PSGMAG.NET est définitivement fermé depuis 2013.


 

Les résultats et les stats des précédentes confrontations

[22e j.] Un oeil dans le rétro : PSG - Caen

Souvenirs de matches et de joueurs qui ont fait l’histoire des PSG-SMC

vendredi 30 janvier 2009, par Gauthier B., Vivien B.

[22e j.] Un oeil dans le rétro : PSG - Caen

Retour sur quelques uns des matches les plus marquants entre le Paris SG et Caen au stade Parc des Princes. Faisons également le point sur les principaux chiffres marquant les confrontations PSG-SMC en championnat, en coupe de France et en coupe de la Ligue.

Le PSG n’a plus gagné contre Caen depuis 1996/1997, mais Caen reste néanmoins le club que le Paris SG bat le plus fréquemment parmi tous ses adversaires de L1. D’autres stats sur l’historique des confrontations entre les deux équipes.

Historique : les stats plus ou moins indispensables…

Bilan des confrontations PSG - Caen en D1 / L1

PSG - Caen à domicile : bilan global défavorable

- En 10 PSG-Caen, le PSG compte 8 victoires, 1 match nul et seulement 1 défaite.

PNG - 46.8 ko
Tous les résultats des PSG-Caen en L1 depuis 15 ans

Cliquez-ici pour découvrir tous les résultats PSG-Caen en D1/L1

1970/1971 : Paris SG en D2, Caen en D2
1971/1972 : Caen en D2
1972/1973 : Paris SG en D3, Caen en D2
1973/1974 : Paris SG en D2, Caen en D3
1974/1975 : Caen en D3
1975/1976 : Caen en D2
1976/1977 : Caen en D2
1977/1978 : Caen en D2
1978/1979 : Caen en D3
1979/1980 : Caen en D3
1980/1981 : Caen en D2
1981/1982 : Caen en D3
1982/1983 : Caen en D3
1983/1984 : Caen en D3
1984/1985 : Caen en D2
1985/1986 : Caen en D2
1986/1987 : Caen en D2
1987/1988 : Caen en D2
1988/1989 : Paris SG 3-0 SM Caen
1989/1990 : Paris SG 3-1 SM Caen
1990/1991 : Paris SG 3-2 SM Caen
1991/1992 : Paris SG 3-1 SM Caen
1992/1993 : Paris SG 2-0 SM Caen
1993/1994 : Paris SG 2-0 SM Caen
1994/1995 : Paris SG 2-0 SM Caen
1995/1996 : Caen en D2
1996/1997 : Paris SG 2-0 SM Caen
1997/1998 : Caen en D2
1998/1999 : Caen en D2
1999/2000 : Caen en D2
2000/2001 : Caen en D2
2001/2002 : Caen en D2
2002/2003 : Caen en D2
2003/2004 : Caen en D2
2004/2005 : Paris SG 2-2 SM Caen
2005/2006 : Caen en D2
2006/2007 : Caen en D2
2007/2008 : Paris SG 0-1 SM Caen

PSG-Caen à domicile : autres chiffres

- Avec 80 % de victoires contre Caen, l’équipe normande est l’adversaire contre lequel le PSG s’impose le plus fréquemment — à égalité avec Troyes [1].

- Le PSG a remporté ses huit premiers matches au Parc contre Caen, entre 1988 et 1996. Depuis, les deux clubs ne se sont affrontés qu’à deux reprises en L1 : match nul en 2004, défaite en 2007…

- Avec 2,90 buts par match en moyenne, les PSG-Caen sont plus prolifiques en buts que la moyenne : lors des autres rencontres du PSG à domicile, la moyenne est de 2,65. Cette singularité est en fait double : Paris totalise sa troisième meilleure attaque, avec 2,20 buts inscrits face à Caen, contre 1,71 face aux autres clubs ; Caen fait en revanche partie des dix plus mauvaises attaques au Parc des Princes : ils marquent en moyenne 0,70 but, contre 0,93 pour les autres adversaires du PSG.

Le PSG contre Caen au total (domicile et extérieur)

- Avec seulement deux matches nuls en vingt-et-un matches, les Caen-PSG sont les rencontres qui se terminent le moins souvent sur un score de parité (10 %). En revanche, avec 14 victoires (67 %) pour le club de la capitale, Caen est l’équipe que le Paris SG bat le plus fréquemment !

- Caen fait partie des équipes qui marquent le moins de buts face au PSG : seulement 0,86 but par match en moyenne (contre 1,15 pour les autres adversaires du club parisien). Si la moyenne de but par match (2,43) est toutefois dans la moyenne (2,53), c’est grâce à l’efficacité des attaques parisiennes (1,57 but par match contre Caen, contre 1,38 face aux autres équipes).

Précédentes confrontations en coupes

Caen n’a jamais dépassé les quarts de finale de coupe de France, et n’a accédé qu’une seule fois à la finale de la coupe de la Ligue. Le SMC et le Paris SG ne se sont affrontés qu’une seule fois en coupes depuis 1970 !

En coupe de la Ligue

Caen et le PSG ne se sont jamais affrontés en coupe de la Ligue.

En coupe de France

Caennais et Parisiens ne se sont affrontés qu’une fois en coupe de France depuis 1970 :

- en 1976/1977, en seizièmes de finale aller, le PSG s’impose 0-2 au stade de Venoix (le stade Michel-d’Ornano n’existe que depuis 1993). Grâce à une nouvelle victoire 3-2 au Parc des Princes lors du match retour, les Parisiens se qualifient pour les huitièmes, où ils échoueront face à Sochaux.

Histoires de PSG - Caen

28 août 1993, 6e journée de D1, 2-0

Bien que cette saison 1993/1994 verra finalement Paris couronné d’un deuxième titre de Champion de France, le PSG démarre lentement cette saison-là : les deux victoires à domicile sont nuancées par deux défaites et un match nul à l’extérieur. Paris pointe donc à la 11e place du classement avant d’accueillir Caen.

Le match sera remporté sans grande difficulté par les Parisiens, qui s’installeront définitivement à la place de leader quelques semaines plus tard, durant une série de sept victoires en huit matches. Mais si ce PSG-Caen de 1993 reste dans de nombreuses mémoires, c’est malheureusement pour des « faits divers » qui se sont déroulés au Parc des Princes ce soir-là. Thierry Berthou raconte cet épisode dans son ouvrage Histoire du Paris Saint-Germain FC, de 1904 à 1998 :

Déjà, avant le match, on frôla l’incident en raison de la présence de CRS en tribune Boulogne voulant contrôler les billets des spectateurs, alors que ces derniers étaient déjà passés aux fouilles et contrôles divers. Les CRS furent contraints alors de battre en retraite face à la détermination des supporters. À la première occasion (l’incident de la chaussure), il était clair que les CRS reviendraient en force… Ce qu’ils firent… Ils tentent alors d’interpeller le supporter venu récupérer sa chaussure à quelque 30 mètres de la ligne de but. Les CRS assènent quelques coups de matraque ça et là et semblent stupéfaits par la réaction des supporters. Ces derniers veulent empêcher l’interpellation de l’un des leurs et repoussent les CRS qui ripostent en utilisant des gaz lacrymogènes. Devant le nombre et la détermination des habitués de Boulogne, les CRS doivent, à nouveau, battre en retraite. 6 CRS sont blessés, dont 2 gravement atteints.

Le match, interrompu à cause des gaz lacrymogènes, reprend. Les forces de l’ordre ne reviennent pas en tribune.

À chaud, le président Denisot fit une assez bonne analyse des faits : « Les troubles ; c’était quoi les troubles ? Vous y étiez là-bas ? Ils sont dans une tribune où ils ne sont pas habituellement [2] dans laquelle ils cavalent dans tous les sens ; ça les amuse. Bon, il y a un supporter qui a lancé une chaussure sur le terrain, il est revenu la rechercher. C’est quand même pas un attentat, ni une agression terrible. »

Le lendemain, le tourbillon médiatique s’empare de l’affaire. France 3 ouvre ainsi son journal : « Voici les hooligans du PSG exerçant leur sport favori : coups et blessures ». Les seules images montrées sont celles où l’on voit les CRS « en difficulté ». […] Les images des supporters du PSG affrontant les CRS font le tour du monde. […] Tout ça pour une chaussure… Pitoyable, non !

14 août 2004, 2e journée de L1, 2-2

En ce début de saison, le PSG nourrit de grands espoirs : suite à la qualification surprise en Ligue des Champions, le club veut viser haut. Et pour remplacer les partants Sorin, Déhu et Heinze, le club a investit en faisant venir Jérôme Rothen, élément moteur de l’équipe monégasque finaliste de la dernière Ligue des Champions, Mario Yepes, considéré alors comme le meilleur défenseur de première division et Sylvain Armand, un des meilleurs arrières gauche français.

Après une défaite initiale à Rennes, le PSG reçoit le promu caennais. Tout commence bien puisque dès le début de rencontre, l’attaquant Reinaldo talonne pour Fabrice Fiorèse qui ouvre le score — ce sera son dernier but sous le maillot parisien. Malheureusement, la défense n’est pas encore au point, et peu avant la mi-temps, sur un corner joué à la rémoise, Hengbaert égalise du pied, seul face au but. La deuxième mi-temps reprend sur de bonnes bases, puisque les recrues brillent : Jérôme Rothen donne sa première offrande parisienne à Mario Yepes, sur un corner. On se dit alors que le match est joué, et l’entraîneur Halilhodzic en profite pour faire souffler Reinaldo et Pauleta — qui n’avait eu que très peu de vacances après l’Euro 2004 — et faire rentrer les jeunes Vedad Ibisevic et Bartholomew Ogbeche. Cinq minutes après, un coup du sort intervient : sur un centre caennais, Bernard Mendy touche la balle de la poitrine, mais il avait levé les bras pour se protéger le visage. L’arbitre M. Thual siffle un penalty très contestable [3]. Le PSG se retrouve en échec, et l’attaque de jeunes joueurs ne l’aide pas pour revenir dans le match. Dans les arrêts de jeu, Mario Yepes se fait aussi expulser pour un geste d’humeur après avoir été provoqué par Frédéric Danjou.

Mauvaise performance pour le PSG qui démarre très mal sa saison : la première victoire en championnat n’interviendra qu’à la 8e journée. Et Fabrice Fiorèse venait de jouer son dernier match au Parc des Princes pour le PSG : une semaine plus tard, il déclarera être en prison au PSG puisqu’il ne mange pas de viande lors des mises au vert…

Cliquez-ici pour voir le but de Fiorèse

Cliquez-ici pour voir le but de Yepes

1er décembre 2007, 16e journée de L1, 0-1

Le PSG est relégable en ce mois de décembre et n’a toujours pas gagné à domicile en championnat. L’arrivée du promu caennais est une belle occasion de mettre fin à cette mauvaise série. Malheureusement, les conditions ne sont pas les meilleures, puisqu’en guise de protestations par rapport aux mauvais résultats, les associations de supporters font le choix, toujours discutable, d’interdire l’accès au virage durant le premier quart d’heure.

Le match est dominé par le PSG. Le Guen aligne un trio offensif Pauleta - N’Gog - Luyindula très remuant, et les Caennais, qui avaient pourtant étrillé les Bordelais de Laurent Blanc cinq buts à zéro deux semaines plut tôt, sont inoffensifs. Les occasions sont parisiennes, il s’en faut d’un excellent Planté pour repousser toutes les frappes parisiennes. Et aussi d’un mauvais arbitre, M. Gautier, qui refuse un but valable à Pauleta pour une faute de main inexistante de N’Gog [4]. Le PSG pousse et n’y arrive pas, et comme souvent, c’est sur une erreur défensive que l’adversaire ouvre la marque et l’emporte. La boulette est énorme et c’est le Brésilien Ceara qui la commet : en tentant un dribble de dégagement, il marche sur le ballon, tombe et laisse un boulevard à Florentin qui vient tranquillement tromper Landreau.

La défaite est sévère, des propos malheureux de Sylvain Armand après le match accableront Ceara — qui un an plus tard sera considéré comme un des tous meilleurs latéraux de L1. Surtout, le PSG demeure relégable et ne gagne toujours pas à domicile.

Une autre conséquence, bien plus grave, découle de ce match : Jérôme Rothen est confronté à un supporter et relate ce fait dans son livre :

Sans un mot, sans un bonjour, un supporter me tend un tract et s’en va. Ce tract, qui annonce une grève des supporters pendant le premier quart d’heure du match car « l’équipe ne mérite pas d’être soutenue », me colle les boules. […] Je me dirige vers la personne qui me l’a remise et lui lance la boulette sur la poitrine. […] Le lendemain, au moment où je m’apprête à monter dans ma voiture pour aller à l’entraînement, je découvre une lettre anonyme, tapée à l’ordinateur, déposée sur le pare-brise : « Fais bien attention à toi […] ». Après quelques kilomètres, un pneu explose. Un coup de couteau ? J’ai manqué de me foutre en l’air parce que quelqu’un m’a crevé un pneu avec un couteau ? […] Cette fois, ça va trop loin. […] J’annonce au PSG mon intention de porter plainte contre X.

Cliquez-ici pour voir le résumé du match

Joueurs en commun au Paris SG et à Caen [5]

De Borrelli à Mendy en passant par Dutruel ou Gravelaine : le SM Caen et le PSG ont échangé de nombreux joueurs.

Un oeil dans le rétro : Caen-PSG

Notes

[1] Toutes ces statistiques sont établies par rapport aux équipes que le PSG a rencontrées au moins à dix reprises.

[2] Durant les travaux effectués dans le niveau haut de la tribune Boulogne, les supporters sont regroupés en Boulogne rouge.

[3] Il est d’ailleurs à noter que cette saison-là, quatre penalties seront sifflés à tort pour des mains parisiennes involontaires.

[4] Une main ne peut être sifflée que si elle résulte d’un geste délibéré.

[5] Nombre de matches joués et buts marqués en championnat.

Cet article vous a intéressé ? Notez-le, partagez-le...



Qui sommes-nous ? | Mentions légales | Contactez-nous | Partenaires | Plan du site | Archives |  RSS 2.0 (plus d'infos) | Forum PSG