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Quinzième journée de Ligue 1 2008/2009

[15e j.] Paris SG - Lyon : présentation du match

Pour la troisième fois cette saison, le PSG tente d’enchaîner 3 victoires consécutives

samedi 22 novembre 2008, par Thomas B., Vivien B.

[15e j.] Paris SG - Lyon : présentation du match

L’histoire de l’Olympique Lyonnais et sa saison 2008/2009 sont au programme de la présentation du match Paris SG - OL, de même que les traditionnelles infos d’avant-match : l’arbitre, les joueurs parisiens menacés de suspension en cas de nouvel avertissement, la série de trois victoires consécutives en L1, les stats de Lyon et du PSG, le tableau de marche…

Avant de passer en revue les forces en présence des deux côtés ou d’évoquer l’arbitre, prenons quelques lignes pour vous rappeler brièvement qui sont les Lyonnais.

Présentation de l’adversaire

Olympique Lyonnais, qui êtes-vous ?

Issu du regroupement entre le célèbre LOU et le FC Lyon, l’Olympique Lyonnais est né en 1950 suite aux problèmes suscités par la complexité de la cohabitation des amateurs et des professionnels dans un club omnisports tel que le LOU, et plus particulièrement entre deux sections : le foot et le rugby. C’est donc la section foot qui partît, et en réplique à cette guerre, le LOU fut interdit de football durant deux saisons. Après cette suspension, le LOU refonda une nouvelle section foot, qui aujourd’hui existe encore.

Évoluant en D1 dès 1951, l’OL sera à nouveau promu en D1 en 1954 et va découvrir l’Europe très tôt, en 1958 à San Siro contre l’Inter (élimination : 7-0 ; 1-1). C’est une période très longue durant laquelle l’Olympique Lyonnais restera en première division, jusqu’en 1983. Pendant ces 29 ans, l’OL va remporter ses premiers trophées : les coupes de France 1964, 1967 et 1973. C’est d’ailleurs en 1964, l’année de sa première coupe, que l’OL réalisera son meilleur parcours en coupe d’Europe. En effet, en 1963, l’AS Monaco réalise le doublé coupe-championnat en battant l’OL en finale. Le club du Rhône se voit donc le droit de disputer la coupe des coupes la saison suivante, l’ASM participant à la coupe d’Europe des clubs champions. Les Lyonnais éliminent successivement Boldklubben, l’Olympiakos, Hambourg et chuteront en demi-finale contre le Sporting Portugal (0-0 à Gerland, 1-1 à Lisbonne ; défaite 1-0 à Madrid en match d’appui, la règle du but à l’extérieur n’existant pas encore).

En championnat, les Lyonnais ne percent pas, et jouent souvent le milieu de tableau. À la fin des années 1970, l’équipe retrouve le bas du classement et frôle la relégation en 1980, alors que le voisin stéphanois remporte son 10e titre de Champion. Elle sera reléguée en 1984 ; c’est à cette époque que la citation du président stéphanois des années 1970 Roger Rocher prend tout son sens : « En matière de football, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne. »

C’est alors que Jean-Michel Aulas débarque à la tête du club en 1987, et ambitionne alors une qualification européenne dans les 5 ans, l’OL étant toujours en D2 ! Il vire l’entraîneur Robert Nouzaret, symbole fort et populaire du club, et accède à la D1 en 1989 grâce à son nouvel entraîneur, Raymond Domenech. La qualification européenne fut même atteinte au bout de seulement deux ans dans l’élite, le président Aulas réalisant ainsi son pari. En 1995, l’OL monte sur le podium, grâce notamment à Florian Maurice, derrière des Nantais intouchables cette saison-là. L’équipe se renforce chaque saison et, en 1999, le groupe Pathé devient actionnaire à hauteur de 34 %, réalisant un apport de 15 millions d’euros. Cela permit à JMA de faire entrer son club dans une nouvelle ère en recrutant un attaquant de renom : Sonny Anderson. Débarquant du Barça, le Brésilien va devenir un joueur emblématique de l’OL.

En 2001 les Gones finissent à nouveau second, toujours derrière le FCNA, et remportent un trophée, 28 ans après leur dernier : la coupe de la Ligue. L’année suivante est alors l’année du premier titre de Champion : comptant 2 points de retard avant l’ultime journée sur le Racing Club de Lens, l’OL reçoit à Gerland dans une ambiance surchauffée… le RC Lens, qu’il va battre 3-1, s’adjugeant ainsi le titre tant convoité pour démarrer une série en cours de sept titres consécutifs.

Entre 2002 et 2008, la succession de quatre entraîneurs (Jacques Santini, Paul Le Guen, Gérard Houllier puis Alain Perrin) n’a pas remis en cause la stabilité garantie par le duo Bernard Lacombe / Jean-Michel Aulas, qui explique en grande partie le succès du club. Les meilleurs joueurs sont en effet vendus et l’OL garde toujours sa suprématie nationale. En coupe d’Europe, la musique n’est pas la même puisque les Bleu et Rouge n’arrivent pas à passer le stade des quarts de finale de Ligue des Champions. La saison passée, l’OL a remporté son premier doublé coupe-championnat en battant le Paris Saint-Germain en finale de la coupe de France. L’intersaison 2008 fut marquée par le limogeage au poste d’entraîneur d’Alain Perrin après seulement une saison, et son remplacement par Claude Puel. Ce dernier voit ses fonctions élargies à un rôle de manager général, s’occupant de secteurs habituellement réservés au duo Lacombe-Aulas.

La saison 2008/2009 de l’OL

Leader au soir de la première journée après une victoire 3-0 contre Toulouse, l’OL domine déjà largement la Ligue 1, grâce notamment à une série de cinq victoires consécutives entre la 3e et la 7e journée. Au total, Lyon compte 10 succès, pour seulement 3 matches nuls et 1 défaite (3-0 à Rennes).

Défait par Bordeaux lors du Trophée des Champions (aux tirs au but) puis éliminé par Metz (L2) dès son premier match de coupe de la Ligue, Lyon réalise en revanche un parcours satisfaisant en Ligue des Champions, avec deux victoires et deux matches nuls.

Autres infos diverses autour de PSG - Lyon

L’arbitre du match : Stéphane Lannoy

Arbitre international, Stéphane Lannoy (39 ans, Nord-Pas de Calais) dirigera son cinquième match de L1 cette saison.

La saison dernière, Stéphane Lannoy a arbitré les Parisiens à trois reprises : contre Marseille (1-1), contre Montpellier (2-0) et à Bordeaux (3-0).

Trois Parisiens sous la menace d’une suspension

S’ils sont avertis ce soir contre Lyon, Marcos Ceara, Sylvain Armand et Zoumana Camara seront suspendus pour le match PSG - Le Mans samedi 6 décembre.

Trois victoires consécutives, troisième tentative !

La dernière série de trois victoires consécutives en Ligue 1 remonte à août 2005 : le PSG avait remporté ses trois premiers matches de la saison ; il occupait ainsi la première place du classement.

Depuis cette date, les Parisiens se sont retrouvés à 6 reprises en situation d’égaler la performance — dont 2 cette saison —, sans succès jusqu’à présent :

- en février 2007, Paris a gagné contre Monaco (4-2) puis à Nancy (0-3), mais a chuté devant Saint-Étienne (0-2).

- en avril 2007, les Parisiens l’ont emporté à Lens (1-2) et contre Le Mans (2-1), puis contre Nantes (4-0) et à Toulouse (1-3) ; entre ces deux séries, un match nul à Bordeaux (0-0). Après Toulouse, c’est un match nul contre… Lyon (1-1) qui a mis fin à la série parisienne début mai. Paris gagnera également les deux derniers matches de la saison (2-1 contre Troyes puis 0-1 à Lorient).

- entre décembre 2007 et janvier 2008, le PSG a gagné à Saint-Étienne (0-1) et contre Lens (3-0), mais s’est ensuite incliné à Lorient (1-0) — à noter que les victoires à Épinal (0-2) en coupe de France et contre Valenciennes (4-0) en coupe de la Ligue ont toutefois aux Parisiens de remporter 4 matches consécutifs toutes compétitions confondues lors de cette période.

- entre août et septembre 2008, Paris a triomphé de Caen (0-1) et Nantes (1-0), mais a chuté à Saint-Étienne (1-0).

- en octobre 2008, les Rouge et Bleu ont battu Lorient (3-2) et Marseille (2-4), mais ont perdu devant Toulouse (0-1).

Statistiques sur les deux équipes

- Avec 21 buts marqués, l’OL est la deuxième meilleure attaque, loin derrière l’OM avec 29 réalisations. Les Lyonnais ont en revanche la meilleure défense avec seulement 9 buts encaissés.

- L’OL est efficace en fin de première mi-temps : sur ses 21 réalisations, 7 ont eu lieu lors du dernier quart d’heure de la première mi-temps, soit un tiers de ses buts. Cette période est justement… le temps faible du PSG : 4 buts sur les 12 encaissés par les Parisiens l’ont été durant les 15 minutes précédant la mi-temps.

- Quand Lyon marque, Lyon gagne : neuf ouvertures du score, neuf victoires. Côté parisien, on compte 6 victoires et 1 match nul en 7 ouvertures du score.

Tableau de marche

Les autres matches de la 15e journée :
- Bordeaux - Rennes
- Caen - Auxerre
- Grenoble - Le Havre
- Lorient - Toulouse
- Saint-Étienne - Nice
- Valenciennes - Sochaux
- Monaco - Le Mans
- Nantes - Nancy
- Marseille - Lille

Huitième avec 23 points, le PSG pourra accéder à la quatrième place en cas de résultats favorables sur les autres terrains. À l’inverse, en cas de défaite, les Parisiens ne pourront pas descendre au-delà de la neuvième place : seul Le Mans (21 points, en déplacement à Monaco) peut revenir à leur hauteur.

P.-S.

Crédit photo : Laurence Borel

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