez comment ils vont entrer sur la pelouse face à Monaco. Avec la trouille. Cette pression ne fait pas avancer. S’ils réalisent un mauvais match, que va-t-il se passer ?

La situation est critique donc, mais pas désespérée. Le président Stellardo a même trouvé une piste pour s’en sortir : la théorie du complot.

On encaisse un but hors-jeu. L’arbitre ne pouvait pas ne pas le voir. Il y a une volonté d’arbitrer à charge contre nous. L’OGC Nice n’intéresse pas la L1. Il vaut mieux sans doute sauver Saint-Étienne que Nice.

Et la presse régionale embraye ! Voilà la question postée à Patrick Governatori, le directeur général du club, par les journalistes de Nice-Matin :

Le parallèle avec Saint-Étienne, les décisions arbitrales contraires, l’appel pour Bagayoko qui aggrave sa sanction, tout cela ne vient-il pas d’une perte de poids du club au niveau des instances ?

La réponse du DG niçois a de quoi laisser perplexe :

On a, face à nous, des anti-Niçois, des Parisiens qui ne nous aiment pas et c’est viscéral. Je compte beaucoup de Parisiens dans ma clientèle et je peux vous dire qu’on est jalousé. Comme ils viennent en vacances et ne travaillent pas, ils pensent que c’est comme ça toute l’année, que nous sommes des fainéants…

Voilà donc la raison des malheurs de l’OGCN : les Parisiens anti-Niçois qui jalousent la plus belle ville du monde après Marseille et Le Havre.

[1] Le Parisien du 22 janvier : « Paris s’est habitué au lent effritement de son standing depuis sa dernière bonne saison (2003/2004, 2e de Ligue 1). Du coup, plus rien n’étonne ses joueurs ou ses supporters, sans colère hier au centre d’entraînement. »

L’Équipe.fr : « Le calme plat a été observé jeudi au centre d’entraînement du PSG à Saint-Germain-en-Laye au lendemain de la défaite frustrante contre Monaco (0-1). La police, bien que discrète aux abords des parkings, n’a rien eu à faire. Une dizaine de supporters seulement a assisté au décrassage des joueurs, qui s’est déroulé dans un silence sépulcral. »

RMC : « La troisième défaite de rang du PSG […] n’a pas provoqué le moindre remous. Deux voitures de police étaient aux abords du Camp des Loges mais les policiers n’ont pas eu à mettre le nez dehors. La vingtaine de supporteurs présents ce matin n’avait rien de véhément. Ils ont même demandé autographes et photos aux joueurs à la fin de l’entraînement. »

sport.fr : « Visiblement les supporters ont choisi [de se résigner]. Certes quelques banderoles témoignent ici et là d’un agacement, mais les réactions restent très timides. Alors que les dirigeants parisiens craignaient des incidents au Camp des Loges, lors de la séance de décrassage, il n’y en a pas eu. »