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Portraits de Jérôme Alonzo, Alex et Aloisio

Portraits d’anciens du PSG : Alonzo, Alex Dias, Aloisio

Revisitez la carrière parisienne des joueurs arrivés au PSG en 2001

vendredi 1er avril 2011, par Gauthier B.

Portraits d'anciens du PSG : Alonzo, Alex Dias, Aloisio

PSGMAG.NET vous propose chaque semaine le résumé d’une saison passée ou le portrait des joueurs arrivés au club à l’époque. L’opération « rétro » se poursuit avec la saison 2001/2002. Au programme cette semaine, la carrière parisienne de Jérôme Alonzo, Alex Dias et José Aloisio.

Cette semaine, retrouvez les portraits de Jérôme Alonzo, Alex Dias et José Aloisio.

Jérôme Alonzo

S’il est un joueur qui ne pouvait faire autrement que de passer par le Paris Saint-Germain, c’est bien Jérôme Alonzo. Son père, Pierre Alonzo était en effet dans le staff technique du PSG de 1975 à 1980. Tantôt entraîneur des jeunes, tantôt adjoint, voire même entraîneur principal de l’équipe première par intérim — une fois en duo avec Ilja Pantelic, une fois avec Camille Choquier, et une fois tout seul —, Pierre Alonzo a été un homme important du PSG de la fin des années 1970, et Jérôme, alors enfant, a vu cela de près.

Alonzo ne tarde pas à se mettre au football, et profite du passage de son père dans l’encadrement de l’OGC Nice pour rejoindre le centre de formation du club azuréen. Dans le groupe professionnel dès ses 18 ans, il passe cinq saisons en ne jouant que sept matches, dont un seul en D1. En effet, devant lui se trouve un autre jeune gardien très prometteur, qui deviendra un ami : Lionel Letizi. Ainsi barré, Alonzo choisit en 1995 de tenter l’aventure marseillaise en devenant le portier de l’équipe olympienne, toujours bloquée en D2. Il est le gardien de la remontée, mais une fois en D1, l’OM veut vite renouer avec ses grandes ambitions et recrute l’international allemand Andreas Köpke. Alonzo passe une nouvelle saison sur le banc, et rebondit en rejoignant un autre grand club français qui végète en D2, l’AS Saint-Étienne.

Il joue la quasi-intégralité de la première saison, reste titulaire lors de la deuxième — année de la remontée —, mais se blesse en cours d’exercice et manque un bon tiers des rencontres. Il revient ensuite fort pour le grand retour des Verts en D1, où il fait une bonne saison ; son style efficace et pas toujours académique surprend toutefois déjà. L’année d’après, avec le départ de Nouzaret, il devient remplaçant au profit du faux-grec Levytsky puis du débutant Jérémie Janot. Saint-Étienne redescend en deuxième division, et Jérôme Alonzo, après quatre années dans le Forez, veut voir ailleurs.

L’ASSE recrute Dominique Casagrande au PSG, et il est proposé à Alonzo de faire le chemin inverse. À Paris, l’entraîneur se nomme Luis Fernandez, l’homme qui de 1994 à 2001 a eu pour adjoint… Pierre Alonzo [1]. Le gardien titulaire est l’ami du centre de formation, Lionel Letizi — Alonzo dira d’ailleurs qu’il s’agissait du seul joueur dont il pouvait accepter d’être la doublure. Enfin au PSG arrivent avec lui ses coéquipiers stéphanois Potillon, Aloisio et Alex. Bref, c’est en terrain connu qu’Alonzo signe au PSG.

L’entente entre Alonzo et Letizi est très bénéfique au club. Les deux joueurs acceptent chacun leur situation, et quand l’un prend la place de l’autre, sur méforme ou pépin physique, il n’y a aucune jalousie entre les deux hommes. Alonzo joue sa première rencontre de championnat en octobre à Sedan, puis effectue une série de cinq matches en janvier-févier. C’est à cette période-là qu’il marque le public parisien, en étant le héros d’un PSG-OM en coupe de France : Alonzo arrête un penalty en cours de rencontre, et trois tirs au but dans la séance qui départage les deux équipes. Alonzo qualifie Paris et sa cote ne cesse de grandir. Son exubérance et son style explosif plaisent, autant que son franc-parler en interview, le tout contrastant avec le calme de Letizi.

Pour sa deuxième saison, Alonzo repart remplaçant, mais il finit titulaire : Letizi se blesse en effet au dos et manque toute la fin de saison. Alonzo a l’occasion de prouver sur la durée. Il alterne les exploits et les inspirations moins bien senties. Il dispute l’intégralité du parcours parisien en coupe de France — défaite en finale —, et joue deux matches marquants en championnat : la réception de Troyes, où Alonzo avoue avoir eu peur pour sa sécurité en entrant sur le terrain [2], et la victoire historique 0-3 à Marseille.

En attendant que Letizi revienne de blessure, Alonzo débute la saison suivante, sous les ordres de Vahid Halilhodzic. En septembre, il regagne sa place sur le banc, mais Letizi ne parvient pas à revenir à son meilleur niveau et, trois journées plus tard, Alonzo est pour la première fois officiellement le numéro 1 de l’équipe, alors que Letizi est disponible. Lors de la réception d’Auxerre, il réalise un arrêt décisif contre Sirieix et sauve son équipe. Les journées suivantes, lors de déplacements à Sochaux, à Nantes ou à Rennes, il multiplie les exploits, dans un mélange de baraka et d’arrêts réflexes étonnants. Alonzo semble aimanter les ballons, et bon nombre d’attaquants se cassent les dents sur lui et sa défense héroïque. Fort de cette sécurité défensive, Paris monte petit à petit au classement, et s’installe dans la lutte à la Ligue des champions.

En fin de saison, lors d’un déplacement à Nice, Paris est mené un but à zéro quand Christophe Meslin file seul au but. Alonzo, en dehors de sa surface, se fait dribbler, mais fauche volontairement l’attaquant niçois. Il empêche le second but mais se fait expulser. Son sacrifice est salutaire puisque Paris s’imposera ensuite, et ira chercher ensuite la seconde place en championnat. En fin de saison, Alonzo fait partie des quatre joueurs nommés au trophée de meilleur gardien de L1, et certaines folles rumeurs l’envoient en équipe de France, en tant que troisième gardien. Seul regret pour Alonzo : le turn-over a fait qu’il n’a pas joué la coupe de France, compétition dont il rêvait, remportée par le PSG.

Alonzo repart titulaire en 2004/2005, mais les débuts parisiens sont mauvais. Le portier du PSG a moins de réussite, et Letizi semble être cette fois totalement remis. À partir du mois de septembre, l’ancien Stéphanois doit donc redevenir une doublure. Comme toujours, la passation de pouvoir se déroule bien, et Alonzo attend patiemment son tour. Paris se fait sortir assez vite en coupes, et Alonzo ne jouera en tout et pour tout que six rencontres de championnat. Sous Laurent Fournier, son statut ne change pas ; il doit en fait attendre 2006 et l’arrivée de Guy Lacombe pour retrouver un temps de jeu régulier. Le nouvel entraîneur parisien considère en effet que son équipe manque d’aboyeurs, et décide qu’Alonzo ferait parfaitement l’affaire. Mais pour son match de retour contre Saint-Étienne, Alonzo réalise une grosse faute de main — peu aidé par un ballon Nike absolument honteux, qui ne fera qu’une seule apparition sur les pelouses de L1. L’effet de son retour dans les cages est donc clairement atténué, mais Alonzo continue à garder les cages parisiennes.

Une blessure l’éloigne toutefois des terrains pendant cinq rencontres, mais il joue les trois dernières rencontres de L1. Et encore une fois, cette place de titulaire en L1 le prive de la coupe de France, à nouveau remportée par Paris avec Letizi dans les cages. 2006 marque la fin de sa collaboration avec son ami du centre de formation de Nice, celui-ci partant aux Rangers. Alonzo accepte de rester à Paris, et devient la doublure de la recrue Mickaël Landreau. Ce dernier n’a pas de pépins physiques réguliers comme Letizi, et Alonzo ne rentre donc jamais en L1. Il peut toutefois jouer deux rencontres de coupe de la Ligue, mais Paris est éliminé en huitièmes de finale.

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Jérôme Alonzo
Photo fcnantes.com

En janvier, Paul Le Guen arrive au club, et l’entraîneur breton n’est pas friand du turn-over des gardiens en coupes. Landreau joue ainsi toutes les rencontres de toutes les compétitions, pendant qu’Alonzo reste invariablement assis sur le banc. Ainsi, d’octobre 2006 à avril 2008, il ne jouera aucune rencontre officielle — sur ses deux dernières saisons parisiennes, il n’aura joué aucune rencontre de L1. Il ne revient qu’au printemps 2008, lorsque le PSG joue le maintien : Le Guen fait tourner la quasi-intégralité de son équipe, gardien compris, en coupe de France. Entouré de jeunes parisiens, Alonzo se plaît dans ce rôle de guide. Il est de l’équipe qui bat Carquefou puis Amiens, et se qualifie pour la finale contre Lyon. Le match au Stade de France sera sa dernière apparition parisienne : après un bon match, le PSG va en prolongations et s’incline sur un but de Sydney Govou.

En fin de contrat à Paris, Alonzo n’est pas conservé — suite à sa bonne saison en 2004, il avait été revalorisé et possédait un salaire important pour une doublure — et quitte son club, après sept riches années. Il rejoint alors le FC Nantes, qui revient tout juste en L1. Mais il trouve en Loire-Atlantique une équipe encore moins sereine que le PSG, et s’il joue toute la saison en tant que titulaire, il voit sa formation se faire reléguer après une multiplication des conflits avec les supporters. Il prend finalement sa retraite sportive à 37 ans, après une saison 2009/2010 lors de laquelle il est devenu remplaçant. Depuis, on voit régulièrement Alonzo sur différents plateaux de télévision, son franc-parler en faisant un bon client.

Alex Dias

Jusqu’à ses 20 ans, Alex Dias de Almeida évoluait dans les championnats amateurs brésiliens, au sein de clubs de sa ville natale, Rio Brilhante. En 1993, il est repéré par le Clube de Remo, où il passe un essai concluant. Il effectue deux saisons dans ce club de la ville de Belem. Le jeune attaquant devient champion de l’État du Parà, et décroche en 1994 un contrat en Europe : il rejoint Boavista, au Portugal.

Comme bon nombre de ses compatriotes partis sans avoir réellement explosé au Brésil, Alex a du mal à se faire au haut niveau européen. Il ne s’adapte pas, et a très vite le mal du pays. Il joue une douzaine de rencontres, ne marque qu’un but, et demande à retraverser l’Atlantique. En janvier 1996, il atterrit à Goìas, où il fait la connaissance d’un certain José Aloisio. Il gagne trois titre de champion de l’État de Goìas, et empile les buts. En 1999, alors convoité par plusieurs grand clubs brésiliens, il décide de faire le voyage jusqu’à Saint-Étienne avec son ami Aloisio, et rejoint les Verts, tout juste promus en D1.

Fin août, il est sur le banc pour la première fois, lors de la réception de Nancy. Quand il rentre en cours de deuxième période, son équipe est menée d’un but. Au coup de sifflet final, Saint-Étienne s’est imposé, grâce à un but et une passe décisive — pour Aloisio — d’Alex. Le duo d’attaquants devient ainsi incontournable dans le Forez, et fait sensation en D1. Au soir de la 13e journée, Alex comptabilise huit réalisations. Mais c’est lors de la dernière journée des matches aller qu’Alex frappe les esprits : face à l’OM, il réalise un quadruplé, et ses célébrations — il mime une panthère — font le tour des journaux télévisés. La phase retour est un peu moins prolifique pour le numéro 7 stéphanois, mais en achevant la saison avec 15 buts, chez un promu, Alex s’est particulièrement fait remarquer.

Il conserve toutefois le maillot vert, avec lequel il se montre toujours aussi performant devant le but. Mais son nouveau passeport portugais, qui libère une place d’extra-communautaire dans l’effectif stéphanois, amène très vite des questions, notamment de la part de Jean-Michel Aulas. Finalement, c’est à la suite d’une rencontre face au TFC, en décembre, que l’affaire éclate. Les passeports d’Alex, Aloisio et du gardien Levytsky sont faux, et il s’en suit une vraie bataille pour déterminer les responsabilités dans l’affaire. En janvier, Alex est condamné à quatre mois de suspension, dont deux ferme. Il revient à la compétition en mars, achève sa saison avec 13 buts, mais ne peut rien contre la relégation de son équipe.

Il cherche alors logiquement à quitter les Verts ; début août, Luis Fernandez, qui a déjà recruté Aloisio, veut reformer le duo à Paris. Alex arrive donc dans la capitale, en étant prêté par Saint-Étienne. Entouré d’autres joueurs offensifs de qualité — Ronaldinho, Okocha et Anelka notamment —, Alex a du mal à se faire une place. D’autant que Fernandez privilégie le plus souvent une formation à trois attaquants, et lorsqu’il joue, Alex se place généralement sur l’aile droite : il n’est plus le buteur attitré de l’équipe, comme à Saint-Étienne. Il marque son premier but pour sa quatrième apparition, d’une reprise écrasée contre Lens. Le second viendra bien plus tard, en janvier : à Rennes, il profite de contres favorables au milieu de terrain pour s’échapper et tromper Durand.

Mais si, lors des matches aller, il apparaissait tout de même assez régulièrement, la phase retour le voit disparaître petit à petit, au profit de la révélation Ogbeche, ou de la recrue Fiorèse. Il marque un troisième et dernier but, de près, contre Sedan, mais avec cinq malheureux matches joués de janvier à mai, Alex ne rentre clairement plus dans les plans du coach. C’est donc sans surprise que Luis Fernandez décide de ne pas conserver le joueur, et de le renvoyer dans son club propriétaire en juin 2002.

Saint-Étienne est alors toujours en L2, mais Alex est séduit par le discours de Frédéric Antonetti, l’entraîneur du club, et veut bien jouer la remontée. Gêné par une pubalgie, il ne réalise pas sa meilleure saison, ne marque que six buts, et son club ne retourne pas en L1. En 2003, il ne veut pas rester en division inférieure et demande à retourner dans son pays natal. Il est transféré à Cruzeiro, qui devient champion du Brésil fin 2003. Alex ne se distingue toutefois pas et, dès le début de l’année 2004, il retourne dans le club qui l’a révélé, le FC Goìas, sous forme de prêt. C’est la saison du renouveau pour Alex : son modeste club termine sixième, et lui marque 22 buts, terminant deuxième meilleur buteur du championnat.

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Alex Dias
Photo fluminense.com.br

À 32 ans, il obtient un nouveau gros transfert en rejoignant le CR Vasco de Gama. Le duo qu’il forme avec Romario fait des merveilles. À tel point qu’Alex est même pressenti un moment pour revêtir la tunique nationale — cela restera sans suite. En 2005, il signe au São Paulo FC, où il retrouve à nouveau Aloisio. Il deviendra champion du Brésil 2006, sans être toutefois un maillon essentiel de sa formation. La saison suivante, à Fluminense, il remporte la coupe du Brésil puis, sa forme déclinant, il doit rejoindre des clubs de plus en plus modestes. Il effectue d’abord un éphémère retour à Goìas, puis enchaîne les courtes piges, dans des clubs de divisions de plus en plus basses. Il rejoint successivement à Brasiliense, CRAC-GO, Mixto-MT, Vila Nova, EC Pelotas et enfin l’America FC — club présidé par Romario —, où il joue toujours aujourd’hui, à 38 ans.

José Aloisio

La carrière professionnelle de José Aloisio commence en 1994, quand il rejoint le club de Flamengo. Il effectue deux saisons là-bas, puis une demie au FC Guarani, mais c’est en rejoignant Goìas courant 1997 qu’il se révèle. Associé à Alex, il forme un duo qui ravit les supporters, et son physique imposant lui permet d’obtenir le surnom de « taureau de Goìas ». Repéré sur cassette vidéo par les recruteurs stéphanois, il part dans le Forez avec son compère d’attaque, à l’été 1999.

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José Aloisio
Photo Mickaël Roure — Wikipédia

Sur le pont dès la première journée de championnat, il permet à son club d’obtenir un très bon match nul à Monaco, en marquant d’un joli lob. Très habile dos au but, Aloisio a le mérite de libérer des espaces pour ses coéquipiers, généralement pour son ami Alex. Le duo fait sensation en France, et Aloisio termine sa première saison européenne avec huit buts au compteur. Sa deuxième année est bien plus difficile puisqu’à la 5e journée, il est victime d’une rupture des ligaments croisées, et doit manquer la quasi-totalité de la saison. Son absence est très préjudiciable aux Verts, qui s’enlisent au classement. Durant sa convalescence, Aloisio est également concerné par l’affaire des faux-passeports, ayant obtenu lui aussi une nationalité portugaise de façon suspecte. Il sera suspendu deux mois ferme — ce qui sera sans conséquence pour lui, puisqu’il était déjà sur la touche.

Il effectue son retour à la compétition lors de la 30e journée, et achève cette deuxième année très compliquée avec deux buts au compteur, et une relégation à la clé. Toutefois, cette saison tronquée n’a pas altéré sa bonne cote, et le PSG, qui possède des liquidités suite à la vente de Christian, n’hésite pas à mettre le paquet pour faire venir l’ancien de Goìas. Pour 10,4 M€, il est l’une des premières recrues de la saison 2001/2002. Jérôme Alonzo, qui l’a côtoyé à Saint-Étienne, le présente comme un joueur excessivement gentil, apprécié de tous ses coéquipiers, ce qui est rare dans le métier. Aloisio s’intègre de fait très vite à l’équipe, quand ses compatriotes Alex et Ronaldinho tardent à s’adapter. Dès le mois de juillet, il contribue au parcours réussi du PSG en coupe Intertoto. Il marque même le but de la victoire finale à Brescia, d’un superbe enchaînement contrôle dos au but, frappe en pivot.

En championnat, ses débuts sont également bons. Il donne la victoire aux siens en toute fin de rencontre contre Sochaux. Toutefois, après ce but, le Sochalien Maxence Flachez criera des jours durant dans la presse qu’il avait été victime d’une faute d’Aloisio sur son contrôle dos au but, suggérant que l’attaquant brésilien joue toujours comme ça… À Saint-Étienne, cela ne gênait personne, mais pas à Paris. Dans les semaines qui suivent, les différents arbitres prennent le parti de sanctionner systématiquement le Brésilien lorsqu’il veut protéger son ballon. Aloisio doit apprendre alors à jouer autrement qu’avec son corps, et cela se ressent quelque peu sur ses performances.

Ce qui ne l’empêche pas de marquer plusieurs buts importants, notamment ceux de la victoire contre Bucarest ou Bastia. Aloisio achève son exercice avec 11 buts toutes compétitions confondues. Le bilan peut décevoir ceux qui attendaient un buteur, mais l’idée de Fernandez était plus d’avoir un point de fixation imposant, capable de faire briller les autres éléments offensifs. De ce point de vue-là, la venue du Brésilien s’avère être plus une réussite.

Pour la première fois depuis cinq ans, Aloisio démarre la saison suivante sans Alex à ses côtés. Le grand Brésilien n’est pas gêné pour autant, puisqu’il réalise un très bon début de saison, marquant trois buts au mois d’août, dont deux synonymes de victoire un but à zéro. Son élan est freiné début septembre, lorsqu’il est expulsé à Lille, dans une rencontre qui verra trois Parisiens rentrer aux vestiaires avant le terme du match. Par la suite, Aloisio enchaîne quelques petites blessures qui l’empêchent de garder le rythme de la compétition. Aloisio marque peu, mais toujours des buts lors de rencontres victorieuses. Il termine sa deuxième saison parisienne avec huit buts au total, et une finale de coupe de France perdue, ce qui sera son dernier match parisien.

Luis Fernandez quitte en effet le club, et Vahid Halilhodzic souhaite se débarrasser d’Aloisio. Plusieurs clubs sont intéressés, son agent l’annonce au Benfica, mais c’est finalement en Russie qu’il s’en va. Au Rubin Kazan, Aloisio passe un an et demi, mais ne parvient à s’adapter ni au championnat, ni au climat russes. En février 2005, après deux petits buts en dix-neuf rencontres. il est prêté à l’Atletico Paranense. Il joue la Copa Libertadores, et se distingue en allant jusqu’en finale avec son club. Il perd cette finale contre São Paulo, mais ce dernier club souhaite recruter l’attaquant.

Dans ce grand club brésilien, Aloisio réalise probablement ses meilleures saisons en remportant trois championnats du Brésil. Peu à peu mis sur la touche par le retour au pays d’Adriano, Aloisio part à 33 ans renflouer son compte en banque en signant à Al-Rayan, au Qatar, où il jouera aux côtés d’Amara Diané. Après un an dans le Golfe, il retourne au Brésil au Vasco de Gama, où il se fait surtout remarquer en manquant de mourir étouffé par un chewing-gum, puis il tente une nouvelle aventure exotique en rejoignant l’Ouzbékistan et le FC Budyonkor, coaché par Luis Felipe Scolari. Il ne reste que quelques mois là-bas, avant de connaître trois nouveaux clubs brésiliens : Brasiliense, Cearà FC et Brusque, club de quatrième division, où il évolue encore à 36 ans.

Ils sont arrivés au PSG en 1997…

Ils sont arrivés au PSG en 1998…

Ils sont arrivés au PSG en 1999…

Ils sont arrivés au PSG en 2000…

Ils sont arrivés au PSG en 2001…
- Ronaldinho, Lionel Potillon, Stéphane Gillet
- Jérôme Leroy, Bartholomew Ogbeche, Gaël Hiroux
- Fabrice Fiorèse, Hugo Leal
- Jérôme Alonzo, Alex Dias, José Aloisio
- Gabriel Heinze, Cristobal, Joaquim Agostinho

Notes

[1] Pierre Alonzo a pris sa retraite en 2001, juste au moment où son fils est arrivé au club.

[2] Une grande partie du stade a conspué l’équipe dès son entrée sur la pelouse, en guise de protestation après les mauvais résultats du club.

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2 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    mackallaway
    1er avril 2011 20:46

    J’ai toujours apprécié aloisio, il bossait, fermait sa gueule, après c’est sur qu"il a eu des loupés, mais bon. Alex en revanche, jamais utilisé au bon poste, a été très décevant. Alonzo restera une icône, le seul mec venant nous saluer à chaque déplacement, chapeau à lui

  • #2

    Julien Siriex
    2 avril 2011 17:58

    Aloisio était un joueur très précieux, avec beaucoup de qualités. Malheureusement, ce sont les arbitres qui l’ont détruit. En l’empêchant de jouer son jeu, ses performances ont déclinées et on connaît la fin (un peu comme Yepes avec les tirages de maillot dans la surface). Le pire, c’était de regarder un match de Marseille avec Brandao et de voir ce que les arbitres laissaient passer le concernant.

    Enfin, la question ne se pose plus…

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