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Douzième journée de Ligue 1 2008/2009

OGC Nice - Paris SG : présentation du match

Quatrième match en dix jours pour les Parisiens, après 2 défaites et 1 victoire

samedi 1er novembre 2008, par Thomas B., Vivien B.

OGC Nice - Paris SG : présentation du match

Une présentation de l’OGC Nice, son début de saison et les habituelles infos diverses (l’arbitre, les stats, les joueurs sous la menace d’une suspension)… Tout ceci est au programme de l’avant-match Nice - Paris SG.

Avant de parler des statistiques des deux équipes et d’évoquer l’arbitre, prenons quelques lignes pour vous rappeler l’histoire mouvementée de l’OGCN.

Présentation de l’adversaire

Olympique Gymnaste Club de Nice-Côte d’Azur, qui êtes-vous ?

L’ancêtre de l’OGC Nice actuel, le Gymnaste Club de Nice (GCN) lui, est né le 9 juillet 1904 avec pour but la gymnastique et les exercices athlétiques. Les maillots sont alors bleus et noirs. À cette section, plusieurs sports vont venir s’ajouter, et c’est en 1908 que voit le jour la section football, au moment où le Gymnaste Club se divise en deux : la section boules garde le nom, les autres sections – dont le football – forment le Gymnastes Amateurs Club de Nice. En 1910, les deux entités se retrouvent sous l’ancien nom de Gymnaste Club de Nice. En parallèle à ce club, un autre club multisports existe déjà à Nice : le Football Vélo Club de Nice, ses couleurs sont le rouge et le noir. Renommé Football Athlétic Club de Nice, puis Gallia Football Athlétic Club, ce club n’a plus le lustre de son ancêtre du Football Vélo Club. C’est ainsi qu’en 1919 il va se faire absorber par le Gymnaste Club de Nice, qui va adopter en son honneur ses couleurs rouge et noir. En 1924, le nom ne définit plus tous les sports pratiqués en son sein, et est rebaptisé Olympique Gymnaste Club de Nice. Le mot Olympique étant à la mode puisque les Jeux viennent de se dérouler en France, à Paris.

Participant au premier championnat professionnel en 1932, les Aiglons sont relégués lors de leur deuxième saison, et même exclus par la Commission du championnat, perdant ainsi son statut professionnel. Elle avait en effet promis aux clubs du Nord de ne pas engager d’équipe au sud de la Loire pour éviter de trop longs déplacements ! Redevenant pro après la guerre, l’OGCN est champion de Division 2 en 1948, et va entamer sa plus belle décennie. Le premier titre est acquis en 1951 dans des conditions extraordinaires. Neuvième à 13 journées de la fin, Nice va remonter petit à petit et s’emparer de la première place à l’avant-dernière journée. Finissant à égalité avec Lille, ils seront sacrés au goal-average. La saison suivante, l’OGCN va garder son titre — une première dans le foot pro en France — et réaliser le doublé en battant Bordeaux en coupe de France. Deux ans plus tard, ils remporteront à nouveau la coupe de France en battant Marseille (1954), et à nouveau deux ans plus tard un troisième titre de Champion (1956), suivi d’une première apparition en coupe d’Europe — élimination en quarts par le Real Madrid. Trois années passent et le dernier titre de champion pour les Aiglons arrivent (1959), avec un nouveau parcours européen qui s’achève encore en quarts, encore contre Madrid.

Les années suivantes sont anonymes, le club vivote au gré de descentes et remontées immédiates, jusqu’en 1982, où le club prendra trois saisons pour remonter. Les années 1980 se terminent par une rétrogradation financière (1991). Après dépôt de bilan, le club devient Olympique Gymnaste Club de Nice – Côte d’Azur. Il faut à nouveau trois saisons pour remonter, ainsi que trois pour redescendre… mais la descente s’accompagne d’une coupe de France gagnée face à Guingamp (1997). En 1998, l’arrivée d’Italiens à la tête du club fait naître beaucoup d’espoirs, mais le rêve va tourner au cauchemar : l’OGCN lutte pour ne pas descendre en National. En 2001 les Italiens vendent et le club remonte, mais l’histoire dérape : la DNCG rétrograde l’OGCN pour raisons financières. Après un premier appel perdu, les Aiglons sont autorisés à participer à la Ligue 1 le 19 juillet 2002 ! Malgré une préparation de moins de 15 jours, l’OGCN se qualifiera en fin de saison pour la coupe Intertoto.

La saison 2008/2009 de l’OGC Nice

Après une défaite en ouverture au Havre (1-0), l’OGC Nice a enchaîné une série de trois victoires consécutives (contre Nancy, à Auxerre et contre Valenciennes) que le PSG n’a plus réussi depuis trois ans. Depuis, le bilan est plus médiocre : 1 victoire, 4 matches nuls, 2 défaites.

Autres infos diverses autour de Nice - PSG

L’arbitre du match : Alain Hamer

Arbitre fédéral (F1) et international, Alain Hamer (42 ans, Luxembourg) a déjà arbitré le Paris SG cette saison à l’occasion de la réception des Girondins de Bordeaux. C’était le premier match à domicile de la saison, pour une première victoire 1-0.

L’an dernier, Hamer avait arbitré 12 matches de L1, dont les matches PSG 3-0 Metz (22e journée) et Caen 3-0 PSG (34e j.).

Makélélé sous la menace d’une suspension

Claude Makélélé est toujours sous la menace d’une suspension en cas de nouvel avertissement. En revanche, Giuly et Sessegnon ne sont plus inquiétés depuis le match contre Toulouse mercredi.

Statistiques sur les deux équipes

- Sur les 15 buts inscrits par les Niçois, 5 ont été marqués lors du dernier quart d’heure ou du temps additionnel, soit un tiers de leurs buts.

- Les Parisiens ont du mal à l’allumage : aucun but inscrit dans le dernier quart d’heure de la première période, et une peu glorieuse 18e place au terme des 45 premières minutes.

- Les Niçois sont avant-derniers au classement du fair-play : ils ont déjà récolté 24 cartons jaunes et 1 carton rouge en 10 matches. De leur côté, les Parisiens sont 13es avec 21 cartons jaunes et aucune expulsion.

Tableau de marche

Les autres matches de la 12e journée :
- Auxerre - Valenciennes
- Lille - Nantes
- Lorient - Grenoble
- Nancy - Bordeaux
- Toulouse - Caen
- Marseille - Saint-Étienne
- Le Havre - Monaco
- Rennes - Sochaux
- Lyon - Le Mans

Huitième avec 17 points, le PSG peut viser au mieux la quatrième place en cas de victoire. A contrario, une défaite pour le faire dégringoler jusqu’à la douzième place.

P.-S.

Crédit photo : Herman Saksono

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