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Landreau : « Le PSG est un club qui n’est pas aimé »

samedi 16 janvier 2010, par Vivien B.

Landreau : « Le PSG est un club qui n'est pas aimé »

Ce samedi, Damien Degorre et Joël Domenighetti publient dans L’Équipe une interview de Mickaël Landreau. Blessé lors du match aller au Parc des Princes, l’ancien Nantais retrouvera le PSG ce soir pour la première fois après son départ de la capitale en juin dernier.

Son départ du PSG

Il revient tout d’abord sur son départ :

J’ai reçu plein de messages sympas après mon départ de Paris. Les supporters ont conscience que j’ai donné le maximum, que j’ai assumé tout ce qu’il y avait à assumer. Même les responsables des Supras Auteuil et de Boulogne m’ont appelé l’été dernier.

Je suis parti sereinement. J’étais content de m’en sortir, d’avoir découvert cette capacité à résister à autant de pression. En trois saisons, j’ai disputé trois fois les 38 matches de L1. Cela veut dire beaucoup dans l’investissement, la préparation physique, l’« entraînement invisible ». Pour tenir dans un contexte comme ça… J’ai quitté Paris fier de ce que j’ai fait.

Souvenirs parisiens

Mickaël Landreau fait ensuite un bilan de son passage au PSG, citant ses bonnes performances en 2006/2007, la délicate saison 2007/2008 — malgré la victoire en coupe de la Ligue —, conclue par un maintien in extremis à Sochaux : « J’avais l’impression d’être vidé », raconte le néo-Lillois.

Quand tu arrives au PSG, tu imagines, tu rêves. Être champion avec Paris, ce doit être magique. Mais je ne me suis pas vu défiler sur les Champs-Élysées longtemps. (Il sourit.) Et pourtant… J’ai vécu à la fois de super grands moments et des moments super chauds.

Lesquels ? Il y en a eu deux. Le premier suit le décès de Julien Quemener, le supporter du PSG, disparu le soir du match contre Tel-Aviv [le 23 novembre 2006]. Je me souviens ensuite de l’omniprésence de la sécurité à chacun de nos déplacements. Une image me revient à Auxerre, quelques jours plus tard. Dans un tout petit chemin, il y avait dix camions de policiers. Et puis, il y a eu toute la période qui a suivi la défaite en championnat à Caen [le 19 avril 2008]. J’avais pris sur moi. J’étais estampillé comme l’un des responsables de la situation. Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai eu la chance d’avoir un grand homme au-dessus de moi : Paul le Guen. Il m’a protégé, transmis une certaine force. C’est aussi pour lui que je n’ai jamais lâché.

Son regard sur le PSG

L’homme aux 456 matches de première division — il est le joueur le plus expérimenté en activité — évoque ensuite les raisons qui l’ont poussé à partir après trois saisons :

Paris est un club différent. On recherche toujours ce qui y est risible. C’est un club qui n’est pas aimé, un peu jalousé, que l’on critique facilement et dont on recherche les frasques. Je suis rentré dans cette cible-là. J’avais atteint le maximum de ce que je pouvais donner. Je ne voulais plus continuer, même si on m’a proposé de prolonger.

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