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Synthèse des faits marquants après la douzième journée

[12e j. de L1] Retour sur Nice 1-0 PSG (vidéos)

Paris s’incline pour la deuxième fois de la semaine, et recule à la 11e place

lundi 3 novembre 2008, par Gauthier B., William Pontin

[12e j. de L1] Retour sur Nice 1-0 PSG (vidéos)

Au programme de ce « retour sur le match » : le résumé du match en vidéo, le film du match, l’analyse du but refusé à Kežman pour hors-jeu, la prestation des revenants (Chantôme, Giuly, Sakho et Kežman), le discours de Paul Le Guen, les photos des tribunes, et quelques news complémentaires…

En septembre, alors qu’il avait l’occasion de remporter un troisième succès consécutif — ce qui ne lui est plus arrivé depuis août 2005 —, le PSG a enchaîné deux défaites de rang en Ligue 1. Rebelote la semaine passée : nouvelle opportunité de réaliser une série de trois victoires, et nouvelle série de deux échecs consécutifs en championnat.

Le match en bref

Le résumé du match en vidéo

Regardez le résumé du match (Jour de Foot) :

Résumé de Nice 1-0 PSG

Le film de la rencontre

Face à Nice, Paris concède un deuxième revers consécutif pour la première fois depuis le début de cette saison [1]. Malgré le retour de Sakho en défense centrale aux côtés de Camara, Paris s’est incliné sur une tête de Mouloungui (39e minute), consécutive à un corner tiré par Hellebuyck.

Durant la première mi-temps, les Parisiens se montreront empruntés, voire apathiques, et incapables de se créer des occasions, en dehors de deux frappes de Hoarau. Pendant ce temps, les Aiglons obligeaient Mickaël Landreau à sortir plusieurs arrêts de grande classe. Si l’international parisien confirmait là son très net regain de forme comparé aux autres prétendants au poste de gardien en Équipe de France [2], il ne pouvait toutefois rien sur la tête de Mouloungui. Le joueur niçois, oublié au second poteau par Sakho, trouvait une lucarne heureuse, sa balle rebondissant sur le sol avant de lober Rothen d’un souffle.

Les joueurs du Paris Saint-Germain rentreront des vestiaires animés d’un tout autre état d’esprit. Paul Le Guen profitait de la pause pour remplacer Chantôme par Giuly, et surtout Hoarau par un Kežman qui allait marquer quelques minutes plus tard un but refusé par M. Hamer, l’arbitre de la rencontre, pour un hors-jeu litigieux (voir plus bas).

La fin de match tournera ensuite au net avantage des Parisiens, qui ne réussiront toutefois pas à annuler l’avantage pris par les hommes de Frédéric Antonnetti. Les Niçois, épuisés, termineront la rencontre dans un attaque-défense, à jouer la faute à chaque contact, misant avec raison sur la complaisance de M. Hamer. Le coup de sifflet final sera d’ailleurs donné sur ce score de 1 à 0, alors même que Paris allait jouer un corner…

À noter que le lobbying de l’entraîneur niçois porte ses fruits : durant cette rencontre, en plus de toutes ces petites fautes systématiquement sifflées en leur faveur, les Aiglons ont surtout une nouvelle fois vu une décision arbitrale cruciale tourner à leur avantage. Après un match nul immérité face à Bordeaux, obtenu grâce à deux erreurs arbitrales surréalistes, la victoire contre Paris reste sujette à caution, tant le hors-jeu sifflé contre Mateja Kežman paraît peu évident, même à la lumière de la vidéo. Il faudra toute la mauvaise foi d’Antonetti pour réussir à se plaindre de l’arbitrage à l’avenir.

Quatre joueurs dans le match

Cette rencontre face à Nice a été l’occasion de voir à l’œuvre quatre joueurs parisiens qui, de par leurs blessures ou les choix de Paul Le Guen, n’avaient pas pu évoluer récemment sur une durée significative. Samedi, ces quatre joueurs ont évolué au moins 45 minutes chacun, l’occasion rêvée pour eux de prouver qu’ils avaient le niveau pour être titulaire au PSG.

- Clément Chantôme était titulaire en championnat pour la première fois depuis la troisième journée et le déplacement à Sochaux. Paul Le Guen a décidé de le titulariser au poste d’ailier droit au sein de son fameux 4-3-3, et on peut dire que ça n’a pas été une réussite. Chantôme ne présente ni les qualités physiques de Pancrate ni la vitesse de Giuly, et si le jeune Parisien a le réel mérite d’être polyvalent et de ne jamais rechigner à la tâche, quel que soit son poste, il faut bien reconnaître qu’il n’arrive pas à briller à cet endroit du terrain. Les Parisiens avaient du mal à le trouver, Ceara n’arrivait pas à combiner avec lui et Chantôme ne savait pas réellement où demander la balle, si bien qu’on l’a vu à plusieurs reprises venir décrocher dans l’axe du terrain, faisant double-emploi avec Sessegnon. Pire encore, il a été anormalement passif défensivement comme en atteste l’occasion de Bamogo, qui par ailleurs amène le corner victorieux, où Chantôme regarde l’action en trottinant. En fait, il n’est jamais vraiment rentré dans le match et a dû en sortir très vite : Paul Le Guen l’a remplacé à la mi-temps. Ceci ne doit cependant pas faire oublier les bonnes rentrées en cours de match qu’il a faites récemment, à des postes qui correspondent plus à ses qualités.

- Mahmadou Sakho était quant à lui titularisé dans l’axe de la défense pour la première fois depuis sa pubalgie datant de fin août, et il a disputé l’intégralité de la rencontre. L’avantage immédiat de sa présence est que Zoumana Camara repasse dans l’axe droit de la défense où il semble plus à son aise. Retour attendu tant la défense parisienne semblait avoir perdu de sa sérénité durant les derniers matches. De façon assez logique après une telle blessure, Sakho a manqué de rythme et ne s’est pas toujours montré le plus prompt dans les duels, surtout dans les airs où le Niçois Mouloungui a plusieurs fois pris le dessus — le but en est une illustration. Cependant, par rapport aux derniers matches de Bourillon, Sakho n’a pas forcément à rougir : il a en effet l’excuse du match de reprise et, lorsqu’il sera revenu à 100 % de ses moyens, il est probable que ces petits retards entrevus samedi ne se reproduiront plus. Le PSG pourra alors retrouver la charnière centrale qui lui a permis d’être la meilleure défense du championnat en début de saison.

- Ludovic Giuly est rentré en deuxième période à la place de Chantôme pour redonner de l’allant à ce côté droit parisien qui n’avait pas du tout fonctionné en première période. Cela a été efficace puisque l’essentiel des actions dangereuses sont passées par lui. Giuly allait vite, était très explosif, et centrait souvent à bon escient. Dès la reprise, Rothen s’est d’ailleurs créé une très belle occasion suite à un centre de Giuly. Et les dédoublements sur le côté droit ont également fait le bonheur de Ceara. Si la deuxième période du match a ressemblé à un attaque-défense sur le but niçois, Giuly en est le principal responsable. La conclusion est que s’il avait eu du mal contre Toulouse en milieu de semaine, c’est bien parce qu’il n’était pas tout à fait prêt pour reprendre la compétition et que la blessure de Pancrate a changé les plans initiaux de Le Guen. Si Giuly peut tenir tout un match au niveau qu’il a affiché samedi, c’est une bonne nouvelle pour le PSG.

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Ludovic Giuly à Nice

- Enfin, Mateja Kežman a eu l’opportunité de montrer ce dont il était capable : à la mi-temps, il a remplacé Guillaume Hoarau, sans doute émoussé par ses récents matches. Le journal le Parisien a prétendu que l’attaquant serbe voulait exprimer publiquement son agacement face à son faible temps de jeu, juste après le match contre Toulouse. Bien lui en a pris de ne pas le faire, puisque non seulement ce genre de sortie n’apporte jamais rien de bon à une équipe, mais en plus, derrière, quand le joueur a sa chance, il se doit d’être performant. Cela n’a pas été le cas de Kežman. Son bilan aurait pu être redoré par un but qui a été refusé de façon discutable (voir plus bas) ; malheureusement, le reste du temps, l’homme aux tatouages a juste fait preuve de beaucoup de maladresse, gâchant nombre de contre-attaques par des approximations techniques, et manquant d’explosivité dans ses prises de balles. Cela peut paraître logique vu que Kežman joue peu, mais il lui faudra certainement montrer beaucoup plus pour espérer prendre la place de Guillaume Hoarau.

Kežman était-il hors-jeu ?

- Les faits : 64e minute de jeu. Luyindula, placé dans l’axe à une trentaine de mètres des buts de Lionel Letizi adresse une frappe sèche. Le gardien niçois ne peut bloquer ce tir et relâche la balle. Kežman, qui avait suivi l’action, se retrouve en position idéale et marque dans le but vide. Le juge de ligne signale un hors-jeu du buteur serbe au moment de la frappe de Luyindula, et M. Hamer annule le but.

- Ce qu’en montre Jour de Foot : Le résumé du match donné dans l’émission de Canal + montre qu’au départ du ballon, Kežman est situé devant Luyindula. Mais, il semble placé sur la même ligne que le dernier joueur de champ niçois, Letizi étant évidemment situé encore plus près des buts. Guy Roux confirme pourtant le hors-jeu, arguant du fait que le buteur parisien a au moins une partie de son corps située au delà du défenseur adverse, vers la ligne de but. L’ancien coach lensois précise d’ailleurs que dans ce cas il ne faut pas tenir compte de la position des bras de l’attaquant, mais que Kežman doit tout de même être sanctionné, car d’autres parties de son corps dépassent du défenseur central [3]

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But refusé pour hors-jeu à Nice

- Les lois du jeu (source : Fédération française de football) :

Loi du jeu n°11 :

Un joueur se trouve en position de hors-jeu quand :
- il est plus près de la ligne de but adverse qu’à la fois le ballon et l’avant-dernier adversaire.

Un joueur ne se trouve pas en position de hors-jeu quand : […]
- il se trouve à la même hauteur que l’avant-dernier adversaire.

Circulaire 11.01 — juillet 2005

Dans la définition de la position de hors-jeu, l’expression « plus près de la ligne de but adverse » signifie que n’importe quelle partie de la tête, du corps ou des pieds du joueur est plus près de la ligne de but adverse qu’à la fois le ballon et l’avant-dernier adversaire. Les bras ne sont pas inclus dans la définition.

- Conclusion : Roux avait donc raison dans son interprétation de la loi 11, et de ses annexes définies par la circulaire de juillet 2005… Reste encore à déterminer si une partie du corps de l’attaquant parisien dépassait bien, car le second défenseur central, situé plus bas, semble bien le couvrir. D’après les images de Canal +, la tête ainsi que les épaules de Kežman sont en effet plus proches du but niçois que le corps de son adversaire direct… Mais et l’autre défenseur central ? Une chose est sûre en tout cas, le révélateur montré lors du direct est mal placé, trop à gauche sur l’écran. Difficile d’être aussi catégorique que Guy Roux, qui, bien que payé pour nous faire profiter de ses certitudes, gagnerait sans doute à analyser un peu plus objectivement certaines images.

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Révélateur

Quoiqu’il en soit, et plutôt que de pinailler pour un demi pixel, on peut se demander dans ces conditions dans quel cas l’arbitre assistant doit laisser la prime à l’offensive, si pour prouver qu’il a eu raison d’annuler un but il faut recourir à une recherche image par image d’éléments corporels qui seraient situés au-delà de l’avant-dernier défenseur ! Quand deux joueurs se trouvent-ils à la même hauteur, pour reprendre le texte de l’annexe à la loi 11 ? N’y a-t-il pas forcément un bout de doigt de pied, ou de rotule qui dépasse ? Loin de se situer sur la même ligne, la règle et l’esprit de la règle auront rarement été aussi éloignés l’un de l’autre qu’après cette fameuse circulaire de juillet 2005. De là à la considérer comme hors-jeu…

Paul Le Guen change de discours

Je suis agaçé et les joueurs le savent. On ne ressent pas cette motivation, cette mobilisation de tous les instants. Je sais qu’on a joué quatre matches en douze jours mais je sentais un manque d’engagement, de détermination et c’est cet aspect qui m’inquiète. Autant, il y avait des circonstances atténuantes après Toulouse, mais là le déroulement du mach m’incite à moins de mansuétude. On n’a pas fructifié la victoire à Marseille et le bilan des deux derniers matches est décevant. Il faut que le groupe se donne de l’ambition et les moyens d’être réguliers, constants. Mais ce soir, je suis agacé.
_
_ Paul Le Guen, 2 novembre 2008, lequipe.fr

Pour la première fois, Paul Le Guen a musclé son discours dans la presse.

Si plusieurs témoignages de joueurs montrent qu’il avait déjà élevé le ton dans le secret des vestiaires, comme par exemple lors de la mi-temps de PSG - Lorient, le coach parisien n’en avait pour sa part jamais fait état en public… jusqu’ici.

- Pourquoi ce changement de communication ? Tout d’abord parce que l’entraîneur parisien pense que c’est nécessaire : son discours est clair, ses joueurs se sont vus trop beaux après la victoire à Marseille, et ont cessé de fournir les efforts nécessaires contre Toulouse et Nice. Le Guen pointe donc du doigt les fautifs comme il ne l’avait jamais fait l’an dernier, sans doute par peur de déstabiliser un vestiaire déjà fragile. Là, Paris présente une marge plus conséquente sur le premier relégable, et le natif de Pencran peut donc user d’une nouvelle corde à son arc.

- Le moment est-il bien choisi ? Le coach du Paris SG tire le signal d’alarme au plus tôt : avant que l’état d’esprit ne se dégrade davantage dans son groupe, et surtout avant qu’une éventuelle spirale négative ne s’instaure. Les joueurs parisiens sont fragilisés par les deux dernières saisons et leur coach part du principe qu’il vaut mieux prévenir que guérir, et réagit avant que le club ne soit en danger au classement de la L1. De plus, le calendrier de la coupe UEFA lui permet de bénéficier d’une semaine entière sans match. Semaine durant laquelle Paul Le Guen aura tout le loisir d’imposer de hautes exigences en terme de sérieux et d’investissement durant les entraînements. Les joueurs qui espéraient une période vestiaires — Club Med ont dû déchanter à la lecture de la presse matinale…

- Qu’est-ce que ça change ? Pour les joueurs, le signal est clair : Le Guen les a toujours soutenus, protégés… jusqu’ici ! Que ces derniers ne remplissent plus leur part du contrat, et leur coach agira en conséquence. Un footballeur professionnel n’a aucun intérêt à ce que l’on mette en avant dans la presse un manque d’implication, ou un non respect des consignes. Les supporters pourraient le prendre en grippe, et surtout un futur employeur pourrait en profiter pour négocier son salaire à la baisse. La menace est là : ne mouillez pas le maillot, et le coach ne vous loupera pas.

Bilan ? Les joueurs du Paris SG ont fauté à Nice, et en conséquence Le Guen muscle son jeu. Il lui a trop souvent été reproché une gentillesse, et un soutien inconditionnel de son groupe la saison dernière pour que tout le monde ne se satisfasse pas de cette reprise en main !

Autres infos sur le match

Pierre Ménès dit n’importe quoi

Sur son blog, Pierre Ménès a écrit ceci :

De l’autre côté, les Aiglons perdent un Rémy mais font entrer un Mouloungui. Et un Mouloungui, y’en a pas dans l’effectif du PSG. Les seuls qui ont le même profil, à savoir N’Gog et Boli, on s’est empressé de les envoyer ailleurs.

Pierre Ménès insinue ici que le PSG doit regretter de ne pas avoir d’équivalent à Mouloungui dans son effectif… Ce n’est pas parce qu’il a marqué un but au PSG que ça doit être le cas. Mouloungui est un joueur qui évolue en professionnel depuis 2003, et qui a du mal à percer en L1. Beaucoup d’attaquants de l’effectif parisien ont déjà une carrière bien plus riche que celle de Mouloungui. Les comparer à N’Gog et Boli revient à dire que Mouloungui serait du même niveau qu’un jeune, formé à Nice qui débuterait en L1, un espoir en quelque sorte… Ce qui n’est pas le cas puisque le joueur a été formé à Strasbourg, est déjà âgé de 24 ans, et possède cinq saisons professionnelles à son compteur. Enfin, N’Gog et Boli n’ont pas été envoyés ailleurs, ce sont eux qui ont souhaité partir, le PSG ayant à chaque fois trouvé la meilleure solution.

Le Paris Saint-Germain n’a pas Mouloungui dans son effectif, mais en revanche il compte Hoarau, Luyindula, Kežman, Pancrate et Arnaud… La cellule recrutement du PSG ne devrait pas se sentir fautive sur ce coup-là… et Pierre Ménès non plus d’ailleurs, le principe de son blog lui permettant de tenir des propos erronés en toute impunité.

La première de Letizi

On l’avait quitté sur une sortie osée et un point rageur lors de la finale de coupe de France 2006. Depuis, après un bref passage en Écosse, avec Paul Le Guen, il était revenu dans sa région natale pour encadrer des jeunes gardiens niçois. Après avoir participé à l’éclosion d’Hugo Lloris, Letizi a donc pour mission de passer le flambeau progressivement à l’espoir colombien Ospina. En attendant c’est lui le titulaire et, samedi, c’était la première fois qu’il jouait contre son ancienne équipe, le PSG. Letizi a été très bon, faisant des arrêts dans son style sobre, et des sorties aériennes pleines d’autorité : Letizi est pour beaucoup dans les trois points des Niçois. Cela ne change rien à la vie du PSG, mais cela fait plaisir de revoir un joueur qui a toujours été irréprochable et très professionnel pendant ses six années au PSG.

Banderoles, tribunes et photos

Les photos des tribunes sont disponibles sur les sites habituels :
- les Supras ;
- le fil dédié au match de Mouvement Ultra.

Le site officiel du Paris SG propose également des photos du match et des tribunes.

Notes

[1] Entre les défaites à Saint-Étienne et contre Grenoble, le PSG s’était imposé à Monaco en coupe de la Ligue.

[2] Mandanda a concédé face à Saint-Étienne un but sur lequel sa responsabilité est de nouveau engagée, en ne repoussant pas une frappe pourtant facile de Gomis.

[3] Le révélateur de Canal +, qui ne se base que sur la position des pieds des joueurs, n’est donc d’aucun intérêt.

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