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AJA-PSG : le coup d’envoi aura lieu à l’heure

Auxerre-PSG sera dirigé par un arbitre de National

vendredi 4 mars 2011, par Vivien B.

Ce matin, le Safe — syndicat des arbitres de L1 et de L2 — faisait savoir son intention de retarder le coup d’envoi de tous les matches de la 26e journée de L1 prévus ce week-end, en guise de protestation contre le manque de respect dont ils estiment faire l’objet. « Ce mouvement […] vise à alerter tous les acteurs du football (joueurs, dirigeants, média, instances fédérales et professionnelles) sur l’impérieuse nécessité de revenir à un climat apaisé et respectueux des arbitres », indiquait leur communiqué.

La réaction des instances dirigeantes du football français ne s’est pas faite attendre : la 26e journée sera finalement confiée à des arbitres évoluant habituellement en National.

Ainsi le match Auxerre-PSG ne sera pas arbitré par Tony Chapron (Fédéral 1), mais par Franck Schneider (Fédéral 3), qui officie cette année en National — et en L1 en tant que quatrième arbitre.

Plus tôt, Frédéric Thiriez avait prévenu qu’il ne laisserait pas passer une telle action : « Je voudrais rappeler, que l’employeur des arbitres, c’est la FFF et que la Ligue verse 11 millions d’euros par an pour ce service. C’est nous qui payons cette prestation des arbitres à la Fédération et on ne peut pas, les spectateurs, les diffuseurs et la Ligue, subir un tel préjudice. J’ai écrit au président de la FFF pour qu’il n’y ait pas de retard. À défaut, je demanderais réparation. » (source : lequipe.fr)

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13 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Zillits
    4 mars 2011 17:51

    Un arbitre de National ca fait un peu peur, mais le message aux arbitres de L1 est on ne peut plus clair, et pour une fois je trouve que Thiriez fait le bon choix.

  • #2

    Observateur
    4 mars 2011 21:03

    Je ne suis pas d’accord avec toi Zillits, les arbitres sont pas toujours très bons, mais ils se permettent pas de critiquer les joueurs, entraineurs ou présidents de club.
    Les arbitres devraient faire le match normalement, mais à la fin se "venger" sur ceux qui les ont plombés en faisant des remarques, du genre "untel a été nul il a raté une passe facile à la 67è", "truc est pas terrible, il a fait perdre son équipe en ratant une belle occasion à 8m des cages", "tel entraineur est une buse pour avoir changer tel joueur pour tel autre à ce moment du match , c’est LE tournant !" et enfin "tel président doit être alcoolique pour avoir signé tel joueur"…
    Après le match, ce sera toujours très facile de faire des sales critiques comme ça, vu que le résultat sera connu, et ça montrera aux "cibles" ce que ça fait …
    ça ne sert à rien de critiquer les arbitres comme ils l’ont été , ça peut tout à fait se faire en privé, pas à la TV, ça sert d’excuses aux joueurs, lesquels sont loin d’être parfaits, tant pour leur comportement (triche, simulation, contestation…) que pour leurs matchs (beaucoup d’erreurs techniques, manque d’engagement ou d’envie parfois).

  • #3

    michel
    5 mars 2011 02:12

    Observateur : du Calme ! les arbitres n’ont pas pour vocation à s’immiscer dans la gestion des Clubs et de "noter" la performance des joueurs. A chacun son rôle !

    Par contre, que le corps arbitral se regarde dans une glace et se remette "quelques fois" en question. Il y a trop "d’erreurs" lors des matchs ; chaque semaine, à tort de temps en temps, souvent la plupart du temps, ils se font "remonter les bretelles" sur tous les plateaux TV (Vas-y Pierrot !)
    N’oublions pas qu’ils sont de "simples" salariés. Personnellement, si je fais une faute, je sais que mon employeur ne me fera pas de cadeau… et c’est normal.
    Alors arrêtons de les considérer comme des victimes et qu’ils prennent une fois pour toutes leurs responsabilités. Je ne considère pas qu’ils soient "véritablement" à plaindre.
    S’ils ne sont pas contents de leur sort, qu’ils soient en accord avec eux-mêmes, qu’ils changent de métier

  • #4

    Soutenons les arbitres !
    5 mars 2011 13:54

    L’erreur est humaine et fait partie du jeu.
    Chacun son rôle. Donc que les joueurs, entraîneurs et dirigeants arrêtent de critiquer sans arrêt le corps arbitral. Voir Jean-Michel Aulas éructer après les arbitres, je trouve ça révoltant.

  • #5

    Julien Siriex
    5 mars 2011 16:35

    @ « Soutenons les arbitres »

    Sans excuser le comportement des entraîneurs, joueurs ou présidents (de plus en plus déplorable, il est vrai), il serait bon de se pencher sur le dossier des arbitres. Je ne prétends pas que ce métier soit simple mais force est de constater que lors de chaque rencontre — oui, je dis bien CHAQUE —, il y a toujours quelque chose à redire à l’arbitrage. Et là, je ne parle pas d’un accrochage aux 50 mètres sans conséquence. Les arbitres ont réellement le pouvoir d’influer sur une rencontre. Et malheureusement, c’est ce qu’ils font, par leurs erreurs. L’arbitrage est vraiment un souci actuellement et il faut maintenant imaginer une solution à ce problème. Le jeu s’accélère, les joueurs sont plus physiques, les enjeux sont plus importants…

    Autant de raisons de compliquer la tâche de l’arbitre qui, sous ses airs de dictateurs (et oui…), fait ce qu’il peut, mais souvent mal. Je ne comprendrais jamais pourquoi Platini est contre la vidéo… Au rugby, elle fonctionne très bien et permet d’éviter de fausser un match. Si les dirigeants estiment que le risque est de couper le spectacle trop souvent, il suffit de combiner ça avec la méthode du tennis qui permet à chaque joueur de contester trois décisions par match. Ces derniers réfléchiront donc à deux fois avant de l’utiliser et le feront donc a priori à bon escient.

    Et qu’est ce qui est le plus grave ? Attendre de temps en temps la décision de l’arbitre vidéo ou reparler pendant des années d’une erreur d’arbitrage ? (le pénalty sifflé pour l’auto-croc en jambe de Ravanelli par exemple)

  • #6

    Gauthier B.
    5 mars 2011 16:40

    Michel, tu dis que les arbitres n’ont pas pour vocation à noter les joueurs et entraîneurs, mais alors pourquoi trouve-t-on normal que ces derniers s’en donnent à coeur joie pour fustiger les erreurs des arbitres ? Les lois du jeu laissent énormément de place à l’interprétation, et s’il y a parfois des erreurs manifestes, la plupart du temps, les dirigeants, entraîneurs et journalistes — ceux-ci ont leur grosse part de responsabilité dans le climat actuel — montent sur leurs grands chevaux pour des choses pas du tout évidentes.

    Le, paraît-il, exemplaire C.Gourcuff en est la preuve manifeste en tenant des propos très durs à l’encontre d’un arbitre pour une faute qui n’en est pas une. Et c’est pareil avec Triaud, Aulas, et d’autres, qui préfèrent éviter de parler des lacunes de leur équipe en déplaçant le débat sur les arbitres.

  • #7

    michel
    5 mars 2011 23:19

    Gautier, D’accord avec toi les entraîneurs et dirigeants font un peu trop souvent de la provoc’ et cela ne contribue à l’ambiance générale. alors que faire ?
    Cartons jaunes, rouges (avec quelles conséquences … ?) amendes pour les "grandes gu…les"…
    En fait pour éviter toutes ces agitations il faudra bien admettre un jour l’arbitrage vidéo

  • #8

    Gauthier B.
    5 mars 2011 23:28

    Justement Michel, toutes ces réactions qui viennent pour la plupart du temps après la rencontre, donc à froid, et après visionnage des bandes, ont tendance à me laisser penser que la vidéo ne résoudrait pas grand chose. L’arbitre qui a expulsé le Lorientais, je suis sûr qu’en revoyant les images, il a dû être conforté dans sa décision. Donc vidéo ou pas, Gourcuff aurait râlé de toute façon, aurait donné sa leçon, etc.

    Et par ailleurs, la plupart des décisions discutées à la TV ne résultent que très rarement sur un avis unanime. Il y a toujours une part d’interprêtation dans l’arbitrage, nous ne sommes pas au tennis où il suffit de dire si une balle est en dehors du terrain ou non, donc tant que la plupart des acteurs du football ne l’admettront pas, et continueront à hurler pour tout et n’importe quoi, on pourra prendre toutes les mesures que l’on souhaite, rien ne changera.

  • #9

    Vivien Brunel
    5 mars 2011 23:43

    Totalement d’accord avec Gauthier #8, donc en désaccord avec Julien #5. L’arbitrage vidéo n’empêchera pas les gens de pleurer. La preuve, tu cites Ravanelli : après avoir vu 50 fois l’action, les Parisiens sont convaincus que Ravanelli s’est fait un auto-croc en jambe, les Marseillais (et Charles Biétry) sont convaincus que Rabe a fait faute.

  • #10

    michel
    6 mars 2011 11:14

    Gauthier

    Je te sens un brin désabusé…

    Et pourtant la vidéo cela marche avec le rugby !

    Donc chez nos footix ce n’est alors qu’une question d’éducation (n’est-ce pas Loulou… et cons.orts)

    N’est pas gentleman qui veut

    Rêvons un peu : un match de foot dirigé par un arbitre de rugby avec le système d’exclusions temporaires histoire de leur dégonfler de temps en temps le cigare…

  • #11

    Julien Siriex
    6 mars 2011 13:08

    Gauthier et Vivien,

    je ne disais pas que la vidéo allait empêcher les pleureuses comme Gourcuff de pleurnicher mais simplement que ça pouvait être une véritable aide pour les arbitres. Alors certes, le football est bien sûr davantage soumis à l’interprétation que le tennis mais je ne vois pas en quoi la vidéo ne doit pas être adoptée. Si ça permet déjà d’éliminer une erreur d’arbitrage sur deux, ce sera déjà positif, non (notamment pour les hors-jeux) ?

    Le rugby est le meilleur exemple à donner comme argument POUR la vidéo dans le sport de haut niveau.

  • #12

    Gauthier B.
    6 mars 2011 19:30

    @ Michel et Julien : la vidéo fonctionne dans le rugby, mais ce n’est toujours pas le football. Au rugby (je ne suis pas un spécialiste, donc corrigez-moi si je dis une sottise), la vidéo est utilisée pour valider un essai, à un moment où le jeu est de toute façon arrêté. Se pose alors la question de la mise en place dans le foot : à quel moment l’utiliser ? Quand on rembobine une action, jusqu’à quel point on remonte, sachant que le foot génère de nombreux contacts sources d’interpretation ? Si la décision ambigue concerne une faute dans la surface et que le ballon est encore en jeu, on fait quoi ? On arrête le jeu une minute, juste pour vérifier, et s’il n’y a rien on reprend par une balle à terre ? Vous avez conscience que ça va rallonger les rencontres d’au bas-mot dix minutes ? Quand même derrière un écran vidéo, on est incapable de trancher, que fait-on ?

    Le problème de l’arbitrage vidéo, c’est que je n’ai jamais lu un seul avis pro-vidéo qui répond à ces questions.

    Julien, tu parles du hors-jeu, mais les technologies des équipes TV — qui sont forces de proposition sur le dossier — tendent à prouver qu’on ne peut pas s’appuyer sur la vidéo dans ce cas-là. Le fameux révélateur de Canal+ place généralement la ligne n’importe comment, ne prend en compte que les parties du corps étant en contact avec le sol, et n’arrête pas toujours la balle au bon moment. Bref, l’outil me semble trop léger pour être utilisé efficacement.

  • #13

    Julien Siriex
    7 mars 2011 08:25

    @Gauthier

    Si, justement, j’avais déjà proposer une solution — qu’il conviendra certainement d’affiner — qui consisterait à donner à chaque entraîneur trois réclamations possibles dans le même match et qu’il utilisera alors comme il le souhaite.

    Après, effectivement, le problème que tu soulèves est bien réel mais je pense qu’on peut trouver des solutions — même si là, tout de suite, je n’en vois pas d’autre que celle du dessus ;). Quoiqu’il en soit, je persiste à penser que la vidéo dans le foot ne pourrait pas être négative. On pourrait d’ailleurs l’utiliser dans le foot comme en rugby : sur des corners, sur des mains, fautes dans la surface… etc… ça ne résoudrait pas tous les problèmes mais ça permettrait de limiter le nombre d’erreurs.

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