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Le feuilleton du Parisien et la vie en province

Chronique du PSG dans les médias, semaine 4

Retour sur les sujets qui ont fait l’actualité du PSG ces derniers jours

samedi 5 septembre 2009, par Vivien B.

Chronique du PSG dans les médias, semaine 4

Retour sur les principaux commentaires relevés durant la semaine à propos du PSG. Au programme cette semaine : le match PSG - Lille, Clément et l’animation offensive, les scoops sur la composition de l’équipe, la crise au Stade Français, différentes news, et enfin quelques événements qui se sont produits ailleurs en Ligue 1 — mais qui ne font étrangement rire personne.

Durant la semaine écoulée, avant puis après PSG 3-0 Lille, c’est le feuilleton développé par le Parisien qui a retenu notre attention.

Le feuilleton du Parisien

Si le Parisien sait parfaitement se positionner en temps de crise — le journal s’adresse à des non-supporters du PSG, contrairement à la presse régionale, il ne s’agit donc pas d’être supporter d’un club —, il a en revanche beaucoup plus de mal le reste du temps, notamment quand tout va plutôt bien mais qu’il faut tout de même scénariser l’actualité pour remplir les pages avant et après les matches.

« {Le PSG va enfin savoir où il en est} »

Dimanche : PSG-Lille sera un test !

Comme durant les six premiers mois de la saison passée, le Parisien a trouvé son angle pour aborder les matches du PSG : ce soir, on va vraiment savoir ce que le PSG a dans le ventre. Le matin de PSG-Lille, ça donne ce titre, qui s’étale sur deux pages : « Le PSG va enfin savoir où il en est ».

Après un nul à Montpellier et deux succès contre Le Mans et Valenciennes, le club parisien va s’étalonner cet après-midi face à Lille, une équipe difficile à manœuvrer.

[…] Ce soir, au terme de la rencontre face à Lille, Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien, tirera un premier bilan de l’été. A ce moment-là, le Kanak saura si son équipe a su contourner le fameux bloc lillois, bien mal en point en ce début de saison (un point en trois rencontres).

Antoine Kombouaré, de son côté, n’est pas aussi définitif dans son approche de la rencontre. Le journal le souligne :

Et même s’il se refuse à qualifier de test le match du jour, Kombouaré admet que Paris va devoir hausser son niveau de jeu.

Kombouaré s’y refuse, mais le Parisien en fait tout de même son gros titre…

Lundi : non mais, en fait, PSG-Lille n’était pas un test

Dès le lendemain, après la victoire 3-0 des Parisiens, Frédéric Gouaillard se contredit. Mais tout en gardant sa position favorite : sur l’estrade, pour distribuer les bons points.

Un jour, peut-être, le PSG aura des ambitions conformes à son standing. Mais, pour l’instant, le club de la capitale se contente de figurer dans le trio de tête du championnat sans fanfaronner. Hier soir, avant le choc entre l’OM et Bordeaux, son succès flatteur face à Lille (3-0) l’avait même propulsé provisoirement tout en haut du classement. Pas de quoi perturber Antoine Kombouaré, qui est devenu un véritable émule de Laurent Blanc dans sa communication. En conférence de presse d’après-match, l’entraîneur parisien a commencé par lister les points négatifs qui sont apparus lors de ce troisième succès de rang.

Salaud de Kombouaré. Alors que tout le monde voit Marseille, Bordeaux et Lyon favoris du championnat, le PSG étant relégué au statut d’outsider, Antoine Kombouaré ne dit pas autre chose. Et pire, non seulement il ne fanfaronne pas après la victoire contre Lille, mais en plus il relève des points négatifs !

Poursuivons la lecture de l’article du Parisien :

Au final, pourtant, on ne peut lui donner totalement tort. Ce succès n’a pas encore levé le mystère sur le niveau réel du PSG en ce début de saison. Comme l’avait noté Kombouaré avant la rencontre, ce n’était pas un « test ». Pas même une épreuve. Ce Lille-là, sûrement usé par son match de jeudi en Ligue Europa, ne possédait pas les ressources pour inquiéter Paris au-delà de la première demi-heure de jeu. […] Il faudra vraiment plus fort, et surtout plus constant, pour étalonner Paris.

Finalement, on a mis une petite pierre dans le jardin de Kombouaré, mais bon, il avait raison… Et ce PSG-Lille qui devait permettre au PSG de « s’étalonner » et aux observateurs de « savoir où en est le PSG » (le Parisien du 30 août) n’était « pas un test, pas même une épreuve » (le Parisien du 31 août). Comme quoi, pour savoir où en est le PSG, il est préférable d’écouter les conférences de presse de Kombouaré plutôt que de lire les articles du Parisien

Si l’on ne connait pas encore le niveau réel du PSG, une chose est sûre, on relira plus d’une fois ces clichés dans le Parisien cette saison : « ce soir, le PSG doit gagner ! » ; « ce soir, on saura ce que vaut vraiment ce PSG » — et leurs petits frères du lendemain : « finalement, il faudra attendre pour en savoir plus… »

Autres infos sur le PSG

Clément et l’animation offensive

La semaine dernière, L’Équipe affirmait que Clément et Makelele pêchaient dans l’animation offensive, bien que les faits indiquent le contraire. Nous y répondions dans le détail.

L’évaluation, dans le quotidien sportif, de la performance de Jérémy Clément contre Lille prête donc à sourire :

Parfois critiqué pour son manque d’impact offensif et sa timidité balle au pied, le milieu récupérateur parisien [Jérémy Clément] a débloqué le match hier, en décochant une splendide demi-volée du gauche et de 20 mètres dans la lucarne de Butelle.

Soyons précis, les critiques farfelues ne viennent pas de nulle part. Voilà ce qu’écrivait Damien Degorre dans L’Équipe du 24 août :

Dans la relance, aucun des deux n’est capable de prendre l’initiative et de déclencher la première passe. C’est un problème, surtout que n’est pas non plus le point fort des deux milieux défensifs, Makelele et Clément.

L’Équipe 0-1 le Parisien

Malgré les huis clos, les journalistes spécialistes du PSG parviennent toujours à connaître la teneur des entraînements. Enfin, presque.

Dimanche, le jour de PSG-Lille, le Parisien croyait savoir que Guillaume Hoarau avait joué avec les remplaçants lors de la mise en place de samedi :

Lors de l’opposition qui a eu lieu hier après-midi au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a aligné une équipe similaire à celle qui s’est imposée face au Mans (3-1) et à Valenciennes (2-3). Le onze titulaire devrait donc être identique à celui des deux dernières rencontres. Luyindula et Erding, tous deux buteurs à Valenciennes, sont reconduits en attaque.

Pour L’Équipe en revanche, Hoarau avait en fait joué le dernier entraînement avec… les titulaires.

Hier, Erding et Hoarau étaient dans la même équipe, Luyindula dans celle d’en face.

Une chose est sûre : contre Lille, Guillaume Hoarau a débuté sur le banc.

Crise au Stade Français : la grippe A débarque !

Quand la rédaction des sports du Parisien ne parle pas du PSG, elle parle tout de même du PSG. Dimanche dernier, Frédéric Gouaillard s’amusait du mauvais début de saison des rugbymans parisiens :

C’est une petite révolution, mais, en ce début de saison les protégés de Max Guazzini ont volé la vedette aux footballeurs. Affaire Bastareaud, grippe A, résultats moyens… c’est comme si le PSG avait initié le Stade Français à la méthode « Comment compliquer son début de saison en trois leçons ».
On notera au passage la responsabilité du Stade Français dans les problèmes pointés du doigt par le Parisien : trois joueurs atteints de grippe A, une affaire concernant l’Équipe de France à l’autre bout du monde…

Le PSG est né en 1980 !

Le Parisien aura attendu plus de deux mois après sa sortie pour faire la promo du livre des copains. Après La grande histoire de l’OM puis La grande histoire de l’OL, le groupe L’Équipe — qui appartient, comme le Parisien, au groupe Amaury — a en effet publié en juin dernier La folle histoire du PSG. Le 3 septembre, le quotidien francilien nous incite donc à lire ce « roman » car « le PSG, c’est Dallas ! »

Pour couronner le tout, les calculatrices sont encore en panne au Parisien : ainsi ce livre est-il résumé en un récit des «  vingt-neuf ans de la vie tumultueuse du club de la capitale ».

Au-delà du périphérique

Il n’y a qu’au PSG que ça arrive…

- La guerre, c’est chouette. « Heinze promet la guerre », titre L’Équipe le 29 août. « Pendant 90 minutes, on va se battre, ça va être la guerre », promettait Gabriel Heinze avant le match OM-Bordeaux. Les métaphores-guerrières-qui-n’ont-rien-à-faire-dans-un-stade, finalement, ça passe ?

- United colors of Bordeaux. Après le départ de Souleymane Diawara à l’OM, certains supporters bordelais ont insulté le joueur sur Internet. Dans L’Équipe du 30 août, le néo-Marseillais confiait : « Je peux comprendre leur déception, pas les insultes. […] Mon petit frère […] lisait des propos racistes, des insultes. Ça nous a fait mal. » Il y aurait donc des racistes à Bordeaux ? Difficile à croire…

- Fins de matches décisives. Le week-end dernier, deux matches ont basculé dans les dernières minutes : Lens a concédé un nul à domicile dans le temps additionnel, alors que Toulouse a encaissé le but de la défaite à trois minutes de la fin du temps règlementaire. So Foot ne se gondole toujours pas.

Lille et la coupe d’Europe

Dans L’Équipe du 31 août, Stéphane Kohler évoquait le mauvais début de saison lillois, en position de relégable avec 1 seul point en 4 matches. Pas de crise en vue — ça ne pousse qu’en région parisienne —, mais une question posée en creux : faut-il balancer la coupe d’Europe ?

Prenez une équipe ayant bataillé toute une saison pour un ticket en Ligue Europa et qui démarre mal l’exercice suivant en championnat, tout en traçant sa route sur la scène continentale. L’effectif semble pourtant bâti pour jouer sur les deux tableaux. Seulement voilà, il faut faire un choix pour ne pas risquer l’incident grave : lutter durablement en bas de tableau, voire pire, descendre. La saison passée, Saint-Étienne frôla la schizophrénie en ne sachant pas jongler entre coupe UEFA et L1.

Cette fois, le cas de Lille intrigue. Qualifiée sans ciller pour la phase de poules de la Ligue Europa, l’équipe de Rudi Garcia patine en championnat. La faute au calendrier trop chargé, aux doux effluves européens ? Hier, l’entraîneur lillois n’était pas loin de le penser. Il a même indiqué que la venue au Stadium de Valence, le 17 septembre, « ne comptait pas », invitant à ne pas « se tromper d’objectif ». Quel est-il donc ? Espérons qu’il n’annoncera pas dans quinze jours que le Losc joue le maintien.

Chamakh sait ce qu’il veut

Dans l’épisode 847 du feuilleton « je veux absolument partir, sortez-moi de là », Marouane Chamakh a finalement décidé de rester à Bordeaux. Non sans avoir laissé planer le doute jusqu’aux derniers instants : « J’ai la tête à Bordeaux, mais on ne sait pas ce qui peut arriver avant le 31 août. […] Disons qu’il y a 90 % de chances que je reste, 10 % que je parte », estimait-il dans L’Équipe du 29 août.

Le lendemain, il corrigeait pourtant : « Je me sens libéré depuis que j’ai décidé de rester. Le mercato n’est pas terminé, mais j’ai tiré un trait sur mon départ. » Tout ça pour ça…

Du côté des supporters

- Des bombes agricoles à Montpellier. L’AFP signale que le match Nice-Montpellier a été interrompu brièvement en première période — le temps d’un appel au calme lancé par le speaker du stade après deux jets de pétards à proximité de l’arbitre assistant —, puis plus longuement — une vingtaine de minutes — après une troisième explosion à la 59e minute. Il a repris après l’évacuation par la police de la tribune occupée par les supporteurs héraultais. Pas d’articles alarmistes sur les supporters de Montpellier — toujours pas qualifiés de hooligans ou de pseudo-supporters — ou le regain de violence dans le club de Louis Nicollin, quelques semaines après les incidents ayant impliqué des supporters du MHSC à ceux de Nîmes puis du PSG. L’Équipe se contente de quelques lignes purement factuelles, et le reste de la presse s’en désintéresse grandement — la palme revenant à 20minutes.fr, qui souligne joyeusement que « le retour des Montpelliérains en Ligue 1 est bouillant. À tous les niveaux. »

- Jets de pierres et de fumigènes à Marseille. À Marseille, ce sont deux supporters de l’OM qui ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de stade pour avoir caillassé — avec des pierres et des fumigènes, indique l’AFP — des cars de supporters bordelais le week-end dernier. Là encore, information minimaliste dans la presse. Mention spéciale à So Foot, qui pouvait difficilement faire plus idiot (voir ici).

- Envahissement de terrain et menaces de mort à Bastia. En quelques lignes perdues au milieu de nulle part, L’Équipe du 4 septembre nous informe qu’un stadier de Bastia aurait été menacé de mort suite à la tentative d’envahissement de la pelouse lors de Bastia-Nîmes.

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7 votes

6 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    BreizhPSG
    5 septembre 2009 10:27

    je suis un véritable fan de cette rubrique (et du PSG).
    Alors merci et continiez !

  • #2

    Magic Gino
    10 septembre 2009 18:53

    Mouais,

    là t’y es allé un peu fort sur l’analyse du Parisien avant et après Lille. Honnêtement on pensait tous que Lille serait un test et je pense qu’on a tous vu le même match avec une équipe de Lille franchement décevante et pas dangereuse.

    Perso je ne trouve rien à redire sur le texte du Parisien ce coup ci.

    Ce qui m’a le plus choqué c’est les relatives mauvaises notes des Parisiens et notamment de Clément après ce match dans l’Equipe. Franchement on gagne un match 3-0 contre Lille avec du bon jeu et en étant très sereins et pas un Parisien dans le 11 type ! OK Lille n’était pas super mais peut être aussi parceque notre équipe les empêchait de développer leur jeu. Clément méritait 100 fois d’y être et il ne se prend que 6 comme note. Dans le même temps Cheyrou se prend un petit 8 des familles. Pauvre JeéClem, il aurait mieux fait de taper sur la barre ! Pour les défenseurs, pareil ! Que des 5 en gros alors qu’on ne s’en prend pas 1 ! Sakho et Armand ont pourtant été très bons…

    Non franchement, ces notes de l’Equipe (et souvent du Parisien) sont incompréhensibles. A croire qu’ils ne voient pas le même match ou qu’il y ait 2 poids-2 mesures, qui sait :)

  • #3

    Gauthier B.
    10 septembre 2009 22:50

    Gino, je ne suis pas d’accord avec toi. Et en plus, c’est toi tout seul qui m’a définitivement convaincu. À la fin de ton message, tu t’offusques des notes mises par L’Equipe, en disant que si Lille avait mal joué, le PSG y était peut-être pour quelque chose.

    Ce qui rejoint ni plus ni moins ce que disait Vivien : si le match contre Lille s’est bien goupillé, c’est parce que Lille a déjoué. Et si Lille a déjoué, c’est aussi parce que Paris a fait un bon match. Donc, Le Parisien qui a parlé de test avant le match aurait pu avoir l’honnêteté de dire que si le test était trop facile, c’est parce que le PSG l’a rendu ainsi. Personne n’oblige les journaux à nous vendre chaque match du PSG comme "un test", ou "un tournant".

    En revanche, sur Jérémy Clément, je suis entièrement d’accord. J’irai même jusqu’à dire que c’est le meilleur parisien depuis le début de saison…

  • #4

    Magic Gino
    11 septembre 2009 11:42

    OK, on a bien joué et fait déjouer. Le Parisien ne dit pas le contraire :on a bien joué mais Lille n’avait pas le répondant. C’est vrai. Même si on joue super bien contre Lyon, je suis sûr que Lyon aura quand même du répondant. Tiens, il n’y a pas eu une petite finale de Coupe de France comme ça :(

    Au final je ne dis pas que cet article est bon ou mauvais, je dis juste qu’il n’a rien de scandaleux et que ce n’est pas la peine de monter en épingle celui là spécifiquement.

    Par ailleurs Lille est quand même relégable aujourd’hui. On n’est pas les seuls à les faire déjouer :)

  • #5

    Vivien Brunel
    11 septembre 2009 12:04
    Au final je ne dis pas que cet article est bon ou mauvais, je dis juste qu’il n’a rien de scandaleux et que ce n’est pas la peine de monter en épingle celui là spécifiquement.

    Et où dis-je que cet article est scandaleux, moi ?

    C’est pas la rubrique « reprises de volée », mais « revue de presse — chronique du PSG dans les médias ». Objectif : rappeler de quoi ont parlé les journaux avant et après les matches du PSG. Ici, un journal a fait son beurre sur « cette fois, enfin, ça y est, on va savoir ; et ceux qui vous disent le contraire ont tort » avant, puis « circulez, c’était rien » après. Je trouve ça intéressant de le relever, d’autant que c’est systématique au Parisien.

    Quant à la justesse de l’analyse d’après-match du Parisien, je ne peux qu’appuyer la réponse de Gauthier : les joueurs parisiens étaient très bons, méritaient de figurer parmi les meilleurs de la journée, mais n’avaient aucun mérite ? Au moins, le Parisien est cohérent sur ce coup-là. `Mort de rire

  • #6

    Gauthier B.
    11 septembre 2009 12:06

    Effectivement, nous ne sommes pas les seuls à avoir malmené Lille cette saison — encore que, jusque là, les scores étaient assez étriqués —, ce qui prouve bien qu’avant le match, les gars du Parisien savaient très bien que cette équipe Lilloise n’était pas au mieux.

    Donc encore une fois, rien ne les obligeait à affirmer avant le match que c’était un test, surtout pour se rétracter ensuite au vu d’une performance qu’ils auraient pu anticiper. Si ce n’est leur fâcheuse habitude de faire de chaque match à venir du PSG un élément décisif dans la saison du club… pour finalement dire que la logique a été respectée, sans plus, si ça se passe bien pour Paris, et mettre en oeuvre la machine à dramaturgies si ça se passe mal.

    Je suis d’accord, ce n’est pas si choquant en soi, c’est juste la récurrence du phénomène que je trouve, personnellement, très difficile à avaler.

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